La neige tombait depuis des heures
Sans un bruit
Le sol rugueux, les couleurs ternes de l’hiver,
Du gris terre d’ombre à celle Cologne,
Les talus, les chemins pierreux,
Les cheveux de vert Véronèse,
Epars sur un brun de Cassel
Piqueté par le noir de Russie
Et ce vertige coloré dans le tournoiement du regard
Tout disparaissait dans un drapé d’ivoire
Tout était recouvert, aplani
Effacé sous la blancheur inerte
D’un édredon de silence
On passait, sans s’en apercevoir,
De la réalité
A son fantôme
La poudre cristalline apaisait tout
De sa caresse muette
Les aspérités du sol devenaient de jolis mamelons
D’ombre et de lumière
Et sous la peau transparente d’Agathe,
On voyait tomber sur son coeur,
Ses poumons, dans son crâne
La même neige qui pansait son âme
Et cela faisait comme un tableau :
Femme-burle à la tête de givre
Bon, par goût personnel c'est le type de texte qui me met plus mal à l'aise qu'autre chose bien qu'il soit bien exécuté. Je laisse un commentaire mais c'est subjectivement un chapitre qui ne m'a rien apporté pour l'histoire ni émotionnellement, je savais qu'elle était déjà morte et que c'était pas hyper fun. Je caricature mon ressenti mais là pour une fois je trouve que ça en rajoute "pour rien" dans le pathos. Je joue le jeu des éloges et des critiques honnêtes, tu n'y verras rien d'autre que l'expression de mon ressenti à un instant T j'espère ! :)