19. Murn

Par Hinata

Les gardes postés devant la porte eurent un mouvement de surprise en le voyant approcher. Ils commencèrent à lui donner du « Monseigneur ». Sans desserrer les lèvres, Murn tendit la main pour obtenir la clef puis leur fit signe de partir. Ils s’exécutèrent sans discuter. Ce n’était pas la première fois que Murn tenait à la visiter sans oreilles indiscrètes pour les écouter.

Il attendit que les gardes eurent disparu pour déverrouiller la porte et entrer dans la pièce. Elle l’attendait, debout dans sa robe sombre.

− Tu en as mis du temps, lâcha-t-elle avec une grimace de dégoût.

Il regrettait déjà d’être venu. Mais il avait promis. Contrairement à elle, il ne manquerait pas à son devoir.

− J’avais de quoi m’occuper. Les documents que tu m’as donnés sont bien plus intéressants que ce que je croyais.

Elle ricana.

− Et que croyais-tu ? Que j’aurais gardé tout ce temps dans mes tiroirs de vulgaires lettres d’amour, ou un testament pathétique ?

C’était plus ou moins ce à quoi il s’était attendu en effet.

− Khros n’était pas du genre à gaspiller de l’encre pour rien, mon petit. Et je ne suis pas du genre à distribuer des trésors à n’importe qui. Si tu gâches la chance que je t’ai donnée…

Ce fut au tour de Murn de lâcher un rire méprisant. De quoi pourrait-elle bien encore le menacer ? Elle avait déjà commis les pires atrocités du temps où elle en avait encore la possibilité. Et maintenant, elle ne pouvait plus rien contre lui.

Le mouvement de la robe l’avertit de celui du bras qu’elle envoya voler dans sa direction. Il bloqua son poignet sans difficulté. Chaque fois qu’il venait, elle essayait : elle croyait encore pouvoir le gifler comme quand il était enfant. Il détestait la voir s’acharner ainsi sur lui. Cette femme était la seule personne du château qu’il ne pouvait ni séduire ni effrayer. Même déchue de son titre, isolée de tous, enfermée à double-tour, elle demeurait indomptable, intouchable, protégée par la folie de son esprit. Quoi qu’il fasse, elle resterait persuadée d’avoir l’ascendant sur lui.

− Je n’aurais jamais cru que tu deviendrais aussi ridicule, lui cracha-t-elle au visage. Tu es faible, pas même digne d’être l’ombre ou le reflet de ton père.

Elle ne disait ça que pour le provoquer. Si elle le considérait vraiment comme un bon à rien, elle n’aurait pas sorti de leurs cachettes tous les documents de son père. Elle n’avait rien omis.

Il y avait des cartes d’Archangelsk et de chaque royaume, des livres de comptes, les arbres généalogiques de quatre familles de Dirigeants, la liste des nymphes les plus susceptibles d’être Sage à l’heure actuelle, des calendriers mesurant le temps à prévoir entre chaque partie du plan.

Le plan en lui-même était détaillé avec précision. Khros n’avait rien laissé au hasard. Il n’était pas n’importe quel paysan. Avant d’être banni, son père avait été un fils de duc comme il y en avait tant en Helmer, bien éduqué, initié à son rôle de seigneur dans le duché familial. Et il était, à Uh’ak, entouré de fidèles serviteurs qui l’avaient aidé à mettre lentement au point, pendant près de trente ans, le plan d’attaque qui les ferait devenir maîtres du royaume dont on les avait chassés.

Ces hommes-là avaient péri, tout comme Khros. Mais une décennie plus tard, le trésor n’avait pas perdu de sa valeur. Murn l’avait exploité, amélioré même. Il en ferait profiter le peuple banni d’aujourd’hui.

− Tu peux bien croire ce que tu veux, trancha-t-il, ça m’est égal.

Il était revenu la voir comme elle l’avait demandé.  Deux fois en deux mois, c’était déjà trop. Heureusement, cette visite serait la dernière. Elle allait pourrir ici pendant qu’il offrirait à son peuple une nouvelle vie.

− Tu dois devenir fort, je ne plaisante pas.

− Je le suis déjà.

Ce n’était pas de l’orgueil. Il était fort, voilà tout. Khros lui avait fait commencer l’art du combat et le maniement des armes à cinq ans, Murn n’avait jamais arrêté de s’entraîner depuis. Il faisait partie des individus les plus instruits de la ville. Il dirigeait son peuple d’une main de fer, Uh’ak n’avait jamais été si prospère. Tout le monde s’accordait à dire qu’il était un roi qualifié, qu’il méritait son titre. Tout le monde cherchait ses faveurs. Hommes ou femmes, personne ne lui résistait. Il savait obtenir, d’une manière ou d’une autre, tout ce qu’il désirait. Elle était la seule à rester aveuglée. Par sa haine, son chagrin, sa folie, peu importe. Il ne se battrait plus pour lui ouvrir les yeux.

− Ne pars pas tout de suite, protesta-t-elle en se plaçant entre lui et la porte de sortie. Tu avais promis de revenir me voir !

− Je suis revenu. Et je t’ai déjà accordé assez de temps comme ça.

− J’ai sacrifié neuf mois et une nuit entière à souffrir le martyr pour te donner la vie ! Des heures de souffrance pour te mettre au monde, et toi…Toi tu cèdes et tu fuis au bout de si peu de temps, pauvre garçon…

Si peu de temps ? Pendant neuf ans il avait supporté de la considérer comme sa mère alors qu’elle ne prenait pas la moindre part à sa vie. Elle l’avait abandonné aux nourrices, aux précepteurs, à Khros qui rechignait à se rabaisser au niveau de ce gamin maigrelet. Et lui continuait de l’appeler Mère, de chercher son regard, ses caresses, de s’en vouloir des nuits entières parce qu’il détestait. Il avait fini par comprendre que cette femme n’était plus sa mère depuis qu’il avait poussé son premier cri, qu’il avait quitté son corps et respiré par lui-même.

Pendant encore dix ans, il avait résisté à son envie de la tuer purement et simplement, lui faire rejoindre dans la tombe ce royal mari dont elle aimait tant évoquer le souvenir. Il avait bien fait. Les plans de son père ne se seraient jamais retrouvés en sa possession si cette femme n'en avait pas décidé ainsi. Mais maintenant… Il ne voulait plus jamais avoir affaire à elle.

− Hors de mon chemin, ordonna-t-il.

− Tu as du potentiel, mon fils ! Je le sais. Mais tu dois faire quelque chose de ta vie. Si tu ne marches pas dignement dans les traces de ton père, tu ne vaudras pas mieux que ce monstre d’enfant.

Il la repoussa sur le côté pour passer.

− Je t’ai donné les moyens de devenir quelqu’un ! Tu n’as pas intérêt à tout gâcher !  

Il referma la porte derrière lui plus violemment qu’il ne l’aurait voulu, s’empressa de tourner la clef. Elle continuait de lui parler à travers le battant. Sa voix chuchotait son prénom. Il croyait l’entendre dire « meurs ». A une consonne près, cela ne faisait aucune différence. Il s’était souvent demandé si son nom ne venait pas d’une erreur. Si cette femme n’avait pas simplement souhaité sa mort dès sa naissance. Elle ne voulait pas d’enfants. Mais Khros lui en avait fait un.

Et le roi avait encore essayé, au fil des années. Aucune des grossesses n’était venue à terme. Et puis neuf ans plus tard, Khros, déjà vieux pourtant, avait de nouveau accablée sa femme d’un enfant. Celui-là avait miraculeusement survécu jusqu’à la naissance. Mais il était trop tard : Khros n’était déjà plus là pour accueillir le bébé. Il n’y avait plus que cette veuve aigrie, et ce garçon de dix ans.

Si encore Hacre avait connu le même sort que Murn, si elle avait été rejetée aussitôt loin des bras maternels, confiée à d’autres qui supportaient de la voir respirer. Non, contrairement à lui, la petite fille avait dû attendre avant de bénéficier de cet abandon. Pendant des mois, sa mère était restée cloîtrée seule avec son nouveau-né. Les habitants du château avaient fini par le lui retirer de force en découvrant un jour l’enfant mal-nourri au point qu’ils craignaient pour sa vie.

Murn en savait quelque chose. Il s’était occupé plus que personne de sa petite sœur. Il se rappelait les bleus sur sa peau de bébé. L’impossibilité de garder Hacre endormie plus d’une heure d’affilé. La nourriture qu’elle refusait. Ses pleurs, ses cris.

Il frappa brusquement du poing sur la porte. Ça ne servait strictement à rien, mais le geste lui fit du bien. La folle s’était tue, elle le croyait sans doute parti depuis longtemps.

Un mouvement infime dans le couloir lui fit vivement tourner la tête. Ses épaules se relâchèrent tout de suite en voyant la silhouette qui s’approchait doucement de lui. Il s’éloigna de la porte pour aller à sa rencontre.

− Tu ne devrais pas venir dans cette partie du château, lui fit-il remarquer.

Hacre s’immobilisa aussitôt, accroupie sur le sol, jambes fléchies, dos courbé, la tête baissée et masquée par les cheveux sales qui lui tombaient sur les épaules et devant le visage. Il lui avait pourtant appris à marcher, des années plus tôt. Mais en grandissant, elle avait régressé dans sa manière de se déplacer, comme par crainte de trop s’éloigner du sol. Il aurait dû l’en empêcher dès le début. Elle l’aurait écouté. Mais il ne pouvait pas à la fois s’occuper pleinement de sa sœur et tout mettre en œuvre pour devenir un roi digne d’Uh’ak.

Murn parvint à son niveau et resta un moment debout à la regarder. Depuis toujours, on prédisait pour Hacre une brève existence. Non seulement sa croissance s’annonçait critique, mais elle éprouvait aussi peu de goût à se nourrir et à dormir qu’à parler. A croire qu’elle ne tenait pas à la vie… Non, cela Murn n’y croyait pas. Sa sœur n’avait rien d’une lâche, au contraire. C’était une survivante. Il la savait plus tenace qu’elle en avait l’air. Mais peut-être n’était-ce qu’une projection de sa propre hargne à survivre…

En tout cas, depuis la découverte du plan incroyable de Khros pour conquérir Helmer, ce n’était plus seulement une morte en sursis que Murn voyait quand il posait les yeux sur elle. Il allait redonner la vie à son peuple, et à sa petite sœur.

Hacre, sentant peser sur elle le regard de son frère ainé, leva vers lui ses yeux de cendre. Ce gris fantomatique l’attristait plus encore que sa posture bestiale et son comportement anormal. Il aurait dû se faire à l’idée depuis longtemps. Il avait échoué à sauver ce bébé aux yeux verts qu’il avait eu un jour le droit de visiter chez sa mère. Il avait essayé pourtant. Il l’avait pris dans ses bras, s’était enfui en courant loin de cette femme qui le tenait loin de sa petite sœur depuis des semaines. Mais la folle lui avait repris le bébé, et l’avait enfermé de nouveau avec elle dans cette pièce obscure. Quand Murn avait enfin revu sa petite sœur, ses yeux avaient perdu leur couleur, nul ne savait pourquoi. Il savait lui, que c’était la faute de la folle. Comme tout le reste.

Murn se força à prendre une profonde inspiration.

– Je suis content de te voir. J’ai quelque chose à te dire.

Hacre n’avait pas l’air confiant qu’elle lui réservait d’ordinaire. Tout son corps squelettique semblait de biais, comme si elle tendait l’oreille tout en restant prête à détaler. Vraiment, s’il ne savait pas pertinemment que sa sœur n’avait jamais mis un pied au-dehors, Murn aurait pu croire qu’elle imitait les coyotes qui rôdaient sans cesse dans les environs d’Uh’ak.

Sa méfiance n’avait rien de surprenant. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris le temps de parler avec elle. Le grand plan de conquête occupait complètement ses journées depuis qu’il en avait découvert l’existence.

Murn fléchit ses longues jambes pour être à la hauteur de sa sœur. Leurs deux regards s’adoucirent.

– Le jour de mon départ se rapproche. Les armées naines et humaines ont déjà quitté Uh’ak. Les quelques mammouths qui les ont accompagnés jusqu’à la lisière du désert sont revenus en un instant. Nos calculs étaient parfaits.

Une mèche noire glissa devant son visage et Murn la ramena derrière son oreille. Il ne voulait pas gêner le contact visuel dont Hacre avait besoin. Elle lui avait confié timidement un jour que ses yeux verts la faisaient se sentir bien. Elle n’était pas première à lui dire ces mots, loin de là, mais cela l’avait touché plus que tous les compliments qu’il avait pu recevoir.

− Et maintenant que nous avons creusé une petite ouverture dans l’enclos pour utiliser ces mammouths-là, fracasser le rocher en grand pour laisser sortir tous les autres sera un jeu d’enfant. Mais ça tu t’en fiches, n’est-ce pas ? Ce que je voulais te dire, c’est que je vais encore rester un moment ici avec toi…

Il posa une main sur sa joue. Ses doigts blancs semblaient immenses près de ce corps minuscule.

– …mais bientôt, je devrai te laisser. Je partirai avec le troupeau entier et le reste de mon armée. Uh’ak sera presque vide mais tu ne seras pas seule au château.

Hacre fit mine de détourner la tête alors il posa doucement sa deuxième main de l’autre côté de son visage pour maintenir leur échange de regards. Il comprenait sa peur. Lui non plus n’aimait pas l’idée de la laisser.

– Je ne peux pas t’emmener, car c’est à la guerre que je vais. Mais Halmalo va rester, il veillera sur toi tout en dirigeant Uh’ak à ma place. La folle restera enfermée, je te le promets.  

Il fit une pause, guettant une réaction, attendant de voir si elle comptait répondre quelque chose.

– Tu seras reine à Uh’ak pendant plusieurs mois, ajouta-t-il avec un petit sourire. Puis quand tout sera en ordre, je te ferai venir au palais d’Helmer, et tu règneras là-bas avec moi.

Le visage d’Hacre s’apaisa complètement l’espace d’un instant. C’était ce qui se rapprochait le plus d’un sourire pour elle.

Comme il se remettait debout, Murn saisit fermement les épaules de sa sœur pour la relever avec lui. Le dos de Hacre se déroula dans un craquement sourd de vertèbres. Il ne l’avait pas fait se redresser depuis plusieurs jours. Lorsqu’elle se tenait droite de cette façon, Hacre avait enfin l’air d’une fillette de neuf ans. Mais sale, maigre, figée dans un mutisme presque total.

Il glissa doucement sous son menton minuscule un doigt qui fit basculer en arrière la tête sans cesse baissée de sa petite sœur. Son autre main passa sur le front de Hacre pour dégager de là ses mèches noires et emmêlées.

Sa sœur était à l’image de la nature qui les abritait, et qu’elle n’avait jamais vue que de loin. Sur certains promontoires auxquels Hacre avait accès, on n’avait qu’à tourner la tête pour contempler Uh’ak, la seule cité du royaume. On sentait alors, presque palpable, la présence immense, tout autour, du désert insondable, des dunes et des marécages. Et puis plus loin au sud, trop loin pour qu’on se doutât seulement de sa présence, il y avait la mer, plus sauvage que nulle part ailleurs en Archangelsk, hérissée de récifs qui empêchaient tout navire de s’y aventurer. La nature était dans ce royaume la plus sauvage des créatures, et Hacre en était l’inconsciente incarnation, silencieuse comme la fleur vénéneuse des marais, rêche comme le sable, à la fois frêle et résistante comme le buisson d’épines.

Mais là-bas, au Nord, loin au-delà du désert, de l’Etendue, de la Plaine et de la forêt d’Auël, les attendait un tout autre royaume. Verdoyant, plein de vie et de potentiel. Murn espérait, entre autres choses, qu’une fois en Helmer, Hacre se ferait la digne égérie de cette nouvelle nature, plus belle, plus éveillée, plus vivante.

– Aujourd’hui, cela commence, déclara-t-il lentement en sondant les yeux qu’elle levait vers lui. La Plaine ne sera bientôt plus qu’une terre jonchée de cadavres, les elfes perdront leurs sept cités. La paix entre les royaumes prendra les traits de la trahison. Ils seront parfaitement incapables d’arrêter notre armée. Et alors, petite sœur, Archangelsk verra l’avènement d’un nouveau règne.

Il posa un baiser sur son front avant de lui murmurer à l’oreille :

− Le nôtre.

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Notsil
Posté le 07/06/2020
Oh oh oh :)
J'ai eu du mal à resituer le prénom, même si ça me titillait, et que je me doutais que ça avait à voir avec le prologue... Heureusement on a confirmation au cours du chapitre que c'est bien ce petit bonhomme, qui a définitivement viré Côté Obscur ^^
Sa soeur est touchante, on se demande pourquoi ses yeux ont décoloré (et vu que les Révélés précédents semblent avoir des yeux liés à leurs pouvoirs... je pressens que ce n'est pas innocent). Tout faire pour la protéger, mais à quel prix !
On sait en tout cas que l'ère de paix se termine.

"Les quelques mammouths qui les ont accompagnés jusqu’à la lisière du désert sont revenus en un instant. " -> là j'avoue j'ai pas tout compris, même avec la suite. C'est le côté "en un instant" qui me gêne, ça me fait penser à de la téléportation :p Avec la suite j'ai pigé qu'ils avaient en quelque sorte "libéré" les bestioles, et j'ai l'impression que ça ne sera pas pour jouer aux billes :)
Hâte de voir l'impact de tout ça sur nos héros !
Hinata
Posté le 08/06/2020
aaah, je comprends, faut dire que ça remonte loin maintenant ce prologue ^^ Tant mieux si le doute ne subsiste pas trop longtemps quand même haha

Ah ha, et bah pour tout te dire, c'est un peu un hasard si les yeux des Révélés semblent liés à leur pouvoir, rien d'intentionnel là-dedans ^^ Et pour Hacre c'est plutôt de la symbolique donc ;) Mais bon, je ne dis rien de plus...

"Tout faire pour la protéger, mais à quel prix ! On sait en tout cas que l'ère de paix se termine." >>> E-XA-CTE-MENT.

Hum, oui je comprends que les allusions de Murn ne soient pas claires du tout à ce stade... D'un côté c'est normal, et la suite devrait t'éclairer un peu, mais je pense que je devrais quand même venir retoucher un peu certains passages sur ce chapitre à un moment donné...

Hi, ça me fait plaisir que tu garde une pensée pour nos petits héros même quand on s'éloigne dans une autre intrigue ^^
_HP_
Posté le 05/06/2020
Hey !

C'est bien ce que je me disais, le petit garçon du prologue (qui n'en est évidemment plus un) était à l'origine de cette tuerie...
J'aime beaucoup Hacre, même sans parler elle est très intéressante. Et leur relation est belle ^-^
Ce chapitre est plein de personnages complexes, à commencer évidemment par Murn. Ce personnage est très intéressant, je trouve, par rapport à sa mère, son père, sa soeur... ^^

"Il n’y avait plus que cette veuve aigrie, et ce garçon de dix ans" → c'est pas plutôt une fille ? Et un peu plus loin tu parles d'une fillette de 9 ans... Je suis perdue 🤔😅
Hinata
Posté le 06/06/2020
Bingo, c'était lui.
Contente qu'elle te plaise ^^ C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé imaginer, développer, approfondir encore un peu pour cette réécriture, bref, c'est chouette qu'elle t'intéresse autant que moi ^^
Et puis tout pareil pour Murn en fait héhé, même si je n'ai pas encore fini de réfléchir dessus et de cerner bien bien son personnage...

Pour la phrase qui t'as perdue, si je ne me trompe pas elle porte en fait sur le passé, à l'époque de la mort de Khros, et donc quand Murn avait seulement dix ans et que sa mère était devenue désormais une veuve (aigrie héhé) , j'espère que c'est plus clair pour toi, j'irais jeter un coup d'œil au texte un de ces quatre pour voir un peu ce qui porte à confusion dans ce passage ;)

Alice_Lath
Posté le 08/05/2020
Olala, j'aime beaucoup la relation Hacre-Murn. Même le personnage de Hacre arrive à être superbement intéressant en quelques lignes. En tout cas, maintenant les liens commencent à se faire avec l'attaque des chapitres précédents je pense, je commence à y voir un lien. En tout cas, c'est mon chapitre préféré jusqu'à maintenant, par les personnages complexes qui y sont déployés
Hinata
Posté le 08/05/2020
Yeaah tant mieux si leur relation te plaît !! =D

Oui, la psychologie des personnages est un peu plus poussée pour ces deux là, je suis contente que tu trouve ça bien ^^

Et les liens se font en effet...

Mercii pour ta lecture <3
Xendor
Posté le 21/04/2020
Coucou Hina,
Je savais qu'un truc allait péter, et maintenant que tu me montres par quel bout je suis encore plus impatient.

C'est trop bizarre cet obsession de Murne pour ce plan de conquête si parfait. Il a tellement souffert de l'absence de mère et de père dans son enfance qu'il est devenu un genre de tyran bizarre. En vrai tu vois, quand j'ai lu le début du chapitre je me disais qu'il était relativement gentil. Puis je l'ai vu devenir obsédé par le plan de son père. J'attend la suite pour explorer plus en profondeur pourquoi il a embrassé ce plan, même si je devine qu'au final ... il le fait pour prouver à sa mère qu'il existe et est digne de son père.

Voilà voilà, le chapitre s'est lu comme du petit lait :)

Xendor
Hinata
Posté le 23/04/2020
Ouaais, on a enfin un aperçu des coulisses héhé, je comprends que ce soit satisfaisant et frustrant à la fois parce que du coup bah, on est encore dans l'attente ^^"

Ouah, je suis contente que tu te fasse déjà ce genre de réflexions sur le personnage ! J'ai beaucoup approfondi son rapport avec sa mère dans cette nouvelle version et je pense que c'est une bonne chose...

Merci pour ton commentaire !
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