25. Dziats'ul

Par Hinata

Dziats’ul revenait juste d’une expédition avec les autres centaures. Pendant un jour et une nuit, ils avaient sillonné au galop la moindre parcelle de Plaine autour de Pétrougal. De retour à la cuve, le Dominant des hybrides dut aussitôt abandonner ses congénères – dont sa compagne Sori’han, pour rejoindre la réunion du conseil prévue ce soir-là. Dziats’ul s’attendait à trouver les quatre ambassadeurs dans la tente Safran du conseil, or il n’en fut rien.

En pénétrant sous les tentures, il n’y vit que Quitumnus. Le faune baissa les yeux un instant en signe de respect, puis les ramena sur le Dominant. Dziats’ul appréciait l’ambassadeur des faunes. Ce quadragénaire aux tempes grisonnantes lui donnait une impression de bienveillance ancrée dans un roc solide et inébranlable. Dziats’ul avait confiance en Quitumnus, et ce n’était pas seulement dû aux dix années d’expérience de l’ambassadeur.

– Vous êtes de retour à temps, constata celui-ci.

Il avait beau bien aimer le faune, Dziats’ul n’apprécia pas du tout le mince sourire qu’il vit poindre sur son visage. Que cette mimique soit moqueuse ou attendrie, elle lui déplaisait énormément.

– Comme promis, fit-il remarquer en retour.

Quitumnus inclina la tête puis, en parcourant des yeux la feuille de notes qu’il tenait dans les mains, l’ambassadeur exposa rapidement :

– Beaucoup de chefs de clans sont morts en ne laissant personne pour les relayer. En ces temps de trouble, nous hésitions à peut-être choisir nous-mêmes les successeurs dont les clans ont besoin.

Il releva les yeux sur le Dominant en attendant qu’il donne son avis. Dziats’ul décida hâtivement :

– Les hybrides se débrouilleront pour trouver leurs meneurs. Ils n’ont jamais eu besoin de nous pour cela et ce n’est pas le moment de les materner.

– Je comprends, Dominant.

Ce n’était peut-être pas une mauvaise chose que les trois autres ambassadeurs ne soient pas encore présents. Dziats’ul pouvait commencer le conseil avec celui qui se tenait devant lui. Il avait un plan à exposer, autant convaincre dès à présent Quitumnus, qu’il savait partisan d’une toute autre stratégie.

Dziats’ul se racla légèrement la gorge avant de déclarer :

– Nous, centaures, sommes rapides. Vous, les faunes, avez l’ouïe acérée. Les Ailés ont la vue plus perçante que l’aigle. Pourtant, même eux ne sauraient repérer des Ecailles dissimulés dans les herbes, car ils sont les plus discrets, les plus silencieux.

– Certes, le peuple hybride est plein de ressources et de capacités. Où voulez-vous en venir ?

– Je veux lancer les hybrides dans la Plaine. Les lancer dans une chasse punitive contre les humains.

– C’est trop dangereux, trancha Quitumnus. Nous venons à peine de rassembler le peuple en sécurité. Ce n’est pas le moment de le disséminer à nouveau dans une Plaine envahie d’ennemis.

– Qui parle de disséminer ? Formons des escouades organisées, bien équilibrées, et qui balaieront la Plaine selon des trajectoires préétablies.

– Le royaume de Galfinir est bien trop vaste. Jamais nous ne pourrons réunir assez de ces escouades. Ou bien elles seraient composées par conséquent de trop peu d’hybrides pour que les chances de vaincre restent acceptables.

– Ces humains sont peut-être doués pour égorger les démunis par surprise, mais ils ne vaincront pas des hybrides alertes et armés.

– Pour ce qui est des armes, nous en manquons. La chasse ne requiert ni sabres ni épées, aussi les clans n’en possèdent-ils qu’un petit nombre. Je doute qu’Helmer nous procure du métal destiné à transpercer des humains, et nous ne vaincrons pas avec des arcs et des lances.

– Nous pourrions, répliqua Dziats’ul en croisant ses bras sur son torse. Cette fois-ci, nous aurions l’avantage de la surprise.

– En êtes-vous si sûr, Dominant ? Qui sait s’ils n’attendent pas exactement de nous que nous les pourchassions ? Ils peuvent très bien nous attendre cachés dans la Plaine.

– Je ne crois pas à cette théorie. De ce que nous savons, ils sont aussi mobiles que nos clans ; davantage, même. Tendre une embuscade dans la Plaine relève déjà de la stupidité compte tenu de son absence de route. Ce serait encore plus improbable de leur part, le mouvement étant précisément leur principal atout. C’est bien d’ailleurs pour cette raison que nous ne les attraperons pas en restant ici.

Quitumnus observa une seconde de silence poli avant de déclarer lentement :

– En tant que Dominant, vous avez plus de ressources encore que le reste des hybrides. En vous adressant à la reine d’Helmer, vous pourriez peut-être obtenir justice sans vous déplacer.

Dziats’ul sentit un mouvement de contrariété l’envahir. Il ferma quelques secondes ses paupières avant de répondre fermement :

– Nous en avons déjà parlé. Vous m’avez laissé un jour et une nuit pour réfléchir, et j’ai choisi le combat plutôt que la diplomatie.

À ce moment précis, la tente s’ouvrit et, dans un mouvement de tissu jaune, deux ambassadeurs firent leur entrée : Fraaz, ambassadeur des Ecailles, accompagné de l’Ailé Lunérion.

– Oh ! Vous êtes déjà là, Dominant Dziats’ul, s’exclama Lunérion.

– Où est Kalf’im ? s’enquit-il, un peu vexé qu’on relève pour la deuxième fois sa ponctualité.

– Il ne saurait tarder, assura Fraaz de sa voix sifflante.

– Avez-vous pris votre décision sur ce qu’il convient de faire ? demanda l’ambassadeur Ailé, les yeux pleins d’un espoir timide.

Bien que Dziats’ul n’y laissât rien paraître, les arguments de Quitumnus avaient commencé à le faire douter. Il répondit toutefois avec aplomb :

– Nous pourchasserons les humains, sans demander son avis à la reine d’Helmer.

Fraaz hocha la tête, le visage durci par un sérieux que Dziats’ul ne lui connaissait pas. Mais Lunérion, devenu blême, tenta une dernière fois de convaincre le centaure :

– Dominant Dziats’ul, les humains ont bafoué les accords de paix entre les royaumes. Si vous vous rendez à Zandiar et exposez la situation à la reine Salysse, Helmer n’aura d’autre choix que de lancer ses propres troupes contre les meurtriers. Tous les royaumes vous soutiendront. Les hybrides ont assez saigné !

– Comme je l’ai dit à Quitumnus, s’agaça Dziats’ul, nous avons déjà parlé de tout cela.

– Le Dominant a compris, contrairement à vous deux, souligna Fraaz l’air sévère, que si c’est une guerre qui a commencé entre Helmer et Galfinir, alors il ne peut pas prendre le risque de se rendre chez les humains et de s’y faire emprisonner, ou pire : de s’y faire tuer.

– Une guerre ! s’exclama Quitumnus. Mais si vraiment c’en est une, autant commencer dès maintenant les négociations avec Helmer ! Car je vous rappelle qu’ils auront toujours l’avantage du nombre et de l’armement, et ce même si nous parvenons à décimer les humains déjà présents sur notre territoire. 

– En réalité, hésita Lunérion, nous ne savons même pas si ces humains sont encore en Galfinir à l’heure actuelle.

– Si leur objectif est de décimer notre peuple jusqu’à ce qu’il implore merci, répliqua Dziats’ul, alors ils y sont encore.

– Mais, piaula l’Ailé, nous n’avons jamais eu vent d’un tel objectif.

– Pour quelle autre raison égorgeraient-ils au hasard notre population ? La reine a décidé que les hybrides ne méritaient pas d’être leurs égaux, et elle a armé son peuple contre le nôtre pour nous soumettre un peu plus à Helmer.

Dziats’ul percevait, en les prononçant, le ton hâtif de ses propos. Cela pouvait paraître insensé, mais c’était la seule explication qu’il avait trouvée aux massacres qui faisaient se rabattre tant de clans mutilés au fond de la cuve de Pétrougal.

– Mais pourquoi maintenant ? insistait Lunérion. 

Sa relative jeunesse, ses grandes ailes blanches et sa chevelure blonde donnaient à son désarroi une nouvelle dimension : celle d’une innocence révoltée contre l’injustice qu’elle subissait pour la première fois.

– Ils auront sans doute pris la nomination récente du Dominant pour un moment d’instabilité, hasarda Fraaz en surveillant de biais la réaction du Dominant en question. Bien mal leur en aura pris.

Dziats’ul réagit à peine, se découvrant soudain oppressé par l’espace restreint de la tente, et surtout par le conseil stérile qu’il tenait avec les ambassadeurs. Leurs discussions ne donnaient jamais rien. Tourner en rond sans avancer d’un sabot, c’était tout ce qu’ils savaient faire ! Si ces gens avaient été de vrais hybrides un jour, ils ne l’étaient plus aujourd’hui. Se pavanant avec leur petite ceinture de soie jaune à la taille, les quatre ambassadeurs ressemblaient plus à des diplomates étrangers qu’à d’authentiques hybrides.

– Trêve d’argumentation, trancha-t-il, surplombant de toute sa hauteur les trois bipèdes debout devant lui. Vous m’avez laissé du temps pour y réfléchir, et j’ai pris ma décision. C’est dit, n’y revenons plus.

Se soumettant à l’autorité du Dominant, les trois ambassadeurs observèrent le silence de mise après une telle déclaration. Fraaz le rompit, bien conscient d’être le mieux placé pour ce faire puisqu’il appuyait depuis le début la décision finalement prise par le centaure.

– De nouveaux hybrides vont continuer d’arriver à Pétrougal, dit l’Ecaille. Nous ne pourrons pas arrêter tout à fait notre plan d’attaque avant un certain temps.

Les deux autres acquiescèrent muettement.

– Pour le moment, nous sommes peu nombreux dans la cuve, déclara Dziats’ul, mais beaucoup d’hybrides ont dû se replier vers Arel, n’est-ce pas ?

– Absolument. Le lac Pastel était pour la plupart un lieu sûr plus proche que Pétrougal. Nous attendions votre accord pour envoyer là-bas des missives informatives.

– Informatives ? Ce ne sont pas les dernières nouvelles mais des ordres qu’ils vont recevoir. Tous les hommes et femmes en état de se battre doivent se tenir prêts à partir en chasse. Enfants et blessés se cantonnent à Arel et Pétrougal qui restent impérativement sous protection constante.

– Ce sera fait dans les plus brefs délais, Dominant.

– Bien, et au plus tôt, nous leur dirons où aller. Les escouades partant d’Arel commenceront certainement la chasse au Nord-Ouest, pour bloquer l’ennemi s’il compte repartir en Helmer.

– Il faudrait peut-être consulter les anciens stratèges de Galfinir, fit remarquer Quitumnus, résigné à participer à l’élaboration d’un plan qu’il désapprouvait.

– Certains d’entre eux sont ici, à Pétrougal, acquiesça Fraaz. Ils sont assez âgés, mais leur expérience militaire n’est pas négligeable.

– Dominant, intervint timidement Lunérion, même si nous prenons les attaques pour une déclaration de guerre de la part du royaume d’Helmer tout entier, n’est-il pas de rigueur d’envoyer une missive à Zandiar ?

– Conformément à vos instructions, nota Quitumnus, nous n’avons pour le moment rien envoyé à la reine. Maintenant qu’une décision a été prise, lui adresser un courrier devrait même devenir l’une de nos priorités.

C’est alors que la grande Kalf’im, ambassadrice des centaures, pénétra enfin dans la tente Safran. Elle s’arrêta au niveau de son Dominant et, sans prononcer le moindre mot, lui tendit une lettre cachetée. Dziats’ul s’en saisit et examina aussitôt le sceau de cette missive. Le cerf et la lune de Lignum en ornait la cire. Qu’avait à lui communiquer le roi des elfes qui nécessitât un tel courrier ?

Le Dominant ne recevait jamais de ces lettres confidentielles, que même les ambassadeurs ne pouvaient ouvrir à sa place. Exalté par le privilège, Dziats’ul décacheta hâtivement le papier et en lut aussi rapidement que possible le contenu. Malheureusement, la lecture du mot lui ôta aussitôt ce semblant d’enthousiasme.  

Les sept cités-marchandes elfiques étaient attaquées les unes après les autres par des nains qui avaient déjà pris le contrôle de trois d’entre elles. Aucune demande de renfort de la part des elfes. Le roi Splendor affirmait qu’ils auraient sous peu la situation de nouveau en main, et tenait simplement à savoir le rôle qu’avaient tenu les hybrides dans l’arrivée de ces nains jusqu’à leurs frontières. En effet, ils avaient dû passer par la Plaine. Comment alors le Dominant pouvait-il expliquer le passage par son royaume d’une armée étrangère ? Cela, sûrement, était contraire aux accords passés entre leurs royaumes.

Les accords passés entre les royaumes. Quelle plaisanterie ! Quand les humains tuaient les hybrides, que les nains envahissaient le royaume elfique, comment le roi des elfes pouvait-il encore évoquer ces accords ? Ne pas considérer ces traités comme nul et non avenus relevait dès lors de la pure stupidité. Quand Dziats’ul enverrait son propre message à la reine Salysse, ce ne serait pas pour s’informer des modalités de la traîtrise qu’il subissait.

Qui que soient les responsables de ces violentes vagues d’attaques en Archangelsk, le Dominant était déterminé à leur faire payer leur lubie. Dût-il s’en prendre à un royaume entier, Dziats’ul vengerait chaque femme, chaque homme et chaque enfant qui avait péri sous les lames de ces humains sanguinaires. Voilà ce dont il informerait la reine d’Helmer.

– Je vous laisse lire cette lettre et en discuter, déclara-t-il en rendant le papier à Kalf’im.

Dziats’ul se dirigea lentement hors de la tente Safran, devant laquelle s’était agglutinée une foule d’hybrides agités.

Lorsque le Dominant parut, le silence se fit immédiatement autour de lui. Il observa, en tournant sur lui-même, son peuple rassemblé dans la cuve naturelle, sous le ciel rose du crépuscule.

Au lieu d’être bondé comme il pouvait l’être lors des grands rassemblements qui rythmaient la vie des nomades, l’espace était désespérément vide. Bien sûr qu’il y avait du monde : une foule à ses pieds, des cohues en périphérie, d’interminables files aux points de ravitaillement. Mais quand il réalisait que c’était là presque tout ce qu’il restait de son peuple, Dziats’ul se sentait pris d’une angoisse suffocante.

Si au moins les humains étaient venus s’en prendre à son propre clan, le Dominant aurait pu les combattre, en tuer une petite centaine. Mais le vent ne lui avait pas accordé cette chance. Depuis le début des attaques, et encore à présent, on n’avait pas repéré le moindre humain dans les environs de Pétrougal.

Cela prouvait, pour les conseillers de Dziats’ul, que leurs attaques n’étaient pas aussi aléatoires qu’il semblerait. Pour le Dominant, cela montrait surtout que, bien qu’ils soient les pires meurtriers, leurs ennemis avaient un instinct de survie développé qui les faisait s’attaquer aux plus faibles et éviter les solides meneurs de la horde.

Ils étaient là, les meneurs, les survivants, rassemblés autour de leur Dominant. De nouveau unifiés, les hybrides avaient enterré pour un temps le deuil et laissé émerger leur fureur. Ils l’étaient tous, furieux, mais patients encore, capables pour le moment d’attendre les ordres du Dominant, respectant le temps dont il avait besoin pour prendre la meilleure décision. Peu de clans avaient choisis de partir de leur propre chef à la poursuite des humains. Même les clans valides, prévenus par d’autres avant de subir l’une des attaques fulgurantes de l’ennemi, avaient pour la grande majorité eu la sagesse de venir se réunir autour de leur Dirigeant. Ils avaient confiance en lui, et il fallait impérativement les guider avant de voir peu à peu s’éteindre et mourir cette flamme de loyauté spontanée. 

Dziats’ul prit la parole, la voix claire et grondante à la fois, dure mais aussi pleine d’une chaleur infernale.

– Peuple de Galfinir ! Peuple de la Plaine ! J’ai entendu vos plaintes et vos cris de rage. Ces humains ont blessé notre chair, nos cœurs et notre honneur. Ce bain de sang ne restera pas impuni. Je vous l’annonce : nous allons retrouver ces humains, et les condamner pour leurs crimes !

À peine eut-il terminé que la foule s’éveilla à grands cris. Les autres hybrides présents dans la cuve lui firent écho dans un rugissement terrible qui envahit Pétrougal. La douleur de ces familles brisées grondait comme l’alpha blessé prêt à défendre ce qu’il restait de sa meute.

Enhardi à son tour par ceux qu’il venait d’exhorter au combat, Dziats’ul se sentait plus que jamais de taille à vaincre leur ennemi. Ses sabots frappaient violemment le sol de leur tranchant, sa queue fouettait rageusement ses flancs, balayant l’air de ses longs crins noirs.

Dziats’ul ne laisserait plus son peuple subir les conséquences d’un plan fomenté par les grands de ce monde pour s’approprier toujours plus de terres, de richesses, de pouvoir. Dès à présent, les hybrides n’étaient plus victimes, mais bourreaux. Ils n’étaient plus proies, mais prédateurs.

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Alice_Lath
Posté le 23/08/2020
Oooh, le ptit monsieur Tumnus héhé, il est kiki tout plein. Et sinon, purée, ça sent le pâté à deux mille mètres. Par contre, jsuis désolée hein, mais Monsieur Dominant, il a le flair politique d'un poisson atrophié, c'est atroce. C'est même catastrophique et dramatique à ce niveau haha, parce que là, il avait encore une chance de sauver le tout, pis à la place, il va tout balancer par-dessus bord, c'est même irresponsable ! Bref, je m'irrite contre lui huhu, mais c'est avec des fous comme ça que tout le monde est balancé à la flotte, un peu de sang-froid, que diable !
Hinata
Posté le 23/08/2020
Ouii un petit Tumnus haha ^^

Ah ça ! On est bien d'accord que Dziats'ul s'emballe carrément au mépris de tout bon sens politique è-é RIP le sang-froid,Monsieur le Chef est chaud bouillant pour aller taper de l'humain...
Enfin bref, tout ça pour dire que ça me rassure que tu sois irritée contre lui haha XD
Xendor
Posté le 24/06/2020
Hina ! Bigre !

Tu me fais trop plaisir. Un faune qui s'appelle Quitumnus. Je me demande qui c'est inspiré 🤔

Je me rend compte de tout le génie qui est déployé dans cette opération. Pousser les royaumes anciennement alliés à se taper dessus pour qu'ils fassent la majorité du travail. Très subtil comme plan, très subtil. Je me demande quel rôle auront à jouer notre petit groupe de Révélés dans tout ça. Ce n'est que le début !
Hinata
Posté le 24/06/2020
Haha, toujours les petits ref qui font plaiz' ;)

Ah oui hein, c'est du sacré plan, un peu plus élaboré que le fameux "je vais faire une armée de milliers et milliers de guerriers bien moches et méchants et on va tout bêtement attaquer en masse pour répandre les ténèbres sur le monde entier, mouahaha"... On a essayé de sortir de ça, mais peut-être que du coup ce sera décevant sur certaines attentes (que je ne vais pas nommer, sinon ça revient à spoiler...),on verra ;)

Eh oui, ce n'est que le début, contente que tu garde ça à l'esprit haha ^^

Merci pour ton comm !
_HP_
Posté le 24/06/2020
Hey !

On voit bien que chaque royaume va passer par cette case "Mais on fait quoi ?", "C'est quoi le plan ?" ^^
Le sang, le sang... il approche... 😬
Et chaque royaume qui commencent à se méfier, à détester les autres, ça annonce rien de très bon :(
Hinata
Posté le 24/06/2020
Hey you :)

Haha t'as compris comment je fonctionne sur cette histoire toi dis-moi ;)
Blood is coming indeed :smirk:

Ouaip ouaip, y a une grosse pomme de la discorde qui a atterri en Archangelsk là... La suite au prochain épisode ;)
Notsil
Posté le 24/06/2020
Coucou !

Tiens tiens tiens, les représailles s'organisent ! On sent bien les différences de tempérament dans les 4 ambassadeurs.

Et les elfes qui demandent des comptes, en plus... la réponse va pas être ultra gentille, je pressens ! Du conflit, du conflit... l'embrasement est proche, en effet.
Hinata
Posté le 24/06/2020
Coucou ! :)

Eh oui, personne ne compte attendre que ça passe en croisant les bras, surtout pas les hybrides en tout cas...
Cool si les différences entre les ambassadeurs est perceptible ^^ C'est toujours un peu délicat de mettre en scène des personnages secondaires je trouve, il y a tjrs le risque de trop s'y attarder ou pas assez..

Ah ça, la lettre, c'est la braise sur le tas de paille...

Merci pour ta lecture super rapide ;) à la prochaine !
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