Assise sur son lit, Agathe écoutait le vent qui jouait l’ouverture d’un opéra
Dans le théâtre immense de la montagne
Ses circonvolutions frénétiques faisaient entendre tous les accords
De l’amour
Du désir
Et de la dévoration
Soudain,
Une aria,
Douloureuse comme un sanglot qu’on veut retenir
Comme on retiendrait le destin
Et qui nous emporte avec toute la force de ce qui ne se retient pas,
Triste ainsi qu’une berceuse de pierre et de glace :
« Où sont passées les années
De l’enfance et de ses jeux ?
Où sont partis ces étés,
Quand tu n’ouvrais pas les yeux ?
Tu portes toujours le deuil
De ces souffles insouciants
Que, jouant près des chèvrefeuilles,
Poussaient les autres enfants.
Ce sont des mots ordinaires
Qui disent les trous sans fond
Qui s’ouvraient sous tes paupières
Quand tu pensais à son nom. »
Pareil que précédemment, ça fait "trop" pour moi et je me languis du rythme plus soutenu de l'enquête précédemment installé. D'un point de vue émotionnel aussi j'aurais besoin d'une respiration, d'une distance et pas de cet "étalage" de pathos. Mais après je peux comprendre que tu voies les choses autrement, ou que tu tentes de suivre les item du patober et que ça ne soit pas forcément propice à retomber sur les pattes de l'enquête ? (désolée pour ces messages moins positifs !)