La Broccoli Party est un pur désastre.
La nourriture s’échappe des tablées : je vois les salades de brocolis s’enfuir à toutes jambes, la sauce aux brocolis se jette sur le visage des gens comme pour les posséder. Les brocolis encore en cuisine émettent un cri si strident que les verrines de bœuf aux brocolis se brisent en un million de morceaux.
Les clients entrent dans un état de panique indescriptible. Ils courent dans tous les sens. Certains hurlent à plein poumons, surtout lorsqu’ils manquent de trébucher à cause d’une salade en fuite. J’ignorais qu’une salade de brocolis pouvait avoir des jambes. Les tables et les chaises se renversent, les assiettes se fracassent au sol, les nappes se déchirent. Un véritable carnage.
Jean-Baptiste reste planté dans la salle. Je remarque même qu’il a l’air satisfait du fiasco. Piqué au vif, je m’avance vers lui pour lui rappeler les enjeux derrière cette Broccoli Party. Il me dit se lasser de mes brocolis. Il avoue en avoir marre de me supporter, en rajoutant que ma place n’était peut-être pas encore en EHPAD mais bel et bien en hôpital psychiatrique.
De là, un médecin fait son apparition. Sa tenue ne fait aucun doute qu’il est médecin. Il a même un stéthoscope autour du cou. J’arrive à lire son nom : Dr Brocole. Brocole, comme brocoli. Les brocolis me suivent donc partout. En y regardant de plus près, la couleur de ses yeux reste indéterminée. À la place, des brocolis scintillants s’affichent, donnant l’impression que le professionnel de santé est possédé par une entité dirigée par les brocolis.
Le médecin ordonne à tous les brocolis du restaurant de m’attraper, mort ou vif. Mon fils ne bouge toujours pas. Il a l’air d’attendre ma capture avec une grande impatience. Je hurle puis, je me réveille.
.
Ex : "La nourriture s’échappe des tablées : je vois les salades de brocolis s’enfuir à toutes jambes, la sauce aux brocolis se jette sur le visage des gens comme pour les posséder. " C'est le "comme" qui ne va pas selon moi, il faut affirmer les choses : "se jette sur le visage des gens pour les posséder."
ou encore ". J’ignorais qu’une salade de brocolis pouvait avoir des jambes." c'est une réflexion qu'on ne se fait pas dans un rêve, dans un rêve une salade avec des jambes est normal.
"Un véritable carnage." c'est un constat, du coup, je supprimerai.
"Je remarque même qu’il a l’air satisfait du fiasco." c'est trop une réflexion interne
Donc soit pour conserver le rêve, il faut vraiment vivre le truc au moment présent, sans jugement, uniquement avec des sensations, soit il s'agit de réflexions internes de quelqu'un qui sombre dans la paranoïa (pour le premier rêve j'avais d'ailleurs cru que c'était le cas avant d'arriver à la dernière phrase)
je ne suis pas certaine d'avoir été claire, mais essaie de te souvenir de tes rêves. En général il n'y a pas d'analyse, juste des sensations (peur, colère, tristesse, joie) et des actions qui se passent, en effet, au présent. L'intérêt du rêve c'est que ça peut être complètement déjanté sans que cela semble anormal et que tu peux passer du coq à l'âne sans justification.
Si je ne suis pas claire, n'hésite pas à me poser des questions. ;-)
Aujourd'hui je suis un peu coincée question emploi du temps, mais je reviens très vite !
Reviens quand tu veux, Aranck, sans soucis ! :)
Le suspense est à son comble sur cette brocoli party, aura t'elle seulement lieu?