14. Domyrade

Par Hinata

À marcher ainsi dans le sillon de Beherzt, dans l’obscurité de la nuit, elle se croyait revenue une semaine en arrière pendant leur traversée de la forêt d’Auël. Elle s’entendait encore, la veille, partager à ses amis l’impression que leur rencontre remontait déjà à une éternité. Tu parles. Eternité ou non, elle se rendait compte qu’une chose au moins n’avait pas changé : elle était toujours obligée de les suivre.

Elle avait dû les suivre ce matin quand ils avaient aperçu le clan marchant au loin et décidé de rejoindre ces hybrides. Et elle se retrouvait de nouveau à leur emboiter le pas pour aller à cette stupide veillée dont Nesli leur rebattait les oreilles depuis le début de la journée.

– Nesli ! appela Beherzt. Attends-nous.

Sans faire mine de l’entendre, la nymphe continua de fendre les hautes herbes d’un pas enthousiaste. Comment pouvait-on avoir autant hâte de se retrouver encerclés par tous ces hybrides ? Sans compter qu’ils avaient déjà passé toute la journée à marcher avec le clan. Domyrade, elle, aurait clairement préféré se blottir dans sa couverture dès la tombée du jour, loin de cette foule de gens étranges, entourée uniquement de ses deux amis, comme elle l’avait fait chaque soir depuis leur arrivée dans la Plaine.

– Allez Domyrade, l’encouragea Beherzt en se retournant vers elle. Dépêche-toi un peu, on va la perdre de vue si ça continue.

Elle pressa le pas pour le rejoindre. Pas question de se retrouver toute seule dans le noir avec tous ces hybrides dans le coin.

– Allez, arrête de faire la tête. Ce sera une belle soirée, tenta de la convaincre Beherzt tandis qu’ils se remettaient en marche côte à côte.

Un Ailé rieur les survola soudain dans un grand bruit, suivi par cinq autres. L’instant d’après, ils étaient loin et leurs cris se mêlaient au bruit diffus de la veillée qui commençait. Là-bas le ciel s’éclaircissait, comme si les feux créaient une aube artificielle, imparfaite, mais qui illuminait doucement la nuit.

– Est-ce que tu as vu comment ils la regardent ? marmonna-t-elle à l’adresse de Beherzt.

– Qui ça, ils ?

– Eux. Tous. On dirait qu’ils veulent tous ou la toucher de partout, ou la faire disparaître.

– Écoute Domyrade, les hybrides de ce clan n’ont sans doute jamais vu de nymphe de leur vie.

– Moi non plus, je n’en avais jamais vue. Je ne garde pas mes yeux fixés sur elle à longueur de journée pour autant.

– Ah oui ? s’amusa Beherzt. Tu es bien sûre de ça ?

Pfff, pourquoi fallait-il que son ami soit aussi observateur ? Domyrade avait en effet été assez perturbée par la nymphe dans un premier temps. Surtout par sa peau presque transparente, ses yeux en amandes, ses cheveux verts si longs et si fins, et puis ses grandes oreilles en pointe qui dépassaient entre ses mèches. Elle avait même passé une journée à essayer de vérifier si Nesli n’avait pas des palmes aux mains ou aux orteils. Mais elle n’en avait pas, ce qui avait, d’une certaine façon, rassuré Domyrade. Elle avait le droit d’être sur ses gardes, non ? Ce n’était pas comme Beherzt qui ressemblait à un humain comme deux gouttes d’eau ! Bon, il était petit, soit, mais à part ça…

– Et quoi qu’il en soit, continua Beherzt, le cas des hybrides est très différent du tien. Leur royaume ne touche pas la mer, et ils n’en sortent jamais. Et là, une nymphe arrive chez eux.

D’accord, la situation était improbable, et les chances pour qu’une telle chose se reproduise à l’avenir semblaient plus minimes encore.

– N’empêche, rétorqua Domyrade, ils n’ont pas à la renifler comme un étrange légume à l’allure attrayante mais suspecte.

– Ils ne vont pas la renifler, protesta Beherzt. Ce ne sont pas des animaux, tu sais. Les hybrides sont comme toi et moi.

– Ah oui ? Tu es bien sûr de ça ?

Ah ha, pour une fois que c’était elle qui utilisait ses propres mots contre lui ! Sur cette réplique dont elle n’était pas peu fière, elle accéléra légèrement le pas.

– Oui, j’en suis sûr ! entendit-elle Beherzt s’esclaffer derrière elle.

***

Ils arrivèrent là où les hybrides avaient construit leurs feux. La veillée se déroulait à distance respectable de la forêt de tentes que le clan avait montées dans la lumière orangée du crépuscule. Domyrade et Beherzt retrouvèrent leur amie près d’une de ces gigantesques flambées.

Nesli n’était pas difficile à repérer, silhouette blanche comme neige au milieu des hybrides au teint bronzé. À peine arrivée, elle se trouvait déjà au centre de l’attention d’un grand groupe où s’enchaînaient les plaisanteries. Tous riaient, mangeaient, buvaient.

Nesli n’avait pas l’air désemparée le moins du monde. Tant mieux pour elle.  Et puisqu’elle s’en sortait si bien, pourquoi ne pas la laisser là et aller s’asseoir dans un coin plus tranquille. Même par temps calme, un vent doux soufflait toujours sur la Plaine. Domyrade pourrait fermer les yeux et jouer avec son Don, jusqu’à s’endormir, et ses amis la réveilleraient le lendemain pour partir. Mais Beherzt ne voyait visiblement pas les choses ainsi : il l’entraîna par le bras jusqu’à la faire s’asseoir entre lui et Nesli.

– Si tu ne veux pas t’amuser, fais comme moi, lui glissa-t-il. Observe.

Elle lâcha un soupir qui fit lever les yeux au ciel à Beherzt. Bah quoi ? Il était barbant avec ses conseils de vieux moustachu.

Mais au bout d’une minute à fixer le feu, Domyrade fut bien forcée d’en détourner ses yeux larmoyants. Bon, finalement, quitte qu’à subir cette soirée jusqu’au bout, autant en profiter pour étudier un peu les énergumènes qui l’entouraient.

Les faunes et les Ailés attiraient le plus l’attention. Ils jouaient les acrobates, sautant même parfois au-dessus des flammes. Et si leurs plumes ou les poils de leurs jambes de bouc prenaient feu, hein ? Ils feraient moins les malins.

Elle ne mit pas longtemps à repérer ensuite ceux qu’on appelait les Ecailles. Le feu faisait miroiter leur peau verdâtre. Elle aperçut plusieurs fois leurs longues queues de lézards onduler sournoisement dans leur dos. Elle ne savait pas s’ils ressemblaient plus à des serpents ou à des chats, mais en tout cas, ils étaient bien loin des humains. Mais sur ce plan, les pires restaient les centaures. Ceux-là tenaient vraiment des créatures de l’Ancien Temps. Des chevaux doués de paroles, voilà tout.

Tiens, d’ailleurs, cette race-là d’hybrides ne semblait pas présente. En observant un peu les alentours, Domyrade aperçut tout de même des enfants et quelques jeunes près des autres feux, mais aucun des adultes, dont le grand buste, perché sur leur corps immense de cheval avait de quoi effrayer.

– Où sont les centaures ? demanda-t-elle à Beherzt qui écoutait l’histoire farfelue d’un conteur tout proche.

– Je crois qu’ils sont pour la plupart partis en éclaireurs. Ça leur fait sûrement du bien de galoper à la fraîche.

Est-ce qu’ils étaient énergiques à ce point ? Peut-être bien. En tout cas, les hybrides n’avaient pas l’air aussi solidaires entre eux qu’ils aimaient à le faire croire. Ils étaient le seul peuple composé de plusieurs races, et tous leurs clans l’étaient également. Mais pour le moment, Domyrade constatait que, non seulement les centaures ne dormaient pas sous des tentes comme les autres hybrides, mais qu’ils ne participaient pas non plus aux veillées.

Son attention fut alors attirée par les gestes du conteur qui mimait à présent son histoire à la fois avec les mains et les ailes. Domyrade resta attentive un long moment. Elle écouta même, en réalité, jusqu’à la fin du conte et l’envol théâtral du conteur, qu’elle vit rejoindre un autre feu et recommencer son histoire.

C’est alors qu’un nouveau groupe s’approcha de leur cercle pour y prendre place. Mais ceux-là n’étaient pas hybrides : Domyrade reconnut les elfes qui marchaient également avec le clan. Ils étaient arrivés un peu avant leur trio, mais ne se mêlaient pas autant qu’eux aux hybrides. Sans doute parce qu’ils étaient nombreux, une bonne dizaine à vue de nez. Et puis, ils ne devaient pas avoir dans leur groupe quelqu’un comme Nesli, qui non seulement attirait l’attention, mais l’encourageait sans cesse à force de sourires et de questions.

C’était d’ailleurs sûrement la présence de Nesli qui les attiraient par ici. Si c’était le cas, ils furent comblés : à peine les vit-elle que la nymphe engagea aussitôt la conversation. Domyrade, elle, se contenta d’observer. Ce n’était pas si mal après tout, pour s’occuper discrètement.

Les elfes étaient tous incroyablement jeunes, en apparence du moins. Domyrade avait déjà eu l’occasion de croiser ce peuple à Zandiar, notamment chaque fois que le roi-elfe arrivait avec son escorte à la capitale des humains pour la Réunion des Dirigeants. Elle savait que leur corps ne vieillissait pas, mais qu’ils finissaient tout de même, passé un certain âge, par mourir de mort naturelle.

Hommes ou femmes, ils portaient tous leurs cheveux longs, ce qui rendait leur genre presque impossible à distinguer au premier coup d’œil. Nesli lui avait raconté que chez les nymphes non plus on ne se coupaient pas les cheveux. Ou alors c’était pendant un cycle lunaire particulier, en vue de les faire pousser de plus belle. En fin de compte, les elfes étaient peut-être moins étranges que les nymphes. D’ailleurs, eux au moins étaient blonds, bruns, roux ou châtains, et pas affublés de couleurs étranges comme le vert ou le violet.

Tiens, il y avait quand même des exceptions apparemment. Domyrade scruta longtemps l’elfe qui avait attiré son regard. Non, ce n’était pas un jeu de la lumière, la longue chevelure de cet individu-là était bien blanche comme neige. 

Domyrade continua de l’observer pour déterminer son genre. Une fille. Elle se tenait assise au milieu de ses semblables qui, tous, écoutaient parler Nesli et Beherzt. Mais l’elfe aux cheveux blancs, elle, n’écoutait pas. Un pli soucieux barrait son front et ses mains ne tenaient pas en place, tantôt enserrant ses genoux, tantôt recoiffant ses cheveux lisses d’un geste nerveux. Elle avait l’air mal à l’aise au point que Domyrade n’aurait pas été surprise de la voir soudain se lever et partir.

Enfin quelqu’un qui partageait son désarroi face à tous ces hybrides. Cela dit, ce n’était pas tant la foule qui avait l’air d’incommoder l’elfe, mais plutôt le brasier qui flambait non loin d’elle. Le regard de la fille aux cheveux blancs, passant tantôt sur Nesli, les autres elfes, Beherzt ou les hybrides, finissait toujours par revenir au feu qui crépitait au centre du cercle. Elle jetait alors aux flammes un regard inquiet, comme si elle avait peur que ces dernières ne se jetassent soudainement sur elle.

Domyrade sentit qu’on touchait son bras et elle sursauta, sur ses gardes. Mais ce n’était que la petite main de Beherzt. Le nain voulait attirer son attention sur trois musiciens hybrides qui soufflaient dans de petites flûtes et venaient danser dans leur cercle. Domyrade sourit au nain, pour lui faire plaisir. En réalité, elle commençait à avoir vraiment sommeil. Il était cependant hors de question de s’assoupir ici, au milieu de tous ces étrangers, alors que Beherzt et Nesli étaient sûrement trop distraits pour veiller sur elle.

Domyrade s’autorisa tout de même à fermer les yeux, que l’éclat et la chaleur du feu avaient engourdis plus efficacement que la fatigue de fin de journée. De derrière ses paupières closes, elle se surprit à apprécier la musique des flûtistes. Elle crut entendre aussi, en fond, les battements réguliers de plusieurs percussions. L’ensemble acheva de la bercer. 

***

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Domyrade était recroquevillée en boule à côté de Beherzt. Autour d’eux, la nuit était toujours aussi noire, d’une teinte orangée près des flammes, et argentée en haut vers les étoiles. Rien n’avait changé, si ce n’était que les elfes avaient disparu. Quand il la vit se redresser, Beherzt appela Nesli. La nymphe tourna la tête vers eux, sourit à Domyrade puis acquiesça en direction du nain.

– On va se coucher, informa-t-il alors l’humaine.

Domyrade hocha la tête et se mit debout, peu mécontente de laisser cette veillée derrière elle. Nesli et Beherzt se levèrent à leur tour, et ils s’éloignèrent tous les trois de la lumière des feux.

De nouveau ils se retrouvèrent à marcher dans les hautes herbes, mais cette fois en direction des tentes, auprès desquelles ils avaient laissé leurs affaires. Le bruit de la veillée s’estompa si rapidement que Domyrade faillit se retourner pour vérifier que les hybrides n’avaient pas disparu. Comme chaque nuit, la lune et les étoiles éclairaient la Plaine et donnaient aux hautes herbes une couleur sombre aux reflets bleutés.

– C’était incroyable, s’exclama Nesli, un air ravi sur le visage.

− Tu as de la chance, lui fit remarquer Beherzt. Tous les clans ne montent pas autant de feux lorsqu’ils sont en itinérance. La plupart attendent d’être vraiment installés avant d’entamer leurs réserves de bois, certains les gardent même pour les grandes occasions.

– Oui, j’ai de la chance. Le clan du Naja est vraiment accueillant. Oh, j’allais presque oublier ! Regardez le poignard incroyable qu’on m’a offert !

− Un poignard ? s’étonna Beherzt en prenant l’arme pour l’observer. De la part des hybrides ?

− Non, ce sont les elfes qui me l’ont donné.

– En quel honneur ? demanda Domyrade, avant de s’arracher un bâillement.

Elle n’était pas particulièrement curieuse de le savoir, mais parler tiendrait le sommeil à distance le temps qu’ils arrivent à leurs couvertures. 

− Comme je leur ai dit que mon voyage ne me conduirait pas jusqu’en Lignum, ils ont voulu m’en donner tout de même un souvenir. La lame de ce poignard est presque rouillée en fait, mais le pommeau sculpté est apparemment typiquement elfique. 

– Ah bon.

– Vous vous rendez compte ? enchaîna aussitôt la nymphe. En une journée j’ai rencontré pour la première fois des elfes et toutes les races hybrides ! Avec nous trois, tous les peuples étaient présents à cette veillée ! Il y a de quoi devenir fou, non ?

Beherzt lâcha un petit rire devant l’excitation débordante de leur amie. Domyrade, elle, ne pensait qu’au lendemain, quand ils se retrouveraient enfin seuls tous les trois pour reprendre leur voyage vers l’Edelstein, le royaume des nains, où elle reverrait son père.

– Est-ce que nous partons à l’aube ? demanda-t-elle à ses amis.

Beherzt s’apprêtait à répondre quand Nesli intervint, d’un ton soudain beaucoup plus calme :

– À ce propos, j’ai appris en discutant avec les hybrides que le clan allait s’installer bientôt. Après-demain, en réalité.

– Et alors ? répliqua Domyrade, avant de dissimuler un nouveau bâillement derrière ses épaisses boucles brunes.

– Il se trouve que leur destination est un petit lac des environs, où ils resteront quelques temps. Je me suis dit que nous pourrions rester un peu là-bas avec eux …

– On s’était mis d’accord sur une journée et une nuit avec les hybrides, protesta Domyrade. Nous devons avancer maintenant.

– Domyrade n’a pas tout à fait tort, intervint Beherzt. Nous avons dévié à l’Ouest à partir de la forêt d’Auël. Je ne sais pas si nos provisions suffiront après un nouvel imprévu.

– Le clan nous nourrira, assura la nymphe. Ce sont les elfes qui me l’ont dit. Il nous suffira d’aider un peu les hybrides. Ils nous donneront même certainement des vivres à emmener avec nous. 

Beherzt ne répondit rien, ce qui laissait croire qu’il ne voyait plus d’objections à cette proposition. Nesli se tourna donc vers Domyrade.

– Il y a un lac, plaida-t-elle à son attention. Je ne me suis pas baigné depuis des semaines. As-tu seulement idée de ce que c’est pour moi ? Oh, je pourrais même t’apprendre à nager !

Domyrade pinça les lèvres. Elle n’avait pas envie que Nesli les abandonne, Beherzt et elle, pour rester avec les elfes et les hybrides. Or, la nymphe serait bien capable de le faire si Domyrade refusait de passer quelques jours supplémentaires avec le clan.

– Trois jours au lac, conclut-elle finalement d’un ton sans appel.

Beherzt hocha la tête d’un air appréciateur. Quant à Nesli, son sourire s’élargit encore.

− Marché conclu !  

***

Ils retrouvèrent leurs maigres affaires de voyage là où ils les avaient laissées.

Au campement, tout était silencieux. Les tentes innombrables frémissaient doucement sous la brise. Domyrade peinait à croire que ces maisons en tissu n’étaient pas là quelques heures auparavant, et qu’elles disparaîtraient dès le petit matin. Et alors que le camp lui semblait déjà immense, elle savait qu’il serait plus étendu encore une fois monté pour de bon.

Beherzt lui avait raconté que lorsque le camp était encore en itinérance, se déplaçant d’un endroit à un autre, la plupart des hybrides ne se donnaient pas la peine de monter leur tente, ce qui réduisait presque de moitié la taille du campement.

Domyrade qui dormait à la belle étoile depuis le début de son voyage, admettait sans peine que la Plaine était de loin l’endroit le plus propice à cette pratique. Le sol était confortable, les herbes faisaient, une fois couchées, comme un matelas, il ne pleuvait presque jamais et le ciel étoilé y était absolument magnifique.

Finalement, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée de s’attarder un peu dans ce royaume.   

 

 

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Notsil
Posté le 07/06/2020
Ahah, 1ère réunion lointaine, et l'excuse parfaitement acceptable pour rester quelques jours de plus, bien vu !
Bientôt, tout va partir en cacahuète :)
Et ce n'est pas faux, toutes les "races" réunies pour la 1ère fois depuis longtemps, ça présage du mieux ou du pire.
Curieuse de la suite !
Hinata
Posté le 08/06/2020
Ah ha, c'est parfait si l'excuse te semble parfaitement acceptable ^^
Dis moi ça a l'air de te réjouir que du grabuge soit sur le point de pointer son nez XD En vrai je comprends, après un début aussi lent et tranquille, on a envie que ça bouge quand même à un moment ^^"
_HP_
Posté le 05/06/2020
Coucou !

Ah mais oui y a la rencontre trio/marchands aussi ! J'espère qu'ils reverront Fenore, j'aurais aimé savoir comment ça se serait passé si Domyrade était allée lui parler ^^
Donc Atkos va arriver... Et là les ennuis commencent. Genre la prophétie, tout ça tout ça. J'ai tellement hâte de voir ce qui va produire ça, comment, pourquoi, etc !!!
Et je me demandais aussi haha, est-ce qu'on va revoir les dirigeants ? On a eu presque un chapitre uniquement par chaque dirigeant, du coup je me demandais si on allait les revoir, si oui lorsque tout le bazar arrivera je pense ^-^

"Bon, finalement, quitte qu’à subir cette soirée jusqu’au bout, autant en profiter pour étudier un peu les énergumènes qui l’entouraient" → je crois que c'est "quitte à" ^^
Hinata
Posté le 06/06/2020
Ah ha, pour les rencontres et re-rencontres je ne dis rien, tu verras bien ;)
Hum, je vois que tu n'as pas oublié la prophétie, c'est bien :smirk:

Ah bah tu n'as pas été la seule à te demander si les Dirigeants allaient finir par revenir, et je te le confirme : oui oui, on les reverra ne t'en fais pas, et dans des circonstances bien particulières mouahaha, mais je n'en dis pas plus ^^

Ah oui, en effet, bien vu pour la coquille, ça c'est quand j'hésite entre deux formules et finalement c'est un entre-deux tout pourri qui s'installe à mon insu haha XD
Alice_Lath
Posté le 03/05/2020
Domyrade est vraiment trop choupi à être sauvage comme ça. On a envie de lui faire le coup du renard et du petit prince pour qu'elle baisse sa garde. Et, oh, mais qui voilà hahaha? Une petite elfe aux cheveux blancs? Mais quelle surprise! En tout cas, on sent que tout se noue, la cata va arriver soon, on attend plus qu'Aktos pour que ça parte vraiment en live je sens. Mais du coup, je m'interroge beaucoup sur l'origine de la catastrophe et des bouleversements, je suis curieuse d'en savoir plus à ce sujet
Hinata
Posté le 03/05/2020
Haha je suis contente qu'elle te paraisse pas trop insupportable XD

Héhé oui oui, les couleurs se rassemblent sur la toile, ça va faire des etincelles ^^

C'est chouette que tu t'interroge, j'espère que les réponses ne se feront pas trooop attendre à ton goût ^^"
Xendor
Posté le 02/04/2020
Salut ! Bigre tu es productive :)

Cette convergence de gens, ça présage du grabuge ^^ Est-ce que Domryade ira embêter l'elfe ? Ou bien c'est Nesli qui va aller la voir la première en mode :"Oh, t'es différente, moi aussi !" Avec Behertz en mode : "Mais ... mais ! Laisse là. Elle n'est pas une attraction de foire !"
Du grabuge en perpesctive. (Et là, paf ! En fait tout se passe tranquillement ^^).
C'est sympa de les voir se croiser au moins une fois. Peut-être se reverront-ils ensuite, ou non. Ou alors chemineront-ils ensemble ? Mais je crois que ce n'était pas ton intention.
Enfin bref, c'était inopiné cette rencontre (enfin ... en vrai je suis sûr que c'était gros comme une maison mais qu'une lecture hachée a un peu altéré le truc). J'ai hâte de voir ce que ça va donner. J'ai bien envie de rentrer dans le vif du sujet avec ces révélés à faire du grabuge un peu partout. Je suis chaud.
Hinata
Posté le 02/04/2020
Eh oui, je me suis lancée dans une bonne dynamique là, ça va pleuvoir des chapitres ce mois-ci ^^

Pour une éventuelle rencontre entre Fenore et le trio je ne dis rien, tu verras bien huhu
Et pour le grabuge de manière générale , il arrive très très très bientôt ;)
Hâte de savoir ce que tu en penseras ! Merci pour ce retour =D
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