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Par Jamreo

Savannah était partie la semaine d’avant. Guérie, soi-disant. Chose rare, une place demeurait vacante à la clinique.

Pas pour longtemps. Assis sur les marches menant au hall et son chapeau repoussé loin sur son front, Donnie plissait les yeux, attiré par le mouvement près du portail. La rumeur s’était répandue parmi les patients comme une épidémie et animait toutes les lèvres : de la chair fraîche ferait son entrée au Laurier-noble dans l’après-midi. Les infirmiers et les surveillants avaient fait de leur mieux pour disperser les adolescents qui s’étaient massés devant l’entrée dans l’espoir d’apercevoir la bête de foire. Leurs silhouettes blanches aux bras croisés formaient un mur entre le parc et la grille. Mais à cette distance, Donnie avait une vue plongeante sur le convoi qui venait de se garer à l’extérieur, et sur la chose grande et maigre qui venait d’en sortir. Une fille.

Pas de flicaille pour l’accompagner, simplement les infirmiers les plus costauds et une femme à l’allure prudente, limite honteuse. Sa mère ? Simon tenait le bras de la patiente, sa tête blonde contrastant avec ses cheveux noirs aux reflets bleus, et un autre homme charriait deux sacs de sport pleins à craquer. Séjour prolongé, estima Donnie.

Plus le cortège se rapprochait, encadré de ses gardiens à effet repoussoir, plus le garçon se sentait attiré par la nouvelle. Une ardeur brûlait son visage, celle de la révolte et de la furie. Comme pour confirmer ces impressions, la fille s’arrêta et essaya de se dégager de Simon en hurlant. Ils se débattirent un moment, la femme recula et prit un air horrifié, le bagagiste lâcha son fardeau et se précipita pour aider son collègue. Deux hommes dans la force de l’âge pour maîtriser un fil de fer. Pas mal ; cette fille en avait à revendre. Donnie n’avait jamais sérieusement envisagé de se trouver des points communs avec autrui, sa sœur exceptée ; pourtant il commençait à apprécier l’inconnue.

Il rabattit son chapeau sur son front, un sourire au coin des lèvres. Voilà qui serait intéressant à creuser.


 


 

— La nuit, il y a un homme.

— Un homme ?

— Oui, confirma Jade. Il vient dans ma chambre. Pas toutes les nuits, seulement des fois.

Quand il était contrarié ou désemparé, le docteur Tilloloyeul mangeait ses lunettes. Ses dents mordillaient les branches comme une queue de pomme et, sous ses sourcils contractés, ses yeux évitaient de se poser sur Jade

— Il me viole, précisa-t-elle. Et il veut me tuer.

— Allons, allons, s’exclama-t-il. Qu’est-ce que tu me dis-là. C’est très grave. Il ne faut surtout pas mentir à ce sujet, tu comprends ?

Pas vraiment. Peut-être. Elle haussa les épaules.

— Il m’embrasse, décrivit-elle pour le convaincre. Sur la bouche. Et puis il s’allonge sur moi et il m’écrase. Ça fait vraiment mal. Et après, quand je me réveille… c’est comme si j’avais tout oublié. Mais pendant la journée, ça me revient. J’ai mal tout le temps et…

— D’accord, d’accord, coupa le docteur en levant les mains devant lui, une note de panique dans la voix. Bon… à quoi ressemble-t-il, cet homme ? Il… porte une blouse blanche, ou…

— Non, pas de blouse. Il… il a des vêtements noirs. Et des longs cheveux blancs… non, pas blancs, ils sont argentés. Il a aussi un tatouage sur la joue, indiqua-t-elle en posant un doigt sur sa pommette. C’est comme un quartier de lune. Il s’appelle Khonsou. Oh, et il n’est pas vraiment humain, en fait. Il a au moins cinq mille ans.

Un éclair de compréhension passa sur le visage du docteur. Lentement, il essuya ses lunettes et les replaça sur son nez.

— Et ce… Khonsou… d’où vient-il ?

— C’est un dieu, en fait. Au début, il était gentil avec moi. Puis j’ai compris, il a l’air gentil mais c’est un meurtrier comme les autres.

Tilloloyeul émit un borborygme d’assentiment et hocha la tête. Il avait pris un stylo et le faisait glisser sur une page vierge, qui se remplissait de mots bleus. Jade n’aimait pas quand il faisait ça. Qui sait ce que devenaient ses notes ? Apparemment, le secret professionnel l’empêchait de les communiquer à quiconque, mais Jade ne lui faisait pas confiance. Après tout, lui aussi la pensait schizophrène.

— Et ça fait longtemps que ce dieu te rend visite ?

— Pas très longtemps. Il a mis des années à me trouver. En fait, ce n’est pas moi qu’il veut tuer, c’est la déesse que j’ai dans la tête. Mais comme la déesse ne me quitte jamais, il s’attaque à moi. Il entre dans mon corps et aussi dans mes pensées. Il me fait mal en espérant faire mal à la déesse.

— Et cette… déesse… elle a bien un nom ?

Jade ne répondit pas, les yeux dans le vague.

— Ça fait très longtemps qu’ils sont ennemis, esquiva-t-elle après un moment. Il n’y a plus de livres policiers à la bibliothèque ?

Le docteur parut troublé Il décolla son stylo du papier et se laissa aller contre le dossier du fauteuil.

— Euh, je ne sais pas, il faut voir ça avec la bibliothécaire. Tu les as déjà tous lus ?

— Tout le rayonnage des policiers, tout le DSM, tous les romans de science-fiction, tous les recueils de nouvelles, énuméra-t-elle.

— Tu as lu le DSM ?

— Le directeur était d’accord.

Il avait l’air impressionné. Ou inquiet. Jade avait l’habitude de ce genre de réaction chez les adultes ; le simple fait qu’elle lise cent fois plus vite que l’adolescent moyen et absorbe des ouvrages réputés difficiles, voire techniques, la transformait en bête dangereuse.

— Merci d’avoir répondu à mes questions, dit-elle brusquement en se levant, la main tendue. Il faut que je vous laisse, maintenant.

— Avec plaisir, répondit le docteur en effleurant à peine sa paume. Je te dis à bientôt, alors.


 


 

Trois jours à la clinique. Trois jours méga chiants et en même temps insoutenables. Le stress se cachait partout, dans la peinture et le lino trop blancs, les repas au goût de carton matin midi et soir, et puis dans les regards insistants que ce cow-boy débile lui réservait à chaque fois qu’ils se croisaient, de près ou de loin. Donnie qu’il s’appelait. Théa le sentait mal. Jusque-là, elle avait esquivé chacune de ses tentatives de discussion ou de connivence.

Elle ne s’était pas vraiment liée aux autres pensionnaires. Pas eu le temps, ni l’envie. De toute façon, elle prévoyait der rester ici le moins longtemps possible. Faire le dos rond, hocher la tête comme un petit mouton…

Si seulement la tempête au fond d’elle voulait bien se calmer !

Heureusement, inopinément, un autre patient de la clinique l’aidait à trouver un certain apaisement, par sa simple présence. Il était d’ailleurs assis à côté d’elle, adossé au mur de la clinique, les mains dans ses cheveux roux-brun. Lui aussi avait un démon dans le sang qui le rongeait, ça se voyait dans ses yeux noirs et ses traits tendus, ou sa façon de toujours se retenir de montrer la souffrance qui le labourait. Parfois, ça ressortait malgré tout, comme maintenant. Il tremblait et gémissait, se frottait les bras et se balançait dans l’espoir de soulager son tourment.

Théa l’observait sans savoir quoi faire. Pire, elle savait qu’il n’y avait rien à faire. Pas grand-chose. À part, peut-être rester à côté de lui. Théa l’avait vite compris ; quand la manie lui faisait perdre contact avec la terre et s’élever dans un ciel plein d’idées stupides et lourdes comme des nuages de pluie, il lui fallait quelqu’un pour l’attraper par les chevilles et tenir bon. Et quand la dépression agitée grignotait son corps et faisait tourner son cerveau comme une toupie, la main d’un ami sur son épaule ou simplement son odeur, près d’elle, l’aidaient plus qu’aucune parole ou conseil naïf.

Même si Louis ne partageait pas exactement ses symptômes, il en partageait l’horreur et l’inévitabilité. Elle l’avait vu se frotter la peau jusqu’au sang, répéter ses rites absurdes qu’il ne pouvait retenir sous peine de souffrir le martyre. Son colocataire, un certain Maurice, marmonnait à qui voulait savoir que le pauvre Louis se réveillait en hurlant de ses cauchemars et entamait souvent des séries de gestes ou d’incantations pour se rassurer. Maurice s’en amusait, et d’autres souriaient avec lui, ce qui donnait envie à Théa de leur casser la dentition. Louis était peut-être taré, mais il ne détonnait pas au Laurier-noble. Momo avait beau répéter que son internement était une erreur, personne ne le croyait ; non, il était tout aussi barré que les autres.

En voyant que Louis s’était mis à pleurer, Théa eut une idée. Quelques caramels – dernier cadeau de sa mère – devaient traîner dans ses poches. Elle partit à la pêche et en revint le poing serré sur deux papiers rouges.

Les caramels avaient collé avec la chaleur et il devenait difficile de les déballer. Théa jura en injectant le plus d’énergie possible dans chaque voyelle. Quand elle réussit à défaire le premier bonbon, elle le tendit à Louis. Ce dernier lui jeta un regard furtif, le blanc d’œil rougi, avant d’accepter l’offrande.

Ils mâchèrent en silence, en symbiose, dans la chaleur atroce. La peau fondait sur les os, les consciences aussi au fond des cerveaux. Les corps mouillés des malades chassant la balle de foot dessinaient des silhouettes douloureuses dans la lumière de la canicule.

Le papier s’était collé à ses doigts. Théa agita la main, consciente de la sueur qui coulait le long de son front et de l’odeur forte de son corps qui montait en bouffées. Louis eut la délicatesse de ne pas se pincer le nez ou s’éloigner. Au bout d’un moment, Théa abandonna. Le papier se balançait sous ses yeux.

— Bordel, lâcha-t-elle.

Sage, Louis acquiesça. Théa mâcha de plus belle le caramel qui s’était soudé à ses dents. La pointe de sel avait goût des larmes versés par sa mère. Sa mère mettait toujours un point d’honneur, pour souligner le événements majeurs et malheureux de sa vie, à pleurer en public. Théa ne savait pas si c’était par correction ou pour se donner en spectacle ; elle avait depuis longtemps renoncé à comprendre sa mère.

— Et c’est moi qu’on enferme…

— Quoi ?

La jeune fille arracha le papier collé à son doigt, le balança par terre et se tourna vers Louis, un sourcil haussé. Il avait sursauté à ses mots. Les pupilles brillantes d’une fièvre plus que seulement estivale, il l’observait avec angoisse.

— Rien, t’inquiète.

L’adolescente résista au besoin de loucher vers ses propres phalanges, rougies et râpées par les coups de poing qu’elle avait dispensés aux murs de sa chambre. Si quelqu’un le remarquait, elle était bonne pour une dose de tranquillisant et des bandages, voire un isolement de quelques jours si les médecins jugeaient que ça pouvait la calmer. Quelle blague. Théa avait pensé à porter des gants d’hiver ou un polo pour dissimuler ses blessures dans les manches. Puis elle s’était dit que c’était crétin pour quelqu’un qui voulait rester discret.

Les autres avaient abandonné leur partie de foot. Un vent torride soufflait sur la cour nue où roulait le ballon à moitié dégonflé. Peu à peu, les jeunes patients colonisaient le muret ou investissaient l’ombre du préau.

— Théa…

Un appel faible. Elle avait perçu comme une contraction de l’espace à côté d’elle, un étrécissement difficile. Comme si Louis s’enfermait dans une cage d’air. Une étrange pitié amollissait sa haine de l’univers entier, la pitié qu’elle avait pour Louis. Personne encore ne lui avait fait cet effet mais elle ne savait pas comment le lui dire, ni même s’il valait mieux le lui dire. Pas le genre d’aveu qui faisait plaisir à entendre.

— Qu’est-ce qu’y a ?

— Il faut que je te dise quelque chose, marmonna-t-il. C’est horrible, c’est horrible, c’est horrible.

Des visages commençaient de se tourner vers eux.

— Moins fort, mon pote, chuchota-t-elle pour calmer Louis. Ça va aller. Dis-moi ce qu’y a de si terrible.

— J’ai j’ai, j’ai…

Il tremblait si fort qu’il en bégayait. Théa posa une main sur son épaule. Il entrouvrit la bouche, prit plusieurs goulées erratiques, hoqueta un moment. Puis il se pencha :

— Je crois que je suis un meurtrier.

Théa se contenta de le fixer.

— De quoi ? s’entendit-elle dire.

Contrarié, Louis s’empourpra et noua étroitement ses mains.

— C’est pas grave, s’affola-t-elle, parce que les autres s’intéressaient à eux de plus près. Calme-toi, ça va. Redis-moi ça.

— Je suis un meurtrier, se plaignit-il.

— De quoi tu parles ? T’as… t’as tué quelqu’un ? C’est pour ça que t’es ici ? chuchota-t-elle, apeurée.

— Non, non, objecta-t-il. Pas dehors… ici...

— T’as tué quelqu’un ici ? Mais… euh… y a pas eu de mort ici, pas vrai ?

Même en trois jours, si un événement aussi grave s’était déroulé entre les murs du Laurier-noble, elle en aurait eu vent. Louis s’était pris la tête dans les mains et la secouait compulsivement de gauche à droite. Non, pas de mort.

— Mais bientôt, bredouilla le garçon. Bientôt, quelqu’un va mourir… et c’est de ma faute !

— C’est n’importe quoi, asséna Théa. Tu peux pas savoir ce qui va se passer. C’est débile.

— Tu ne comprends pas…

— C’est débile quand même, répéta-t-elle avec force. Viens, t’as besoin de voir un médecin.

Et sous les yeux fascinés des autres pensionnaires, elle traîna un Louis délirant et ravagé à l’intérieur.

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Liné
Posté le 23/04/2021
C'est chouette de montrer les subtilités dans les relations qui unissent les adolescents entre eux. Enfin, je dis "chouette", tu me comprends...

Dans un des chapitres précédents, quand on voit Khounsou se pencher sur Leroy dans son lit, j'ai pensé au risque de violence sexuelle, et je me suis restreinte de t'en parler en commentaire parce que je pensais avoir le cerveau trop "branché" sur ces thématiques. Mais en fait, ici, avec Jade, tu me laisses entrevoir que j'aurais pas forcément eu tort...

Et sinon, une nouvelle théorie dans ma petite cervelle : est-ce qu'Alma serait pas cette "déesse" dont parle Jade ? Au moins pour Leroy ?

A très vite !
Jamreo
Posté le 14/05/2021
hihi je comprends et d'ailleurs c'est vraiment cool si tu trouves que c'est bien fait <3

Non, tu n'as pas le cerve
Jamreo
Posté le 14/05/2021
le cerveau trop branché dessus, c'est clairement sous-entendu dans la façon dont Khonsou traite Leroy et peut-être d'autres aussi. Concernant Alma, théorie intéressante ! que je vais m'empresser de ne pas confirmer ou infirmer ehehehe

Merci pour ta lecture <3
itchane
Posté le 15/07/2020
L'arrivée de Théa à la clinique !
Et elle n'a pas encore ses cheveux écarlates...
J'adore cet aller-retour entre le passé et le présent. C'est toujours émouvant de découvrir les "débuts" de personnages que l'on a appris à connaître dans un état d'évolution plus avancé.
Je me demande après quel événement elle a décidé de se teindre les cheveux du coup : )
Son attachement à Louis est très touchant, j'adooooore que Donnie n'obtienne pas du tout ce qu'il aurait voulu, même si je m'inquiète un peu pour la suite de fait, le connaissant : P

Et cette prophétie, holala, c'est la mort d'Elias qu'il annonce ? Ou pas du tout ? Raaaah c'est hyper tendu, j'adore.

Après plusieurs chapitres très fantastiques on retrouve maintenant des scènes de vie quotidienne plus encrées dans la réalité (enfin, avec des dieux et déesses tout de même ^^) et comprenant des débuts de pistes et révélations ; les deux ambiances s’alternent super bien, c'est bien équilibré : )
Jamreo
Posté le 12/08/2020
Oui, ça y est, Théa débarque. Elle s'est pas encore teint les cheveux mais ça va venir !
Je suis contente que tu apprécies ce côté "yoyo" entre passé et présent. Je crains toujours que ce soit confondant ou mal fait >< mais oui ça permet de voir un peu où en étaient les personnages avant le drame.

Aha, il y a bien eu un élément déclencheur à sa décision de se teindre les cheveux, mais pour l'instant motus et bouche cousue. En tout cas elle embête bien Donnie à le contrarier comme ça ;D

C'est vrai qu'on s'éloigne du fantastique. c'est toujours délicat de trouver un juste milieu entre total fantastique et ambiance plus réaliste ! Et ça alterne pas mal. C'est vraiment chouette, et un soulagement, si tu trouves que ça fonctionne bien !
Dédé
Posté le 14/06/2020
Louis/Théa, j'aime beaucoup ! Même si je ne te cache pas que Louis me fait flipper avec son espèce de prophétie sur la fin. Quelqu'un va mourir prochainement ? Qui ?

Ce Khonsou, ce n'était pas celui qui s'était approché de Leroy en boite ? Où il s'était passé plein de choses étranges ? Ce nom me rappelle bien quelque chose, en tout cas. Ce qui me fait penser que cette histoire de dieu/déesse serait bien réelle. Pourquoi Jade aurait la déesse en elle ? Quelle est l'histoire derrière cette mythologie ? Oho ! Que j'ai hâte !!

Un prochain mort, des dieux, j'adore !! <3

A bientôt pour la suite ! :D

Coquillette :
De toute façon, elle prévoyait der rester ici le moins longtemps possible. --> de rester
Jamreo
Posté le 12/07/2020
Oui, un autre duo, un peu plus discret, composé de Théa et de Louis. Ce sont deux personnages que j'aime bien mais qui n'ont pas vraiment une place centrale et c'est dommage, j'aimerais les mettre plus en lumière (et j'ai quelques petites idées pour ça). Flippante la prophétie ? Mais nooooon :P

Si, Khonsou c'est le même loustic qui a harponné Leroy plus tôt et qui était devenu un peu méga flippant, et puis quand Leroy s'est réveillée elle se sentait pas bien sans se rappeler pourquoi.

Je ne confirmerai ni n'infirmerai rien, bien entendu ! ;D merci pour ton commentaire (et pour la coquillette) et à bientôt !
Alice_Lath
Posté le 20/05/2020
Oooh, donc combat dieux/déesse, et l'idée du roi qui s'affine, et cette nouvelle... Bref, toujours aussi conquise haha.
Juste un détail: "Simon tenait le bras de la patiente, sa tête blonde contrastant avec ses cheveux noirs aux reflets bleus" on ne sait plus trop la chevelure de qui est laquelle huhu.
Sinon, en dehors de ça, j'ai hâte de voir ce que Louis annonce (oui, morbidité, quand tu nous tiens). Et Théa qui redistribue les cartes. Donnie qui se mêle de ce qui le regarde pas. Bref! C'est top!
Jamreo
Posté le 12/07/2020
Oui, il est question de combats divins 8D

Mais oui cette phrase sur les cheveux mais n'importe quoi c'est pas clair xD elle m'avait sauté aux yeux aussi mais merci de me la rappeler !

Heureuse que l'histoire continue de te plaire et merci encore pour ta lecture :D
Vous lisez