Je demeurais un certain temps immobile, à fixer ces arabesques nomicroniques gravées sur la pierre, à fixer leur luminosité décroissante. C’était assez absurde, car tout d’abord je me gelais les miches, ensuite ces traces de transport astrale étaient désactivées -et de toute manière incontrôlable pour un omeg- et enfin, la lande était dissimulée dans une brume épaisse. Autrement dit, mais si j’avais souhaité faire du repérage, cela aurait été impossible.
Une sensation étrange grandit peu à peu dans mon coeur, probablement à cause de ce brouillard. Il donnait à la lande un aspect mystique- non. C’était le vent, qui était à blâmer. Il soufflait plus que jamais, forçant chaque buisson, chaque brin d’herbe au respect. Aucunes ne semblaient lutter ni s’en plaindre pour autant. Comme si elles profitaient de l’occasion.
Le vent transportait un petit murmure, imperceptible, comme un chant incompréhensible mais qui me plaqua à vif.
Quelque chose d’important s’était produit.
J’ignorais quoi, ni comment, ni pourquoi j’en étais venue à cette conclusion. Cette certitude avait jailli dans mon esprit comme une fontaine, et c’était important. Vraiment important.
Il aurait été assez aimable de la part de mon inconscient d’être légèrement plus précis, à minima de m’orienter sur cette erreur si capitale qui avait été commise, mais non. Mon Esprit Familier était visiblement en grève ou à la retraite, allez savoir.
Une bourrasque interrompit mes tribulations. Elle fut insistante, et intense, comme si on venait de me hurler au visage. Je fus prise d’une énergie frisant la terreur et prit mes jambes à mon cou. Ce n’état pas folichon, car non seulement j’avais un genoux droit aussi solide qu’une gaufrette mais en plus le parc était laissé à l’abandon. Le chemin de pierre se trouvait engloutis sous des touffes d’herbes hautes et sans Lazarus pour dégager le chemin -parce que bien sur monsieur avait triché- mon retour hâtif ressemblait davantage à une épreuve de haie.
Avec toute la discretion que cela impliquait.
Ça craqua à quelques pas de moi, et même si c’était le vent, ou un mulot ou le fantôme de mon arrière-grand-oncle Ernest, inoffensif au possible, tant pis, je me mis à courir comme une folle. Je ne fus pas la seule, le bruit confirma qu’il ne s’agissait pas là d’une bourrasque en s’intensifiant. Quoique ce fut, cela me poursuivit jusqu’au parvis et j’eus à peine le temps de me précipiter sur la porte et de la claquer derrière moi.
Il y eut un bruit sourd contre le bois, et pendant une seconde ignoble, j’attendis le suivant. Mais la seconde passa, puis une autre s’écoula, et encore, et encore.
Je me laissais glisser contre la porte, complètement à bout de souffle. C’était probablement pour cela que Lazarus était parti en me laissant seule. Il devait se douter que ce parc était infesté de trucs assez nul et que jamais je ne tiendrais plus de deux minutes si je tentais de m’enfuir.
C’était tellement la merde.
Et à en juger par les éclats de voix, c’était visiblement loin, vraiment loin d’être fini. Madame Regiris et son crétin de fils étaient de toute évidence en plein concours d’égosillage, car leurs voix me parvenaient avec netteté alors qu’elles semblaient provenir du deuxième étage. L’ennuis bien évidemment, c’était qu’ils se hurlaient dessus en salemni.
Décidément j’aurais du le prendre ce cours nul de salemni avancé. Sur le moment abandonner ça au profil de nordkais m’était apparut plus que logique. J’avais des bases plus que sommaires dans la langue des mages mais je comptais devenir danseuse professionnelle. Les mages s’engageaient rarement dans les carrières artistiques, et quand ils le faisaient, ils parlaient le medelvio, comme tout le monde. En revanche, beaucoup de compositeurs étaient issus de Nordska et c’était toujours utile de savoir ce pourquoi le responsable en chef de la musique s’arrachait les cheveux.
Je tâchais de ne pas trop regarder mon genoux, car il n’y avait pas de raison de s’inquiéter sur ce plan là. Il allait après tout beaucoup mieux et avait cessé de ressembler à un roti, il allait guérir.
N’est-ce pas?
Cassini merci, je n’eus pas le temps de m’apitoyer davantage sur mon sort. Une petite tête passage l’embrasure de la porte, le regard appréhensif-
« Oh Dodo! Tu es revenue! » Britannicus s’écria avant de me sauter au cou.
« Évidemment, je raccompagnais simplement Lazarus. » Je dis doucement.
« Oui, mais il disait qu’il allait t’emmener alors, bah j’me suis dit, peut-être il a changé d’avis et tu es partie. Je voulais pas que tu partes.»
« Moi non plus. » Je répondis, mais pour une toute autre raison. J’avais la désagréable sensation que son autre ‘solution’, c’était un trou anonyme dans un jardin.
Bref.
« Qu’est-ce que j’ai manqué? » Je demandais en pointant le corridor et les éclats de voix qui ne diminuaient pas.
« Scetus est furieux contre Mafalda, il dit qu’elle l’a fait passé pour un crétin devant M’sieur, et et qu’elle était ingrate, tu sais, avec Cassiopeia. » Il dit simplement, avant de s’asseoir à côté de moi.
« Cassiopeia? » Je répétai. C’était bien la première fois que j’entendais ce nom, même s’il fallait admettre qu’hormis quelques petites conversations polies et Madame superficielles et mon temps passé avec Britannicus…
Non, c’était étrange qu’elle n’ait jamais été mentionné-
« C’est la petite soeur de Scetus, et à moitié la mienne. Elle est un peu bizarre mais je l’aime bien. Elle devrait être ici les fins de semaine mais elle était à la Magiversité quand ça a fait caboom. »
Mon coeur fit un raté et ma nuque devint glacée.
« Et elle va bien? »
« Elle est au Sanatorium de la Colline, donc ça va aller, mais elle va y rester un bout de temps. On est allée la voir quelques fois mais elle était endormie à chaque fois, mais les chamans ont pas arrêté de dire que ce n’était pas, que c’était juste une sieste, elle finirait par se réveiller. »
« Je vois. » Je parvins à peine à murmurer.
Cela me fit mal de l’admettre mais… je comprenais un peu le comportement de Scetus désormais. Si quelqu’un avait jamais, ne serait-ce qu’imaginer toucher à un seul cheveu de Lizzie, cette personne serait morte de manière assez douloureuse. Certes, il n’avait pas vraiment cherché à savoir si oui ou non j’étais bien coupable, mais… à nouveau, je n’étais pas vraiment certaine de réagir différemment à sa place. Surtout si Lazarus était allé lui raconter que j’avais trempé dans cette affaire.
« Dodo, ça va? »
« Britannicus, est-ce que tu as vraiment invoqué la ghoule? » Je demandai doucement.
La teinte écarlate que ses joues prirent fit office d’aveux, et soulevait davantage de questions que de réponses.
« Non. Je ne voulais pas mentir, mais… je ne voulais pas que tu partes non plus. » Il murmura, et je passais mon bras par dessus ses épaule.
Puisque je n’avais pas invoqué la ghoule, et que Britannicus non plus, cela ne pouvait signifier qu’une chose.
Quelqu’un mentait.
Je doutais qu’il s’agisse de Scetus, car s’il souhaitait invoquer une ghoule pour la réduire en charpie dans l’instant d’après, c’était assez contre-productif et je ne le croyais pas crétin à ce point. Ne restait donc que Mafalda Regiris.
Mais pourquoi?
Les éclats de voient se firent plus virulents encore, et je me doutais que cette petite pause était bientôt achevée. Bon, on se repentirait plus tard sur ce mystère. Pour l’heure il y avait à faire.
Nous n’eûmes pas tôt fait de nous lever que quelqu’un descendit en trombe des escaliers. Scetus enfilait son manteau noir, la face rouge, le regard volcanique. Une odeur franche d’ozone se mit à empester dans le couloir et avant même que nous ne puissions dire quoique ce fut, il ouvrit en grand la porte d’entrée et la claqua derrière lui.
Bon, ça, c’était fait je suppose.
Madame Regiris quand a elle, n’avait pas bougé de l’étage, et j’entendis sa porte de chambre claquer. Je jetais un regard à l’horloge: trois heure et quart. Cela devait bien faire dix-neuf heure qu’elle n’avait pas mangé. J’envoyais donc Britannicus faire ses devoirs -il finit par s’exécuter quand je lui promis des toasts à la confiture pour le gouter. J’en fis quelques uns supplémentaires, fit chauffer de l’eau dans une théière et plaçait le tout en équilibre sur un plateau ancien.
Il me fallut une bonne minute de courage avant de toquer à la porte de Madame Regiris.
« Quoi? » Une voix étouffée me parvint, et je pris ça comme une autorisation d’entrée.
La pièce était dans un désordre assez significatif et dans d’autres circonstances, mes tocs de rangement auraient pris le dessus. Mais actuellement, le plus gros problème, c’était Madame Regiris. Cette dernière était actuellement assise sur le bord de son lit, le visage dissimulé dans ses mains.
« Qu’est-ce que tu fais là? » Elle murmura, davantage épuisée que mécontente.
« J’ai fait du thé. »
« Ah, merci. Pose le sur ma commode en partant. » Elle renchérit, sans bouger d’un pousse. Je notais une bouteille vide au pied de sa table de nuit.
« Vous devriez manger quelque chose. »
« Je n’ai pas faim. »
« Mon père disait toujours que la confiture, ça se mange sans faim, après lui, il avait la fâcheuse tendance de la manger à la petite cuillère. »
Enfin, elle leva la tête et c’était assez triste à voir. Elle avait les yeux rougis, les pommettes irritée et un air tout bonnement désoeuvré dans le regard.
« Ma parole, tu es obstinée. »
« Toujours. Est-ce que ça va? » Je dis en tendant une petite assiette.
Elle finit par y prendre une petite biscotte. Elle avait les mains élégantes, de long doigts fins, des doigts de pianistes. Elle demeura interdite un moment et je m’apprêtai à me faire renvoyer quand elle lâcha un soupire défait.
« Je suis sa mère, il ne devrait pas même imaginer me parler de la sorte. Rien de tout ceci n’est de ma faute, comment étais-je supposée devenir que Britannicus se mettait à frisotter avec l’art nécromantique exactement? Et en attendant, c’est moi qui suis obligée de demeurer dans cette maison et de vous garder à l’oeil tous les deux. Il n’a pas le droit de me reprocher d’en avoir assez. Et je ne suis très certainement pas quelqu’un d’ingrat. »
« Pourquoi a-t-il dit cela? » je dis en m’asseyant par terre.
« Ma fille était à la Magiversité, le jour ou… » Elle dit, avant de fermer les yeux un instant « Elle aurait du mourir. Cassini a du intercéder en personne, en partie, car elle… elle est dans le coma. Lazarus a fait jouer de ses relations pour qu’elle soit admise au Sanatorium de la Colline et paie les frais associés. Nous n’aurions jamais pu nous le permettre, pas même en vendant cette maudite maison et elle aurait probablement dépérit dans un hospice de la périphérie. Tout ce qu’il demande en retour, c’était ma cave, et puis, que je garde un oeil sur toi. »
« Je vois. »
« Je ne suis pas ingrate, je le fais après tout, non? Et dire que c’est de ma faute, plut-il au Ciel, tu as l’âge de ma fille! Comment étais-je supposée les laisser te traiter comme de la vermine? » Elle ajouta. « S’il s’agissait de Sissie, il serait le premier à supplier que l’on fasse preuve d’un tout petit peu de pitié. »
« Mais il ne pense pas que je sois innocente, quoiqu’en dise Lazarus, n’est-ce pas? »
« Il lui faut un responsable, il a besoin de quelqu’un à détester. Quand bien même il serait disposé à être raisonnable… Le problème avec toi ma petite, c’est que tu es un peu trop jolie pour ton propre bien. Lazarus et son faible pour la beauté sont de notoriété public.»
Je ne cachais pas ma surprise face à ces paroles. Non pas que je m’imaginais laide mais… bon, oui, j’étais plutôt jolie, mais Lazarus avait légèrement passé trois jours à me torturer. Je ne voyais pas dans quel univers on pouvait imaginer qu’il ait fait preuve de laxisme à mon encontre.
Si c’était le cas, je préférais ne pas imaginer le sort que j’aurais subi.
« Et vous, qu’est-ce que vous en pensez? »
« Que tu es ravissante, mais je doute que tu as besoin qu’une femme de quarante cinq ans te le dise, tes admirateurs doivent bien assez te le répéter. » Elle ne cacha pas son ironie.
« Mes, admirateurs? Vous avez beaucoup d’espoir vous. Je voulais dire, sur le sujet. »
« J’avais compris. Je ne pense pas que tu sois une méchante fille. Comme on se plait à me le répéter en long, en large et en travers, tu aurais pu t’en prendre sans trouble à ma personne et au petit. » Elle dit « Cela ne veut pas dire que je vais te laisser partir cependant. Pense de moi ce qu’il te plaira, détestes moi donc si tu le souhaites, mais je ferais tout pour ma famille. »
« Je ne vous déteste pas. »
Ce fut à son tour d’hausser les sourcils.
« Ah oui? Tu apprécies ton incarcération? »
« Je ne suis pas certaine que j’agirais différemment de vous. Si quelqu’un s’en prenait à Lizzie… le Ciel ait pitié de cette personne car je n’en aurais aucune. »
« Lizzie, ta petite soeur de loi, c’est cela? »
« Elle a six ans, presque comme Britannicus, c’est un petit démon, mais c’est mon démon à moi. » Je dis, sans pouvoir m’empêcher de sourire, et pour la première fois depuis que je l’avais rencontré, je vis Mafalda sourire à son tour.
« C’est un sacré âge six ans, ils commencent à avoir une quantité innommable de bêtises à accomplir et ont l’autonomie pour en réaliser une bonne partie. »
« En ce moment sa fantaisie c’est de coincer des pièces de deux sous dans les engrenages de la pendule du salon. Apparemment le bruit est drôle et tordre les pièces c’est drôle. Ça doit bien faire la septième fois que Monsieur Ebenezer est obligé de venir rattraper le carnage, en trois semaines. »
« Scetus a fait ça aussi, enfin, lui, c’était avec les cristaux étions, et c’était légèrement plus dangereux. »
J’eus beaucoup de mal à ne pas imaginer un Scetus miniature, en train de faire la moue parce que sa mère venait de l’empêcher de faire sauter la maison.
« Tu ne te rappelles de rien, n’est-ce pas? Tu ne mens pas à Lazarus. »
« Je ne suis pas toujours très coopérative, en particulier quand il pose des questions assez… mais, croyez le ou non, si j’avais la moindre idée sur leur identité, je l’aurais dit il y a bien longtemps. Personne ne devrait s’en prendre à des enfants, ni même à quiconque, de la sorte. »
« Je suis navrée pour la ghoule, cette maison est bien assez dangereuse ainsi, et je… cela aurait pu tourner à la catastrophe. Il aurait suffit que Scetus soit endormi, ou que cela jaillisse la nuit et… Britannicus n’est qu’un enfant… »
« Il n’y a pas de problème, je comprends la situation. D’ailleurs, je voulais vous en parler » Je dis en me redressant « Qu’est-ce que cela prendrait de pacifier la maison? »
« Tu n’es pas sérieuse. »
« Si c’était de l’humour, vous devriez admettre que cela ne serait pas très drôle. »
« Cela nécessiterait beaucoup de travail. »
« Au cas ou vous n’auriez pas remarqué, quand je ne suis pas occupée à me faire courser par des ghoules ou à me faire battre à plate couture aux échec par Britannicus, je m’ennuie un peu. »
« Il existe une différence notable entre trouver une activité pour passer le temps et rénover cette maison de fond en comble- car c’est de cela dont nous discutons ma petite. Chaque once de cette bâtisse est corrompu aux énergies spectrales et y remédier… cela ne sera pas une mince affaire. »
« Mais vous sauriez comment vous y prendre? »
« Scetus saura probablement mieux que moi… mes cours de conjurations commencent à dater, il faudrait que je m’y replonge. »
« Ça vous dit qu’on fasse ça? »
« … au risque de me répéter, nous parlons de semaines de travails assez pénibles, pour ne pas dire des mois. »
« C’est un oui ou c’est un non? » Je demandai à nouveau.
Madame Regiris m’observa une bonne minute, l’air totalement estomaqué, comme si je m’étais mise à danse la karanka devant elle.
« Pourquoi voudrais-tu faire une chose pareil? » Elle finit par dire, les sourcils tout à fait froncés.
« J’en ai marre de me faire réveiller tous les matins par une russalka un peu trop entreprenante. Moi aussi j’habite -temporairement- ici, après tout. Alors, qu’est-ce que vous en dites? »
Aussi, j'ai bien noté que Lazarus avait un faible pour elle xD
Moi je sens que ça va fricoter à un moment où à un autre, cette histoire ! héhé
Je crois déjà que Lazarus commence à avoir un faible pour elle, il est de moins en moins forceur. Bon, j'espère qu'elle va lui faire payer ce qu'il lui a mis dans la tête quand même.
Ohmondieu mais tu lis plus vite que ton ombre ahahah!
Écoute ça fait super plaisir pour le perso principale parce que c'était mon but (qu'elle soit empathique sans que ça fasse faux-cul). J'aime beaucoup lire des histoires avec des gens gentils et dont la gentillesse est leur force -parce que je trouve que trop souvent dans les histoires, quand un perso est gentil, ça finit par revenir lui mordre le derrière et je trouve ça bof/20 comme morale. C'est aussi pour ça que j'ai du mal avec le concept de l'antagoniste-a-vécu-un-truc-horrible-et-donc-devient-méchant, car les études socio, elles tendent à montrer que justement, les épreuves ça pousse à l'empathie -et que les comportement horribles, ils ont tendance à venir des sphères privilégiées (au moins sur un aspect).
Sinon pour Lazarus 🥸😌😏. Bon après, est-ce que ce serait bien moral pour un mage de 28 piges de fricoter avec une gamine omeg de 17-18 ans, enfermée dans une maison, avec le spectre de la sécurité de sa famille au dessus de sa tête?
Ohmondieu mais tu lis plus vite que ton ombre ahahah!
Écoute ça fait super plaisir pour le perso principale parce que c'était mon but (qu'elle soit empathique sans que ça fasse faux-cul). J'aime beaucoup lire des histoires avec des gens gentils et dont la gentillesse est leur force -parce que je trouve que trop souvent dans les histoires, quand un perso est gentil, ça finit par revenir lui mordre le derrière et je trouve ça bof/20 comme morale. C'est aussi pour ça que j'ai du mal avec le concept de l'antagoniste-a-vécu-un-truc-horrible-et-donc-devient-méchant, car les études socio, elles tendent à montrer que justement, les épreuves ça pousse à l'empathie -et que les comportement horribles, ils ont tendance à venir des sphères privilégiées (au moins sur un aspect).
Sinon pour Lazarus 🥸😌😏. Bon après, est-ce que ce serait bien moral pour un mage de 28 piges de fricoter avec une gamine omeg de 17-18 ans, enfermée dans une maison, avec le spectre de la sécurité de sa famille au dessus de sa tête?
C'est intéressant ce que tu dis sur l'antagoniste qui devient antagoniste à cause d'une épreuve difficile. C'est vrai qu'on le voit dans énormément d'histoire, film, manga etc
Je crois que les gens aiment le thème de la vengeance et que ça donne une raison à ça. Et je trouve que tu as carrément raison pour le perso gentil qui s'en prend plein la tronche, c'est vrai que c'est assez revu.
C'est pour ça que j'aime les personnages gris aussi je pense... Ils peuvent moins entrer dans ces cases-là !
"est-ce que ce serait bien moral pour un mage de 28 piges de fricoter avec une gamine omeg de 17-18 ans" -> il serait pour le moins moral qu'elle lui rende un peu la monnaie de sa pièce, selon moi ! Après le reste, c'est toi qui vois :p