2. La médiathèque abandonnée

Par Voltage
Notes de l’auteur : N'allez pas plus loin, ô pauvres fous !
Cette première version n'est pas du tout complète, non achevée. Pour continuer, vous pouvez aller voir la deuxième version qui est plus cohérente -et surtout plus travaillée xD- disponible depuis le 20/04/21 sur plume d'argent sous le même nom.
C'est une recommandation, mais en tant qu'auteure je préférerais que vous ne vous bloquiez pas au bout du 15ème chapitre et devoir tout vous retaper pour mieux suivre ce qui se passe dans la deuxième version. Mais si vous voulez passer par là avant, vous avez le choix.

Comment ça : "Mais Helena assister à un solstice d'hiver où des genres d'étoiles fusionnent et où un chiffre apparaît sur une horloge c'est quelque chose de spécial !"

Alors je vous arrête tout de suite. En fait ça, bah ça se passe depuis cent ans au moins. Donc spécial, non. Semestriel, oui. Là c'est comme si on montrait un ordinateur portable à un homme préhistorique. Bien sûr que pour lui ce sera quelque chose de fantastique ! Mais pour nous, ça restera tellement banal...

 

J'allais m'écarter du rebord du pont quand un homme en costume noir me renversa et faillit me faire tomber à l'eau. Il jura, et s'éloigna en courant. Je vis qu'il trainait un garçon par la manche, et que grâce à cette fausse manœuvre de la part de l'homme, il courait maintenant dans les petites ruelles. Curieuse, je suivis le garçon en empruntant des ruelles que je connaissais par cœur et réussis à le rejoindre bien avant l'homme. Il était caché derrière un conteneur.

- Eh, lui lançai-je, tu ne vas pas pouvoir te cacher longtemps derrière une poubelle.

- Tu as une meilleure idée ?

- Suis moi !

- Wow, wow, wow, je ne vois pas pourquoi je te ferais confiance ! Tu es peut-être de mèche avec cette foutue organisation !

- Je le fais parce que cette ordure a failli me noyer en me poussant au niveau du pont.

- Pas très valide comme argument, rétorqua-t-il.

Je poussai un soupir. Je ne m’avais jamais été douée pour arguer face aux situations critiques.

- Tu sais quoi, finnisai-je par dire, tu n'as qu'à te faire chopper par l'homme chelou au costume noir. Moi pendant ce temps-là je vais chercher à boire chez moi. Je te souhaite..."d'agréables" derniers instants.

Je sautai du mur sur lequel j'étais assise à califourchon, et atterris sur le goudron gelé habituel. Après avoir fait quelques pas, j'entendis un saut derrière moi. Je vis alors le garçon qui avait refusé ma proposition quelques instants plus tôt. Il enleva de la poussière sur ses vêtements, et me dit :

- finalement, je me fie à tes arguments.

- Ok, dis-je simplement. Suis-moi.

Nous courûmes pendant plusieurs minutes dans des rues étroites, puis nous passâmes sur le boulevard. Les lampadaires se faisaient de plus en plus nombreux et nous voyions notre route de mieux en mieux. Nous arrivâmes devant un grand bâtiment vitré, où un écriteau indiquait : Médiathèque municipale. La porte principale était barricadée de nombreuses planches en bois, mais, après avoir fait le tour du bâtiment, nous vîmes un trou dans le mur. Assez grand pour qu'un humain y passe.

Arrivés à l'intérieur, je sortis ma lampe torche et éclaira une grande partie de la zone : Des étagères en bois recouvertes de poussières étaient disposées parallèlement dans toute la salle. Des vieux livres poussiéreux agonisaient dessus, serrés les uns contre les autres, et les vieilles plantes étaient mortes depuis des siècles...Je sais, ce spectacle est réjouissant pour la vue ! Je sortis une clé de ma poche, me dirigea vers la porte "réservé au personnel" et me glissai à l'intérieur, tout en faisant signe au garçon de me suivre. Un escalier rouillé se dressait devant nous. Je montai en premier. Arrivés dans un grenier aussi accueillant que ce qui était en bas, je frottai une allumette qui se trouvait dans une boîte fraichement posée là et une douce flamme orangée jaillit. Je l'utilisai pour allumer environ une dizaine de bougies que j'avaient laissées là le jour où j'étais allée chercher un livre que je ne trouvais nulle-part ailleurs ! Le grenier était nettement plus accueillant maintenant. Je m'assis par terre, le garçon m'imita, et, après m'être assurée que nous étions bien seuls, je lui demandai :

- Au fait, comment ça se fait que Je-ne-fais-pas-attention-aux-gens-quand-je-passe-sur-les-ponts t'ai trainé de force ?

- longue histoire, répondit-il

- Raconte-la moi, j'adore les histoires. Et puis, ça fait passer le temps.

- Tu crois vraiment que je vais tout te déballer comme ça ? Déjà, je ne te fais pas du tout confiance ! Je ne sais même pas pourquoi je t'ai suivie ! Ensuite, qu'est-ce que tu en as à faire, franchement ? Tu comptes tout déballer à la police ? Tu sais que tu finirais rapidement à l'asile ?

Je plantais mes yeux verts dans celui du garçon. Il n'avait pas l'air à céder facilement. Mais moi non-plus. Il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait. Moi qui avais toujours détesté ma vie à cause de son ennui, voilà que je pouvais enfin faire un truc bien, ou vivre une des aventures que j'ai tant rêvées dans mes livres. Ça peut paraître bizarre de vouloir mourir, mais quand vous vivrez dans mon monde postapocalyptique, vous comprendrez vite.

- Il faut se serrer les coudes. C'est tout. À quoi bon vivre si on ne fait rien de sa vie ?

Je détournais mon regard. Lui me fixait toujours. Je vis une pointe de pitié dans son regard. Il se détendit et dit, alors que je me levai :

- Ok, bon alors, commençons par le commencement. Je m'appelle Tobias.

- bon début d'histoire, commentais-je en me rasseyant avec étonnement.

- Et en voyant quelque chose que je ne devais pas voir je me suis propulsé dans la merde la plus totale.

- Bien, et qu'est-ce que tu as vu au juste ?

- Je me promenais tranquillement dans ma rue, et je suis tombé sur un type au téléphone. Il avait l'air... euh, d'être entre la stupeur et la colère. J'ai entendu quelques bribes de la conversation. Il donnait rendez-vous à une personne pour "faire l'approvisionnement d'anti et de discuter sur l'état actuel des cobayes". En tout cas c'est ce que j'ai compris. Et curieux comme je suis, je suis allé au rendez-vous...Et je le regrette amèrement. Du haut de mes quinze ans, j'ai appris qu'une société secrète œuvrait pour contrôler les créatures qui rôdent dans toute la ville et créé des sortes d'hybrides qui sont incontrôlables. Je ne vais pas aller plus loin. On m'a juste trouvé en train de fouiner dans un de leurs ordi et je suis recherché, voil...

Un craquement sonore retentit. Il provenait d'en bas. Tobias et moi crurent d'abord qu'il s'agissait de l'homme au costume noir, mais après inspection, il s'agissait en fait d'autre chose. Je descendis alors par le même escalier, et arrivée en bas me figeai de terreur. Une forme sombre dansait dans l'obscurité, tel un fauve.

Mais cela n'avait rien d'un animal.

Et cela n'avait rien d'humain...

 

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Taranee
Posté le 04/01/2021
Re-coucou !
J'adore le chapitre 1 ! Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça.
Ton histoire est entraînante, on a envie de continuer. Malgré tout, j'ai pu remarquer quelques petites fautes dans la conjugaison :
- On écrit "Nous courûmes" pas "nous courâmes"
- Les vb du 1er groupe au passé simple à je se terminent par -ai.
Sinon, une phrase a attiré mon attention :
" j'allumai une allumette qui se trouvait dans une boite d'allumettes fraichement posée là et allumai au moins une dizaine de bougies."
Je trouve qu'il y a trop de répétitions de mots en -allum...
Voilà, c'est à peu près tout ce que j'ai remarqué comme fautes...
A bientôt !
Voltage
Posté le 05/01/2021
Salut !
Je pense que j'ai trop l'habitude de faire comme si "je" était un "il", alors, mécaniquement, mes mains sur mon clavier reproduisent le mauvais geste.

Et pour la phrase avec environ 1 mot sur 5 avec un préfixe allum-, sache qu'elle ne n'avait pas sauté aux yeux avant, alors merci pour ta remarque ! Il ne me reste plus qu'à la changer...
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