— Jean-Baptiste ! Reine veut savoir si elle doit nous transmettre les coordonnées du traiteur dont elle nous a parlé l’autre jour.
— Ah…
— Jean-Baptiste ? Tu t’es déjà endormi ou tu es avec moi ?
— Oui.
— Tout va bien ? Tu penses encore à ton père ?
— Je suis désolé, Brock… Je sais que nous devrions organiser notre mariage. Généralement, c’est notre rituel en ce moment, quand on se met au lit, à la fin de la journée. Et moi, tout ce que je fais, c’est avoir la tête partout ailleurs, m’occuper de tout autre chose.
— Il s’agit de ton père. Ce n’est pas n’importe quelle autre chose. Je comprends tout à fait. Moi aussi, je me fais du souci.
— Et encore, tu ne sais pas tout…
— Dis-moi. Que se passe-t-il ?
— Il parle aux brocolis. Pire, les brocolis lui parlent. Pour lui, ils lui crient de ne plus nous faire confiance. De ne faire confiance à personne. À aucun d’entre nous.
— C’est… C’est très inquiétant.
— Il y a bien plus préoccupant encore…
— Vraiment ?
— Il pense que ma mère est contre lui, qu’elle ne l’aime plus, qu’elle le prend par pitié ou qu’elle en a après son argent. Qu’elle regrette son choix de l’avoir épousé. Il est en train de la rejeter. Il écoute la voix des brocolis qui sont dans sa tête.
— Ah oui… Quand même…
— Il est hanté jour et nuit par ces brocolis. Je ne suis pas certain que la Broccoli Party soit une bonne idée. La Broccoli Thérapie, par contre…
Un chapitre qui passe bien, Brock comprends que le fait est grave et n'en veut pas à Jean Baptiste de penser si souvent à son père malgré le fait que le mariage doit s'organiser. On attend la suite à savoir comment sauver le père de sa folie...
Le père va-t-il être sauvé de sa folie ? Héhé