2. L'instauration de l'Empire, partie 1

Notes de l’auteur : Publication : 25/03/2025.
Dernière édition : 25/03/2025.

— Pour garantir la sécurité, dans la continuité, et la stabilité, déclara le Chancelier Palpatine. La République sera bientôt réorganisée et deviendra la première puissance galactique impériale !
« Pour une société fondée sur l’ordre et la sécurité ! continua-t-il sous les applaudissements des sénateurs.

— Ainsi s’éteint la liberté, souffla la Sénatrice Amidala. Sous une pluie d’applaudissements.

***

— Votre excellence, mes félicitations, commença une voix d’homme, entrant dans le bureau du Chancelier, devenu bureau de l’Empereur, il portait une capuche masquant le haut de son visage.
« Je dois dire que je ne pensais pas les Sith capable de réaliser aussi bien le projet de Dark Bane.

— Qui ose venir ici sans mon autorisation ? demanda Sidious de sa voix rauque, se levant, le visage camouflé sous sa cape. 

— Pardonnez mon intrusion, répondit l’homme avec une pointe de sarcasme. Vos hommes aux esprits faibles sont si faciles à manipuler, vous me décevez ; Dark Bane ne laissait pourtant rien au hasard, lui.
« Je suis un simple historien, continua-t-il.

— Vous n’êtes pas un historien, rétorqua le Sith. Je sens votre pouvoir. Mais vous n’êtes pas un Jedi, alors qui êtes-vous ?

— Cherchez dans vos enseignements, répondit Seru, énigmatique. J’ai bien connu le Sith grâce auquel vous êtes ici, ainsi que ses maîtres.

— Vous… répondit Sidious après un moment de réflexion. Oui, votre nom a perduré, un être si puissant qu’il maîtrise le côté obscur et le côté lumineux, vous avez dompté la Force, et aidé la Confrérie des Ténèbres de Kaan, ces traîtres à leur sang !

— Non, rétorqua Seru. Kaan avait une bonne vision, mais son application était mauvaise. Le côté obscur par essence est une corruption, c’est ce qui vous rend puissant, mais c’est aussi ce qui vous rend faible.

— Silence ! cria l’Empereur, sortant son sabre laser.

— Je ne suis pas venu ici pour participer à votre jeu de pouvoir stupide, cracha Seru. J’ai une proposition à vous faire, laissez-moi vaquer à mes occupations d’historien de la Force sans me causer de problème, et je ne vous en causerai pas non plus, vous pourrez diriger votre Empire et la Galaxie comme bon vous semble.

— Vous pensez que je vais vous laisser partir ? répondit Sidious en riant. Votre savoir et vos pouvoirs peuvent m’être très utiles.

— C’est certain, admit l’homme aux cheveux gris. Mais je ne vous les donnerai pas, bien que je ne m’attendisse pas à ce que vous me laissiez vivre en paix.

— La paix est un mensonge ! s’exclama le Dark en se jetant sur Seru, sabre en main.

— Votre visage est aussi décrépi que votre esprit, votre excellence, rétorqua Seru en évitant le coup avec souplesse, sans toucher au sabre laser attaché à sa ceinture.

Sidious, hors de lui, tentant plusieurs coups puissants à l’encontre de son adversaire, l'obligeant à empoigner son sabre pour contrer les coups. Seru ne s'attendait pas à une telle maîtrise de la part de son adversaire, il était presque admirablement étonné. Le duel dura quelques instants, jusqu'à ce qu'un dernier coup bien placé du Sith brisa la défense de Seru qui lâcha son sabre. Sans hésiter, Sidious abattit son arme sur l'intrus. Un coup direct, vertical et vers le bas, que Seru, malgré sa surprise, arrêta avec sa main, serrant la lame dans sa paume.

— Je vais me contenter de vous donner une information, Sith, déclara Seru, gardant sa concentration sur l’absorption de l’énergie du sabre. Vous venez de vous faire un ennemi que vous auriez, pour sûr, préféré éviter.

— Que dites-vous ? s’exclama Sidious.

Pour toute réponse, l’homme poussa le poignet de l’Empereur pour dégager la lame de devant lui, suivit d'une décharge d’éclairs de Force sur le Sith, le propulsant contre le mur, assommant le maître obscur. À son réveil, un court instant plus tard, Seru avait disparu, et des hommes de la garde de Coruscant accouraient pour aider leur Empereur.

À suivre…

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