2 - Consoude : Chasser les pensées troubles

Notes de l’auteur : Bonjour ! Vous êtes assez peu à avoir lu les deux chapitres précédents... mais je préfère les re-publier ici, avec une modification majeure : le changement de genre du personnage principal :D ! J'espère que cette nouvelle version vous plaira ^^

— Pas d’inquiétude, ma grande. On a prévenu tes parents.

« Ça ne risque pas » pensa Cornélia. « Mon père est mort, et ma mère a disparu. » Mais comme le responsable de la vie scolaire n’en savait rien et qu’elle ne voulait pas l’inquiéter davantage, la jeune fille garda le silence. Dents serrées, à peine assise sur le rebord du lit médical, elle replia la compresse imbibée de désinfectant contre le sommet de son genou.

Le bureau de monsieur Lopez jouxtait l'infirmerie. Aussi, le vieil homme dégarni n'avait passé que le bout de son nez à travers l'entrebâillement de la porte qui les reliait, le combiné du téléphone calé entre sa joue et son épaule.

— Tu peux attendre ici qu’on vienne te chercher, souffla-t-il avec un sourire plein de compassion. Tu as pris un peu d’eau ? Il faut boire, c’est important.

Cornélia acquiesça. Ce n’était pas comme si elle vivait son premier malaise. Déjà cinq, depuis la rentrée. La cinquième rechute en moins d’un mois, et rien qu’à l’école. Mais cette fois, c’était pire. Elle s’était blessée. Une petite écorchure de rien du tout, qui ne saignait déjà plus, d’accord, mais ça restait une blessure. Et ça aurait pu être bien pire. Elle aurait pu se cogner la tête. Tomber en pleine course et s’arracher la peau des quatre membres. Heureusement qu’elle ne se trouvait pas sur un vélo - ou pire, à la piscine…

Le claquement de la porte du bureau précéda celui de petites talonnettes. Une femme parut dans l’encadrement qui menait au couloir, occupée à boutonner le col de sa blouse immaculée. Pas plus grande que les élèves de troisième, elle s’en différenciait par ses cheveux grisonnants et son maquillage aux couleurs éclatantes, qui lui donnait des airs de poupée de porcelaine, jamais altéré par ses journées passées à courir à droite et à gauche. Toute l’école l’admettait ; Madame était aussi coquette qu’occupée.

— Alors, qu’est-ce que nous a fait la petite Cornélia, aujourd’hui ?

Un coup d’œil sur le billet griffonné par le professeur de sport lui apporta la réponse.

— Aïe, expira-t-elle. Tu n’es pas gâtée, ma pauvre.

Elle pressa deux coups de gel dans ses paumes qu’elle frotta vigoureusement. Ses outils trônaient sur un petit présentoir de métal, calé entre les pieds en plastique d’un squelette à taille humaine. Thermomètre frontal en main, elle débuta son bilan avec un « détends-toi » que Cornélia eut du mal à appliquer. Il fallait dire que son environnement de l’aidait pas ; ntre les affiches de prévention contre le tabac, les maladies sexuellement transmissibles et les arrêts cardio-vasculaires, il y avait largement de quoi s’inquiéter. L’habitude l’avait désensibilisé à la vue des immondes sculptures d’organes en coupe. En revanche, elle supportait de moins en moins la blancheur des murs. Le reflet des néons sur le carrelage. Leur grésillement permanent. Le bruit des ressorts en métal dans le matelas trop fin. Salle de repos ? Pas pour elle, apparemment.

— Voyons voir la température…

Trente-sept degré. Pile dans les normes. Comme toujours, Cornélia se laissa faire et, comme toujours, madame Fonge ne trouva rien d’alarmant. Certes, sa tension était un peu basse, son rythme cardiaque un peu haut, mais pas assez pour justifier la récurrence de ses vertiges.

— Et tu dors, la nuit ?

Cornélia haussa les épaules. Quand elle ne cauchemardait pas, oui. Mais ses visions la hantaient, et ça, elle ne pouvait le confier à personne. Madame Fonge ne comprendrait pas. Qui pourrait comprendre qu’elle s’effrayait encore comme une petite fille ? Elle n’avait plus l’âge de craindre les monstres imaginaires. Mieux valait se taire que de passer pour quelqu’un de bizarre. C’était déjà assez pénible de quitter l’école en plein milieu de la journée, de devoir rattraper les cours et les histoires entre camarades, et surtout, de faire comme si elle ne voyait pas les regards soupçonneux des autres élèves lorsqu’elle revenait le lendemain. Certains se demandaient si elle ne jouait pas la comédie, et quand même la science n’apportait aucune réponse, il était difficile de se défendre.

— Pas de palpitations ?

Cornélia nia.

— Des difficultés à respirer ?

Elle nia encore.

— Tu sais, ça peut aussi être lié à des émotions… est-ce que tu te sens un peu stressée en ce moment ?

Troisième « non » silencieux. C’était à se demander si elle n’avait pas avalé sa langue dans la course. Le capuchon d’un stylo bille entre ses lèvres peintes, madame Fonge transcrivait les symptômes de sa patiente sur la fiche d’auscultation. Pas d’allergies, pas de lien entre les différents malaises, pas d’antécédents médicaux… ses sourcils se froissaient un peu plus à chaque réponse négative.

— Et ton médecin, qu’est-ce qu’il en pense ?

Les ongles écarlates de Madame Fonge tapotaient nerveusement contre le porte-document.

— Tu n’as pas été voir ton médecin, c’est ça ?

« J’irai quand je serais vraiment malade » pensa Cornélia. Après tout, ce n’étaient que des mauvais rêves. Sur le moment, ses jambes flageolaient et la tête lui tournait un peu, mais maintenant, elle se sentait beaucoup mieux. Comme si rien n’était arrivé – et de toute façon, il ne lui arrivait rien, puisque ce n’était en rien réel.

L’infirmière apposa le tampon du jour sur la fiche de soin qu’elle signa, non sans soupirer :

— Pas bon, ça… ce n’est pas bon… je vais leur en toucher deux mots, à ton tuteur, tu vas voir…

La porte qui s’ouvrit manqua de la balayer contre le mur. Une botte de cuir déboula au centre de la pièce en une seule enjambée, suivie par un torse qui voûta ses épaules afin de passer l’ouverture, trop étroite pour lui. Quand la tête de Gaspard Fauvet se baissa pour esquiver le linteau, l’infirmière ravala les remontrances qu’elle lui réservait. Les yeux du mastodonte, deux balles de revolver d’un bleu acide, ne cherchèrent que Cornélia.

— Tu vas bien ?

— Mhm, acquiesça-t-elle.

Rassuré, le crâne rasé se retourna pour faire face à madame Fonge, le teint aussi rouge que ses lèvres.

— J’ai quelque chose à signer ?

Gaspard s’empara d’un stylo qui traînait et gribouilla sur la fiche que lui tendait l’infirmière. Les deux mots qu’elle comptait lui toucher n’étaient plus qu’un obscur bégaiement.

— Vous… il-il devrait consulter un pest… un spécialiste…

— C’est prévu, coupa-t-il sèchement.

Sa veste de motard saturée d’écussons dans une main, il souleva le sac à dos de Cornélia dans l’autre avec une facilité déconcertante. Le choc des manuels scolaires contre sa colonne vertébrale ne le fit même pas ciller.

— Bonne journée, acheva-t-il sans en penser un mot. Et merci d’avoir pris soin de lui.

Sa protégée remise sur pieds, Gaspard referma la porte derrière lui, laissant madame Fonge seule, bras ballants et mâchoire pendante, dans l’infirmerie déserte. Allons bon, elle n’y pouvait rien ; chaque fois qu’il paraissait, l’école entière perdait ses moyens.

Les pas de cette masse de muscles ambulante résonnèrent à travers le couloir. Son ombre bloquait la vue des professeurs qui s’arrêtèrent sur son passage. Légèrement en retrait, Cornélia tâchait de suivre la cadence. Compliqué, quand cinq de ses pas en valait un seul de Gaspard. Cachée sous ses boucles en broussailles, l’extradée tâcha d’esquiver les regards de ses camarades disséminés aux coins de la cour. Thomas, perché sur un banc – son banc, avec ses initiales gravées de sa main à coups de compas – suivit sa fuite avec la mâchoire serrée. Sans ce colosse pour l’accompagner, Cornélia aurait sans doute eu affaire aux sbires qui entouraient le trône du capitaine du club d’athlétisme, dont la moue excédée traduisait quelque chose comme : « tu ne t’en sortiras pas comme ça, espèce de lâcheuse ».

La voiture de Gaspard stationnait juste devant les grilles, à cheval entre le trottoir et la chaussée. C'était une belle voiture, une cabriolet décapotable comme on n'en fabriquait plus depuis des lustres, avec une carrosserie vert-jaune dont les reflets légèrement brillants faisaient ralentir les passants qui s'en approchaient. Avant même de boucler sa ceinture, Gaspard alluma le poste de radio et augmenta le volume - déjà plutôt fort. Cornélia s’installa côté passager. Les premiers accords d'une guitare électrique étouffèrent le crissement des pneus et le rebond des suspensions. Au bout de la rue, le feu rouge passa au vert. Gaspard appuya sur l'accélérateur, et les voilà partis pour trente minutes de route - ou plutôt, trente minutes d'embouteillages.

Paris ne laissait aucun répit à ses automobilistes.

Front contre la vitre, Cornélia scrutait les interminables avenues d'immeubles et de boutiques, cachées à intervalles régulières par un arbre solitaire, enfermé dans un parterre de verdure cadré de bitume. Partout, les gens allaient, venaient, se poussaient, filaient droit vers le tramway, le bus, la bouche de métro la plus proche. Cornélia ne prenait pratiquement jamais le métro. Gaspard ne voulait pas. Qu’importait les économies de temps et d’énergie ; il tenait à l’accompagner matin et soir, car selon lui « on n’est jamais trop prudent ».

Bloqué à un énième feu tricolore, Gaspard chipa une boîte de chewing-gum qui traînait dans la portière et en aspira deux d’un coup. Le craquement des friandises à la menthe résonna dans la voiture alors qu'une chanson s'achevait, vite remplacée par une autre.

Je suis pris dans le contre-courant, yeah, dans le contre-courant

Devenu engourdi, je rêve d'être conscient…

Gaspard changea de piste en plein milieu du refrain.

Maman, Maman, Maman, je n'ai pas de nombril sur le ventre

Il appuya une seconde fois sur le bouton.

Toutes les ténèbres en moi, tu ne les a pas vues,

Rien ne changera l'animal que je suis devenu…

Il appuya encore, puis une troisième fois, avant même que le chanteur ne commence à chanter. Des notes saccadées pulsaient des enceintes dans un capharnaüm tout à fait désagréable. Quand Gaspard eut passé en revue tous les titres de sa compilation, il se décida à éteindre le poste. Le silence dura jusqu'au nouveau coup de frein, provoqué cette fois par l'arrivée trop brutale d'un chauffeur. Visage étonnement impassible, Gaspard pressa le klaxon avant de bifurquer dans une rue adjacente.

— Sinon… cette journée ?

— J'ai fait un malaise, nota Cornélia d'un ton monocorde.

Gaspard réprima un ricanement. « Qu'est-ce qu'elle ressemble à son père, quand elle fait ses yeux-là », pensa-t-il. Certains professeurs s'énervaient parfois de cette capacité qu'avait Cornélia à mettre en avant les évidences, persuadés qu'elle se moquait d'eux. Il suffisait de l'observer cinq secondes, elle et sa mine déconfite, ses joues mouchetées de grains de beauté, avec ses lèvres toujours légèrement entrouvertes sur ses dents du bonheur, pour comprendre qu'elle n'agirait jamais sous le coup de la provocation. Si elle énervait, le plus souvent, elle ne le faisait pas exprès.

— Oui, pour le malaise, j'ai remarqué… mais encore ?

Ils échangèrent un regard furtif.

— Pas grand-chose…

— Ah oui ? força Gaspard.

— La routine, conclut Cornélia.

Derrière la vitre, le défilé d'immeubles laissait courir sur elle les stries dorées des rayons tardifs du soleil. « Aujourd'hui j'ai combattu un monstre dans ma tête » songea-t-elle. « Et j'ai perdu ». Mais elle ne dit rien.

Gaspard pinça ses lèvres entre ses dents. Cornélia et lui ne se parlaient pas beaucoup. Pas parce qu'ils ne s'appréciaient pas. Au contraire. L'un et l'autre n'étaient simplement pas très bavard. Il pouvait s'écouler des jours entiers sans qu'ils n'échangent un seul mot. Aussi, Cornélia avait appris à décoder les signes. Et tous les signes actuels démontrait que son oncle s’inquiétait beaucoup, en ce moment.

— Mais je vais bien, murmura-t-elle, je te le promets.

Gaspard freina avant de bifurquer dans une ruelle moins fréquentée.

— Ne me mens pas, s'il te plaît.

Le visage de Cornélia disparut sous ses boucles. Qui essayait-elle de berner ? Cinq fois qu'on appelait son oncle en catastrophe pour le prévenir que, non, Cornélia n'allait pas bien du tout depuis la fin de l’été.

Un instant de silence adoucit le policier, alors qu’il s’engageait dans un parking souterrain.

— Enfin, se ravisa-t-il, je veux dire que tu peux me faire confiance. Je suis là pour t’écouter, tu sais ?

— Mhm.

Gaspard se gara et coupa le moteur. Le claquement des portières retentit dans le sous-sol désert. Cornélia n'aimait pas cet endroit. L'odeur d'essence, de pneus usés, d'urine, parfois. Le plafond trop bas. Le grésillement des néons qui n'éclairaient pas assez. L'un d'eux palpitait d'une façon irrégulière, à la frontière avec une parcelle encore plongée dans l'obscurité. Quand Cornélia leva les yeux vers l'ampoule, une pulsation plus vive lui provoqua une grimace. Son oncle fit volte-face.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— R-rien… grommela-t-elle en se frottant la figure. C'est la lumière. C'était trop fort.

Gaspard l’observa un moment – trop longtemps pour ne pas l’intriguer, car elle lui retourna son froncement de sourcils – et, alors qu'il avait entrouvert la bouche pour parler, se ravisa avant de reprendre sa marche. Ils filèrent droit jusqu’à l’ascenseur.

— Je pense qu'on devrait aller voir un médecin, expira finalement Gaspard. Un bon médecin. Je connais quelqu’un qui…

Il s’interrompit un instant.

— Enfin, j’espère qu’elle pourra nous recevoir. Rapidement, je veux dire.

Cornélia hocha la tête. Depuis combien de temps n'avait-elle pas posé les pieds dans un cabinet médical ? Les Fauvet ne tombaient jamais malade, et quand un rhume osait se montrer un peu trop insistant, il suffisait d’un remède de Gaspard pour le faire disparaître aussi vite qu’il était apparu.

— Quatrième étage, annonça l’ascenseur. Ouverture des portes.

Derrière lui, Cornélia tortillait ses doigts dans le bas de son pull.

— Dis, Tonton… Demain, on avait dit qu’on irait à l’exposition des Milles Fleurs… tu te souviens ?

Un rictus nerveux releva les commissures de Gaspard. Ah, oui. La clôture de saison du jardin botanique. La sortie qu’ils faisaient tous les ans. Cette exposition que Cornélia ne raterait pour rien au monde. Bien sûr que non, il n’oublierait jamais un évènement pareil.

— Ah, euh… oui. Mais demain, je travaille.

— Je peux t’attendre ? Insista-t-elle.

— Je n’aurais pas fini mon service avant la fermeture.

— Alors je n’ai qu’à y aller toute seule… ?

— Non.

Gaspard rentra les épaules pour se faufiler en premier dans l'étroit couloir qui menait à leur appartement. Un soupir exaspéré souleva une mèche qui barrait le visage de l'adolescente.

— Mais pourquoi ! C'est injuste ! J'ai quatorze ans, je ne suis plus un bébé ! Les gens de ma classe-

— Les jeunes de ta classe ne risquent pas de s'écrouler par terre à n'importe quel moment.

— Mais...

— J'ai dit non, Cornélia.

Gaspard avait haussé le ton. Pas crié, il n'en avait jamais eu besoin - et c'était une méthode qu'il réprouvait. Juste élevé sa voix, dont la gravité couperait à n'importe qui l'envie de s'opposer à lui.

— Pas de sortie tant que cette histoire n’est pas réglée.

Il redoubla d’efforts pour se retourner dans l’espace exigu qui séparait leur porte de celle de leurs voisins. Sa rudesse n'avait duré qu'une seconde, déjà remplacée par le lourd voile de l'inquiétude.

— Mais... mais cette histoire sera vite finie. Je te le promets.

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Grumpy_Pandora
Posté le 02/08/2025
Coucou !
Ok, j'aime beaucoup Gaspard j'ai hâte d'en savoir plus sur lui !
Comme le commentaire de Carlaqlm, j'ai remarqué qu'à un moment on passe au POV Gaspard mais juste pour une pensée et c'est perturbant.
J'ai cru comprendre que Cordélia était un garçon avant que tu ne réécrives, il reste un "il devrait consulter" au lieu d'elle, et "merci d'avoir pris soin de lui" idem.
Aussi, le tiret devant le message de l'ascenseur fait bizarre, j'ai plutôt l'habitude qu'on l'utilise pour les conversations (entre êtres vivants), j'aurais mis en italique perso.

Voilà voilà, à part ça j'aime beaucoup et je suis intriguée, j'ai hâte de lire la suite :)
Carlarqlm
Posté le 22/07/2025
Coucou,

J'ai lu tes deux premiers chapitres et j'aime beaucoup ton histoire pour l'instant. Tu as bien écrit la course dans le chapitre précédent et c'est très intrigant ce que Cornélia voit quand elle ferme les yeux :)

Pour ce chapitre, cela m'a un peu perturbée car on passe du point de vue de Cornélia à celui de Gaspard sans réelle transition. Après c'est subjectif peut-être que quelqu'un d'autre ne trouvera pas ça perturbant !

Ensuite quelques petits conseils/remarques pour ce chapitre :

"ntre les affiches de prévention contre le tabac, les maladies sexuellement transmissibles et les arrêts cardio-vasculaires, il y avait largement de quoi s’inquiéter. " - il y a une coquille dans cette phrase, il manque le e de entre

"je vais leur en toucher deux mots, à ton tuteur, tu vas voir…" - j'aurais plutôt mis je vais "lui" en toucher un mot car tuteur est singulier

Ensuite pour Madame Fonge, certaines fois tu écris Madame avec une majuscule et d'autres fois avec une minuscule, je pense que tu devrais mettre toujours une majuscule.

Et pour finir, pour les pensées personnelles de Cornélia ou de Gaspard, je crois que c'est l'usage de les écrire en italique.

En tout cas ton début de roman est prometteur et j'ai hâte de lire la suite :)
Aspen_Virgo
Posté le 22/07/2025
Hello, merci pour ton message :) je vais corriger les petites coquilles !
Pour ce qui est de l'italique, j'ai regardé à travers l'internet, et les avis divergent : soit italique, soit guillemets + incise... apparemment, c'est une question de mise en page/harmonie général...

Ca me fait plaisir que tu aies apprécié ce début, cet univers m'est très précieux et ça fait des LUSTRES que je cherche la bonne manière d'entamer ce récit ! Merci encore pour tes retours, j'espère que la suite te plaira tout autant :)
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