PRUDENCE.
— Attendez deux s’condes.
Je m’arrête subitement et me tourne lentement vers l’intruse qui se tient immobile au milieu de la pièce, bouche bée devant le canapé en velours bleu roi.
— C’est le combientième salon là, déjà ?
Mes yeux posés sur elle se font pesants, mais je prends bien garde de ne pas montrer mon irritation. Cette jeune femme n’a pas l’air très coutumière des grandes demeures, ce que je ne peux pas lui reprocher.
— Je vous l’ai déjà dit : c’est le troisième, pour l’instant.
L’intruse m’offre un regard méfiant, mais ses yeux pétillent encore plus fort. C’est étrange, cette lueur que je trouve toujours dans ces prunelles couleur châtaigne, elle crie le faux, la moquerie et l’hypocrisie. Elle me montre que cette femme, à qui j’ai décidé de confier ma vie, n’est jamais sincère, et je me demande pourquoi elle ferait l’effort de me dissimuler qui elle est, lorsque je dois l’incarner.
Je suis à peu près sûre que mes yeux à moi au moins font preuve d’une certaine constance et ne reflètent aucune ambiguïté.
Je l’ignore et continue la visite de ma résidence jusqu’à atteindre la cuisine.
— Wow. C’est immense, babille-t-elle. Pas comme si c’était étonnant, remarque.
Je soupire lourdement et pose une main sur l’îlot central.
— Miss Fiona, si vous pouviez arrêter de commenter chaque pièce de ma maison... Je vous signale que nous avons d’autres choses à faire.
Je reprends mon chemin et la mène dans le couloir qui débouche sur les escaliers en métal. Du coin de l’œil, je croise mon propre regard vide dans le miroir, et je ne peux m’empêcher de m’arrêter, si subitement que Fiona Orsini me fonce dedans, non sans un juron coloré.
— Rah, mais qu’est-ce que vous–
Devant mon immobilité, elle suit mon regard et tombe nez à nez sur nos reflets. Elle capte immédiatement mon regard miroir, et je capture le sien. Puis ses yeux dérivent sur sa propre silhouette, avant de glisser de nouveau sur la mienne.
— Dites, vous trouvez qu’on se ressemble, vous ?
Sa voix est à peine audible, mais je crois y décerner un sérieux que je ne pensais pas un jour entendre dans cette voix grinçant les mensonges et le sarcasme.
— Non.
Elle ouvre grand les yeux et retrousse son menton de surprise.
— Bah, alors...
— Martin est formel. D’après les tests qu’il a obtenus, grâce à un logiciel d’analyse à partir de photographies, précisé-je en voyant l’horreur puis la rage teinter les prunelles noires de Fiona, notre ressemblance est optimale, la meilleure que je puisse trouver actuellement. Notre ressemblance phénotypique montre plus de huit caractéristiques physiques en commun, sur les vingt-cinq testées, ce qui est plus qu’honorable et, paraît-il, fait de nous de très bons doppëlgangers.
À mon étonnement, la jeune femme brune se met à rigoler à gorge déployée, beaucoup trop fort pour le confort de mes tympans.
— OK. Et vous êtes plutôt Katherine ou Elena ?
Je fixe son reflet dans le miroir, stoïque.
— Pardon ?
Elle souffle sur une mèche noire qui se promène devant sa bouche.
— Nan, laissez tomber. Vous êtes tooootalement Elena, d’t’façon.
Je ne suis pas encore sûre de déceler la vérité dans le scintillement espiègle de ses yeux, et peut-être devrais-je arrêter de la chercher. Elle sourit en coin et balaie la question d’un revers de main.
— J’étais sûre que vous auriez pas la réf, d’t’façon. Au fait, faudrait p’t’être qu’on se tutoie, nan ? Sinon, ça va être compliqué. Puis pour être franche, conjuguer tout avec « vous », perso ça me fatigue.
— Bon, très bien.
J’époussette les manches de mon blaser, je ne croise plus son regard.
— Si vous... tu préfères, nous pouvons nous tutoyey.
Elle m’adresse une petite révérence moqueuse et mesquine dans le miroir, avant de s’en détourner.
— Ouais, mieux vaut tard que jamais, hein. Mais au fait, si tu veux que j’prenne vraiment ta place, comment j’vais faire pour imiter ta voix ? J’te signale que c’est pas comme si on avait un timbre identique. Ah ouais, pis l’accent aussi... Et la couleur de peau, j’ai quand même la peau plus foncée que toi. C’est bien tes plans à la James Bond, mais j’ai un peu l’impression que t’as pas pensé à tout, hein.
Je m’élance dans les escaliers, avec elle sur les talons.
— C’est vrai, j’ai remarqué que vous... tu as une voix un peu plus éraillée que la mienne. Je ferai un effort. Pour le reste, nous n’aurons pas le choix : il faudra utiliser du maquillage. Par chance, je me débrouille pas trop mal avec un pinceau. Suis-moi, je vais te faire voir les pièces du haut.
J’entends son ricanement chatouiller mes oreilles lorsque je pose un pied sur le palier du premier étage.
— Whoa, j’ai droit à une visite privée ? Merci, trop aimable.
Je ne réponds pas, et je crois que je vais devoir prendre le pli ; ne pas toujours réagir à ses moindres remarques, car il ne faudrait pas qu’elle prenne l’habitude d’être au centre de l’attention.
J’ouvre la porte sur une large pièce noire.
Je n’ai pas besoin de me retourner pour ressentir la stupeur de Fiona. Son hoquet est largement suffisant, bien qu’assez excessif à mon humble avis.
— Non mais... Tu t’es fait un donjon sadomaso ou ça se passe comment ? Faut pas vivre dans le noir comme ça, hein, c’est un peu malsain.
Je pousse un long soupir, et ferme les yeux. Ces réflexions irréfléchies, il faudra les canaliser. Elle ne pourra décemment pas démontrer d’autant de spontanéité et de nonchalance lorsqu’elle sera assise dans mon siège à VIKA. C’est...
— Sexy, un peu, quand même.
Elle me dépasse et me lance un regard par-dessus son épaule, son sourire brille, trop fourbe, trop cynique, aussi vicieux et sombre que ses yeux.
— Bon alors, poursuit-elle, ignorant mon mutisme, tu voulais aussi me montrer ton dressing ou ta salle de bain, j’crois. C’est où ?
Elle aperçoit une ouverture au creux d’un mur et s’y engouffre sans attendre aucune permission.
— Wow. OK, bah c’est là apparemment.
Elle marque une pause, que je n’aime pas.
— OK. Donc l’excès, c’est un peu ton truc, quoi.
Je la rejoins devant les penderies, remplies de bas en haut. Je sens son regard sur moi, mais je préfère fixer les cintres alignés sobrement, sagement. Il faudra qu’elle s’habitue à mon style vestimentaire également. Tailleurs, jupes fuseaux, collants, blazers. Les talons ne seront pas nécessaires, du moins pas de manière quotidienne. Cela dit, peut-être qu’il ne vaut mieux pas parce qu’un coup d’œil me suffit pour remarquer qu’elle est légèrement plus grande que moi, cela pourrait poser problème.
— Quand même...
Elle parle tout doucement, cette fois. Après avoir passé quelques heures en sa bruyante compagnie, je crois avoir compris que lorsqu’elle baisse d’un ton, cela signifie qu’elle est enfin sérieuse. Peut-être n’est-ce que mon fol espoir qui s’exprime, après tout, mais au cas où il ne se tromperait pas, je la regarde.
Elle a une main en équilibre sur son menton et elle fixe les portants d’un air pensif, presque peiné.
— Pourquoi tu vis en noir et blanc, n’empêche ? C’est triste.
Fiona tend une main et saisit la manche d’une de mes chemises en soie. Le tissu noir glisse, coule entre ses doigts, et j’ai la désagréable impression que c’est mon corps, et toute ma vie qui passe sous ses mains.
Puis elle hausse les épaules, se détourne de la penderie. Elle se plante devant le miroir de la salle de bains, elle pose ses mains des deux côtés de la vasque et fixe mon reflet. Elle semble déterminée, sûre d’elle et de tellement de choses, trop de choses.
— Bon, et maintenant tu vas m’expliquer comment on va se ressembler ? Et comment on va tromper tout le monde aussi ? Parce que bon, j’sais pas toi, mais moi j’ai quelques amis, tu vois... Et ils vont pas se laisser berner facilement. Donc, bon, j’sais pas c’que c’est l’plan, le maquillage OK, mais...
Elle s’interrompt quand je m’approche et saisis deux petites boites posées sur le marbre de la vasque. Je lui en donne une, qu’elle prend les sourcils froncés, tandis que j’ouvre la seconde.
À l’intérieur, deux cercles noirs me regardent intensément.
— Déjà, nous allons toutes les deux porter des lentilles.
Fiona fixe les cercles gris dans sa propre boite dans une moue qui ressemble à s’y méprendre à du dégoût, mêlé à du scepticisme.
— Mmh... OK pour les yeux. Et après ?
Je suis son regard, et comme elle, j’effleure son visage, mon visage, nos visages.
— Nos visages ont globalement une forme identique, affirmé-je. C’est vrai que tu as une peau plus foncée que la mienne, tu es d’origine méditerranéenne, si j’ai bien compris...
— Corse, ouep.
— Par chance, la vie à Paris a fait son travail sur toi, continué-je. Je pense que le manque de vitamine D fait que ta peau n’est pas aussi mate qu’elle pourrait l’être. En tout cas, cette différence pourra se régler avec un peu de fond de teint. On en mettra toutes les deux pour diminuer l’écart de teinte.
Joignant le geste à la parole, j’attrape un pot de fond de teint que je dépose dans sa main réticente. Elle fixe le produit avec un dédain qui semble prendre sa source dans une peur, une appréhension que je ne comprends pas.
— Super, donc en plus faut qu’j’me lève genre... quoi ?
Elle me regarde, et soupire, exaspérée.
— Un quart d’heure plus tôt pour me pomponner tous les matins ?
Je secoue la tête.
— Comptez– Compte plutôt une demie-heure, je pense.
Ses yeux sont comme vidés de leur force et de leur vitalité en l’espace d’une seconde. Elle penche la tête en arrière et grogne bruyamment.
— URGH. Super. Bon.
Son regard se lève et glisse sur mes yeux, ma bouche, puis mes épaules...
— Et pour les cheveux, on fait comment ? J’ai rien contre les rousses, hein, mais bon... Moi, le rouge, à la base, à part dans les entrailles des toutous au boulot...
Je fixe sa chevelure à mon tour.
— Au naturel, mes cheveux châtains sont plus clairs que les vôtres– les tiens. Je pourrais me teindre les cheveux de ta couleur, mais ça se verrait beaucoup plus vite dès que j’aurai quelques millimètres de repousse. Et puis, se teindre les cheveux en plus foncé est assez rare, ça attirerait l’attention.
Un long soupir s’échappe de sa bouche, me dissuade de poursuivre.
— C’est bon, souffle-t-elle, passant une main lasse dans ses cheveux bruns. J’ai compris. Je ferai la teinture en rouge. Si faut ressembler à Bree Van de Camp pour vendre des jeux vidéos maintenant...
Devant mes traits impassibles, elle lève les yeux au ciel.
— Eh mais en fait, t’as absolument zéro réf’. Tu sais que ça va poser problème, ça ?
Comme je ne bouge pas d’un pouce, elle continue.
— Nan parce que si tu vas voir mes potes et que tu leur sors tes meilleures vannes sur... Euh. J’sais pas moi... genre Freud et, euh... Renoir ?
Comme je ne quitte toujours pas mon air abasourdi, elle renâcle comme un étalon excédé.
— Bon j’en sais rien en fait, j’connais pas tes réfs. Mais ouais, ça va pas le faire, hein.
J’ouvre la bouche pour répliquer. Elle s’imagine sans doute que mes goûts sont aussi stricts et élitistes que mes apparences, mais ce n’est tout de même pas aussi simple que cela. En tout cas, je ne le crois pas. Elle ne me laisse pas parler, néanmoins.
— Attention. J’ai rien contre Freud, Platon et Renoir, c’est que juste que bon, hein... Bon. Tu vois qui c’est, euh... genre... Aya Nakamura ?
Je marque une pause. Serait-ce peut-être une politicienne ? Une députée qui occupe une place centrale en ce moment dans le paysage politique français ? Une immigrée japonaise qui se serait intégrée en France via un art ou une discipline particulière ? Peut-être une artiste de...
Fiona ricane sans retenue. Étrangement, son rire a autant de gras que de grâce.
— Ouais, on est vraiment dans la merde. T’as vraiment pas bossé ton plan, Bree.
Elle nous désigne toutes les deux d’un geste désinvolte de la main, dans le miroir.
— C’est pas tout le maquillage, les cheveux, l’apparence, tout ça. Mais si mes potes voient une coincée des années 60 débarquer dans mes nikes et mes sweat capuches, on va avoir l’air sacrément connes, toutes les deux. ’Fin, surtout toi. Mais à la limite, c’est ta faute.
Soudain, elle s’approche de moi et attrape ma main dans la sienne, qui est chaude et moite.
— Allez viens, on va binge-watcher une série.
Les informations se bousculent une à une dans ma tête, je tente d’y mettre de l’ordre tandis que je la laisse me tirer vers la sortie de la salle de bain et vers le palier.
— Excuse me ? Non, attends. Qu’est-ce que tu fais ? Nous n’avons pas le temps pour–
— Ah mais c’est pas une question de temps, c’est qu’on a pas le choix, Bree. Faut pas que t’aies l’air d’une Fiona lobotomisée, et moi faut pas que j’aie l’air d’une Prudence qu’a pris son p’tit rail de coke à 8 heures du mat. Donc on va faire toutes les deux un effort pour apprendre à connaître la vie de l’autre pour pas avoir l’air de deux débiles, OK ?
Je suis assez sidérée après cela, si bien que je ne trouve rien à répondre, ni aucune force à opposer à ses bras qui me tirent vers le salon.
Surtout, je crois que je ne trouve rien à lui rétorquer pour lui prouver qu’elle a tort. Peut-être parce qu’elle n’a pas totalement tort, et pourtant son idée demeure parfaitement inadaptée compte tenu du temps extrêmement limité qui est à notre disposition.
Cette femme semble beaucoup agir sans réfléchir, et cela va nécessairement poser problème.
Je ne sais pas si j’aurais l’air d’une Fiona lobotomisée, mais peut-être la principale concernée en aurait-elle réellement besoin ? Cette Fiona me parait déjà assez folle au naturel.
Pourtant, je ne dis rien, je la laisse me guider vers le canapé, et pour la deuxième fois de ma vie, je choisis d’écouter cette folie.
Cette folie de Fiona qui doit redresser ma vie.
"moi faut pas que j’aie l’air d’une Prudence qu’a pris son p’tit rail de coke à 8 heures du mat" Incroyable cette phrase, j'adore
Je trouve Prudence trop mimi à être toute innocente et protégée de la vie comme ça, et Fiona est trop drôle, j'ai hâte de les voir interagir ensemble par la suite :D
C'est très marrant de voir que du pdv de Prudence, Fiona a un côté un peu... mesquin et moqueur, alors que dans les pdv de Fiona je l'ai seulement trouvée gentiment impertinente et barrée. Ça laisse entrevoir que malgré sa réussite, Prudence n'est sans doute pas aussi confiante en elle-même que ne le pense Fiona. Et qu'elle est vulnérable.
Tout ça donne de la profondeur à cette fiction et c'est vraiment bien joué !
Je reviendrai lire la suite avec plaisir après les HO !
A+
Haha, ça change de La Table des Sept ! Mais c’est avec plaisir néanmoins que me revoici par chez toi :P
Chapi 1
“Je ris toute seule, comme la plupart des trucs que je fais seule" J’ai ri toute seule aussi x)
“Je connais un peu les SDF qui dorment ici dans le froid" Elle pourrait pas penser à crier assez fort pour les réveiller, quand elle se fait kidnapper ? Même si ça ne marche pas, ça m’a fait bizarre qu’elle mentionne qu’il y a des gens pas trop loin, puis qu’elle n’y pense plus…
“En même temps, je m’y connais pas des masses en garde-robe de serial killer. Mais je sais pas, là de suite ça me semble évident." J’suis pas sûr’e de saisir le lien logique entre toutes ces phrases - ou c’est peut-être juste que c’est “haché” par la ponctuation… ?
Chapi 2
“Cette femme a la confiance de celle qui vient d’envahir trois pays avec un tweet" Magnifique x)
“Mais Imprudence n’a pas le sourire de celle qui est fière de son trait d’humour. Elle a le sourire béant de celle qui a le doigt sur la gâchette" C’est… parlant, comme image ! (Im)prudence me fait bien rire aussi x)
“Elle est magnifique. // Mais elle, je sais que je peux pas l’avoir, enfin... pas comme les autres” Hmm, il me semble que c’est un peu rapide… je sais que c’est pour introduire l’intérêt pour Prudence, donc la romance, mais là comme ça sachant que jusque là Prudence n’a pas été décrite de façon spécialement méliorative…
Ah, et j’ai trouvé qu’il y avait 2-3 redondances dans la narration quand Fiona s’insurge de s’être fait kidnapper. Genre… bon okay cocotte je te comprends MDR, mais pas besoin peut-être de le rappeler toutes les quelques répliques ?
Chapi 3
“Je suis à peu près sûre que mes yeux à moi au moins font preuve d’une certaine constance et ne reflètent aucune ambiguïté" J’adore, elle fait tellement sûre d’elle qu’on en dirait presque du déni x)
“doppëlgangers" doppelgänger
J’ADORE Fiona. Elle est trop cool. J’adore sa voix interne, effectivement elle est un peu perchée mais ça me fait tellement rire que ça soit Prudence qui pense ça - nan mais, Madame “ceci-n’est-pas-un-kidnapping”, c’est pas un peu l’hôpital qui se fout de la charité là ? x)
Et maintenant j’ai trop trop hâte de voir la cohabitation de ces premiers jours, les tensiooons et tout, t’as tellement bien planté tes deux filles je m’en frotte les mains d’avance :P Et hâte aussi de voir les couacs qui, j’imagine, ne vont pas manquer d’advenir quand il sera temps de se faire passer l’une pour l’autre !
J'aime bien ce réemploi du concept de "doppëlgangers" - et la petite référence à Katherine et Elena de "Vampire Diarues" m'a fait rire et rappelé tellement de souvenirs ahah.
On savoure les piques qu'elle s'échangent à mots couverts, le désarroi de Fiona autant que la blasitude de Prudence. Et en même temps, il y a de petits passages déjà empathiques qui viennent constituer un joli mélange. Notamment la toute dernière phrase, je la trouve poétique et touchante. <3
(Je pensais avoir répondu à ce com mais en fait non x))
Oui, Prudence a un niveau de déni qui mériterait sa place aux jeux olympiques du déni je pense x)
Ahah contente que t'aies la réf de Vampire Diaries ! Effectivement ce concept me plait bien, et je me suis d'ailleurs inspirée d'un conte pour écrire cette histoire, c'est "Le prince et le pauvre" de Mark Twain, je ne sais pas si tu connais ? (L'adaptation la plus connue à ce jour étant le film Barbie Coeur de princesses ou "The Princess and the Pauper" in english lol oui ça sort les sacré réfs) sauf que moi je ne voulais pas particulièrement reprendre le concept de l'opposition riche / pauvre que je trouvais que moyennement intéressante. J'ai préféré une opposition de milieux sociaux, mais plutôt en terme d'éducation et d'intériorisation :) Bref je m'égare sorry ^^
Contente si tu trouves un peu de douceur et de poésie au milieu de toutes ces blagues et ces absurdités ahah c'est le but du texte aussi, en plus de faire rire je voulais quand même aborder pas mal de sujets et traiter pas mal d'émotions :)
Merci pour ton com adorable, à bientôt <3
Très sympa de découvrir le point de vue interne de Prudence, elle est encore plus perchée et coincée que je ne l'imaginais xD
Les dialogues entre les deux filles sont croustillants, on a presque l'impression que c'est Fiona qui s'approprie le plan tordu de Prudence, qui s'amuse et qui mène la danse. Ça promet des étincelles dans les prochains chapitres !
Oui effectivement Prudence elle a l'air saine, posée et raisonnable comme ça, mais en fait pas du tout x) remarque le pitch donnait déjà quelques indices...
Oui il y a clairement un retournement de situation qui s'opère au profit de Fiona, Prudence ne l'avait pas vu venir d'ailleurs et elle va bien le regretter x)
Merci pour ton commentaire ;)
J'ai adoré découvrir le point de vue de Prudence haha, elle est encore plus perchée que Fiona parce qu'on sent à quel point elle est en décalage avec... avec tout en fait. Et surtout avec la manière dont la perçoit Fiona dans les deux premiers chapitres x)
Elle est persuadée d'avoir tout prévu alors qu'en réalité son plan est complètement bancal. Je suis toujours un peu gênée par la rapidité avec laquelle Fiona accepte la situation (et heureusement en vrai sinon c'était mal barré mdr), même si elle continue de se foutre de la gueule de Prudence, mais les échanges entre les deux sont incroyables !
J'ai très envie de découvrir comment elles vont se débrouiller pour prendre la place de l'autre en tout cas x)
BONNE NUITOUILLE
Oui effectivement Fiona a l'air schtarbée mais en réalité elle est presque saine d'esprit à côté de Prudence (lol).
Oui maintenant que tu le dis, peut-être que Prudence pourrait être étonnée de la rapidité de l'acceptation de Fiona et le relever ? Ça aiderait ptet à rendre le truc plus fluide ? (Bon l'absurde sera toujours là parce que c'est le concept même du truc mais ouais lol)
Contente si les échanges entre elles deux t'ont plu, je me suis éclatée à les écrire xD
Merci pour ton com <3
Je pense que prendre davantage le temps d'amener le changement de position de Fiona dans le chapitre précédent et marquer la méfiance de Prudence apporteraient les transitions qui manquent selon moi ! Dans tous les cas, c'est pas incompatible avec l'absurdité vu que TOUT est absurde lol.
Bisous <3
C’est très chouette de découvrir le point de vue de Prudence. Elle méprise Fiona et se croit super intelligente avec son plan délirant d’échange de vies, alors qu’en vrai elle est loin d’avoir pensé à tous les détails pratiques XD Heureusement pour elle que Fiona a décidé d’y mettre du sien ! Ça leur donne peut-être une chance de faire un peu illusion au lieu de se ridiculiser...
En tout cas j’adore leur duo, ça donne très envie de découvrir la suite !
Petite remarque :
« Allez viens, on va binge-watcher un série. »
> une
Oui, vraiment ce qu'on peut retenir de ce chapitre et du point de vue de Prudence clairement tu l'as bien vu c'est son déni ahah xD Oui finalement Fiona y met du sien et ça la sauve on peut le dire xD
Merci pour la coquille c'est corrigé :)
Et bien sûr merci pour ton com, ça me fait plaisir !
Déjà, je dois dire que j'adore le pdv interne de Prudence, c'est excellent de voir le décalage avec ce qu'on sait de Fiona depuis les premiers chapitres. Ca me fume à chaque fois de lire ses réflexions hyper méprisantes, tu vas le voir dans mes remarques xD On se demande bien comment ce plan rocambolesque va pouvoir tenir. Et alors qu'on aurait pu croire que c'est Fiona qui aurait le rôle le plus difficile à jouer, la tendance n'est clairement plus la même après ce chapitre xD Très curieux de voir où tu vas nous emmener avec tout ça.
D'ailleurs, jolie chute (=
Mes remarques :
"Je suis à peu près sûre que mes yeux à moi au moins font preuve d’une certaine constance et ne reflètent aucune ambiguïté." mdrr cette phrase xD
"C’est vrai, j’ai remarqué que vous... tu as une voix un peu plus éraillée que la mienne. Je ferai un effort." quelle grande dame mdrr
"Je ne réponds pas, et je crois que je vais devoir prendre le pli ; ne pas toujours réagir à ses moindres remarques, car il ne faudrait pas qu’elle prenne l’habitude d’être au centre de l’attention." ahah
"Je pousse un long soupir, et ferme les yeux. Ces réflexions irréfléchies, il faudra les canaliser. Elle ne pourra décemment pas démontrer d’autant de spontanéité et de nonchalance lorsqu’elle sera assise dans mon siège à VIKA" mdrr j'adore le pdv interne de Prudence voilà c'est dit
"— URGH. Super. Bon." mdrr super onomatopée
"J’ai rien contre les rousses, hein, mais bon... Moi, le rouge, à la base, à part dans les entrailles des toutous au boulot..." pas vu venir celui-là xD
Bref, je me suis régalé xD
A bientôt !
Je suis super contente que tu apprécies tout autant le pdv de Prudence ! C'est vrai que c'était un peu un défi quand j'ai commencé à écrire ce roman : faire que les deux pdv se complètent et surtout que les lecteurices puissent s'identifier et apprécier les deux pdv :) Donc ça me rassure ahah.
Clairement oui, Fiona a un pète au casque, mais Prudence n'est pas en reste, faut pas oublier que ce plan rocambolesque vient d'elle à la base, donc c'est clair qu'elle a quelques p'tits soucis elle aussi xD Mais oui, écrire ses réflexions dédaigneuses, ça m'a bien amusée xD
Merci pour tes remarques, contente que l'humour grinçant et hautain de Prudence fonctionne ahah
Merci pour ton commentaire et au plaisir ;)
(Eh c'est même plus des coms PA à ce rythme, vu ta réactivité, c'est de la messagerie instantanée mdr)
Plus sérieusement, ça continue d'être complètement décalé, perché, zinzin (dans le bon sens du terme). On ne se prend pas la tête et on en redemande. J'ai hâte de voir comment l'une va parvenir à déteindre sur l'autre. On sent quand même que LE plan comporte un million de mini-failles qui font que ça peut mal tourner. Malgré un marathon de série. Malgré le fond de teint, la teinture rousse. Mais c'est ce qui fait tout le sel de l'histoire !
A bientôt pour la suite ! :D
Aaaah, tu me rassures, heureusement que tu avais les réfs (sinon c'est naturellement inadmissible x)). Non mais en vrai c'est mieux si les gens ont les réfs effectivement ^^
Je suis contente si tu aimes ce côté perché et un peu fou de cette histoire et de sa narration !
Effectivement, tu vois bien venir le truc : ce plan peut foirer de TELLEMENT de manières possibles xD A voir si ça marchera, ou si ça foirera genre... au bout de deux jours lol
Merci pour ton commentaire et ta lecture, au plaisir ;)
Et bien heureusement que Fiona est là ahahah (encore bon, vampire diaries je mi-comprends qu’elle est pas la réf (je cautionne pas mais je peux peut être comprendre) mais Desperate Housewife c’est juste dramatique)!
Prudence est un peu naïve non? Il ne suffit pas de s’appliquer du fond de teint et de changer d’habits pour devenir quelqu’un d’autres.
Hâte de lire la suite! :)
Ahah oui effectivement ne pas avoir la réf de DH, quelle indignité xD
Oui Pru est assez naïve mais elle va finir par déchanter xD
Merci pour ton commentaire et ta lecture, ça me fait plaisir ;)
A bientôt !