Hélas, ce ne fut pas un vulgaire domestique que son regard foudroya. Le conseiller Valon baissa les yeux, laissant transparaître son embarras, avant de relever la tête : il avait parfaitement conscience que son statut important lui adjugeait le respect de la princesse. Ayleen ne supportait pas de devoir traiter en égaux les cinq vieillards qu'elle avait désignés mais, comme elle appréciait encore moins les innombrables tâches administratives qui lui incombaient, il avait fallu qu'elle trouve une bande d'anciens suffisamment soumis pour s'en occuper à sa place. Cela tout en s'assurant qu'elle avait le dernier mot sur chaque décision à prendre, bien entendu.
En réalité, le membre du conseil qu'elle avait en face d'elle dépassait à peine la quarantaine, mais avec sa manie de se tordre les mains dès qu'il était inquiet et sa calvitie précoce, il paraissait bien plus vieux.
Prenant sur elle, la princesse s'efforça d'adoucir son regard et de montrer à Valon qu'elle lui témoignait son attention. Loin de se douter qu'elle bouillait de rage de s'être ainsi fait interrompre, l'homme esquissa un sourire soulagé avant de s'éclaircir la gorge.
« Altesse, il fallait à tout prix que je vous fasse part d'une idée qui m'est venue et qui serait à même d'augmenter votre popularité.
— Hm...
— Bien qu'elle soit déjà immense ! s'empressa-t-il d'ajouter.
— Eh bien ? s'impatienta-t-elle en coupant court aux simagrées du conseiller.
— Euh oui, pardonnez-moi ! Comme vous le savez, beaucoup de gens souffrent de la faim ainsi que du manque de travail et d'argent chez nous... »
Déjà, la jeune femme n'écoutait plus. Sa tête s'était tournée vers la fenêtre juste à côté pour observer la vue. Le royaume de Kaïs comptait de nombreuses âmes dans l'enceinte mais ce n'était rien en comparaison des parasites qui survivaient tant bien que mal au-delà des murs protecteurs de la cour. Les Demis... Oui, c'était forcément à eux que Valon faisait allusion ! Cet imbécile pouvait-il donc sincèrement se soucier du sort de pareilles abominations ou cela cachait-il un dessein plus rusé ? Ayleen n'en savait rien mais qu'il s'agisse de l'un ou de l'autre, elle s'en méfiait comme de la peste.
« ... pire que tout, tous manquent cruellement de charbon pour se chauffer durant la saison froide ! poursuivit le conseiller.
— Pardon ? tonna aussitôt la voix glaciale de son interlocutrice. Vous voudriez me faire croire qu'ils savent maîtriser le feu ?
— Eh bien, c'est que...
— Foutaises, Valon ! Vous savez aussi bien que moi ce qu'on raconte ! Comment des êtres à moitié humains qui se comportent comme des bêtes pourraient-ils avoir la moindre notion de chaleur ?
— Malgré tout, je reste persuadé qu'une apparition de votre part ainsi que quelques pièces distribuées seraient un moyen infaillible de vous accorder leur loyauté, sans compter qu'il s'agirait d'un événement sans précédent !
— Comment osez-vous ? C'est hors de question, vous entendez ! Ce serait m'envoyer au suicide !
— Mais Majesté...
— Ça suffit ! C'est à croire que vous ignorez quelles horreurs on attribue à ces monstres ! Ou peut-être cherchez-vous à vous débarrasser de moi ? insinua la rousse, furieuse.
— Non Princesse, bien sûr que non ! Mais beaucoup meurent dans des conditions affreuses et...
— Eh bien qu'ils continuent ! Cela résoudra notre problème d'excédent de population ! »
Ayant ainsi déversé son venin, la détentrice du pouvoir se détourna, mettant fin à la conversation. Et le conseiller ne put que la regarder s'éloigner à grands pas, empressée à l'idée d'aller terroriser de nouvelles personnes.
§
§ §
Pendant quelque temps, les choses continuèrent à se dérouler sans anicroches. La brillante répartie de la princesse paraissait avoir rabattu son caquet au conseiller pour un bon moment. Et cela n'était pas non plus pour déranger Ayleen : moins on la sollicitait pour des absurdités de ce genre, mieux elle se portait ! Son seul regret était l'absence d'une nouvelle proie masculine à son tableau de chasse, absence qui se faisait cruellement sentir depuis le départ forcé de sa dernière conquête. C'était à croire que cet imbécile avait raconté sa mésaventure à tous les prétendants qu'il lui restait à rencontrer !
Mais, malgré cette hypothèse, la jeune femme ne s'inquiétait pas trop : quand on ne vivait que pour la richesse et le pouvoir, de simples racontars n'arrêtaient personne.
Et tout aurait pu continuer à tourner aussi bien si son ombre n'avait pas subitement décidé de changer de forme.
Ce matin-là, Ayleen s'était réveillée de très mauvaise humeur : en plus d'avoir été contrainte de dormir seule une fois de plus, aucun domestique n'était venu l'habiller ! Lassée d'attendre et furieuse de savoir que quelqu'un avait manqué à son devoir le plus capital, la maîtresse des lieux s'était résignée à se vêtir par elle-même pour la toute première fois.
Sitôt son calvaire terminé, elle était sortie en trombe de sa suite, bien déterminée à punir le responsable de sa détresse. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque, marchant à grands pas puis tournant la tête pour admirer sa silhouette sur le mur, son regard tomba sur une masse informe qui n'avait rien à voir avec son ombre. Un cri de surprise l'arrêta net à cette vision : ses bras et ses jambes, où étaient-ils ? Mais, le temps de cligner des yeux, l'affreux imposteur avait disparu, cédant la place à ses véritables contours. Curieuse illusion.
Bien qu'elle eût été ravie de réfléchir un peu plus à cette surprenante apparition, Ayleen s'avisa à cet instant qu'elle n'avait pas croisé âme qui vive. C'était étrange car, à cette heure-ci, les couloirs étaient déjà bien remplis. Se pouvait-il que tous ces fainéants soient restés endormis ? Sans exception ?
Impossible ! pensa la princesse qui se remit aussitôt en route avec hargne pour élucider ce nouveau mystère.
Lorsqu'elle se retrouva vers l'entrée du dortoir des serviteurs, un sourire vint étirer ses lèvres fines. Si, par le plus grand des hasards, son hypothèse se révélait exacte, c'était l'occasion rêvée pour se venger comme il se devait !
Regagnant sa concentration, la jeune femme s'approcha et fit tourner la poignée avec une lenteur extrême. À cet instant, elle réalisa que les battements de son cœur s'étaient accélérés sous le coup de l'excitation ; elle prit quelques secondes pour se calmer en inspirant profondément. Comme ses doigts tremblants poussaient doucement le battant, elle ne vit tout d'abord rien mais ses yeux, une fois habitués à l'obscurité, lui firent distinguer des dizaines de corps assoupis.
Impossible ! songea-t-elle pour la seconde fois de la journée. Pourtant, si aucun d'entre eux ne ronflait, il semblait bien qu'ils dormaient tous.
Dans le même temps, une odeur âcre vint lui agresser les narines mais elle n'y prêta pas attention : avec tous les loqueteux qui s'entassaient ici les uns contre les autres, cela n'avait rien d'étonnant.
Elle observa un moment cette étrange assemblée sans que rien ne vienne en troubler le calme. Visiblement, elle aurait pu rester postée là pendant des heures que ça n'aurait strictement rien changé. Décidément, son intervention était requise par ici...
Jugeant qu'elle avait suffisamment patienté, la princesse choisit une première victime au hasard et partit dans sa direction. Elle se pencha au-dessus du corps afin de vérifier qu'il était bien détendu et, malgré la pénombre, elle reconnut sans trop de peine la dernière coupe de cheveux qu'elle avait pratiquée : il s'agissait de l'habilleuse incompétente de la dernière fois !
S'autorisant un nouveau sourire satisfait, Ayleen dirigea sa main vers le récipient qui trônait juste à côté de la paillasse. Mais, lorsqu'elle le souleva avec une grande facilité et constata qu'il était vide, l'étonnement vint se peindre sur ses traits.
C'est à cet instant qu'elle se souvint du léger clapotement que ses chaussures avaient produit quand elle s'était avancée dans la salle. Elle n'y avait pas prêté attention mais qui aurait bien pu s'amuser à vider les seaux les uns après les autres ? Quelqu'un qui aurait voulu l'empêcher de mener à bien son plan habituel ? Ou pour mieux le faire à sa place ?
Afin de s'en assurer, la jeune femme tâta la chevelure de la servante somnolente. Elle était bel et bien humide ! Pourtant, le liquide que ses doigts effleurèrent était tiède et poisseux... L'eau savonneuse ne pouvait pas avoir cette texture.
Brusquement, le silence qui avait accompagné la princesse depuis le début de la matinée parut se faire plus pesant encore. Etouffant. Et Ayleen eut soudain peur de savoir pourquoi personne ne s'était levé aujourd'hui et pour quelle raison aucun ronflement – d'habitude abondants – ne se faisait entendre. Mais il fallait qu'elle s'assure qu'il ne s'agissait que d'un mauvais rêve.
Elle se précipita vers les tentures qui masquaient la lueur du jour afin de les écarter.
Lorsqu'elle se retourna pour faire face au dortoir, son regard tétanisé se posa sur les flaques pourpres mêlées à de l'eau qui inondaient le sol. Les cadavres des serviteurs lui apparurent enfin tels qu'ils étaient et un cri d'horreur lui déchira la gorge.
Ses pieds la dirigèrent instantanément vers la sortie.
Manquant de s'étaler plusieurs fois dans le sang, ce fut la terreur que cela lui inspirait qui lui permit de conserver son équilibre.
Après ce qui lui parût être une éternité, elle atteignit enfin la sortie salvatrice et bloqua aussitôt cette issue. Ses jambes – plus vacillantes que jamais – ne la supportèrent plus et son corps s'affaissa lentement dans le couloir. Sa respiration était devenue saccadée et la princesse savait qu'un simple exercice ne saurait la faire revenir au calme.
D'un geste hésitant, elle porta une main à son cœur affolé : comment pouvait-il battre aussi fort sans sortir de sa prison d'os et de chair ?
Mais, lorsqu'elle vit la trace rouge entre ses doigts, son angoisse s'accentua encore plus. Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur et un nouveau hurlement franchit ses lèvres. Les mouvements que son cerveau ordonnaient devenaient de plus en plus désordonnés tandis qu'elle cherchait fiévreusement à faire disparaître la souillure. Mais, où qu'elle s'enfuie, la traînée cramoisie la suivait, tachant un peu plus sa robe. Paniquée, la jeune femme ne sut bientôt plus que faire. Déjà, elle sentait son souffle faiblir et ses forces l'abandonner, cédant à sa phobie...
« Votre Altesse ! »
Comment ?
À travers le brouillard qui obscurcissait sa vision, Ayleen parvint à distinguer un bras providentiel auquel elle s'agrippa sans réfléchir. Malgré le heaume qui masquait le visage de son sauveur, elle plongea dans des prunelles d'un brun velouté qui la rassurèrent aussitôt. De plus, l'homme s'occupa aussitôt de faire disparaître au mieux le sang qui la profanait, la délivrant des griffes de sa peur. Un soldat de la garde royale, à n'en pas douter.
« M... je... balbutia-t-elle.
— Vite ! Il faut que nous sortions d'ici ! »
Comme le soldat l'entraînait à sa suite, elle ne put s'empêcher de penser durant une infime seconde que cette voix au timbre assuré devait déjà être parvenue à ses oreilles par le passé. Néanmoins, elle parvint à se reprendre assez vite : quel qu'il soit, son bienfaiteur avait raison. Ils ne pouvaient pas demeurer dans le coin plus longtemps. De plus, elle ne voulait pas qu'il s'imagine qu'elle était faible. L'idée même que cela ait pu arriver la dégoûtait. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais eu besoin de rien ni de personne et, bien que cette situation fût au-delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer, elle n'allait pas commencer à se laisser faire aujourd'hui !
Maintenant qu'elle était libérée de son aversion pour le flux sanguin, la princesse se sentait plus maîtresse d'elle-même. Pourtant, tandis qu'elle s'efforçait de suivre les pas précipités du garde, elle avait de plus en plus l'impression d'évoluer dans un songe total.
« Que... que se passe-t-il ? s'entendit-elle demander.
— Tout le monde est mort, nous devons partir, vite ! lui répondit brusquement le soldat sans ralentir l'allure. »
Cette annonce lui fit l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Afin de pallier l'horreur de l'instant, elle se mit immédiatement à cogiter : c'était devenu un mécanisme de défense naturel lorsqu'elle se retrouvait dans une situation insoutenable et ses vieux réflexes prirent le dessus sur tout le reste. Comment la journée d'hier pouvait-elle s'être déroulée normalement alors que tout ce que ses yeux avaient vu aujourd'hui paraissait irréel ? Personne pour s'occuper d'elle dans sa chambre, personne dans les couloirs et il lui faudrait croire que tous ces gens étaient morts, assassinés dans leur sommeil ? Elle ne voyait personne qui aurait pu commettre un tel acte. Et s'il était entendu qu'on pouvait entrer dans son palais comme dans n'importe quel moulin, sa sécurité aurait déjà été menacée depuis longtemps ! Car qui pouvait donc être visé à part elle ? La précipitation du soldat à vouloir la faire s'évader en était la preuve !
Avant qu'elle ait eu le temps de s'en rendre compte, ils traversaient déjà le seul endroit du château dépourvu de tapis : la cour intérieure. Ici, en plein air, les mauvaises herbes avaient eu le temps de pousser entre les pavés de pierre. Soudain, ces dalles lui firent perdre ses chaussures encore poisseuses. Un cri d'indignation lui échappa aussi sec mais son sauveur ne lui laissa pas la possibilité de revenir en arrière, se fichant comme d'une guigne qu'elle dût faire le reste du parcours pieds nus. Et la jeune femme troqua ses grognements rageurs contre des grimaces de douleur dues au chemin torturé par le temps.
Lorsque les fugitifs atteignirent le pont-levis, ce fut pour constater sans grande surprise qu'il avait été abaissé. L'homme s'arrêta net à cette vision, se mettant instantanément sur ses gardes.
« Qu'est-ce que vous... commença Ayleen, mécontente de ce contretemps. »
Mais aussitôt, le soldat lui fit signe de se taire et désigna un point auquel elle n'avait pas prêté attention. Là, dans une alcôve qu'elle n'avait pas remarquée auparavant, on pouvait distinguer plusieurs corps dans la pénombre. Vraisemblablement ceux des quatre hommes nécessaires au maniement du système d'ouverture et de fermeture du pont...
Mais comment avaient-ils pu être abattus ainsi de... l'intérieur ? Aucun autre passage n'était possible, à moins de savoir sauter à une hauteur inhumaine...
« Attention ! »
Avant d'avoir eu le temps de réaliser ce qui se passait, Ayleen fut plaquée au sol par son protecteur. Un coup de vent au-dessus de sa tête lui fit comprendre que leur agresseur avait raté sa cible. Ce fut seulement lorsqu'elle put se redresser que la princesse réalisa à quel point le silence – qui les entourait de nouveau – était menaçant.
Comme elle tentait d'apercevoir leur assaillant, elle sursauta une fois de plus lorsque le soldat l'embarqua vivement en se lançant dans une nouvelle course. Son objectif était clair : fuir au plus vite ce lieu hanté.
La silhouette du mystérieux attaquant qui surgit sur leur chemin ne lui accorda pas cette faveur. Sans avoir pu réagir, la jeune femme se retrouva à nouveau projetée à terre tandis que le garde poursuivait sa cavalcade. À moitié assommée, elle cria pour lui signaler sa chute mais il ne s'arrêta pas. Refusant d'être laissée en arrière, elle s'empressa de renouveler son appel quand un poids sur sa gorge lui ôta la voix.
Instinctivement, elle chercha à se débarrasser de cette dangereuse poigne mais aucune main ne la tenait !
Affolée, elle tourna la tête en tous sens et croisa les yeux rouges de la créature qui l'avaient bousculée : un corps musclé mais rachitique surmonté d'un crâne difforme qui se terminait en une sorte de masque visqueux et purulent lui firent face.
Horrifiée, elle ouvrit la bouche pour hurler mais ne parvint qu'à produire un maigre son étouffé.
Pourtant, ce n'était pas ce monstre qui était en train de s'en prendre à elle.
Comme elle continuait de se débattre malgré ses forces faiblissantes, des taches noires commencèrent à apparaître devant ses yeux.
Alors qu'elle cherchait en vain à reprendre le souffle qu'on lui volait, un nouveau cri se fit entendre. Tournant difficilement les yeux dans sa direction, elle parvint à discerner les traits de son ancien sauveur qui s'écroulait au sol, une flèche dépassant de son épaule.
Lui ! réussit-elle à penser en constatant que le heaume du soldat était tombé.
Puis, ses gesticulations s'arrêtèrent et ses ultimes efforts pour inspirer l'air qui lui était vital se terminèrent sur un échec.
Les ténèbres éternelles l'enveloppèrent.
Ce chapitre laisse plein de questions en suspens (l'ombre, le sauveur, les demis, les morts...). On est tout de suite plongé dans l'intrigue et on se demande bien comment Ayleen va s'en sortir !
Oui effectivement, le virage est assez brusque. Et c'est vrai que plusieurs inconnues demeurent à ce moment-là... disons qu'elles vont se résoudre petit à petit au fil de l'histoire ;)
Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris à qui l'avait bousculée et qui était en train de l'étrangler, mais j'imagine que c'est exprès et que je comprendrai par la suite.
En tout cas on ne s'ennuie pas !
A bientôt.
Oui, la fin du chapitre est volontairement floue concernant l'identité de son agresseur. Disons que c'est un point central de l'histoire et que cette attaque va être au centre des réflexions d'Ayleen par la suite.
En tout cas, j'espère que cela continuera de te plaire. Un grand merci pour ta lecture et tes commentaires !
Tu parviens à mélanger le conte merveilleux et l'horreur dans un genre que je n'avais encore, de mémoire, jamais rencontré !
Bravo :-D
(mes annotations en live accompagnées de propagande pro-virgule te seront envoyées par MP dans la soirée ou demain ^^)
A très vite !
Liné
C'est vraiment nul de ma part, je suis navrée !
D'autant que tes commentaires me font souvent rire, comme ici ou dans ta BL !
Ce que tu dis ici me fait vraiment plaisir en tout cas ! Enfin... je crois que je peux bien le prendre non ? C'est qu'on pourrait avoir un doute avec ces histoires de cadavres, de sang et d'ombres ! xD
Merciiiiii pour tout !
Je crois que les choses se gâtent pour la princesse. En même temps, je ne crois pas qu'elle ait fait preuve de stratégie en refusant d'écouter les conseils de son conseiller. Elle aurait sans doute mieux fait d'y prêter attention, de tenter quelque chose et peut-être aurait-elle éviter le sort qu'elle connaît par la suite.
En tout cas, je plains les serviteurs, notamment l'habilleuse qui ne méritaient sûrement pas un tel sort. Enfin, au moins ils auront évité une profonde réprimande de la part de la princesse même si je pense qu'ils auraient largement préféré ça. Non ? Je me trompe ? J'ai tort ? Bref, c'est quand même pas de tout repos la vie de château ! Et tu as en où de ta mise à jour d'ailleurs ? *curieuse*
En attendant je vais m'arrêter là pour ce soir, mais je reviendrais prendre des nouvelles afin de savoir ce que la princesse est devenue ! ;)
On peut supposer que les serviteurs auraient effectivement préféré être réprimandés par la princesse. Cela dit, je ne suis pas trop versée dans la violence à la base donc, personnellement, j'ai préféré imaginer qu'ils n'avaient pas souffert.
La mise à jour ? Normalement, les 6 premiers chapitres ont été corrigés suite à ma participation au PaCo.. mais encore faut-il que je les poste, je te l'accorde ! ^^''
Cela dit, j'avance vraiment trèèèèèèèèèèèès lentement mais il n'y a pas d'énormes changements conséquents de prévus si ça peut te rassurer.
Un grand merci pour ta lecture et tes commentaires : au plaisir d'avoir de tes nouvelles, j'espère que la suite te plaira !
Oh.. un grand merci de m'avoir fait partager ton ressenti par rapport à cette scène ! Les avis que j'ai reçu sont assez partagés : autant certains lecteurs ont tout de suite compris ce qui s'était passé, autant d'autres ont été plus surpris. Ce qui est certain, c'est que ce passage ne semble laisser personne indifférent et, au final, c'était le but visé donc je suis contente !
De la bave de Demi hein ? J'avoue qu'on ne me l'avait encore jamais faite mais, au vu des informations que vous avez sur eux jusqu'à présent, ce n'était pas complètement invraisemblable ! ;)
Ah Ayleen... Mais que veux-tu ? Une phobie reste une phobie et il faut bien que notre chère princesse (qui se croit intouchable) ait quelques faiblesses. Le remerciement peut effectivement paraître étonnant au vu de son caractère habituel mais, comme tu le relèves très justement, la situation est pour le moins "inhabituelle".
La fin laisse effectivement planer un certain nombre d'interrogations. Et, autant te prévenir, certaines réponses ne viendront qu'assez tardivement. Néanmoins, il était important pour moi de pouvoir mettre certaines choses en place avant de pouvoir continuer à dérouler le fil de l'intrigue principale. Mais je suppose que tu comprendras mieux une fois que tu découvriras le prochain chapitre qui, je l'espère, te plaira !
Merci beaucoup pour ta lecture et pour ce commentaire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire !
<br /> Suggestions :
" Ayleen ne supportait pas de devoir traiter les cinq vieillards qu’elle avait désignés [b]presque en égaux[/b]" Je pense que cela serait plus clair si le groupe en gras était juste après le verbe :)
"il en paraissait bien plus vieux." Ce "en" me semble superflu...
" — Bon, qu'attendez-vous ? Je n'ai pas que ça à faire !" Ça sonne un peu forcé, assez peu naturel... Puis ça ne fait pas très "royal" comme réplique, au niveau du style... (mais bon, je chipote)
" l'homme s'occupa aussitôt de faire disparaître le sang qui la profanait" comment fait-il, si elle en a sur sa robe ?<br /> "Aucun passage n'était possible" Comment est-ce que les gardes rentrent alors ?
"ses ultimes efforts pour attraper l'air" Inspirer l'air ?
<br /> Hum, on sent que l'inévitable rencontre avec les Demis ne va pas être plaisante...
Tout le passage où Ayleen tente de comprendre ce qui se passe est horrible, on pense savoir qu'ils sont morts mais on en est pas sûrs... On découvre les corps avec la même horreur qu'elle, su milieu de sa jubilation de les réveiller à coup d'eau glacée :/
Et la fuite, je ne suis pas sûre que ce "sauveur" en soit vraiment un, surtout qu'il l'abandonne... Mais visiblement, elle semble l'avoir reconnu, on veut savoir qui c'est nous !
Gulp, des meurtres inexpliqués, une ombre metamorphe, une horrible créature et un danger invisible... c'est pas sympa tout ça !
...
Non, Ayleen ne peut pas être morte, c'est le personnage principal, ce n'est pas possible.
Une nouvelle fois, merci pour tes suggestions. J'en prends bonne note !
Juste par rapport à la réplique d'Ayleen, hm... comment dire... elle s'en fiche royalement (ah ah) que ça ne sonne pas royal ! ^^'' Ce n'est pas que je veuille absolument te contredire, c'est clair que ce n'est pas forcément une façon de parler à laquelle on s'attendrait de la part d'une princesse. Mais disons qu'elle est un peu... "particulière" dans son genre. Elle dit les choses comme elle pense, peu importe que ça paraisse déplacé ou que ça puisse blesser la personne en face.
Contente que ces passages un peu morbides t'aient plu malgré tout ! Quant au "sauveur qui n'en est pas vraiment un" et à sa mystérieuse identité ben... il va falloir te contenter de savoir qu'il s'agissait d'un soldat pour le moment ! ^^''
Non, tout ça n'est effectivement pas très sympa. Et, comme tu l'auras noté, ces premiers chapitres étaient tous très différents les uns des autres. Et ils ont mis en scène divers personnages. Reste à savoir si Ayleen était vraiment le plus important d'entre eux...
Un grand merci pour ces premiers commentaires, j'espère que la suite te plaira !
On peut dire que ça démarre sur les chapeaux de roues ! La brave Ayleen, ça ne doit pas être évident de bosser pour elle x'D Mais son affrontement avec le conseiller permet de lancer plein de pistes et du coup de se poser plein de questions ! On en viendrait presque à souhaiter qu'elle se prenne une bonne baffe pour qu'elle se rende compte de son attitude, mais quand la baffe arrive avec la seconde moitié du chapitre, on peut plus trop lui souhaiter des malheurs v.v
Cette histoire d'ombre n'est pas vraiment engageante ; j'ai été un peu surprise qu'Ayleen ne tique pas davantage quand elle sort et s'aperçoit de cette drôle d'apparition. Comme on ne sait pas trop quelle place et quel degré de "normalité" la magie peut avoir dans le quotidien des personnages, d'emblée on s'attendrait à ce que ce soit un peu plus perturbant ^^'
Son mystérieux sauveur est très intrigant en tout cas, tout comme le phénomène complet, en fait. Je me demande quel est le rapport avec les Demis évoqués au début... En tout cas c'est clair que ça donne envie de vite se jeter sur la suite !
A vite vite !
Danette
Ah ah, c'est vrai qu'Ayleen n'est pas forcément un personnage qui inspire beaucoup de sympathie et y a des baffes qui se perdent (ce n'était pas l'envie qui me manquait non plus d'ailleurs !). Mais là, effectivement, c'est une sacrée claque qu'elle se prend.
En ce qui concerne l'ombre... j'aurais envie de dire qu'Ayleen ne tique pas parce que ça n'a duré que le temps d'un battement de paupières et que, dans un tel cas, je pense qu'on peut facilement croire à une illusion d'optique. Question magie, disons que ce n'est pas forcément habituel (les personnages ne côtoient pas des créatures au quotidien) sans être complètement invraisemblable pour autant. Enfin, les gens savent que « des bestioles pas très naturelles » existent mais qu'ils ont vraiment peu de chances d'en croiser une au cours de leur vie. J'ai été super claire non ? xD
Bon, au moins, si ça donne envie de découvrir la suite, c'est déjà ça !
Merci pour ce commentaire, je te retrouve au plus vite sur les suivants !
Comme promis, je reviens faire un tour chez toi!
Quel chapitre. C'est vraiment un tyran cette Prinpeste (magnifique néologisme pour le coup Danah XD ). Je me demande bien ce qu'il se passe avec ces Demis. Et j'imagine bien qu'ils ne sont pas aussi affreux que le laisse penser la prinpeste. De tout façon, elle est mal placée pour critiquer les autres lol
Comment? Tous les serviteurs sont dead, comme ça, d'un coup. Et cette ombre informe. Que de suspens!
J'ai particulièrement aimé la manière dont tu décris la panique de Ayleen. En escalade. C'est un très bon passage!
Petites suggestions et/ou remarques:
A un moment, tu dis "Quelques temps après l'incident, les choses continuèrent de se dérouler...". Ecrit comme ça, on pourrait penser que ta phrase se terminerait par une actions concrète. Du coup, j'aurais plutôt mis "Pendant quelques temps après l'incident" ou quelque chose du genre
Plus loin, tu dit aussi "soudain plus concentrée que jamais, la jeune femme..." Je sais qu'il n'y a pas de "," après le soudain, mais la première fois que j'ai lu, j'ai tiqué car j'attendais une action après ce "soudain" puis j'ai capté que ça avait à voir avec le fait qu'elle était plus concentrée que jamais. Je ne dis pas que tu dois faire quelque chose de spécial à propos de ça, je voulais juste te le dire ^^ comme ça tu sais :D
Je crois que le terme "Prinpeste" est définitivement adopté.. et Ayleen détesterait je pense, donc c'est parfait ! xD
Il y a beaucoup de zones d'ombre autour des Demis. Il va falloir un peu de temps pour que cela s'éclaircisse. Et, oui, les serviteurs sont morts : il faut croire que je ne suis pas très sympa avec eux non plus. Mais je voulais quelque chose de vraiment brutal pour marquer un tournant dans l'histoire et briser le "train-train quotidien" de ma chère princesse. Un grand merci pour ton compliment au sujet de sa panique, j'avoue que c'est un passage que j'ai pas mal travaillé !
Merci pour tes remarques, j'en prends bonne note. Et un grand merci pour ta lecture et ton commentaire !
Bon, j'avais tout faux pour l'importun du couloir. C'était un indésirable sous-fifre. La proposition sur les Demis semble avoir le don d'être tabou pour la princesse et même un sujet qui fâche. Mais qu'est-ce qui ne fâche pas cette donzelle mal embouchée, hein ?! Je vous l'demande ! Qu'ils crèvent de faim, la belle affaire !
Soit.
Mais dans la deuxième partie du chapitre, on se frotte à la mystérieuse ombre ainsi qu'à une chose hideuse et nuisible qui visiblement en veut à tout ce qui vit. C'est très bien amené et bien rythmé, sauf le tout début. J'ai été déstabilisée par le "Ce matin-là". Tu commences le début du récit d'Ayleen dans le précédent chapitre, au lever de la servante, par un "Ce matin-là". Or, poursuivre une autre journée par "ce matin-là" nous paume dans l'espace-temps. Enfin, moi, en tous cas. Si, donc, nous nous trouvons le lendemain du premier matin ou un autre matin, autant dire cette fois un truc comme : "Ce lendemain-là" ou alors "Cet autre matin", pour faire un saut dans le temps. Tu vois ? Ainsi, on évitera de se perdre.
J'avoue que je suis très sensible au regard de manière générale. Là, tu utilises aussi le regard pour aborder le sauveur de la princesse. D'ailleurs, c'est quasi la seule chose qu'on voit de lui derrière son heaume. Et donc, une ombre de mystère plane sur lui. Qui est-il ? J'aime ces mystères. Sauf que visiblement, l'ombre maléfique a fait son affaire, comme à tous les serveurs du château. Difficile de dire pour l'instant s'il survivra ou s'il est définitivement perdu. D'ailleurs, en fin de chapitre, c'est le tour d'Ayleen de se trouver aux prises avec ce truc informe et maléfique.
Joli cliffhanger, en tous cas. Bravo. Tes fins de chapitre sont très accrocheuses.
Oh oh, je ne fais que de me répéter (pauvre de moi !) mais ce "Ce matin-là" est à nouveau un point très intéressant ! Moi qui ai été traumatisée dans ma jeunesse par une prof qui entourait trois fois en rouge les répétitions et qui y suis devenue presque aussi excessivement attentive, j'ai laissé passer cela ?! Ton argumentation se tient parfaitement et je m'excuse que tu aies eu à la faire pour une erreur aussi stupide : je vais corriger ça au plus vite !
Tiens, c'est vrai que je fais beaucoup allusion au regard mine de rien, je n'y avais jamais fait attention ! o.O
Effectivement, vous n'aurez pas eu l'occasion de faire longuement connaissance avec ce mystérieux sauveur et je crains que le mystère qui l'entoure ne se dévoile pas de sitôt ! ^^''
Oh, merci pour ton compliment pour la fin ! Je ne crois pas être douée avec les mystères de manière générale alors j'essaie de faire de mon mieux avec ce que j'ai en espérant que ce soit suffisant ! xD
Voilà, il ne me reste plus qu'à te remercier une nouvelle fois pour l'attention toute particulière que tu portes à ce texte ! Cela me touche beaucoup et c'est une véritable chance de t'avoir puisque tu m'as fait m'intéresser à bon nombre de choses grâce à tes commentaires ce soir ! Merci beaucoup ! =)
Bon, les choses sérieuses. Je suis très intriguée par la conversation entre Valon et la princesse. Déjà je remarque qu'elle hésite entre le tutoyer ou le vouvoyer. Et puis, j'avais dans l'idée que celui-ci parlait du peuple qui mourait de faim, mais elle a l'air de penser aux Demis. Et alors là, je suis un peu perplexe et j'attends d'en savoir plus sur ces créatures. C'est que ça devient assez inquiétant ... il n'y a pas d'humains en dehors de l'enceinte du château? ... oh, et puis --> "Et tout aurait pu continuer à tourner aussi bien si son ombre n'avait pas subitement décidé de changer de forme.", cette phrase m'a fait bondir de surprise ^^
J'ai énormément apprécié l'atmopshère que tu as créée. La découverte de tous ces corps baignés de sang, l'arrivée dans la cour où des hommes on été abattus de manière inexplicable (je soupçonne ces fameux Demis, mais comme leur nature et leur place dans le royaume de Kais m'échappe de plus en plus ... ^^), le silence qui entoure la princesse et son sauveur ( qu'elle a l'air de reconnaître, tiens, ce serait pas le gars de l'autre fois? Non ... en fait j'en sais rien :P ) ... j'avais l'impression d'être coupée de la réalité, d'évoluer à l'intérieur d'une bulle qui menaçait de voler en éclats à tout instant. C'était très bien mené =)
Et puis nom d'une pipe! Ou est-ce qu'elle va atterrir cette princesse?
Très bon chapitrre en tout cas. Je l'ai trouvé trop court >.< ... J'aurais voulu me plonger dans ton écriture un peu plus mais je vais devoir prendre mon mal en patience! A bientôt Slyth et bon courage pour la suite (d'ailleurs, tu l'écris au fur et à mesure ou tu as déjà mis le point final?) ;)
Ah bah désolée du malentendu alors. Mais en même temps, ça me rassure de savoir que ce n'est pas ressenti comme une obligation, je me sentirais bien trop mal à l'aise si par malheur ça devait être le cas ! v_v
Oh, je te remercie pour ta remarque concernant le tutoyement et le vouvoyement : je n'avais absolument rien remarqué ! Ca a tendance à m'arriver lorsque j'écris sans réfléchir (et en même temps, c'est une bonne chose que les mots sortent d'eux-mêmes non ? ^^) mais là, ça n'avait pas de sens parce qu'elle n'utilisait le "tu" qu'une seule fois. J'ai donc corrigé cela, merci !
Ah ah, je dois dire que toutes tes interrogations concernant les Demis me plaisent beaucoup ! Ca ne t'aidera peut-être pas à y voir plus clair mais voilà ce que je peux te dire : les Demis sont bel et bien le peuple qui vit en dehors de l'enceinte du château. Un peuple à propos duquel on raconte d'horribles choses, certes...
Je tiens à te remercier infiniment pour tes nombreux compliments concernant l'atmosphère, toutes ces lignes m'ont fait extrêmement plaisir ! En particulier grâce à cette "bulle" dont tu parles : c'était exactement ce que je souhaitais faire passer ! Comme je l'ai expliqué à The Spirit dans le commentaire précédent, Ayleen ne réalise pas vraiment l'ampleur de la situation. Elle a l'impression d'être dans un mauvais rêve, comme dans une bulle justement ^^
En tout cas, tous tes questionnements me prouvent à quel point tu te sens impliquée dans cette histoire et je ne saurais en être plus heureuse, merci du fond du coeur !
Pour te répondre, je suis très loin du point final mais je triche quand même un peu puisque j'ai quelques chapitres d'avance. Pour tout t'avouer, je viens de commencer le n°13 donc, c'est vrai que j'ai pas mal de marge ! ^^''
J'essaierais peut-être de poster le prochain un peu plus vite mais je suis une fille qui doute beaucoup !
Merci encore du temps que tu as pris pour lire et me faire partager ton avis !
Tout d’abord, un grand bravo pour la Plume d’or !!!!
Je suis contente de retrouver la princesse et son caractère si charmant (ça change des demoiselles en détresse en mode « où est mon prince charmant ? » XD).
La réaction du conseiller était très spontanée, haha : « Bien qu’elle soit déjà immense ! ». J’ai bien aimé que tu introduises des éléments de politique et la présence des Demis que l’on devine très importants pour la suite.
Ce que j’ai surtout adoré, c’est la façon dont une journée apparemment ordinaire finit par virer au cauchemar. Quand personne ne vient habiller Ayleen, je ne me doutais de rien et puis, au fur et à mesure qu’elle s’avance dans les couloirs, il y a beaucoup d’éléments étranges qui se succèdent. C’était vraiment angoissant cette scène où elle découvre les cadavres des serviteurs (snif, j’aimais bien la petite servante...) En tout cas, je suis curieuse de savoir ce qui a bien pu se passer au château et surtout qui est son mystérieux protecteur (vu la mansuétude bien connue de la princesse, je le trouve bien généreux d’essayer de lui sauver la vie ^^).
J’ai passé un super moment devant mon écran :D Vivement la semaine prochaine et la suite du triptyque !!!!
Ah ah, oui c'est pas faux : Ayleen est effectivement un peu plus "atypique" dans le genre princesse ! xD
Les éléments de politique restent très maigres et servent plutôt à planter le décor. J'avoue que je ne m'y connais pas suffisamment pour avoir eu envie d'approfondir tout ça, sans compter que ce n'était pas mon but (surtout étant donné la direction prise par l'histoire ensuite). Mais c'est vrai que tout ce qui entoure les Demis est important !
Je voulais que le quotidien si rassurant d'Ayleen soit brutalement chamboulé, que la machine si bien huilée s'enraie tout d'un coup. Il fallait que ce soit un choc pour elle et, si je parvenais à surprendre un peu les lecteurs par la même occasion, c'était tout bénéf' pour moi ! ;)
Pour ce qui est des événements qui viennent d'avoir lieu et du mystérieux protecteur de la princesse, il va hélas falloir prendre ton mal en patience (pour l'un plus que pour l'autre d'ailleurs) !
Un grand merci pour ta lecture et ton commentaire, j'espère que la suite continuera de te plaire !
Je suis rassurée de savoir que ce n'est pas la frustration qui prédomine mais plutôt l'envie d'en savoir plus, merci ! =)
C'est vrai que dans le genre changement radical, celui-ci est plutôt pas mal ! Oh tiens, c'est drôle mais tu es la première personne à me mentionner cette "créature au faciès purulent" comme tu dis : c'est plutôt une bonne surprise et, en tout cas, ça me montre que tu n'hésites pas à t'arrêter sur les détails, c'est intéressant !
Ah, la suite de ce paragraphe me gêne beaucoup... J'ai été tellement touchée par tes propos que je ne suis pas certaine de savoir y répondre ! v_v
Bon, je tente quelque chose : il est vrai que j'essaie de faire en sorte de laisser une place pour l'imagination des lecteurs. Ca me semble important qu'ils puissent aussi se faire leur propre idée de cet univers et des personnages qui le composent. D'autant que c'est quasiment (voire complètement) impossible pour un auteur d'imposer sa vision des choses alors autant que chacun puisse y trouver son compte n'est-ce pas ? ^^
Ca me fait très plaisir que tu aies remarqué ça et tu soulèves ce point avec tellement de générosité et de compliments... arf voilà, je ne sais plus quoi dire ! xD
Pour ce qui est de "ces mots pas toujours utiles", je peux certainement en imputer la faute à mon souci du détail. Quand j'écris, il m'arrive très souvent d'essayer de me mettre à la place du lecteur en me disant : "si j'écris ça de cette façon, est-ce que les lecteurs vont vraiment comprendre que j'ai voulu dire telle chose ?"
Certes, ce n'est pas tout à fait approprié par rapport à l'exemple que tu m'offres mais tes propos m'ont fait penser à ce souci que j'ai d'être le plus claire possible pour éviter toute incompréhension. Hum... finalement, ça explique peut-être la formulation de cette phrase que tu as prise au hasard ! xD
Bon, si ça n'est pas trop dérangeant, je suis rassurée mais je vais quand même essayer de faire une relecture de ces premiers chapitres pour voir s'il y a des éléments à enlever.
Ca ne m'embête pas moi que tu aies lu sans t'arrêter ! =P
Et puis il te reste encore un chapitre à découvrir alors ça va, non ? ;)
Quoi qu'il en soit, merci infiniment d'avoir pris le temps de lire tout ça et de me faire partager tes impressions, ça m'a fait très plaisir !
(Et j'essayerais de poster la suite un peu plus vite oui ^^'')
Comment est-il humainement possible d'arrêter là la lecture ? Non mais ! Il va falloir que je poursuive bien vite...
En effet, les choses sérieuses commencent !!! Le grand massacre dans le château, tu n'y es pas allée de main morte, dis donc !! :D Autant je déteste toujours autant le personnage, autant j'ai quand même envie de savoir ce qu'elle va devenir par la suite.
Est-ce le monstre du puits ? (oui je le vois partout ! ^^) Il aura grandi depuis le prologue ! Et qu'est-ce qui se passe quand on est enveloppé dans les ténèbres éternelles ? On devient quoi ? On meurt ? On vit ? C'est compliqué ?
Sans doute que le prochain chapitre répondra à tout ça !! Héhé !! ^^
Encore merci, Slythounette, pour ce bon moment passé à la lecture de ton histoire !
Disons qu'il fallait un événement d'importance pour que l'histoire puisse prendre ce virage serré. Et tant que tu ne détestes pas Ayleen au point de ne plus vouloir poursuivre ta lecture, c'est tant mieux pour moi ! xD
Aaaaah... que veux-tu que je te dises ? Mystère et chocolat ! Enfin... disons que les réponses viendront en temps voulu.
Un grand merci à toi pour tous ces premiers commentaires et ta lecture ! J'espère que la suite te plaira !
<br />
« Et tout aurait pu continuer à tourner aussi bien si son ombre n'avait pas subitement décidé de changer de forme. » J’aime beaucoup cette phrase ! ah, dès qu’on me parle d’ombres et de lumières, je suis conquise ^^ <br />
J’ai repéré une seule phrase un peu gênante : « Et Ayleen espérait avec appréhension qu'elle aurait meilleure allure que les conseillers dans le futur ! » -> Avec les mots dans cet ordre-là, on pourrait croire que les conseillers viennent du futur ^^<br />
<br />
Il est intéressant que la narrateur nous plonge directement dans les pensées d’Ayleen, et ne les critique pas directement. Toute son égocentricité n’en sort que mieux ! On se rend bien compte qu’elle est infâme. Et puis, la découverte des corps est bien plus intense… (bien amené, d’ailleurs !)<br />
<br />
Une petite chose me chiffonne : à la place d’Ayleen, je n’aurais pas eu tout de suite confiance en cet homme qui vient la sauver… Si elle ne le reconnait pas, il fait peut-être parti du complot ! Peut-être un peu plus de méfiance à son égard dès son arrivée serait plus juste ? Oo<br />
Et… Haaaaa, tu as le chic pour terminer tes chapitres avec un super suspens ! Mais j’ai pas le temps de continuer ma lecture maintenant, haaaaaa x3 <br />
<br />
Bon, à bientôt !<br />
Liné ~
Je crois qu'une autre personne m'avait aussi fait la remarque concernant la deuxième phrase que tu mentionnes. Il faut vraiment que je regarde comment je peux m'en occuper pour qu'elle fasse sens.
Décidément ! xD Une amie m'avait dit à peu près la même chose que toi, concernant Ayleen : elle appréciait ce non-jugement au sujet de la princesse. Quoi qu'il en soit, tes propos me touchent beaucoup, je t'en remercie !
Oh tiens, je n'avais pas pensé qu'on pouvait voir ce sauveur comme un potentiel ennemi. En fait, Ayleen n'a pas de raison de le craindre puisqu'il s'agit d'un des soldats de la garde royale (sans compter le fait qu'il lui semble l'avoir déjà vu.. même si elle s'en rappelle effectivement à la fin du chapitre), peut-être devrais-je mentionner ce fait pour apporter plus de clarté ? De plus, vu l'état de choc dans lequel elle se trouve, je crois qu'elle serait prête à suivre n'importe qui capable de la débarrasser du sang qui la souille.
J'avoue que j'ai pris beaucoup de plaisir à rédiger la fin de ce chapitre ainsi que le début du suivant. J'espère que cela te plaira !
Merci de ta lecture et de ton commentaire !
Et pourtant, l'émoi passé, Ayleen retrouve sa hargne habituelle, c'est génial xD "Mécontente de ce contretemps" --> Bon, tu me sauves, oui ou non ? Elle me fait trop rire cette princesse !
Quelques petites remarques, plutôt des suggestions de formulation. Rien ne gêne la lecture, mais il est toujours possible de l'améliorer, alors je mets mon grain desel ;D
"Comme toujours, son objectif était clair" 'Comme toujours', on dirait que c'est une habitude. Pourquoi ne pas mettre "cette fois" ?
"La silhouette de leur mystérieux attaquant qui surgit sur leur chemin" répétition de 'leur', je suis sûre que tu peux le formuler autrement :)
"elle s'empressa de recommencer" de se relever ?
"Automatiquement" Instinctivement serait peut-être plus fort comme image ?
Tu fais ce que tu veux avec tout ça, bien sûr. Tu peux même m'envoyer paître :P
J'adore cette histoire, Slyth :D Rien que pour découvrir l'identité du mystérieux soldat aux yeux bruns, je vais continuer !! Non, ok, pas seulement. Les Demis m'intriguent trop *-* Donc tu me reverras vite dans tes commentaires !
Tes propos font vraiment très plaisir à lire, ça me touche de savoir que cette lecture t'a plu, merci !
Effectivement, Ayleen reste égale à elle-même, ce qui a le don de la rendre parfois ridicule aux yeux des lecteurs. Mais heureusement qu'elle fait rire de temps en temps. Je crois que ce serait trop dur si elle était juste désestable.
Sens-toi libre d'ajouter ton grain de sel surtout, toutes les remarques constructives sont bonnes à prendre ! ;) Merci en tout cas pour tes suggestions pertinentes, je vais voir pour améliorer ça au plus vite.
Ton enthousiasme au sujet de cette histoire est franchement adorable, j'espère que la suite continuera à te plaire tout autant !
Merci de m'avoir accordé un peu de ton temps pour lire ces chapitres et me laisser un commentaire.