18 | Sous les pendus (1/3)

Notes de l’auteur : Chapitre mis à jour le 17.11.23.

NOVA  ELLÉE.

J’étais en train de donner un cours d’histoire aux enfants du Pensionnat, un bras dans le plâtre, la peau qui fâche là où elle croûte-sèche, la tête un peu shootée aux médocs, lorsque c’est arrivé : une inspection surprise des Grisœils. D’abord, il y a eu Léon Ariel qui s’est mis à sautiller sur le pupitre là-bas, tout en me montrant la porte avec son épée. Batailleux la tête échevelée, il hurlait par tout son corps : fuyez fuyardons pauvres fous ! Mais moi je ne comprenais pas. Décontenancée, je l’interrogeais du regard tandis que mon pouls, relié au sien qui vitessoufflait, s’élançait à la hâte. Puis, il y a eu les voix impérieuses des femmes et des hommes en charge, les portes qu’on ouvre et qu’on claque, le cri des enfants mais aussi les ruades des enfants qui se débattaient, sanglotant qu’on les lâche. Mais nous, toute la classe réunie là, nous ne comprenions pas. La dizaine que nous étions, c’était un échange d’ahurissement, de peur, d’alerte-alerte ! Nous sentions qu’il fallait faire quelque chose et pourtant nous ne bougions pas, incapables de réfléchir au-dessus du présent, comme si tout ce que nous entendions n’appartenait pas, rien, à notre réalité. Enfin, c’est dans ma salle de classe qu’on a fini par entrer, défonçant la porte presque, tant on l’a ouverte avec hargne. Deux Grisœils en uniforme s’engouffrent, annoncent sans préambule que tout le Pensionnat est sommé de se réunir dans la cour centrale. Leur massue noire explose de présence dans leurs mains. Pam-pam ils la tapotent dans leur paume, nous défiant de leur résister. Ce n’est qu’à ce moment-là, je suppose, que je commençais peu à peu à comprendre ce qu’il se passait, bien que ça me restait inexpliqué : les inspections des Grisœils ont toujours été planifiées. Toujours. Et ils les font sans trop employer leur force physique. Alors pourquoi aujourd’hui, l’inopiné ? Qu’est-ce qui a changé pour qu’ils dégainent soudain leur gourdin et que, hopélà ! today on violence autant avec les poings qu’avec les yeux ?

Lentesse, sous les protestations du Pensionnat, je boitille en direction des Grisœils. Ma classe n’a pas bougé d’un iota, elle attend mes instructions alors je me place face aux Grisœils et je leur dis, d’une voix la plus ferme possible que non, personne n’ira nulle part dans la cour. J’avais gonflé mon buste, redressé haut ma colonne vertébrale, accroissant au maximum notre différence de taille, et tant pis si, peut-être, j’étais un petit peu ridicule comme ça. Surtout que, bon, il y a mon bras blanc’prisonné, ma paupière tuméfiée, mon nez hypertrophié, ma peau-chapelure assez partout après ma chute à vélo cette nuit. Rien qui impressionne, en somme ! dans mon allure. Tout qui porte à rire. Le voilà d’ailleurs, ce rictus qui déforme leurs lèvres, et sans que je comprenne d’où ça sort tant c’est vitesse, l’un des Grisœils s’empare de mon poignet libre, le tord ah! coup au. ventre. pliée. en. deux. rire. matraque. à. l’épaule. je tombe à genoux. ils trembléclatent. la douleur fuse dans mes os. rire encore. Et je frissonne lorsque je reconnais. ce rire. c’est celui des deux Grisœils certes mais aussi. surtout. celui d’une autre personne qui vient d’arriver. je la reconnais bien. elle est celle qui toujours pouffe lorsqu’elle vient inspecter le Pensionnat. cette fille qui n’a que la peau sur les os et qui maquille ses yeux comme un trait coupé au rasoir. cette fille qui a toujours hystérié sautillante dans nos couloirs. terrifique. son viroir à la main. chasseuse d’idéelles. et pourtant. des enfants m’ont rapporté la voir claquer son fouet-idéelle. les intimider. ne serait-ce pas contradictoire. traquer des idéelles avec des idéelles. je ne sais. une autre silhouette me recouvre à l’arrière. encore on prend mon poignet. le ramène dans mon dos. le tord. ça tuméfi-fie fragiles articulations. me soulève de force. silhouette plus grande. derrière moi. qui serre mon bras fin, odeur de désinfectant. Caligo. il n’y a que lui pour sentir comme ça, propre impeccable, souffle froid sur ma nuque, il ne dit toutefois rien. Alors, Uranie apparaît dans mon champ de vision. Lissant ses longs cheveux bruns, lustres-brillants, appuyée sur une jambe avec assurance, elle me toise un instant, examine mes plaies infinies, élonge un rire nasillard, extra enchantée par mon apparence faite d’écailles, puis lâche, faisant scintiller ses dents-démences :

— Eh bah dis donc ! Qu’est-ce qu’il s’est passé, doucette Nova ? La dernière fois que t’as pris un bus, c’était en pleine tronche ? Ou alors, tu préfères le vélo mais… malheur à toi ! Tu ne sais pas tenir en équilibre sur deux roues ?

Un frisson me décolore. Je déglutis. Battant des cils, je l’observe un moment, un long moment durant lequel elle pouffe au mépris. Finalement je filandre :

— C’était vous.

— Qu’est-ce que tu dis ?

— La voiture. C’était vous.

Un gloussement roule sur sa langue. Tous mes membres s’amollissent tandis qu’elle s’approche avec souveraineté, l’oeil piqué à l’arrogance, et me susurre, d’un souffle acéré :

— T’étais ballot de revenir ici, penser qu’on t’avait pas reconnu hier avec tes cheveux bleus. C’était évident que c’était toi. La seule chose qui me turlupine, c’est comment, bordel, t’as pu être couché devant notre bagnole et la seconde d’après, ne plus y être.

À ses mots, je ne peux empêcher un fin sourire d’étirer mes lèvres. Un peu de force me revient même à l’estomac. Eh ouais ! C’est que Maxine m’a expliqué : avec un tant soit peu de talent, certains Eurythméens parviennent à user de leurs pouvoirs en Sublunaire, et si Max’ reste Lunéenne, elle arrive néanmoins à suffisamment croire en elle pour faire éclater cette barrière-là. Vlop-lala ! Manier le pouvoir de sa Maison, alors. Extaordi’ Maxy. Me sauver en me tirant jusqu’à l’Arbolifère au nez et à la barbe des Grisœils. Sans elle, je captiverai aujourd’hui à l’Observatoire… ! Alors surprendre Uranie ne pas comprendre, devenir irrit-irrit’asticotée, me donne au moins une miniette j’avantage-petite-bêcheuse ! Je souris j’aiguise l’aigreur qui porte les souvenirs de cette nuit et ceux d’éternelles années durant lesquelles ils m’auront importunée.

Ouaip. Parce que Caligo et Uranie, ah… ! Voilà belle lurette qu’on se connaît eux et moi. À chaque inspection, l’équipe d’agents se compose de quatre ou cinq Grisœils, et si elle change d’une fois à l’autre, ça n’a jamais été le cas des deux superviseurs. C’est comme si Caligo et Uranie avaient particulièrement pris en grippe le Pensionnat, ou alors m’ayant pris en grippe, moi, et ne voulaient dès lors manquer une occasion pour me houspiller. Sans relâche, ils se sont amusés à m’assaillir avec leurs vilains mots – enfin, surtout Uranie – , que ce soit sur mon physique de tige ou ma gestuelle maniérée qu’ils disent, de fillette bêtabête. Et s’ils se sont toujours doutés que je suis une Pensive, jamais ils n’ont su le prouver. Du moins, jusqu’à cette nuit. Léon Ariel filait loin loin hors de leur Vision quand ils étaient là, et toutes ces idéelles que je voyais enfant, elles ont eu le temps de s’estomper quand ils ont commencé à venir ici. Donc youp’oui, ces deux voyous, je les connais que trop bien. Toujours ils m’ont tapé sur les nerfs supra l’agace, mais là, avec la féro’violence dont ils ont fait preuve cette nuit, mon animosité enfle-renfle plus encore. C’était une rancune déterminée avec laquelle je voulais danser, folâtrer, car même si je ne pouvais me venger tout de suite, avec Caligo qui me fermait le bras à l’arrière, mon corps qui était une énorme fracture et Uranie qui me toisait avec roguerie, il me restait au moins l’acting et les mots pour jouer de mon hostilité.

Virtuose des apparences, j’ai fluidifié mes lèvres, offert mon sourire le plus vaste. D’un coup de tête, j’ai dégagé cette mèche de cheveux qui glissait sur mon front. J’ai même osé un clin d’oeil, dévoilant l’amplitude d’une assurance que, de toute évidence, je n’avais pas. La farce, la belle figure, c’était ma réponse à leurs rosseries. Un tantinette shootée par les anti-douleurs gobés ce matin, j’ai balancé avec bonhommie :

— Comment ai-je pu filer hors de votre vue ? Oh ! Énormo mystérioso ! Un petit tour de passe-passe... que voulez-vous ! Une broutille, en réalité. Et si un magicien ne dévoile jamais ses secrets, je reste néanmoins ravie d’apprendre que mon tour a eu l’effet escompté… m’enfin, bref ! Dites-moi, tendres amis, que me vaut l’honneur de votre visite ? Vous vouliez une autre attrape-magie ? Saviez-vous que ma spécialité est celle de faire apparaître des êtres fantomatiques ? Ou alors… vous vouliez assister à mon cours d’histoire, peut-être ? C’est avec eupho’joie que nous vous accueillons, mes élèves et moi ! Entrez seulement, là installez-vous : il reste des places en fond de salle. Prenez vos aises, surtout faites comme chez vous !

Une soufflette d’agacement passe sur la figure d’Uranie. Elle laisse néanmoins échapper une douce risette, aigüe affilée, tandis qu’autour les deux autres Grisœils tirent de force les enfants hors de la salle. Dédaigneuse :

— Toujours autant la parlote toi, mais incapable de se défendre ou de protéger vraiment ses gosses quand il faut, hhm ? Alors voici ma leçon du jour : t’apprendras, la tige, que la causette, ça fait pas le poids face à ça.

Son claquement de doigt, Caligo qui à l’arrière torsade mon bras je crie, il accentue la tension, je me débats ça empire, mon bras plâtré qui se réveille il gémit, et le reste de mon corps-ankylose, si peu remis de ma nuit, qui s’étire dolente. Je grogne de l’intérieur. Autour les derniers enfants qu’il reste tempêtent qu’on me lâche, Uranie y répond par un autre de ses persifles-rires. Finalement, Caligo desserre un peu son emprise et me force à avancer, sortir de la salle. Dans le couloir, une série de Grisœils dirigent les enfants des classes parallèles en direction de la cour, hein mais quoi ils sont combien pourquoi aujourd’hui ils sont autant ??  Et si, et si… Et si ce n’était pas juste une simple inspection, pas juste moi qu’ils viennent chercher, mais… et s’ils avaient découvert les cachotteries de mes deux mères ? Que partout ici, gîtent des enfants-chaos ?

Encore nous avançons et toujours plus je blêmis. La plupart des agents tiennent des gourdins, certains des tasers. Il n’hésitent pas à rappeler à l’ordre quelques récalcitrants, ça matraque fustifrappe, éléctrovulse, et c’est comme si toutes ces dérouillées que les pensionnaires recevaient, je les subissais moi aussi, avec cette inquiétude qui monte dans le ventre, la leur la mienne, et la consternation qui nous brouille la vue. Devant, Uranie gambillait, chantonnait guillerette une petite ritournelle. Souveraine, elle montre ouvertement toute la satisfaction qu’elle tire de la situation, tellement extasiée qu’elle m’écoeure toute entière. Enfin, nous déboulons à l’extérieur, petit square encadré par les vieux et grands marronniers. Et mes yeux s’ouvrent de stupeur.

D’habitude, cet espace c’est chaos-joie, des jambes qui cavalent et des rigola-je plein les têtes. Or là, c’est la première fois que j’entends… du silence. Ici. Vent. Rien. Du silençons-je, vraiment ? Même les arbres les oiseaux muettent. C’est un silence qui n’a pas lieu d’être, un silence que je ne comprends pas. Surtout, et peut-être est-ce le pire : la centaine de pensionnaires qui vivent ici se tient en rang, et jamais je n’ai réussi à les mettre en rang, jamais je n’ai voulu nous mettre en rang. Et pourtant… tous ils sont tournés vers l’esplanade là-bas, celle qui nous sert de scène pour les concerts ou pièces de théâtre en été. Debout dessus, j’y reconnais quelques professeurs, raides le souffle frigide, et puis maman-Angie. Peau pâle, bouche maquillée de noir-à-lèvres crispée, elle fume sa cigarette et dégage compulsivement cette mèche de cheveux qui lui tombe sur le front. Maman-Rosa est aussi là. Étriquée dans une blouse blanche trop serrée pour elle, elle se tient fière forte, tête haute poings serrés. Son sombregard foudroie une personne à côté d’elle, et lorsque je reconnais ladite personne, mon sang se retourne dans mes veines. Parce que, tout de même ? Il s’agit de sa supérieure de travail. Celle qui dirige la section astrologie à l’Observatoire et dont maman-Rosa me dit que, hautement placée au sein de l’O.V.E.A., elle ambitionne d’en devenir la directrice. Je ne l’ai croisée que deux ou trois fois dans ma vie, mais ça aura suffi pour me laisser à chaque fois un ventre malaise-en-brouille. Donc sa présence, ici ? Neh-neh-neh. N’annonce rien de bon…

Affilée, franche, squelettique, Siloé dévisageait la foule du regard. À l’instar de maman-Rosa, elle portait une blouse de l’Observatoire. Tenait raidement ses mains dans les poches, souriait de ses épaisses lèvres distendues. À l’éternelle. Cheveux courts, fraîchement coupés, lunettes à larges montures. J’ai dégluti avec peine. Voilà trois ou quatre ans que je ne l’avais pas revue, et néanmoins rien n’a changé : Siloé c’est une étrange dissonance entre le droit et le suave, la fascination et l’effroi. Ni belle, ni laide, quoique sa mâchoire en carreau déséquilibre son visage, elle a les traits aiguisés une bouche roulante. Toilette impeccable, Siloé crie à la netteté, comme une attache à l’honnêteté, et pourtant, il suffit d’un regard sur elle pour néanmoins sentir : elle transpire la dangerosité de ceux qu’on ne voit pas venir. Soignée, quelconque, mais mortelle. Surtout, il y a ses yeux, ses yeux gris et hérissés, qui tiennent quelque chose de profondément dérangeant. Une lueur mutine et métallique qui susurre combien la manipulation lui est facile, si bien qu’en sa présence, deux forces contraires m’étirent toujours : l’envie de la suivre partout où qu’elle aille et, en même temps, je suis faite d’urgence, celle de fuir au plus loin d’elle. N’aimant pas, rien, ce qu’elle me procure de sensations. Syncope, pesanteurs. Grincement en fond de tête. Brr.

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Edouard PArle
Posté le 11/03/2024
Coucou Louison !
Un chapitre plus orienté action cette fois, je trouve que ça fait du bien cette petite accélération de rythme. La réaction de Nova est à la fois courageuse et inutile, c'est assez marrant à lire et en même temps on a de la peine pour elle. Il y a une phrase que j'ai trouvé vraiment super :
"Surtout, et peut-être est-ce le pire : la centaine de pensionnaires qui vivent ici se tient en rang, et jamais je n’ai réussi à les mettre en rang,"
En seulement quelques mots, tu fais passer plein d'idées ! On n'a à la fois l'attachement de Nova aux pensionnaires, comment elle agit avec eux et en même temps la dureté des inspecteurs.
Sympa l'arrivée de Siloé en fin de chapitre. Tu poses bien le personnage pendant ces quelques lignes, on sent le danger qu'elle incarne aux yeux de Nova. Je me souviens que tu as déjà montré ce personnage dans le passé mais j'avoue que j'ai un doute : était-ce dans les chapitres de Nova ou de Jules ? J'ai un peu du mal à me rappeler.
Un plaisir,
A bientôt !
Louison-
Posté le 18/03/2024
Coucou Edouard !

Merci pour ton commentaire et ta lecture ! Je suis contente si cette accélération de rythme te plaît, et oui pour Nova ça me fait rire d'écrire ses petites réactions haha, et ses tentatives de se sauver la face ^^

Ouiii pour l'arrivée de Siloé héhé ^^ On l'avait déjà vue effectivement mais du point de vue de Jules ! C'était au tout tout début quand elle a été "capturée" par Uranie et Caligo et qu'elle s'est retrouvée à l'Observatoire ! Siloé lui avait parlé des vivèmes/Animas ;) Si jamais t'as d'autres doutes n'hésite pas !

Je file répondre à la suite !
Edouard PArle
Posté le 18/03/2024
Ok, je me disais bien qu'il y a avait un truc comme ça, voilà un lien avec Jules. Je commence à mieux comprendre le tableau global (=
dodoreve
Posté le 20/04/2023
(En amour total avec Nova qui donne un cours d’histoire)
C’est marrant comme à chaque fois que je reviens à ton histoire elle me le fait payer émotionnellement dès la première ligne (coucou et bravo)

Ah pétard la peau qui croûte-sèche cette sensation

« incapables de réfléchir au-dessus du présent » <3

« blanc’prisonné » rah la la ces mots m’éclatent au sol mais quel génie tu es ouèche

« ne serait-ce pas contradictoire. traquer des idéelles avec des idéelles. je ne sais. » Nova qui s’indigne malgré la douleur ;-; <3

« avec un tant soi peuT* de talent, certains Eurythméens parviennent à user de leurs pouvoirs en Sublunaire, et si Max’ reste Lunéenne, elle parvient néanmoins à suffisamment croire en elle pour faire éclater cette barrière-là. » AH BON QUOI (stylé)
C’est fou je trouve que ça implique tant de choses ? Et je m’en demande mille ? Dans quel état tu te mets, si c’est qu’une question de confiance en soi, ou bien tu vois le fait de croire en soi je le lis un peu comme le fait de se rêver (moi en délire total), et en même temps tu parles de talent, et du coup ok le talent mais est-ce que c’est un truc qui s’entraîne quand même ? Bref ça m’émoustille (lol)

Du coup forcé j’ai oublié ou alors c’est normal si on sait pas ce que c’est son signe à Max mais le fait est que voilà je sais pas (ou plus) et c’est très stimulant aussi de se demander (de voir les effets d’une Maison avant la Maison elle-même, en quelque sorte)

La description de Siloé est tellement forte, physique et sous la peau, on la voit et on sent ses vibes sur toutes les ondes quoi. C'est une description bien cool, bravo là aussi et trop le plaisir de revenir ici <3 (pourquoi si rarement hélas)
Louison-
Posté le 07/05/2023
KOUKOU AMEN ENFIN JE TE REPONDS !
Trop désolouille du délai de réponse, c'est un peu la course ces temps <3 Et merciiiiii fort plein beaucoup pour ton commentaire si mignon toussa aaaah.

"un tant soi peuT* de talent" > hm tu penses que y'a un t ? Parce que d'intuition je dirai non et madame google me dit que y'a pas, puisque ça veut dire "avec un peu de talent" grosso modo. Mais sinon pour le reste de la remarque oui Max est grave stylax, et talent certes mais ça s'entraîne ! Chuis peu partisane des facultés extraordinaires tombées du Ciel bhaha (c'est le cas de le dire :))))

Oui c'est normal qu'on sache pas le signe de Max ni en quoi consiste son pouvoir précisément ! C'est expliqué plus tard ouèche même si c'est dans loin (tellement loin que les gens ont oublié qu'ils ont pas eu cette info à ce moment de l'intrigue hélas donc si t'arrives à te souvenir que ça manque je suis heureuse lol)

Awn oui Siloé kiss kiss love héhé. Je file répondre à la suuuuite !
dodoreve
Posté le 10/06/2023
Louppppppouuupouuup ! Va doué ça fait déjà un mois, je te demande si grand pardon de ce temps que je n'ai pas vu passer ;-;
Déjà j'espère que c'est plus trop la course pour toi et que c'est bientôt la fin des exams (parce que, tout de même) <3

Sinon trop drôle parce que le T que j'ai rajouté je l'ai mal placé ahah effectivement ce n'était pas "un tant soi peuT* de talent" mais "un tant soiT* peu de talent" que je voulais suggérer comme correction ! Vu le nombre de mots c'était facile de s'emmêler les pinceaux avec le copié-collé lol

Et oui on se pose forcément la question pour Max ! Je veux trop savoir (ouèche)
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