Ce jour-là, la pluie avait décidé de mener la danse.
Dès l'aube, la brume s'était installée en masse, occultant les premiers rayons de lumière. Le règne de la grisaille avait commencé et rien ne semblait pouvoir l'arrêter. La clé de son inévitable succès : une patience à toute épreuve. Durant la nuit entière, les nuages s'étaient rassemblés, les uns après les autres. Désormais, le royaume des cieux était leur.
Très vite, la faible bruine qui avait fini par apparaître se transforma en véritable averse. L'eau s'écrasait sur le sol avec violence, transformant la terre en boue. Dans la ville, cette soudaine purification pouvait se révéler mortelle, emportant dans son sillage des déchets de toutes sortes et parfois des corps.
En revanche, ce déluge était une véritable bénédiction pour les quelques terrains cultivés qui entouraient la cité. L'un d'eux en particulier, le plus grand de tous, s'abreuva profondément de cette généreuse offrande : les nombreuses graines qu'il abritait allaient avoir besoin de force pour pouvoir, dans plusieurs semaines, s'évader de leur prison terreuse.
De loin, on aurait dit qu'il y avait là un épouvantail, délaissé au milieu du champ. Comme vaincu par le vent, écrasé au sol, sans que personne ne songe à le mettre à l'abri alors que sa mission ne pouvait être remplie pour l'instant.
Mais quiconque se serait approché de plus près aurait fini par se rendre compte qu'il s'agissait en vérité d'un être humain. Là, malgré la mare boueuse qui les avait enlacés, on pouvait distinguer des mèches de cheveux dont la couleur originelle n'était plus reconnaissable. Le visage, paisible malgré la pluie qui l'assaillait, aurait pu paraître séduisant s'il n'avait pas été meurtri de bleus et souillé par la terre molle. Les parties des membres visibles paraissaient avoir subi le même traitement. On aurait dit qu'une personne cruelle (ou plusieurs) avait évacué sa colère sur ce corps avant de l'abandonner dans ce coin perdu.
Mais combien de temps ce pauvre diable allait-il demeurer ici, ignoré de tous ?
§
§ §
Les poumons se gonflèrent et le corps jusqu'alors inerte se souleva dans une brusque inspiration.
Ayleen ouvrit les yeux sur un ciel maussade qui laissait encore échapper quelques gouttes solitaires. Alarmée, elle voulut pousser un cri mais aucun son ne parvint à sortir de sa gorge desséchée. Elle tenta de se redresser mais une douleur fulgurante à l'abdomen l'obligea à reposer sa tête sur le sol. Un sol à la texture étrangement molle... Elle s'avisa que cette matière l'entourait complètement et s'insinuait entre les doigts de ses mains et ceux de ses pieds nus. Malgré le dégoût intense qui la submergea aussitôt, la princesse s'efforça de le maîtriser afin de ne pas se relever une nouvelle fois trop vite.
Sa précipitation lui avait coûté cher car ses membres étaient à présent agités de faibles tressaillements et l'élancement au niveau de son ventre peinait à s'estomper. Même l'inspiration qu'elle voulut prendre pour se donner du courage la fit souffrir. Elle ne comprenait pas ce qui se passait et se savoir dans un tel état de faiblesse lui était insupportable.
Mais qu'est-ce qui m'arrive ? songea-t-elle, désespérée.
Du peu de ce qu'elle parvenait à distinguer des alentours, il n'y avait que de la terre, réduite par l'averse à l'état de boue. Et, un peu plus loin, quelques pans de barrières qui devaient entourer ce champ sommaire. Un paysage qu'elle n'avait jamais contemplé de sa vie, en plus de se retrouver complètement isolée.
Le souvenir de sa journée commencée dans un château désert lui revint alors en mémoire. Était-ce hier ? Elle en avait bien l'impression. Un jour funeste baignant dans le sang qui avait fini par une tentative d'évasion ratée. Vraiment ? Mais, si sa fuite avait échoué, comment expliquer sa présence ici ? Elle avait cru mourir et, pourtant, elle se sentait bien vivante ! Surtout à cause des nombreuses contusions. C'était étrange, elle ne se souvenait pas avoir été maltraitée de la sorte. Qui aurait pu oser s'attaquer à elle de toute manière ? À moins que l'on ait profité de son état de faiblesse lorsqu'elle s'était évanouie... Mais pourquoi s'être arrêté ? Aucune raison, à moins peut-être de l'avoir crue...
« Morte ? murmura-t-elle avec effroi. »
Cette pensée lui était intolérable mais de longues minutes s'écoulèrent sans qu'elle ne se sente capable d'effectuer le moindre geste. Elle était seulement parvenue à calmer son souffle, se contentant de faibles respirations qui lui étaient moins douloureuses. Pendant ce temps, la pluie paraissait avoir pris un malin plaisir à la glacer, accentuant ses frissons.
Finalement, mobilisant toute sa volonté, la demoiselle se concentra sur son pied et s'efforça de le faire glisser lentement vers l'arrière. Il lui fallut longtemps pour enfin parvenir à plier sa jambe mais ce progrès l'encouragea. Ramener son genou gauche au même niveau que le premier s'avéra moins exténuant. Toutefois, la force nécessaire pour mouvoir son bassin lui faisait cruellement défaut et plusieurs secondes s'échappèrent avant qu'Ayleen n'entrevoie une possible solution. Après de longs efforts, elle parvint à élever son bras droit par-dessus son corps et grimaça lorsque l'épaule émit un craquement désagréable. Néanmoins, ce mouvement latéral entraîna ses hanches et lui permit enfin de se tourner sur le côté. Tous ses membres protestaient contre ce traitement intolérable, des remontrances cuisantes qu'elle s'imposa de balayer d'une pensée.
Ça suffit, arrête de te plaindre et termine ce que tu as à faire !
La princesse s'appuya sur ses avant-bras, tentant de maîtriser leurs spasmes. Puis, elle ramena ses genoux contre le sol boueux et obligea ses pieds à supporter son poids. Avec un gémissement qu'elle essaya de contenir en se mordant la lèvre inférieure, elle se redressa petit à petit, avec lenteur. Une fois debout, et malgré ses jambes qui menaçaient de se dérober à tout instant, elle releva la tête. Aussitôt, un vertige fulgurant la foudroya, la forçant à se pencher en avant, les mains plaquées sur le crâne.
Elle prit son temps pour se remettre droite et c'est à cet instant que son regard se posa sur un énorme mur, dans le lointain. Intriguée, elle l'observa plus attentivement : haut de plusieurs mètres, il paraissait avoir été érigé là pour protéger quelque chose. D'ailleurs, il s'étendait de la même manière sur la gauche et la droite. En fait, il s'agissait d'une immense muraille. Vu sa taille, elle devait pouvoir abriter une petite ville.
Soudain, Ayleen comprit tout. Avec horreur, elle réalisa que cette barrière de roches, elle l'avait contemplée bien des fois depuis les fenêtres de son palais. Or, aujourd'hui, elle se trouvait de l'autre côté !
Chez les Demis ! constata-t-elle mentalement.
Accablées par ce nouveau poids, ses jambes finirent par céder et la jeune femme se recroquevilla péniblement sur elle-même, atterrée. Ce ne devait être qu'un horrible cauchemar ! Comment une telle chose aurait pu être possible ? Bien sûr, la souveraine n'était pas dupe : sa puissance et sa richesse attiraient bien des convoitises. Mais, au point de l'attaquer par surprise et la laisser ensuite pour morte, abandonnée dans cet univers répugnant que tout le monde craignait ? Apparemment oui. Se voir laissée pour compte dans un endroit pareil la terrifiait : comment pourrait-elle jamais survivre à cette épreuve ? Les monstrueux Demis allaient lui tomber dessus, c'était certain. Mais impossible de savoir quelle serait leur réaction. Allaient-ils lui faire du mal ? Peut-être même... pire ?
À ce moment, Ayleen se rendit compte que des larmes avaient commencé à rouler sur ses joues. Cela ne lui était pas arrivé depuis de nombreuses années. Baissant les yeux, elle découvrit que sa belle robe blanche n'avait plus rien de reconnaissable : déchirée par endroits, maculée de taches rouges et brunes, elle avait plutôt l'air d'une vulgaire loque. À la vue du sang qui la souillait, des frissons prirent à nouveau possession de son corps, accentuant les élancements brûlants de ses blessures. Dire qu'elle avait passé au moins une journée dans cet état ! Comment avait-elle pu supporter la vision des domestiques assassinés durant leur sommeil, puis cette profanation de ses vêtements ? L'envie de quitter le château au plus vite devait avoir été plus forte que sa phobie car, sinon, elle était bien en peine d'expliquer pareil stoïcisme de sa part. Jamais elle n'aurait pu imaginer une telle horreur, même dans ses pires cauchemars. Ça avait été trop terrifiant pour paraître réel, voilà tout.
Intriguée, la jeune femme s'avisa que réfléchir ainsi l'avait obligée à ne plus penser aux traces vermillon qui la couvraient. Néanmoins, il lui suffisait d'y songer à nouveau pour que la détresse reprenne possession d'elle et...
« Venez, la pluie s'est enfin arrêtée ! »
Des mots bien précis qu'Ayleen n'aurait jamais pensé entendre dans cet endroit ! Dès que le son de cette voix parvint à ses oreilles, un réflexe automatique la poussa à s'abaisser un maximum en direction du sol pour ne pas être vue. Elle se crispa pour tenter d'atténuer la douleur que ce mouvement brusque avait engendrée. Puis, à nouveau, le besoin de fuir s'insinua sournoisement en elle et l'hypnotisa. Aveuglée, sans se préoccuper de la manière dont elle s'y prenait et des pénibles élancements de ses membres endoloris, elle entreprit de sortir au plus vite des limites du champ. Dans son esprit, une seule pensée tournait en boucle, obsédante : Les Demis !
Sans savoir comment, elle finit par se retrouver tapie dans un fourré, les doigts maculés de terre et la robe plus méconnaissable que jamais. Le cœur battant à tout rompre, elle risqua un œil à travers le feuillage pour observer les monstres...
Constater qu'ils étaient habillés de vêtements fut une surprise choquante mais les découvertes de la souveraine ne s'arrêtèrent pas là : ils avaient l'air humains ! Deux yeux, une paire d'oreilles, un nez, une bouche. Des guenilles dépenaillées pour les couvrir et des pieds nus qui foulaient le sol boueux. Tout avait l'air normal. Trop, sans doute. Quoi de moins inquiétant que trois enfants ? Personne n'irait les soupçonner. C'était forcément un piège.
À cet instant, une nausée brutale la surprit et elle dut se faire violence pour ne pas vomir. Était-ce dû au mauvais traitement qu'elle avait reçu ou à ce qu'elle venait de voir ? Elle n'aurait su le dire. Mais la sensation désagréable ne voulut pas disparaître. Comment était-il possible que ces êtres inférieurs lui paraissent si similaires au commun des mortels ? Vu tout ce qu'on racontait à leur sujet au palais... Des mensonges ? Non, impossible. Ces sauvages devaient posséder un quelconque don qui leur permettait d'abuser leurs ennemis ! Oui, ce ne pouvait être que ça. Et, de toute manière, elle ne comptait pas demeurer une seconde de plus ici pour le vérifier !
§
§ §
Les minutes qui s'égrenaient étaient interminables : des heures semblaient avoir passé depuis qu'elle s'était mise en route. Une campagne uniforme et sauvage l'entourait de tous côtés, agrémentée de-ci de-là par quelques champs qui paraissaient cultivés. Nulle présence hostile de Demis ne s'était faite sentir pour l'instant, mais cela ne tarderait pas, car, au lointain, des ombres indiquant une agglomération d'habitations avaient attiré son attention et guidé son chemin malgré ses réticences. Elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle puisse se réfugier quelque part.
Durant le trajet, son mental avait fini par prendre le dessus sur sa condition physique, anesthésiant la souffrance due à ses innombrables contusions. Ses pieds nus traînaient sur le sol, marquant sa mauvaise volonté. Ses habits humides l'avaient transie de froid, alourdissant sa marche. Elle percevait les poils hérissés de ses bras et s'obligeait à les frotter vigoureusement, malgré la peine que cela lui causait, pour conjurer le mauvais sort. Après la crise qui l'avait secouée, une apathie presque inquiétante la dominait tout entière.
Lorsque le choc de ce qui lui était arrivé l'avait frappée en pleine figure, Ayleen ne s'y était pas préparée une seconde. Ça s'était produit à côté du champ où elle s'était réveillée. Soudain, elle avait réalisé à quel point sa situation était critique : parvenue au plus haut échelon social sans avoir à fournir le moindre effort, une menace inconnue l'avait fait dégringoler au plus bas de l'échelle. Un ennemi invisible qui avait bien failli avoir sa peau ! Car, la princesse en était sûre, l'insaisissable créature qui l'avait étranglée était derrière toute cette opération. Elle seule avait pu se faufiler dans le palais sans être vue et assassiner ainsi les serviteurs. Il n'y avait pas le moindre doute. Et le fait de ne rien connaître de cette menace était inquiétant...
Malgré tout, alors que ses nombreuses courbatures lui faisaient plier l'échine, Ayleen était sûre d'une chose : ça n'allait pas se passer comme ça ! Elle allait reconquérir son trône et retrouver sa vie d'avant, avec tous les privilèges qui lui étaient dus. Par tous les moyens possibles.
Et un seul mot tournait à présent dans son esprit, poison s'infiltrant dans ses veines : vengeance.
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§ §
Elle n'arrivait pas à croire qu'elle se trouvait au milieu des Demis.
Lorsque les silhouettes des premiers bâtiments (si tant est qu'on puisse les qualifier ainsi) étaient devenues plus claires, ses belles ambitions s'étaient envolées et elle avait immédiatement eu envie de faire demi-tour. Pour rien au monde elle n'aurait voulu se retrouver entourée d'individus dont elle ne pouvait deviner les intentions ! Néanmoins, un grondement sourd l'avait petit à petit amenée à rectifier sa position.
Ayleen n'aurait jamais cru pouvoir éprouver une aussi grande sensation de faim un jour. Et pourtant... Habituée à ce que ses moindres désirs soient satisfaits dans la minute, la patience était un concept ignoré de sa personne. Et là, son estomac gargouillant la pressait de le remplir avec une substance vitale. N'importe laquelle ferait l'affaire, pourvu qu'il soit vite rassasié ! À son grand désarroi, la princesse avait fini par ne plus pouvoir penser à autre chose que se sustenter. La solution s'était imposée à elle, aussi cruelle qu'inévitable : il fallait qu'elle se rende là-bas, c'était sa seule chance de trouver de quoi manger. Bien que le fait de se savoir en loques et couverte de boue la répugnât au plus haut point, elle arriverait éventuellement à se faire passer pour l'une d'entre eux une fois sur place.
S'imaginer échafauder un tel plan lui avait paru absurde au début. Cet étrange peuple avait beau avoir apparence humaine, comment être certaine qu'ils ne disposaient d'aucun moyen de la démasquer ? Pouvait-elle tout miser sur une simple hypothèse ? Elle ignorait ce dont ils étaient capables mais la crainte qu'ils lui inspiraient était bien réelle.
Toutefois, son ventre n'avait pas cessé de gronder et le répit qu'elle s'était accordé dans sa marche forcée avait réactivé les tiraillements qui lançaient son corps tout entier. Une intense faiblesse l'avait envahie et menaçait de la submerger. Il fallait qu'elle mange. Aussi, tentant de surmonter tant bien que mal la peur viscérale qui s'était emparée d'elle, la jeune femme s'aventura sur le territoire de ses ennemis.
Un sol en terre battue accueillit ses pieds foubus. De chaque côté de cette rue sinueuse, s'étendaient des habitations difformes aux murs en torchis et aux toits de chaume. Un ensemble brunâtre qui aurait pu représenter une certaine harmonie s'il n'avait pas été aussi laid. Les Demis paraissaient s'être installés où ils le pouvaient, sans se soucier du reste et érigeant leurs foyers à leur guise. Si les matériaux utilisés étaient les mêmes, aucun de ces logements ne ressemblait vraiment à un autre. Celui-ci n'avait qu'une fenêtre carrée, le suivant en possédait trois rondes. L'un était agrémenté d'une porte en bois tandis que l'autre ne bénéficiait que d'une toile grossière pour faire office d'entrée. Sans les voir, elle pouvait également entendre le brouhaha de différents animaux qui devaient se balader dans les environs.
Subjuguée par ses découvertes, Ayleen en oublia presque son anxiété. Cela ne ressemblait en rien à ce qu'elle s'était imaginé ! Se pourrait-il qu'elle se soit fourvoyée ?
Elle chassa aussitôt cette pensée aberrante : non, les médisances au sujet de ces êtres bestiaux ne pouvaient venir de nulle part. Possible qu'elles soient quelque peu extrémistes, mais elles avaient forcément une base réelle. Les Demis masquaient peut-être bien leur véritable nature au premier abord.
Une nouvelle crampe lui tordit les entrailles, la ramenant à la réalité. Si seulement elle avait pu se fier à son nez ! Mais hélas, la coquette princesse avait vite dû se rendre à l'évidence : une intense pestilence (mélange d'odeurs dont elle ne voulait surtout pas connaître l'origine) avait élu domicile entre ces sordides habitations et elle l'empêchait de se repérer. Fermant instinctivement ses narines à cette insupportable agression, elle choisit plutôt de se fier à ses yeux en essayant de ne pas trop penser aux innombrables saletés qui l'infectaient. Après tout, elle était parvenue à ne plus guère prêter attention aux déchets qui s'immisçaient entre ses orteils : depuis le temps que cela durait, le tout avait fini par se mouler à la forme de ses pieds.
Finalement, hasard ou pure chance, elle finit par apercevoir une devanture remplie de pommes. C'était loin d'être son fruit préféré et mieux valait ne pas connaître leur état de fraîcheur mais, pour une fois, elle allait le tolérer. C'était le premier produit comestible sur lequel elle tombait et son estomac la faisait trop souffrir. Elle devait agir.
Sans prendre le temps de réfléchir, elle se déplaça sur le côté de l'étal, la tension ayant momentanément masqué les élancements de ses meurtrissures. Elle attendait que la brute qui faisait office de marchant soit occupée ailleurs pour commettre son forfait. Le voyant tourner la tête pour héler un passant, elle décida que c'était une bonne occasion et s'élança d'un bond. Son pied droit – maculé de substances inconnues – fut arrêté dans sa course par le cordage qui retenait la toile surplombant l'éventaire et envoya valser sa propriétaire dans le décor. Lorsqu'Ayleen parvint à chasser les étoiles qui dansaient devant ses yeux, ce fut pour constater qu'une multitude de sphères rouges avaient roulé à terre. Ne prenant pas la peine de guetter l'inévitable réaction du propriétaire, elle détala sans demander son reste, s'aidant de ses mains pour tenter de se relever le plus vite possible. La douleur qu'elle pouvait ressentir n'avait plus aucune importance en cet instant, seule comptait sa sauvegarde.
Heureusement pour elle, les rues étaient plutôt bondées et aucun cri bestial ne retentit dans son dos. Personne ne songea à l'arrêter, à son grand soulagement : au moindre contact physique, elle était fichue, à coup sûr !
Distinguant soudain dans sa fuite une venelle, elle s'empressa de s'y engouffrer. C'était un cul-de-sac. Une fois parvenue au bout, la princesse se laissa glisser le long du mur avec un gémissement tandis que ses nombreuses ecchymoses lui rappelaient soudainement leur présence. Elle allait s'autoriser à pousser un soupir mais ce dernier mourut au bord de ses lèvres lorsqu'un mouvement à ses côtés la fit sursauter.
« T'es pas très douée hein ? »
Elle a un sacré caractère ta princesse, et tant mieux. C'est ce qui lui permet d'avancer malgré tout plutôt que de se recroqueviller dans un coin en attendant qu'on vienne la sauver.
Et j'adore la dernière phrase !
La dernière phrase m'a toujours bien plu à moi aussi hi hi ^_^
J'espère que la suite te plaira !
Maintenant, j'aborde les chapitres 3 et 4 :
Quel changement brutal ! On suit Ayleen dans ses macabres découvertes et dans sa fuite et, comme elle, on a de la peine à comprendre ce qui se passe. Et ce "sauveur" qui finit par l'abandonner lui montre qu'à présent, elle ne peut compter que sur elle-même. Elle l'a reconnu, mais moi pas, alors j'aimerais bien savoir qui c'est...<br />Et après coup, je me demande si l'avertissement de Valon ne sonnait pas comme une menace : pas forcément de sa part, mais il semblait détenir des informations qu'elle ignorait.<br />Il y a aussi son ombre qui s'est transformée un instant et cette créature invisible qui l'a étranglée : surnaturel ou illusions ?
En voyant que les fameux "Demis" sont apparemment des simples humains, je me dis que probablement, les choses qu'on entendait à leur sujet dans le château n'étaient que des légendes. Livrée à elle-même dans un environnement inconnu, Ayleen, que rien n'avait préparée à une telle situation, fait face à l'adversité avec courage et volonté. Bien que je l'aie trouvée exécrable quand tout allait bien pour elle, maintenant, j'ai envie qu'elle s'en sorte.
Coquilles et remarques :
Le membre du conseil qu'elle avait en face d'elle dépassait en réalité à peine la quarantaine mais avec sa manie de se tordre les mains dès qu'il était inquiet et sa calvitie précoce, il paraissait bien plus vieux. [J'ajouterais une virgule avant "mais"]<br />de s'être ainsi faite interrompre [fait interrompre ; le participe passé du verbe "faire" (même dans sa forme pronominale) ne s’accorde pas quand il est suivi d’un infinitif]
« ... pire que tout, tous manquent cruellement de charbon pour se chauffer durant la saison froide ! poursuivait le conseiller. [Je mettrais le passé simple : poursuivit]
— Pardon ? l'interrompit aussitôt la voix glaciale de son interlocutrice. Vous voudriez me faire croire qu'ils savent maîtriser le feu ? [Comme elle ne lui coupe pas la parole, je propose "fit aussitôt la voix glaciale"]
sans compter qu'il s'agirait d'un événement sans précédents [sans précédent]<br />Non princesse, bien sûr que non ! [Non, Princesse]<br />Pendant quelques temps [quelque temps : au singulier parce que ça veut dire "un certain temps" et pas "plusieurs temps"]<br />Bien qu'elle eut été ravie [Bien qu'elle eût été ravie : subjonctif plus-que-parfait]<br />Si, par le plus grand des hasards, son hypothèse s'avérait exacte [s'avérer exact (ou vrai) est considéré comme un pléonasme par la plupart des grammairiens ; je suggère : "se révélait exacte"]<br />quel qu'il soit, son bienfaiteur avait raison [ je propose "quel qu'il fût" ; subjonctif imparfait]<br />bien que cette situation fut au-delà de tout [bien que cette situation fût ; subjonctif imparfait]<br />Affolée, elle tourna la tête en tous sens et croisa les yeux rouges qui l'avaient bousculée [Ce ne sont pas les yeux qui l'ont bousculée ; je propose : "et croisa les yeux rouges de celui qui l'avait bousculée"]<br />des tâches noires commencèrent à apparaître devant ses yeux [des taches]
Mais, quiconque se serait approché [la virgule est de trop]<br />aurait fini par réaliser qu'il s'agissait en vérité d'un être humain [le verbe réaliser dans le sens de se rendre compte de qqch est un anglicisme déconseillé par divers dictionnaires, notamment celui de l'Académie française]<br />Le visage, paisible, malgré la pluie qui l'assaillait, aurait pu paraître séduisant [la virgule après "paisible" est de trop]<br />elle parvint à élever son bras droit par dessus son corps [par-dessus]<br />Des mensonges ? Non impossible. [ Des mensonges ? Non, impossible.]<br />Nul présence hostile de Demis ne s'était faite sentir [Nulle présence s'était fait sentir]<br />Alors, elle tenta de se redresser [la virgule est de trop]<br />du moment qu'il soit vite rassasié ! [du moment qu'il serait ou pourvu qu'il soit]<br />Elle attendait que la brute qui faisait office de marchant soit occupé ailleurs [que la brute (...) soit occupée ailleurs]<br />À demain...
Effectivement, on peut dire que l'histoire prend un sacré virage à partir de ce moment-là. Et, comme tu as terminé ta lecture, tu sais désormais qui était ce "mystérieux sauveur". Et c'est marrant parce que c'est un personnage qui a pris plus d'importance que ce que j'avais supposé au départ.
C'est vrai qu'à la lumière des événements, les propos de Valon ont l'air un peu "prophétiques" à leur manière. Il en savait plus oui, mais pour la seule raison qu'Ayleen se détachait complètement de tout ce qui concernait les Demis. Pour le reste, je pense que cette scène est plus à prendre comme un "clin d'oeil" par rapport à ce qui arrive ensuite.
Quant à l'ombre et à la créature invisible, tu sais maintenant de quoi il retourne mais, à ce moment, je voulais maintenir l'incertitude.
Effectivement, comme tu as fini par l'apprendre, les rumeurs au sujet des Demis n'étaient que des on-dit, déformations d'une vérité depuis longtemps oubliée.
Ah, c'est plutôt bon signe alors si tu as envie qu'Ayleen s'en sorte malgré son caractère exécrable !
Concernant les coquilles et les remarques, je n'ai rien à y redire. Encore une fois, tout cela était très justifié et, en plus, j'apprends des choses, donc c'est tout bénéf' pour moi ! Je vois aussi que j'ai laissé des fautes stupides ("taches" par exemple) mais c'est typiquement le genre d'erreur qu'on ne remarque plus à force de relire. Du coup, c'est vraiment utile d'avoir des lecteurs aussi attentifs !
Merci pour ta lecture et ce commentaire !
L'épouvantail ? Eh bien... c'est censé être Ayleen en fait, bien que la comparaison soit peu flatteuse je te l'accorde ! Tu ne l'avais pas compris comme ça ? Il faut peut-être que je songe à éclaircir ce point alors.
Ah ah, en cas de situation "critique" Ayleen a tendance à retourner immédiatement à ce qu'elle connait. D'autant plus qu'elle refuse de laisser transparaître la moindre faiblesse. Elle est assez.. "carrée" dans son genre en fait ! =P
Oui, je voulais vraiment créer ce contraste dans la scène où elle observe la muraille et réalise qu'elle se trouve de l'autre côté ! Et, effectivement, on peut dire que ce petit séjour chez les Demis ne va pas rester sans conséquences. Mais, pour savoir si elle va réussir à se dépatouiller (comme tu le dis si bien) et éventuellement survivre plus d'un jour dans cet univers inconnu, il va falloir lire la suite ! ;)
Oh, merci pour ton oeil acéré : je corrigerai cette coquille au plus vite !
Ah ah, contente que tu aimes voir cette chère princesse "valser dans le décor" : on est deux ! xD
Un grand merci pour ta lecture ainsi que pour ton commentaire ! J'espère que la suite continuera de te plaire !
<br /> Suggestions :
" sur ce cadavre avant de l'abandonner" Cadavre, vraiment ?
" la princesse détourna farouchement le chef" Euh ? elle secoue la tête, c'est ça ?
" plus la force de lutter contre (manque un mot) convictions"
" la toile surplombant l'éventaire" l'éventaire ? je ne connaissais pas ce mot... c'est comme étalage ?
<br /> Hum, effectivement, Ayleen s'est même retrouve chez les Demis plus tôt que je ne m'y attendais !
Je ne sais pas pourquoi mais je doute fortement que ce soit vraiment des monstres... ;)
Ayleen en voleuse, c'est assez peu concluant ^^ Effectivement, elle n'est "pas très douée" !
(Désolée, c'était pas très constructif comme commentaires mais j'ai rien à signaler :/ )
"Cadavre" oui parce qu'à ce moment-là, le lecteur n'est pas encore censé savoir de qui il s'agit ni si cette personne est encore en vie.
"Détourner" n'est peut-être pas le bon mot, je l'avoue. Mais je voulais effectivement éviter de répéter le mot "tête".
Merci pour le mot manquant, quel oeil acéré ! ;)
Oui, "éventaire" est un synonyme. Je voulais probablement éviter de répéter le mot "étalage" que j'avais certainement dû utiliser avant.
C'est vrai, finalement, ça ne traîne pas trop cette histoire ! xD
Les Demis ne sont peut-être pas (visuellement) des monstres mais ce n'est pas pour autant qu'ils vont lui rendre la vie facile ! ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire, j'espère que la suite te plaira !
Je trouve qu'il y a une espèce d'ambiance, de patte, enfin de "quelque chose" qui donne irresistiblement envie de se replonger dans ton histoire ; tu sais, le genre de sentiment sur lequel on n'arrive pas vraiment à mettre le doigt mais qui fonctionne indubitablement ?
J'ai adoré l'amorce de ce chapitre ; je trouve que c'est une façon très visuelle, quasi cinématographie, d'entamer ce nouveau morceau de récit et d'amener ton personnage au centre de l'attention du lecteur. Je ne crois pas avoir déjà lu ça ailleur et j'aime beaucoup le procédé !
Ca, c'est une prise de conscience bien raide, pour Ayleen ; on lui a effectivement pas laissé beaucoup de temps pour s'acclimater au changement de paysage... Sa détresse, son dégoût et sa crainte son bien compréhensibles, même si de notre côté, avec nos avantages de lecteurs, on se doutait bien d'une certaine façon que les Demis ne pouvaient pas être que de vilains monstres
En revanche, j'ai trouvé certains passages un peu déséquilibrés ; que je m'explique. Par exemple, toute la scène où Ayleen cherche à se relever, à mon avis, tu pourrais dire exactement la même chose en trois fois moins de lignes, et ça serait encore plus clair. Là, en voulant nous détailler comment elle place le pied, remonte le genou, bascule les hanches, moi finalement j'ai été complètement perdue, chose qui ne se serait pas produite si tu en étais restée à un "Elle mit un temps considérable à se relever, pour cause, son corps entier lui faisait mal" ou quelque chose comme ça.
Compte-tenu de sa situation, je trouve que finalement, le décor, le côté crade et son aperçu des Demis est plus "important" que ses blessures. Alors évidemment, il faut en parler ! C'est crucial pour le personnage qui n'a pas du tout l'habitude d'être aussi malmené ; mais par exemple c'était dommage qu'on apprenne que tardivement que ça puait, dans le coin, et je pense que ce chapitre gagnerait en clarté si tu mettais particulièrement l'accent, du début à la fin, sur le nouveau monde qu'elle découvre, celui des Demis. Alors certes, pour le découvrir, il faut bien qu'elle marche et qu'on sache qu'elle a mal, mais peut-être que ce n'est pas nécessaire d'insister autant dessus ? Bon, bien sûr, tout ça, ça n'est que mon avis !
Aha, on sent bien que c'est toute une façon de vivre qu'elle va devoir réapprendre, la pauvre ! Ca s'improvise pas, voleur de pommes ! Mais, cette phrase à la fin, je ne peux pas m'empêcher d'espérer qu'il s'agisse de son sauveur (je sais, on l'a laissé pour mort avec une flèche dans le bras, mais elle avait l'air de le connaître alors m'est avis qu'on en a pas fini avec lui è.é)
Tu me reverras tout bientôt !
Zibous,
Danette
Et voilà que tes premières phrases me rendent déjà muette... comment je suis censée faire moi hein ? xP
Bah... merci en tout cas, tout ce que tu dis me touche beaucoup !
C'est marrant que tu parles justement de ce passage où Ayleen essaie de se relever parce qu'il n'a pas toujours eu cette forme. Au début, il ne s'agissait que de quelques lignes. Et puis, j'ai reçu un commentaire (de Cricri sauf erreur) me conseillant de mettre plus l'accent sur cette épreuve afin que l'on puisse mieux se rendre compte des blessures d'Ayleen. Du coup, j'ai retravaillé ce passage et, très honnêtement, j'avoue que je le préfère ainsi même si je suis désolée de savoir qu'il t'a un peu "confusionnée". Mais c'est possible que, du coup, cela éclipse un peu la découverte du "monde des Demis". Il y a probablement un juste milieu à trouver et j'en prends bonne note ^^
Effectivement, il faut dire qu'elle n'est pas très douée ma chère princesse !
Ce n'est pas faux, vous n'en avez pas fini avec son sauveur mais, comme tu auras eu l'occasion de le constater depuis, il s'agit d'une autre sorte de sauveur cette fois-ci ! ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Même si ton héroïne est pour le moment une petite peste (et j'aime ça hein ^^), elle est très forte. Elle est têtue et a une vrai caractère dominant. Ce n'est tout de même pas fréquent chez les héroïne et moi c'est ce qui me plait vraiment dans ce personnage atypique :D
ahah! je me doutais bien que ces demis n'étaient pas si affreux que ça!
De nouveau quelques suggestions/commentaires dont tu fais ce que tu veux :D
Quand tu dis que le visage de la personne à terre est "meurtri de bleus" est-ce que ce ne serait pas plus "joli" de dire qu'il est couvert d'équimoses?
De même, je ne sais pas pourquoi mais "la gorge asséchée", ça sonne comme si tu parlais d'une rivière ^^ est-ce que desséchée ne serait pas plus approprié?
A très bientôt pour la suite :D
Bon, au moins, ça fait plaisir de te voir attachée à cette histoire !
C'est vrai qu'Ayleen a un caractère assez fort. Au fil des années, elle s'est construit une carapace très dure qui lui confère un gros contrôle sur elle-même. Mais cela l'isole aussi des autres et de ses sentiments. Personne n'est tout noir ou tout blanc, c'est un concept auquel je tiens particulièrement et que j'essaie d'explorer à travers mes personnages.
Ah ah, c'est vrai que les Demis ne sont pas particulièrement effrayants, physiquement parlant en tout cas. Mais peut-être peuvent-ils encore réserver quelques surprises ! ;)
Une nouvelle fois, merci pour tes remarques, ton commentaire et ta lecture ! J'espère que la suite te plaira !
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Je n’ai pas voulu polluer ton JdB en répétant ce que d’autres plumes t’ont expliqué avant moi. Je me suis dit que, tant qu’à faire, autant poursuivre ma lecture d’Une vie de château et juger moi-même, preuves à l’appui ^^<br />
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Je pense que, quel que soit le degré de vérité des reproches faites à ta fiction, le plus important est que tu prennes toujours autant plaisir à écrire (à écrire, réécrire, lire ou faire partager peu importe !). C’est une notion que je trouve à la fois très importante et, par moments, très dure à suivre. <br />
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Personnellement, ton univers ne me paraît ni bâclé ni peu clair… Au contraire, comme je me souviens te l’avoir expliqué dans mon tout premier commentaire, tu as su nous poser les bases d’un univers tout personnel (ce qui est rare à mon goût) et clairement indentifiable. Si j’ai bien compris, les reproches concernaient un manque de développement de ton univers ? Dans le sens où il aurait été préférable de communiquer à ton lecteur le passé de tes personnages, du royaume dont il est question, une carte géographique, une langue… Ce genre de choses ? (ou bien je me trompe complètement… ^^’). <br />
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Bref, pour ma part nul besoin de précisions de la sorte. Le point fort de ton récit selon moi est la présence de tes personnages (et non pas particulièrement du décor qui les entoure). On est dans la tête d’Ayleen du début à la fin, ce qui rend l’ensemble très cohérent et réaliste : on y plonge ! Qui plus est, l’absence de détails (on ne sait rien de précis du royaume, du passé d’Ayleen… Bref, on n’est pas en Terre du Milieu !) apporte un caractère abstrait à ton récit, ce qui le rend d’autant plus prenant et, parfois, inquiétant (on ne sait pas trop où l’on est… !). Personnellement, je préfère une ambiance de ce genre, bien particulière à chaque auteur, plutôt qu’une myriade de détails que n’importe qui semble pouvoir inventer. Pour moi, l’ambiance prime sur le décor. <br />
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Quoiqu’il en soit concernant ton « univers », tu as en effet peut-être besoin de prendre un peu de recul, ne serait-ce que pour souffler un peu, savoir quoi de l’écriture ou de la réécriture serait le plus approprié, et surtout prendre du temps pour savoir ce qui, toi, te ferait le plus plaisir ^^ <br />
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Concernant le chapitre que je viens de lire, je n’ai repéré qu’une coquille (« ses membres étaient à présent agité », il manque un s). Autrement, je suis heureuse de pénétrer dans le monde des Demis (quoi, SM, moi ??). Je sens que les choses vont se corser, et que bien évidemment les Demis ne sont pas ce qu’ils semblaient être pour la princesse… J’ai hâte de savoir de quel bois ils sont faits ! Et puis l’histoire du début avec les enfants m’avait beaucoup plu, j’espère les revoir d’ici peu ^^<br />
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Bref, un looong commentaire pour te remercier de cette lecture, et te conseiller de ne pas rester trop longtemps décontenancée ^^ Essaie de tirer les meilleurs partis possibles des reproches qui t’ont été adressés, sans perdre de vue que tu écris d’abord par passion. <br />
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A bientôt !<br />
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Liné ~
T'en fais pas, tu n'aurais absolument pas pollué mon JdB voyons, tout avis est bon à prendre. Mais je te suis reconnaissante d'avoir pris le temps de le faire à travers ce commentaire, ce qui est peut-être d'autant plus parlant !
La notion du plaisir est effectivement très importante. Je crois que nous en sommes tous conscients mais c'est parfois plus simple de donner ce conseil aux autres que de l'appliquer soi-même. Néanmoins, ça fait toujours du bien de se le faire rappeler, merci pour ton attention ! ^^
Je tiens absolument à te remercier pour tes propos car ils me font prendre conscience à quel point les avis des lecteurs peuvent être divergents sur un même point. Un élément que j'ai peut-être trop facilement tendance à oublier. Du coup, te voir le dire clairement me soulage et me libère d'un certain poids. Je crois que je me sens maintenant plus à l'aise face aux derniers commentaires que j'ai reçu sur l'autre site et un peu plus à l'aise aussi avec moi-même. Merci de m'avoir ouvert cette voie !
A ce que j'ai compris, les éléments "manquants" étaient effectivement dans ce genre d'ordre-là : fonctionnement du pouvoir, de la cour, de la noblesse, etc. Des détails qu'il ne m'était pas apparu nécessaire d'évoquer, en particulier parce qu'ils concernent un contexte particulier qu'Ayleen quitte assez rapidement.
Je suis navrée mais je ne vois rien de plus à ajouter au reste de tes propos concernant mon univers.. si ce n'est que cela me touche énormément et me fait également très plaisir. Cela me rassure aussi beaucoup sur moi-même, mon travail et le chemin que j'ai décidé de suivre à travers cette histoire. Je compte bien faire le point sur tout cela, comme conseillé par Aylaine, de façon à pouvoir me sentir plus sûre de moi et de mes choix présents et futurs. Quoi qu'il en soit, merci infiniment d'avoir pris le temps de me faire partager tout ça !
Merci pour la coquille repérée, c'est typiquement le genre de trucs difficiles à remarquer ! Les choses ne vont effectivement pas vraiment aller en s'améliorant et je suis contente de savoir que cela titille ta curiosité. J'espère que la suite te plaira et sera à la hauteur de tes attentes.
Merci encore du fond du coeur pour ta lecture et ce merveilleux commentaire qui m'a redonné le moral à la fin d'une journée où j'en avais grand besoin !
Et il s'en passe, des choses... Elle, obligée de s'abaisser à voler des pommes :O C'est bizarre, mais je trouve ça vraiment drôle à la lecture ! Les mésaventures d'Ayleen ont un côté vraiment caricatural, une petite princesse gâtée obligée d'agir pour sa survie, c'est toujours marrant de voir comme elle va s'en sortir. Et je trouve qu'elle se débrouille bien !
Et toi, tu te débrouilles carrément trop bien pour l'écriture *-* Les quelques paragraphes consacrés à son réveil et à ses efforts pour se mettre debout sont grandioses : j'adore ces descriptions ultra précises, geste par geste, je trouve qu'elles permettent vraiment de se glisser dans la peau du personnage. Hyper bien joué, donc. Et la suite, comme je l'ai dit, me fait beaucoup rire, parce que j'ai la nette impression qu'Ayleen ne court aucun danger parmi les Demis. M'est avis qu'on lui a raconté des balivernes, au palais ^^
Alors hop, je passe à la suite... Bravo, Slyth :D
Houlà ben merci pour ces compliments ! Et c'est super que tu me parles de son réveil parce que c'est justement un passage que j'ai retravaillé récemment et, grâce à toi, je constate que c'était véritablement utile. J'en suis très heureuse alors merci !
Aucun danger carrément ? Personnellement, connaissant la capacité d'Ayleen à se fourrer presque naturellement dans les ennuis jusqu'au cou, j'avoue que je serais moins optimiste que toi. Mais tu m'en redonneras des nouvelles ! ;)
Merci pour ta lecture ainsi que pour ton commentaire, j'en profite pour passer directement au suivant !
On peut dire que voilà la première épreuve de la princesse : se retrouver démunie et dépouillée de tout, dans un lieu inconnu avec des êtres qu'elle considère comme maléfiques. Bien fait pour elle ! Non que j'en reste sur une exclamation puérile, je pense que l'histoire commence ici. Le décor a été planté pendant les quatre premiers chapitres et nous y voilà.
Et, grande révélation pour la princesse, les Demis sont plutôt du genre humain. La voilà qui en prend pour son grade. Bah ouais, ma belle, tu croyais quoi ?! Que tu gouvernais une troupe de chatons-garous ? C'est vrai, c'est pas bon de vivre dans une tour d'ivoire, la preuve !
J'ai une question : à un moment tu nommes la princesse, l'infante. Avais-tu une intention particulière en utilisant un terme hispanophone pour la qualifier ? Doit-on en déduire qu'on peut situer l'univers dans un genre hispanique ? C'est tout de même important, il me semble pour ne pas fourvoyer le lecteur.
Ah oui, j'ai relevé un truc dans la toute première partie. La toute dernière phrase. On comprend, à la lumière du précédent chapitre, que la description qu'on a là fait référence à la princesse tellement amochée par le coup qu'elle vient de recevoir qu'elle est méconnaissable. Tout ça est parfait jusqu'à la dernière phrase : "Impossible à dire." Selon moi, ça me semble de trop. Je crois que la dernière question peut très bien vivre sans aucune réponse. Celle-ci, au contraire, n'apporte rien ou plutôt si, mais ce n'est pas flatteur. Ce "Impossible à dire" m'évoque une défaillance de l'auteur à manquer de maîtrise sur son récit. En guise de réponse, si tu veux, tu peux ajouter un "peu après,..." ou alors un "plusieurs heures plus tard, ..." ou encore un "enfin, ... " A toi de voir.
Et j'aime toujours autant tes cliffhangers de fin de chapitre toujours excellents. On se demande qui peut bien parler à la princesse ainsi d'un air plutôt décontracté. J'adore le changement d'ambiance et la surprise.
A bientôt pour la suite.
Effectivement, une première épreuve et qui n'est pas des moindres ! Et, ainsi que tu l'as pressenti, il s'agit également d'un point de départ.
Et oui, vivre dans une tour d'ivoire n'a pas que des avantages et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Ayleen a largement eu le temps d'être influencée par les ragots et autres rumeurs autour d'elle.
Décidément, rien ne t'échappe ! En fait, j'ai utilisé le mot "infante" en tant que synonyme de "princesse", dans le simple souci d'éviter de me répéter trop souvent. Mais cela n'a aucun lien avec une quelconque origine hispanique. Penses-tu que j'aie utilisé ce terme d'une façon trop maladroite et qu'il vaudrait mieux que je m'en passe ?
Arf, désolée que cette dernière phrase t'ait paru comme une défaillance de ma part ! =S
Parfois, j'essaie de terminer des passages sur des notes fortes et je cherche des phrases qui "claquent" comme on dit pour mieux sonner la fin d'un passage. Après, il est fort possible que je me sur-estime sur ce genre de choses et qu'en fait, je ne sois pas du tout à l'aise. Enfin, si tu as eu un sentiment aussi négatif par rapport à cette phrase, c'est sans doute que ce n'est définitivement pas mon truc ! ^^''
Je vais ôter cette "réponse".
Merci encore pour ton compliment sur mes fins de chapitres ! J'avoue que, le plus souvent possible, j'essaie de finir sur un événement qui donne envie de continuer. C'est quelque chose qui me plaît en tant que lectrice alors je tente de faire de même en tant qu'auteur.
Merci de tout coeur pour ce commentaire constructif et le temps que tu m'as accordé !
En bonne sceptique coûte que coûte, j'ai du mal à le croire. Je n'ai pas oublié le prologue où tu semblais mettre en scène des créatures à peine dessinées, à peine conscientes même, dont l'existence n'était même pas si certaine non plus, et franchement je n'arrive pas à lier cette forme-ci à celle très banale (à première vue d'accord) qu'on rencontre dans ce chapitre-ci. Je pense qu'il y a encore deux trois choses dont on ne se doute pas en tant que lecteurs (dis-moi tout, je le répèterai pas, promis ^^)
Enfin c'est bien réjouissant de voir la princesse en prendre un peu pour son grade, tout de même! mais je me demande ce qui s'est passé: le contexte n'est pas du tout le même que celui de la fin de chapitre précédent. Ou est passé le chevalier? Qui a maltraité à ce point la princesse? mystère mystère ...
C'est étrange de la voir soutenir coûte que coûte qu'elle est en présence des Demis, après tout elle ne les a jamais vus (si j'ai bien compris). Qu'elle les considère comme une sous race colle bien au personnage, mais bon j'imagine que dans sa vision des choses il y a deux races bien distinctes: ELLE pour commencer ... et puis absolument tout le reste. Ou allez, peut-être trois, et les Demis seraient dans la troisième :P
L'écriture est soignée, c'est agréable à lire, on s'immerge dans la saleté en même temps qu'Ayleen et franchement j'en suis arrivée à la plaindre un tantinet! C'est du bon travail =)
J'attends donc ze prochain chapitre! Impatiente de voir combien de difficultés elle va encore se manger xD
C'est vrai, le prologue a toute son importance, je suis contente de savoir que tu ne l'oublies pas. Et effectivement, j'espère bien avoir encore quelques surprises à vous réserver (après tout, nous n'en sommes qu'au début de l'histoire) par la suite mais rien à faire, je resterai muette comme une carpe à ce sujet ! =P
C'est sûr que, Ayleen s'étant évanouie, vous n'avez pas pu savoir comment s'est terminé ce raid sur le château et ce qu'il est advenu du chevalier (il n'y a que moi qui le sache, nananèreuh !). Quant à ceux qui l'ont maltraitée, je pense qu'on peut aisément en déduire qu'il s'agissait de ses agresseurs. Mais peut-être que tu voyais les choses différemment ?
Ah ah, Ayleen est comme ça : quand elle croit une chose, c'est qu'elle est vraie. Point barre. Elle ne compte pas chercher plus loin que ça. Elle a ses convictions et elle y tient comme tu l'as vu. Quant à tes trois catégories, ce serait bien quelque chose dans le genre effectivement (et ça m'a bien fait rire) ! xD
Sympathique comme immersion n'est-ce pas ? Sûr qu'avec une entrée en matière pareille, Ayleen n'est pas au bout de ses peines !
Merci pour tes compliments, tes encouragements et tes suppositions : ça me fait toujours très plaisir de les découvrir ! =)
Je crois que finir seule et abandonnée dans un champ était la meilleure chose qui pouvait arriver à la princesse (mouhaha, c’est bien fait pour elle ^^ ). Après avoir autant méprisé son peuple, je trouve que c’est un juste retour des choses qu’elle soit obligée de partager leur sort.
J’ai bien aimé cette phrase : « parvenue au plus haut échelon social sans avoir à fournir le moindre effort, une menace inconnue l’avait faut dégringoler au plus bas de l’échelle », ça résume tellement bien la situation !
C’était intéressant de la voir brusquement confrontée aux Demis. Ils ne sont pas aussi monstrueux qu’elle se l’était imaginé, finalement ! Je pense que la princesse pourrait apprendre beaucoup de choses en leur compagnie ^^ En tout cas, c’était sympa de voir Ayleen obligée de voler une pomme alors qu’elle était habituée à ce que le moindre de ses désirs soit exaucé.
Je me demande comment la princesse va faire pour s’en sortir. Il y a toujours ce mystérieux ennemi qui a assassiné ses serviteurs (quelqu’un qui cherche à lui ravir le trône, peut-être ?). Est-ce que ce serait une bonne idée pour elle de retourner au château ? Et puis, avec sa robe couverte de boue, est-ce qu’elle peut prouver qu’elle est la princesse ? Je suis curieuse de voir quelle tournure va prendre cette histoire =)
Pas grand-chose à voir avec Ayleen mais l’année dernière, j’avais lu une trilogie « L’héritage des Darcer » de Marie Caillet avec une princesse qui cherchait à reconquérir son trône (je ne sais pas si tu connais…mais si ce n’est pas le cas, je t’invite à le lire car c’était vraiment génial <3)
À bientôt !!!
Ah ah eh bien ça commence fort ! xD
Non mais, je comprends tout à fait qu'après ce que vous ayez vu de la princesse, cela semble un sort bien mérité !
C'est drôle parce que la phrase que tu relèves est très symbolique pour moi : elle représente l'image mentale qui m'a conduit à créer toute cette histoire ! ;)
Il semblerait que les Demis ne correspondent effectivement pas tout à fait à l'idée qu'Ayleen s'en faisait... du moins, pas physiquement. Mais reste à savoir s'ils ne sont pas malgré tout susceptibles de représenter un danger.
C'est vrai que la princesse est soumise à un changement d'environnement radical. Un endroit inconnu, rempli d'ennemis potentiels et sans personne pour répondre à ses moindres désirs. C'est une perte de repères complète et c'est assez angoissant pour elle. Mais cela l'oblige à agir et à accomplir des choses qu'elle n'avait jamais faites avant.
La perte de son trône (et de la place qui lui revient de droit) reste au centre des pensées d'Ayleen. Elle ne pense qu'à y retourner pour pouvoir récupérer ce qui lui appartient. Et je peux t'affirmer qu'il lui importe peu que sa robe soit dans un sale état ou non ! xD
Néanmoins, on peut effectivement se demander si c'est une bonne idée sachant que son château a été assailli par une entité aussi puissante que mystérieuse...
Ah tiens non, je n'avais encore jamais entendu parler de cette trilogie que tu mentionnes. Comme quoi, c'est la preuve qu'aucune idée n'est vraiment originale, c'est la manière dont on la traite qui change ! xD
Mais ça m'intéresserait assez de découvrir ces romans, remarque. Je tâcherai de me les procurer !
Un grand merci pour ta lecture et ton commentaire, j'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes ! ^^
Avant toute chose, j'ai jeté un oeil aux commentaires que tu avais reçus et je tenais à intervenir sur un point relevé par The Spirit. NON, ton histoire et l'Assassin Royal ne se ressemblent pas. Ce n'est pas la même histoire, ce n'est pas le même style, ce n'est pas la même ambiance. Tu as ta propre façon d'écrire, tes propres idées et il n'y absolument pas lieu de dire que tu as "copié" qui que ce soit.
Donc ça, je voulais déjà que ce soit dit.
J'avoue que je suis curieuse de voir comment tu vas exploiter les petites graines que tu as plantées. Nous avons d'un côté des enfants qui ont fui leur maison, d'un autre côté une princesse pourrie gâtée en pleine déchéance et au milieu de tout ça... euh... une ombre.
On sent que tu laisses dans l'ombre (ah ben encore elle) pas mal d'éléments pour le moment. Par exemple ce qui a motivé les enfants à fuir leur mère ou qui était vraiment ce chevalier qui a sauvé Ayleen et qu'est-ce qui s'est réellement passé au château. Du coup, ça préserve une part de mystère qui donne envie de lire la suite. Sans compter le background de ton monde qui commence à peine à prendre forme (les Demis) : on a envie d'en savoir plus !
Et évidemment, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'Ayleen va être amenée à évoluer. Il faut dire que tu n'as rien ménagé pour la rendre détestable : elle n'a aucun respect de la vie humaine, elle est tyrannique, manipulatrice et euh... c'est une sale peste, quoi. Et en même temps, j'ai envie de me demander ce qu'il a amené à devenir ainsi. Si j'ai bien compris, elle est orpheline et le seul amour qu'on lui manifeste est fortement intéressé. Peut-être a-t-elle appris à ne faire confiance à personne d'autre qu'à elle-même ? Peut-être préfère manipuler les autres pour ne pas être manipulée ? Et à présent qu'elle est tombée de ses épais tapis de velours à une flaque de boue... je sens qu'elle va forcément devoir évoluer.
Et je parie que la personne qui lui dit qu'elle n'est pas douée, à la fin du chapitre, c'est un des deux gosses du début ! (J'aime bien essayer de deviner)
Côté écriture, tu as du vocabulaire, c'est indéniable. Tu as une écriture visuelle : on se représente bien ce que tu décris, la lumière du soleil, la pluie qui transforme tout en torrent de boue.
Peut-être gagnerais-tu à alléger très légèrement le style. On sent que tu as le souci du détail, mais tu analyses peut-être un peu trop chaque chose, en particulier quand tu adoptes le point de vue de Ayleen. Autant ça s'y prête bien dans les scènes calmes, quand on la voit la première fois par exemple. Autant, ça étouffe les émotions de peur et d'incompréhension quand le château est envahi par l'ennemi. C'est légitime qu'elle se pose des questions, mais elle est trop dans l'analyse intellectuelle et raisonnable, elle décortique tout. J'aurais plutôt vu ces raisonnement-là après coup, une fois la frayeur passée, quand elle a enfin du temps pour se poser et réfléchir.
En même temps, je préfère un personnage qui s'interroge qu'un personnage qui ne réféchit pas :)
Bonne continuation pour la suite ! ^^
Et je pense pouvoir dire que le chapitre "Assassin Royal" est désormais clos, alors je passe au paragraphe suivant.
C'est vrai que j'ai choisi de laisser pas mal de zones d'ombre dès le début de cette histoire. C'est une façon de faire que je n'avais jamais eu l'occasion de tester mais il est vrai que j'expérimente beaucoup de choses avec ce texte ! En tout cas, tant mieux si c'est l'envie d'en savoir plus qui domine et pas la frustration d'être laissé un peu dans le noir, c'est quand même le but recherché ! ^^''
Toutes tes interrogations et hypothèses me font extrêmement plaisir, je suis touchée de te voir aussi impliquée dans cette histoire, merci !
Pour te répondre (un peu), le père d'Ayleen est effectivement mort il y a quelques années de ça. Vous n'avez pas d'informations concernant la mère. Enfin, j'ajouterai juste ceci : quand on a touché le fond, il paraît qu'on ne peut que remonter.
Venons-en à cette fameuse scène de l'attaque sur le château. J'avoue que je me sens un peu confuse à ce sujet. Effectivement, je l'avoue, j'ai un certain souci du détail : j'ai envie que les lecteurs puissent comprendre ce qui passe par la tête d'Ayleen au moment où ça arrive. J'ai peur qu'ils ne se sentent trop perdus si ces informations n'arrivent que bien plus tard (et en l'occurrence, ça aurait été au chapitre d'après).
Mais en même temps, ma méthode se mélange avec le caractère d'Ayleen. Je crois que c'est mentionné dans le texte, mais elle déteste l'idée qu'on puisse la voir en situation de faiblesse. Et la peur est quelque chose qu'elle considère comme tel. Du coup, elle tente de s'en détacher au maximum en faisant travailler ses méninges pour essayer de comprendre ce qui est en train de se passer. C'est aussi ça que je voulais essayer de transmettre : Ayleen ne se rend pas vraiment compte de l'ampleur de la situation, c'est trop tout simplement. Alors elle évolue comme dans une sorte de bulle, protégée de l'horreur et du sang par ses réflexions.
Finalement, avec tout ça, je ne sais plus trop quoi faire. Je comprends que ces analyses masquent un peu l'atmosphère oppressante qui devrait régner à ce moment-là mais, en même temps, je ne voudrais pas "trahir" la personnalité d'Ayleen. Comme il semblerait que je ne sois pas très bien parvenue à faire passer cette idée, est-ce que je devrais plutôt chercher à préciser la manière d'être de la princesse ? Rajouter quelques mots/phrases qui expliqueraient ce besoin qu'elle a de se "détacher" du moment présent pour pouvoir échapper à la peur qu'elle ressent ?
Si tu peux éclairer ma lanterne, n'hésite pas à venir me sermonner sur mon journal de bord ou par l'intermédiaire d'un message privé surtout ! xD
En tout cas, merci infiniment d'avoir pris le temps de lire ces quatre chapitres et de m'avoir livré toutes ces impressions si précieuses !