Malgré les questions de Rachel et de son mari, Léonie avait à peine prononcé un mot depuis son arrivée. Assise sur le canapé, les yeux dans le vague et un plaid sur les épaules, elle entendait vaguement les deux voix quelque part derrière elle, sans pour autant les écouter.
— Elle est complètement choquée. Elle n’a pas pu me dire ce qui est arrivé.
— Tu as essayé d’appeler Lester ?
— Non, pas encore.
— Il saurait peut-être nous en dire plus.
— Peut-être… J’espère qu’il va bien. Essaie de l’appeler.
Léonie revoyait tout en boucle. Cet homme qui, arme en main, s’en prenait à une créature enragée ayant le visage de son ami. Ce ne pouvait pas être Lester. C’était impossible. Ce n’avait été qu’une vision de cauchemar. Un cauchemar dont elle allait se réveiller.
Lester avait toujours été une personne douce, attentionnée et bienveillante. Ce qu’elle avait vu… n’était même pas humain. Elle pouvait encore voir ces yeux pâles, cette peau blême d’apparence si froide, ces dents acérées, cette expression bestiale qu’elle n’aurait même pas pu imaginer sur un visage avant de l’avoir vue de ses propres yeux. Elle entendait encore le grognement émanant de sa gorge tandis qu’il lacérait le visage de l’homme de ses longues griffes couvertes de sang. Non, ce n’était pas le Lester qu’elle connaissait. C’était quelqu’un d’autre. Autre chose.
Cela n’avait aucun sens. Léonie se le répétait, encore et encore. Les vampires n’étaient qu’une légende née de l’obscurantisme, puis avaient subsisté dans les mythes et la culture moderne. Ils n’étaient pas réels. Pourtant, cette explication donnait du sens à tant de choses. Elle n’avait jamais vu Lester manger, sauf à deux reprises. Deux fois où elle avait tellement insisté qu’il avait fini par avaler des spaghetti et un morceau de gratin dauphinois. Deux fois, il avait vomi tripes et boyaux dans les minutes suivant la fin du repas. Elle s’en était terriblement voulu.
Sa force semblait démesurée comparée à celle d’un homme ordinaire. Léonie le savait depuis qu’elle avait découvert ces impacts sur les murs de la cave, chacun d’entre eux caché par une affiche. Elle avait fait des recherches de son côté, sans résultats concluants ; la force surhumaine survenait en cas de dopage, par exemple. Il paraissait même que le cerveau bridait naturellement la capacité des muscles, de sorte à ce que le corps ne se blesse pas lui-même. Mais un vampire n’avait pas la même résistance qu’un être humain, n’est-ce pas ?
Enfin, il supportait mal la lumière du soleil et se montrait actif la nuit. Léonie frissonna et son coeur cogna plus vite et plus fort lorsqu’elle repensa à cette question. Que faisait-il la nuit ? La réponse semblait évidente. Comme le voulait la légende, et comme il le lui avait avoué, il se mettait en quête d’une victime et la vidait de son sang. Voilà de quoi il se nourrissait. Voilà pourquoi elle ne le voyait jamais manger. Parce que chaque matin, lorsqu’il rentrait et qu’elle se réveillait pour se préparer à aller travailler, il s’était repu du sang d’une personne. Et elle n’avait jamais eu le moindre soupçon. Comment aurait-elle pu l’imaginer ?
Léonie se prit la tête entre les mains et crispa ses doigts dans ses boucles rousses. C’était impossible. Elle avait déliré. Oui, ce devait être ça. Le coup dont sa tête avait souffert avait embrouillé ses esprits, altéré sa réalité. L’agresseur masqué était le véritable monstre, pas Lester. Il s’était introduit chez eux et leur avait fait du mal. Il ne s’était rien passé de plus.
— Ma puce ? appela la voix douce de Rachel. Tiens, ça va te faire du bien.
Une tasse chaude fut placée contre sa main. D’un geste machinal, Léonie la saisit. Elle sentit le coussin du canapé s’affaisser à sa droite lorsque Rachel s’assit à côté d’elle.
— Mon dieu, tu es pâle comme un linge…
Le soulagement détendit ses muscles. Son ami n’était pas un monstre. La peur et le choc de l’intrusion, puis de l’agression, lui avaient sans doute fait perdre ses moyens. Elle avait imaginé des choses. Son subconscient cherchait à la préserver en créant de faux souvenirs pour masquer la vérité d’un évènement traumatisant. L’esprit humain faisait cela, elle le savait. Éric le lui avait dit. Il avait étudié la psychologie à l’université. Alors pourquoi le souvenir que son cerveau avait créé par-dessus semblait pire que la réalité ?
— Léonie, je vais changer ton pansement, d’accord ?
Sans regarder Rachel, la jeune femme hocha brièvement la tête et but une gorgée de thé. Les doigts délicats de l’infirmière touchèrent son front, décollant le sparadrap et la compresse imbibée de sang. En voyant l’aspect de la blessure, Rachel fronça les sourcils.
— Qu’est-ce ce que…
Elle fut obligée d’appliquer rapidement une compresse lorsqu’une quantité inattendue de sang recommença à s’écouler le long de la tempe de Léonie.
— Tu saignes toujours autant que lorsque tu es arrivée, observa Rachel. Ce n’est pas normal. Tu as traité la blessure avant de venir ? Tu as peut-être mis quelque chose que tu ne devais pas…
Léonie ne répondit pas et cessa même de respirer pendant un instant, comme frappée par une évidence. Quelques heures auparavant, elle avait repris connaissance dans sa chambre, allongée sur son lit. Une sensation étrange l’avait réveillée. Un contact chatouilleux, presque agréable, qui se répétait sur son front en y laissant une humidité étrangement froide. Puis, elle avait entrouvert une paupière et avait vu Lester, penché sur son visage, en train de s’abreuver à la plaie ouverte sur son front.
La tasse lui glissa des mains et heurta le sol pour y déverser son contenu. Sa tête trouva à nouveau refuge entre ses paumes et son visage se décomposa. D’incontrôlables sanglots secouèrent ses épaules et déchirèrent sa gorge. Dans l’étreinte impuissante de Rachel et sous le regard inquiet d’Éric, Léonie pleura toutes les larmes de son corps. Elle n’avait rien imaginé. Tout était vrai. Elle nageait en plein cauchemar.
# # #
William pénétra dans la cour par le portillon de fer forgé. Des écailles de peinture dégradée restèrent collées à sa paume, et il grimaça en frottant sa main contre son pantalon. Passant sous le regard sévère du gros chat gris assis sur le rebord d’une fenêtre, il frappa à la porte de la grande demeure.
— Monsieur Engelstein, c’est la police. Ouvrez.
L’état de celle-ci lui faisait mal au coeur. Dans son enfance, il avait connu des murs clairs dépourvus de taches, un jardin offrant une pelouse verte et des haies taillées en doux rectangles, de grandes fenêtres laissant entrer la lumière du jour, ainsi que des voix rassurantes et familières emplissant ces grands espaces. Durant la période de Noël, la famille avait pour coutume de suspendre une couronne de houx à la porte d’entrée. Désormais, les lierres recouvraient les murs hauts et sales, et les herbes sauvages colonisaient ce jardin où il avait autrefois joué avec sa soeur. La porte était aussi écaillée que le grand portail, et tous les volets étaient clos.
Aucune présence, ni rassurante ni familière, ne vivait entre ces murs. Son père avait changé. Il ne vivait que par et pour son obsession, son combat mystique. Même son fils ne le reconnaissait plus. Pourtant, il l’avait toujours connu ainsi. Ulrich Engelstein, l’ancien militaire ayant suivi la voie de son père, pour finir avec des gallons aux épaules et de la pourriture dans l’esprit. Comme si son père lui avait génétiquement transmis sa folie, son tourment, sa propre guerre. Une guerre contre des maléfices intangibles et des créatures imaginaires. Ulrich avait appris à son fils tout ce qu’il savait sur eux.
« Ce sont des vampires, William. Ils prennent visage humain et se fondent parmi nous dans un seul et unique but : s’abreuver de notre sang. Ils ont des faiblesses, et je te les enseignerai. Sois attentif aux signes, mon fils. Ne te laisse jamais berner par un de ces monstres. »
William chassa ces pensées d’un geste de la tête. Son père en avait trop vu, comme beaucoup de vieux combattants. Pour lui, la guerre n’avait jamais cessé. Mais aujourd’hui, elle n’impliquait que lui et ses élucubrations. Du moins, c’était ce que William avait pensé, jusqu’au coup de feu tiré à Richmond. Une balle au revêtement d’argent ne pouvait provenir que de l’armurerie de son père. Ce dernier avait failli tuer quelqu’un, vraisemblablement à plusieurs reprises, et il devait absolument l’arrêter.
L’inspecteur Bailey frappa à nouveau à la porte.
— Police ! Nous avons un mandat. Ouvrez ou nous allons ouvrir cette porte nous-mêmes.
Seul le silence lui répondit. L’angoisse et la tristesse lui nouèrent douloureusement le ventre lorsqu’il réalisa qu’il allait devoir user de sa dernière carte pour entrer dans son ancienne maison.
Il prit une longue inspiration et parla à travers son talkie-walkie.
— Apportez le bélier. On entre.
Trois policiers passèrent à leur tour le portillon en fer. William s’écarta et les laissa procéder. Chaque coup de bélier fracassant la porte de sa maison d’enfance lui fit presque physiquement mal, mais il garda le silence jusqu’à ce que la patrouille puisse pénétrer dans la maison.
Celle-ci n’était pas aussi délabrée à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais pour le jeune homme, cela faisait tout autant peine à voir ; les pièces étaient plongées dans la pénombre, les cadres supportant des photos de famille décoraient toujours certains murs. Sa mère, sa soeur et lui souriaient sous une couche de poussière. Ce n’était qu’une grande demeure vide et abandonnée.
— Jaden, prends trois personnes avec toi et fouillez l’étage, ordonna Bailey. Je m’occupe du rez-de-chaussée. Que tout le monde reste sur ses gardes.
Arme en main, la patrouille se sépara selon sa volonté et quadrilla la maison. L’inspecteur Jones dut constater que celle-ci était bel et bien vide ; son père ne s’y trouvait pas. Pas plus que ses armes d’argent.
Il restait néanmoins un endroit où William était sûr de trouver quelque chose. Quittant le salon pour se rendre sous le grand escalier, il dégagea usa d’un pied de biche pour retirer des planches de la paroi. Cela révéla une porte. Il l’ouvrit, et se retrouva face à un mur de briques. Ses yeux s’arrondirent et sa respiration se bloqua. Dans ses souvenirs d’enfance, cette porte avait toujours renfermé un escalier descendant dans les ténèbres. Un endroit qui l’avait toujours effrayé, mais que son père affectionnait. Étrangement, au fil des années, il ressemblait de plus en plus aux fantômes qu’il poursuivait.
Cependant, même cet inquiétant gouffre menant au sous-sol du manoir avait disparu. L’entrée en avait été murée. Et son père s’était volatilisé.
# # #
La Renault Clio bleue se gara près de l’immeuble. Bonnet sur la tête et écharpe au cou, Léonie s’extirpa du véhicule, traversa la rue et alla sonner au bureau de l’association de journalistes. La porte s’ouvrit chaleureusement lorsqu’elle s’annonça, et elle put monter à l’étage. La pigiste qui lui avait répondu à l’interphone avait dû faire passer le mot, car ce fut Cole qui vint lui ouvrir la porte du bureau avec un grand sourire.
— Léonie ! Je suis content de te voir. Entre, fais comme chez toi.
Elle lui rendit son sourire malgré la fatigue pesant sur ses traits et lui emboîta le pas, saluant au passage les travailleurs présents dans l’open space. Fort heureusement et comme elle l’avait deviné, elle ne vit pas Lester. Ils s’approchèrent du bureau de Cole pour plus de tranquillité.
— Je suis venue pour te dire au revoir, annonça Léonie en faisant de son mieux pour garder un air léger.
Cela ne fonctionna pas, car les commissures de Cole s’affaissèrent quelque peu.
— Comment ça ?
— Tu sais, comme tous les ans. Je vais voir ma famille en France pour les fêtes de fin d’année.
— Mais… on est même pas mi-novembre, fit remarquer le jeune homme d’un air confus. D’habitude, tu pars seulement en décembre.
— Je sais oui, mais… Cette année, j’ai envie de passer plus de temps auprès de ma famille. Et puis, la langue française me manque.
— Je croyais que tu pouvais la parler tous les jours avec Lester ? Ce petit génie parle couramment le français, pas vrai ?
Le sourire déjà fragile de Léonie vacilla également. Lorsqu’ils étaient seuls, les deux colocataires de Teddington s’exprimaient presque toujours en français. Ils prenaient même un malin plaisir à employer cette langue en présence de Cole, qui n’en comprenait pas un traître mot.
En miroir à son expression, le pigiste affichait maintenant une mine inquiète.
— Lester va bien ?
Une pointe de culpabilité lui piqua le coeur lorsqu’elle réalisa qu’elle ignorait comment il se portait. Elle n’avait reçu aucun message de sa part depuis son départ… enfin, sa fuite de Teddington. Elle n’avait pas non plus cherché à le joindre et n’était pas sûre de le vouloir. Mais elle supposait qu’il allait bien. Il ne pouvait que bien se porter, n’est-ce pas ?
— Oui. Enfin, je crois.
— Comment ça tu crois ? Il s’est passé quelque chose ?
Cole n’était pas au courant. Léonie n’avait ni l’envie ni l’énergie de lui raconter les évènements de Teddington. La police l’avait déjà obligée à revivre cet instant. Et tout comme à la police, il était hors de question de dire un mot à Cole au sujet de Lester.
— Disons que… On a eu un différend. Je veux dire, on se dispute parfois, comme n’importe quels coloc’, mais là… Enfin, j’ai pas envie d’en parler.
— Coloc’ ? répéta Cole en fronçant les sourcils. Lester est plus que ça, c’est ton meilleur ami. Aucune dispute ne peut changer ça.
Léonie pinça les lèvres et baissa les yeux. Son coeur était lourd et douloureux. Elle voulait tellement croire aux paroles de Cole. Mais elle n’était pas sûre de pouvoir accepter cette vérité qui avait chamboulé sa vie et ses croyances quelques jours auparavant. Elle avait besoin de temps, et de distance.
— Enfin, ajouta le jeune homme d’un air plus hésitant, à moins que… à moins que l’un de vous deux considère l’autre différemment ? Tu vois ce que je veux dire…
Malgré son moral dans les abysses, Léonie afficha un sourire. Cole ne changerait jamais. Il ne concevait pas les relations platoniques entre un homme et une femme.
— Cole, écoute-moi bien. Le problème est absolument tout, sauf ça. Fais-moi confiance. Lester et moi, on ne sera jamais un couple.
— D’accord, d’accord. Je suggérais, c’est tout.
Elle lui mit une main réconfortante sur l’épaule, il plaça une paume sur la sienne. Puis ils se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre pour une étreinte chaleureuse.
— Passe de bonnes fêtes de fin d’année, lui souhaita Cole avec un sourire. Si t’es de retour à Londres d’ici le Réveillon, fais-moi signe, d’accord ?
— Compte sur moi.
Ils se saluèrent, puis Léonie quitta le bureau et redescendit dans la rue. De retour dans la voiture, elle ne démarra pas tout de suite. Après avoir retiré son bonnet, la jeune femme observa le côté gauche de son front à travers le rétroviseur central. Du bout des doigts, elle effleura le pansement qui s’y trouvait. Le saignement anormal avait cessé au bout d’une heure, après avoir dûment rincé la blessure à l’eau claire et au savon. D’après Rachel, elle n’en garderait qu’une légère cicatrice.
Léonie savait malheureusement d’où provenait ce phénomène. Cela lui avait fait passer des nuits blanches ; si Lester ressemblait de près ou de loin aux créatures mort-vivantes qui hantaient les légendes européennes, alors une morsure ou un peu de salive en contact avec une plaie ouverte pouvait peut-être transformer un être humain en vampire.
Cependant, la jeune femme n’avait constaté aucun changement. Elle adorait toujours autant la lumière du soleil sur sa peau, ainsi que le jus d’orange et le gratin de pomme de terre. Elle avait même fait une prise de sang au laboratoire d’analyses médicales ; les résultats s’étaient révélés parfaitement normaux. Après plusieurs jours d’angoisse, elle avait fini par se faire une raison.
Lester ne l’avait pas transformée. Du moins, pas en une chose qui lui ressemblait. Mais Léonie se sentait bel et bien différente. Elle ignorait si elle regrettait d’avoir appris la vérité, ou si elle en était reconnaissante. Admettre qu’elle venait de passer les trois dernières années en compagnie d’un vampire, sans pour autant s’en rendre compte, n’avait rien de facile. L’accepter s’avérait encore plus difficile, surtout sans savoir ce que cela impliquait réellement. Lester aurait-il fini par lui faire du mal ? Avec le recul, elle ne le pensait pas. Mais sa nature impliquait certainement qu’il fasse du mal à certaines personnes, n’est-ce pas ?
L’expression du jeune homme (qui n’était pas si jeune qu’il en avait l’air) durant leur dernier face à face lui revint en mémoire. Elle se souvenait de l’angoisse et de la résignation qu’elle avait lue sur ces traits à la fois si familiers et si étrangers. Elle n’arrivait pas à s’imaginer Lester faire du mal à qui que ce soit, même après ce qu’elle avait vu. Il avait été la présence la plus rassurante pour elle depuis qu’elle vivait en Angleterre. Il l’avait parrainée à l’université. Il l’avait soutenue contre Terry, son ancien petit ami. Il avait proposé de devenir son colocataire en louant cette maison à Teddington "le temps qu’elle se retourne", puis ils avaient simplement continué à cohabiter, par choix. Ce n’était pas juste. Pourquoi devait-il être une créature assoiffée de sang, et pas un être humain ordinaire ?
Léonie plaqua sa tête contre le volant et inspira profondément. Comment Lester avait-il pu lui mentir pendant si longtemps ? N’avait-elle pas le droit de savoir avec qui elle partageait un toit ? De savoir qui étaient ses amis ? Ne lui faisait-il pas confiance ? Aurait-elle réagi autrement s’il avait pris l’initiative de lui en parler ?
À l’heure actuelle, la jeune femme n’entretenait qu’une seule et unique certitude : elle souhaitait partir. L’avion qui la mènerait en France dans la journée l’éloignerait de tout cela, sans doute pour un temps, peut-être à jamais.
Encore un excellent chapitre qui décrit bien l'état de sidération de Léonie après sa découverte de la véritable nature de Lester. J'aime beaucoup cette succession de questions qui l'assaillent et son cerveau qui cherche à la convaincre que ce qu'elle a vu ne peut pas être la réalité. On sent qu'elle peine à accepter la vérité mais qu'elle reste malgré tout attachée à Lester et qu'elle en souffre.
En tout cas, j'aime toujours autant cette histoire :)
Au plaisir,
Ori'
C'est un peu étrange, mais en commençant le chapitre, je me disais qu'il vaudrait peu être mieux tout relire depuis le début, histoire de bien me remettre tout le contexte et les personnages en tête, et en avançant dans la lecture, les éléments dont j'avais besoin me sont revenus les uns après les autres... Je suppose que ça signifie que les éléments étaient assez mémorables et bien articulés pour qu'ils se nichent dans ma mémoire dans y penser!
Encore merci pour ce chapitre : je n'imagine même pas le courage qu'il faut pour se lancer dans une publication chapitre par chapitre.
Bonne lecture !