14 - Wounds

Lester n’eut pas le temps de se morfondre dans sa solitude, ou même de l’apprécier. Alors qu’il préparait à la salle de bain de quoi recoudre lui-même la plaie sous sa clavicule, les sirènes d’une voiture de police et d’une ambulance hurlèrent à travers le quartier. Il se figea et pria pour que les véhicules ne s’arrêtent pas chez lui. Mais prier ne servirait à rien ; un voisin avait forcément entendu les coups de feu et appelé la police.

Quelqu’un tambourina à la porte.

— Police ! Ouvrez !

Le rythme cardiaque du vampire s’avérait plus lent que celui d’un être humain, mais à l’instant, ses battements affolés cognaient fort contre ses côtes. Il respira profondément et fixa son reflet dans le miroir ; la peau blanche comme la craie, les veines sombres sur son cou et ses tempes, ses iris d’un bleu translucide… Il ne pouvait laisser la police voir ce que Léonie avait vu. Alors il rassembla sa concentration malgré la douleur du coup de poignard, le chaos de ses émotions et de celles de son amie. Au rez-de-chaussée, il entendait au moins trois hommes échanger des éclats de voix. Son ouïe lui permit de discerner quelques mots.

— Ce n’est pas verrouillé. La porte a été forcée.

— Merci pour votre incroyable expertise, Jones, grogna une voix bourrue et acerbe.

Le léger grincement caractéristique de la porte d’entrée fut suivi par trois jeux de pas dans le hall d’entrée.

— Regardez tout ce sang, dit quelqu’un en parlant tout bas.

À l’étage, Lester secoua la tête, se concentra.

— Un, deux, trois, quatre… cinq, compta-t-il dans un souffle presque inaudible.

La douleur dans sa mâchoire revint tandis qu’il reprenait visage humain. C’était son seul recourt. Il ne pouvait pas fuir. Au moment où il le réalisa, le vampire entendit des pas dans les escaliers. Deux personnes. Il laissa son dos glisser contre le mur jusqu’à s’asseoir sur le sol, le souffle court, la main appuyée sur sa plaie, dans une posture vulnérable qui ne tromperait pas.

Celui qui poussa la porte fut un homme d’une trentaine d’années vêtu d’un manteau brun. Blond, d’apparence soignée, il posa sur lui deux yeux d’un bleu azur. Son stoïcisme demeura malgré sa stupeur. Derrière lui, une femme était restée dans l’encadrement de la porte et surveillait le couloir, arme en main.

— Vous êtes Lester Enfield ? demanda l’homme.

Le vampire dévisagea celui qui vint s’agenouiller à ses côtés. Son visage lui évoquait quelque chose de familier et d’inquiétant, mais il hocha la tête sans se départir de son air craintif et choqué.

— Je suis l’inspecteur William Jones, se présenta le policier d’une voix étonnamment douce en ouvrant sa plaque devant le visage de Lester. Rassurez-vous, une ambulance est arrivée avec nous. Vous allez être pris en charge.

Lester fronça les sourcils. En aucun cas il ne devait se laisser transporter à l’hôpital. Il n’était pas sûr de pouvoir maintenir son apparence humaine en quittant l’environnement familier de la maison. Sous sa main crispée, la plaie ouverte sur plusieurs centimètres saignait encore. Il en ressentait les effets. Ses forces s’amenuisaient. Il savait aussi que sa faim le tourmenterait avec plus de ténacité que d’habitude.

William se tourna vers sa collègue.

— Appelez le personnel soignant à l’étage, ordonna-t-il, qu’ils s’occupent de lui. Je l’interrogerai lorsqu’il sera stabilisé.

Alors que Lester s’attendait à de l’obéissance, le visage de la femme se tordit d’un léger rictus de mépris et de désaccord.

— Vous devriez laisser l’inspecteur en chef Bailey gérer la situation.

— Bailey m’a demandé de fouiller l’étage, rétorqua William en fronçant les sourcils. Je prendrai donc en charge tout ce qui s’y trouve. Donc à moins que vous doutiez que ce jeune homme ait besoin de soins immédiats, je vous suggère de le surveiller pendant que je vais chercher l’équipe médicale moi-même.

Sa collègue le défia du regard, mais la tirade fit son effet. Lester vit l’inspecteur lâcher un imperceptible soupir de soulagement lorsqu’elle disparut dans le couloir, en direction des escaliers. Il resta aux côtés du blessé le temps que deux médecins arrivent sur place avec leur matériel. Ils déplacèrent Lester dans la chambre secondaire pour une auscultation plus confortable. Assis sur le lit, il ne quittait pas des yeux les mains de la femme qui déroula son bandage de fortune pour examiner la blessure. Il la vit froncer les sourcils. Sa main gantée toucha brièvement la plaie ; elle retira ses doigts et observa le liquide visqueux et transparent qui formait un filament entre son pouce et son index. Le vampire s’attendit à un commentaire, mais elle passa directement à son diagnostic.

— La plaie est profonde, mais aucun organe vital ne semble avoir été touché. Deux ou trois points de suture, des soins appropriés, et vous vous en sortirez très bien.

Lester hocha la tête. Convaincre les deux médecins de procéder ici-même ne fut pas difficile, mais il dut exprimer plusieurs fois son refus catégorique d’être amené à l’hôpital. La femme finit néanmoins par accepter devant l’insistance et la nervosité manifeste de leur patient. Elle préférait sans doute que celui-ci reste calme et docile, plutôt que contrarié et difficile à soigner.

Le jeune homme en blouse blanche n’eut pas l’air d’approuver ce choix, mais sortit du fil et une aiguille courbe. Lester le laissa pratiquer une anesthésie locale, malgré l’inutilité de cette précaution ; son métabolisme neutraliserait le produit avant que celui-ci n’agisse. De plus, il ressentait la douleur à moindre échelle par rapport à un être humain. L’aiguille piquant répétitivement à travers sa peau durant une dizaine de minutes ne fut qu’une inconvenance durant laquelle il dut néanmoins compter jusqu’à cinq à voix basse, à deux reprises.

Après avoir posé un pansement par-dessus les points de suture, la femme médecin baissa les yeux un peu plus bas, fixant la cicatrice circulaire sur le pectoral gauche de Lester, juste en-dessous des sutures fraîches. Elle en effleura le relief, qui témoignait de la profondeur de l’ancienne blessure. En plein coeur. Une marque semblable se trouvait de l’autre côté de son corps, sous son omoplate. Il s’agissait de l’unique cicatrice qu’il avait gardée en plusieurs siècles d’existence.

Les médecins eurent l’air troublés. Heureusement, ils ne l’interrogèrent pas et laissèrent Lester dans la chambre avec ordre d’y rester. Il ne bougea pas durant quelques minutes, écoutant le remue-ménage du rez-de-chaussée. Savoir que plusieurs intrus envahissaient son espace l’angoissait presque autant que la disparition du Chasseur et la fuite de Léonie.

Il se leva du lit. Pour ménager sa blessure, il se détourna de ses T-shirts et enfila une chemise qu’il boutonna rapidement avant de sortir de la chambre. Ce fut au milieu du couloir qu’il se retrouva face à William ; ce dernier semblait l’attendre, ou avoir été prêt à entrer dans la chambre après le départ des médecins. Le vampire le sentait nerveux, comme si l’inspecteur n’avait pas le droit de se trouver ici.

— Vous devriez rester dans la chambre, monsieur Enfield.

— Je vais bien, lui assura l’intéressé. Comptez-vous retrouver celui qui a failli me tuer ?

— Nous sommes là pour ça. L’avez-vous reconnu ? Pouvez-vous me le décrire ?

Lester crut bon de laisser le moins d’indices possible à la police ; il ne leur dirait rien au sujet du Lair of Biters. Après tout, il voulait lui-même retrouver cet homme, pour l’interroger et lui faire payer le chaos qu’il avait semé dans sa vie. En revanche, il ne pouvait pas se permettre de donner une description erronée du Chasseur ; si la police interrogeait Léonie et se rendait compte que les témoignages divergeaient, ils s’attireraient sans nul doute une spirale d’ennuis.

— Il était grand, entre cinquante et soixante ans, répondit-il. Une barbe blanche, le regard sévère. Un long manteau, deux dagues et un revolver. Il s’est enfui en voiture.

Tout en prenant note, William fronça les sourcils d’un air circonspect. Lester pencha la tête de côté.

— Cela vous dit quelque chose ? se permit-il de demander.

— C’est moi qui pose les questions, monsieur Enfield, rétorqua l’inspecteur sans même lever les yeux de son carnet.

Lester plissa les paupières et retint un rictus. La police nourrissait inévitablement des soupçons envers lui, le seul habitant de la maison toujours présent après l’agression.

Avant l’arrivée la patrouille et en prévision de cette éventualité, il avait laissé les armes dans la housse de coussin et dissimulé le tout dans la cave. Il s’agissait d’armes anti-vampire, les seules que Lester ait jamais vues. Personne, à part lui-même et l’homme qui les avait utilisées contre lui, ne savait les interpréter. La police ne devait pas mettre la main dessus.

— Les armes comportaient-elles un revêtement d’argent ? interrogea William.

La question prit Leser au dépourvu, et il faillit laisser transparaître sa stupéfaction.

— Je ne sais pas, peut-être. Je n’ai pas pris le temps de les observer en essayant de les éviter. Pourquoi cette question ?

L’inspecteur l’ignora et continua de prendre des notes. En plus de son étonnement, Lester dut dissimuler son agacement. Il avait envie de saisir ce jeune prétentieux par l’oreille et de le sommer de parler. Il détenait peut-être des informations qui l’aideraient à mieux connaître le Chasseur, voire à trouver la trace d’un autre vampire.

— Vous ne vivez pas seul si je ne m’abuse, monsieur Enfield.

Devant le stoïcisme de William, il laissa transparaître une inquiétude qu’il n’avait pas à simuler.

— Non. Léonie Beauclaire est ma colocataire. Elle… a pu s’enfuir lorsque notre agresseur s’en est pris à moi.

— Savez-vous où elle se trouve actuellement ?

Dans son esprit, le vampire sentait encore le tumulte des émotions de la jeune femme. Moins de peur, mais une profonde confusion et un nuage de doute et de déni. Une fatigue qu’elle avait laissée l’abattre ; elle se trouvait en sécurité. Sûrement pas seule, ni même très loin. Il n’avait bu qu’une quantité infime de son sang ; la Pulsion Secondaire se dissiperait en une heure, tout au plus.

— Elle a dû se réfugier chez une amie, répondit Lester. Rachel Zbirak. Elle est infirmière libérale à Wandsworth. Ou peut-être chez Cole Burman. Il habite dans le quartier de Camberwell.

— Elle ne vous a pas encore recontacté ?

— Non.

William griffonna des notes supplémentaires sur son carnet, et Lester espéra que Léonie avait trouvé refuge chez Rachel et Éric, et non chez Cole. Il n’était pas aussi proche du couple qu’il l’avait autrefois été de son collègue pigiste, mais il préférait savoir son amie en leur compagnie. De plus, Cole nourrissait des soupçons à son égard depuis l’accident de voiture à Hurlingham. Si Léonie lui disait la vérité, il ne croirait pas au côté surnaturel de l’histoire, mais verrait Lester comme un fou dangereux.

— Bien, dit l’inspecteur Jones en refermant son carnet d’un claquement sec. Votre témoignage correspond à celui de vos voisins. Ce sont eux qui ont nous ont appelé en entendant les coups de feu.

— Allez-vous interroger Léonie ?

— Lorsque nous la retrouverons saine et sauve chez madame Zbirak ou monsieur Burman, oui. Il vaudrait mieux pour vous qu’elle s’y trouve, ou que ces personnes sachent où elle est.

L’accusation à peine déguisée fit froncer les sourcils de Lester. Ils échangèrent un long regard. Comme il s’y était attendu, l’inspecteur ne le voyait pas tout à fait comme une victime. Si tout se passait bien, il n’aurait pas à entretenir ces soupçons bien longtemps. Sauf si Léonie révélait son secret. La police ne croirait sûrement pas à une histoire impliquant un vampire, mais ils ne le traiteraient pas non plus comme un innocent.

— Jones ! tonna une voix bourrue depuis le rez-de-chaussée. Les prélèvements ne vont pas s’amener tout seuls jusqu’au van !

William eut un rictus, et se détourna rapidement de son suspect pour disparaître de l’étage. Lester dut encore faire preuve de patience le temps que la patrouille termine de relever les indices dans la maison. Il aurait voulu suivre cette voiture de police garée dans la rue, car si William Jones le soupçonnait d’avoir fait du mal à Léonie, lui, savait parfaitement que l’inspecteur lui cachait des choses. Comment avait-il su pour les armes en argent ? Si William connaissait le Chasseur, ou détenait la moindre information à son sujet, alors il pouvait peut-être le mener jusqu’à lui.

Cependant, le vampire n’était pas en état de se lancer dans une filature. Il ne savait même pas s’il serait capable de chasser. Et pour ne rien arranger, il faisait jour. Pour le moment, il ne pouvait que laisser les policiers relever les indices dans la maison dévastée, puis attendre son heure. Il pouvait attendre. Le temps ne lui manquait pas.

 

# # #

 

« Papa, c’est William. Il faut qu’on parle, c’est important. Rappelle-moi. »

La voix dans le répondeur résonnait à travers le manoir depuis des jours et tombait dans l’oreille d’un indifférent, lorsqu’elle ne s’adressait pas au vide sépulcral de la grande demeure.

« Papa, décroche s’il te plaît. Je dois te parler. Plus précisément, je dois te parler d’une balle d’argent tirée à Richmond il y a deux semaines. C’est ta signature, pas vrai ? »

Ulrich avait entendu celui-là. Il n’avait pas parlé à son fils depuis cinq mois. La dernière fois, William était venu le trouver pour la même raison : des soupçons.

« Je t’en prie, ne m’oblige pas à en arriver au mandat de perquisition. Je finirai par te parler, de toute façon. »

Recontacter son fils serait tout comme marcher lui-même dans une cellule de prison pour les cinq prochaines années. Cela ne pouvait pas arriver avant qu’il ait achevé sa mission. Rien ne se mettrait entre lui et son combat, surtout pas William. Et même dans l’hypothèse où ce dernier n’avait pas assez de preuves pour le mettre derrière les barreaux, le Chasseur avait eu d’autres préoccupations. Comme par exemple, nourrir la chose dans son sous-sol, nourrir son chat, se nourrir lui-même lorsqu’il n’oubliait pas, et bien sûr traquer cette bête humaine. Celle qu’il avait reconnue sur cette photographie datant de 1940. Celle que son propre père avait affrontée durant la guerre.

L’abattage de Richmond avait échoué. Alors Ulrich l’avait traqué jusqu’à son antre, grâce à cette pauvre idiote sans qui il aurait, paradoxalement, déjà tué ce monstre. Si elle n’avait pas eu l’intelligence de fuir le plus vite et le plus loin possible, comme lui l’avait fait, sans doute était-elle déjà morte. Un vampire blessé se jetait sur des proies faciles pour reprendre rapidement des forces et permettre à la cicatrisation d’opérer. Blessés par une arme en argent, ils dévoraient même bien davantage que le sang de leur victime.

Ulrich aurait tout donné pour pouvoir finir cette traque avant le coucher du soleil. Mais avec une jambe estropiée et plusieurs côtes cassées malgré son kevlar renforcé, il avait à peine eu la force de fuir Teddington pour se retirer dans sa demeure. Il avait même évité de justesse un accident sur la route. Désormais allongé sur le lit de fortune de la chambre du sous-sol, Wagner roulé en boule sur son abdomen, il fixait le plafond écaillé tandis que la douleur brûlait l’entièreté de son corps éprouvé. Il lui faudrait rester caché sous sa demeure pour esquiver la police. De plus, il ne pourrait sans doute pas finir sa funeste besogne avant d’être rétabli. Et d’ici à ce qu’il le soit, le vampire le serait aussi. La créature serait également méfiante et s’attendrait à une nouvelle attaque. Hors de question de la combattre à nouveau sur son propre terrain.

— Ne me regarde pas comme ça, Wagner, dit-il d’un air sombre à l’attention du gros chat gris qui le fixait avec des yeux sévères. J’ai peut-être perdu cette bataille, mais elle n’a pas été vaine. La meilleure façon de combattre un ennemi est de savoir ce qu’il veut. Et tu sais ce qu’il veut ?

Le félin continua de fixer son maître avec cette expression détachée et indifférente.

— Il cherche ses congénères, continua Ulrich avec un sourire acerbe. Eh bien, qu’il continue à chercher. Je lui donnerai ce qu’il veut. Et cela causera la perte de cet infâme démon. Je le jure devant Dieu.

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MrOriendo
Posté le 08/10/2024
Hello Rapture !

En parcourant ma pile à lire ce matin, je me suis dit "yeeees, un nouveau chapitre de Cromwell fraichement publié !"... Et puis je vois le commentaire de Péri posté le 14 mai dernier, et je me demande comment j'ai fait pour louper ce chapitre pendant près de 5 mois.
Mais bon, qu'importe ! L'essentiel c'est que je sois finalement tombé dessus ^^

J'aime toujours autant le personnage de Lester. Je trouve que tu l'intègres avec efficacité dans notre monde, que tu parviens à dépasser tous les clichés que l'on connait sur les vampires pour rendre l'intrigue et le personnage passionnants sans tomber dans le kitch. On le découvre blessé, vulnérable, inquiet pour Léonie, à la merci des policiers venus l'interroger... et ça le rend profondément humain, d'une certaine façon.

J'ai déjà hâte de lire la suite.
Au plaisir,
Ori'
Peridotite
Posté le 14/05/2024
J’aime beaucoup comment tu nous fais osciller entre soutenir Lester et le détester. Dans cette scène, on ne sait pas si on veut le voir être arrêté car c’est un tueur après tout, ou si on veut le voir réussir, car on l’aime bien le Lester tout de même ! C’est un bon anti-héros.

La scène du point de vue du chasseur nous laisse à penser que Lester en a pas fini d’en baver !

Mes notes de lecture :

« L’aiguille piquant répétitivement à travers sa peau durant une dizaine de minutes ne fut qu’une inconvenance durant laquelle il dut néanmoins compter jusqu’à cinq à voix basse, à deux reprises.”
> J’ai dû relire cette phrase pour comprendre, elle m’a arrêtée à la lecture.
Je crois que c’est à cause de la répétition des « à », à cinq à voix basse à deux reprises, ça donne un drôle d’effet.

« Avant l’arrivée la patrouille”
> de la patrouille

“Recontacter son fils serait tout comme marcher lui-même dans une cellule de prison pour les cinq prochaines années. »
> s’enfermer plutôt que marcher ?

« avant qu’il ait achevé sa mission »
> Il te faut un « ne » explétif avec l’utilisation de « avant que » (il me semble : cf ce site https://bescherelle.ca/le-ne-expletif/) donc « avant qu’il n’ait achevé sa mission »)

« Wagner roulé en boule sur son abdomen »
> J’ai pas tout de suite compris qu’il s’agissait de son chat et je me demandais ce que tu voulais dire par là.

Hâte de voir où tu nous emmènes
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