— Ton père dit qu’il manque des brocolis…
— Reine… Tu es sérieuse ?
— Tout ce qu’il y a de plus sérieuse, Jean-Baptiste.
— Mon père est devenu fou… La dernière fois que j’ai vérifié, il y avait tellement de brocolis que nous pourrions faire une Broccoli Party qui dure au moins quarante-deux jours.
— C’est ce que je pensais mais bon… Tu connais ton père… On ne peut pas vraiment le contredire.
— Normalement, c’est impossible. Mais dans ce cas précis, ce sera nécessaire. Il a perdu la raison.
— Il m’a aussi dit que les brocolis s’évadaient, s’évaporaient… Je n’ai pas bien compris. Il n’était pas très cohérent.
— Je suis d’accord… L’autre jour, les brocolis lui parlaient et le montaient contre nous tous. Les brocolis lui auraient dit qu’on lui voulait tous du mal, qu’on souhaitait sa ruine, son malheur.
— C’est bien plus grave que ce que je pensais…
— Les brocolis sont ses ennemis. Il en veut à la Terre entière. Pour lui, cette Broccoli Party, c’est une occasion à ne pas manquer. Il se met une telle pression depuis le brocoli brûlé. Je ne l’ai jamais vu comme ça. Ce soir, c’est le grand soir et j’ai peur, Reine. J’ai peur… Brock peut limiter les dégâts un petit peu dans les médias mais ce ne sera pas suffisant. Si quelque chose se déroule de travers, le restaurant est fichu…
— Vu le comportement de ton père…
— Oui… Forcément, quelque chose va mal tourner. Ce n’est qu’une question de temps. Tu sais ce qui est le pire dans cette histoire ?
— Non…
— De savoir que le désastre approche et de ne rien pouvoir faire.
Le père a complètement pété les plombs cette fois ! Il va falloir faire quelque chose !
Le suspense qui continue, c'est bon signe.
C'est vrai que ça cause "un peu" de brocolis. Tant mieux s'il y a tension, crédibilité et une atmosphère un peu particulière. C'est l'effet voulu !