3. Klaus

La poursuite se révéla ardue : Klaus avait compté sur le fait que la monture d’Emma Williams se fatiguerait plus vite que lui, mais il avait fini par devoir réviser son estimation de la valeur du canasson. Il mit plus de trois jours de course acharnée à réduire significativement la distance qui le séparait de sa proie, et cela surtout grâce à la topographie qui tourna à son avantage : la cavalière s’engagea dans une région montagneuse au soir du troisième jour, et sa progression s’en trouva ralentie, tant à cause de la topographie que de l’obscurité, alors que Klaus bénéficiait de sa vision nocturne surnaturelle. A l’aube, il était passé de l’autre côté des montagnes et amorçait une descente effrénée vers un lac immense, sentant que sa cible n’était plus très loin. En débouchant sur les rives du lac, il suivit la piste qui suivait le bord de l’eau et avisa bientôt le cheval.

Il n’avait plus de cavalière. Il broutait avidement l’herbe drue de la berge et daigna à peine honorer Klaus d’un coup d’œil placide, se préoccupant davantage des énormes moustiques qui lui tournait autour. Le vampire envoya d’un coup de pied rageur une pierre dans les eaux limpides du lac avant se se ressaisir : il revint lentement sur ses pas pour chercher l’endroit où Emma Williams s’était séparée de sa monture. La piste se révéla bien plus claire qu’elle ne l’avait été tout au long de la poursuite, jusqu’à ce qu’elle redevienne aussi ténue qu’il l’avait connue : c’était là que monture et cavalière s’étaient séparées. Emma Williams devait vraiment avoir un truc pour masquer sa trace ! Il fouilla attentivement toute la zone et finit par trouver une légère empreinte à moitié effacée dans l’eau, et il dut se rendre à l’évidence : elle avait dû partir par le lac. Il poussa un juron : impossible de suivre sa piste dans l’eau ! En désespoir de cause, il scruta toute l’étendue du lac, mais il ne repéra aucune tête qui dépassait, ni même d’anomalies dans les ondulations qui en ridaient la surface. Il s’accroupit pour tremper sa main dans l’eau, et la retira rapidement : la température du lac ne devait pas dépasser dix degrés, comment pouvait-elle espérer nager loin dans une eau aussi froide ? En plus, il n’avait aucun moyen de la trouver avant qu’elle ne se noie frigorifiée !

Il s’assit par terre dans un geste énervé, et après s’être perdu quelques minutes dans la contemplation du lac, il s’ébroua : où se trouvait-il ? Il avait dû traverser la frontière russe… Comment s’appelait le lac immense en Sibérie déjà ? Ce devait être le lac Baïkal. La région lui était inconnue, il allait devoir mettre la main sur une carte : Emma Williams ayant été maline jusque-là, elle ne pouvait pas avoir plongé dans le lac pour s’y congeler. Elle devait avoir un plan, une issue, un point de chute, mais impossible de deviner sans connaître le terrain. Il hésita un instant à appeler Joshua, puis il finit par suivre la route doublée d’une voie ferrée qui contournait le lac pour atteindre des habitations ; il hypnotisa la première personne qu’il croisa afin d’obtenir une carte de la région. Installé dans un café miteux, il la déplia et se mit à observer avec attention tout le pourtour du lac sur la carte, à la recherche d’un élément qui pourrait lui donner des indices sur ce qu’elle avait pu prévoir. Son regard tomba sur la ville d’Irkoutsk, relié au lac par la rivière Angara ; il fronça les sourcils en trouvant un symbole en forme d’avion : il y avait bien un aéroport à Irkoutsk. Depuis le début, elle avait cherché à mettre le plus de distance possible entre elle et lui, il y avait de bonnes chances qu’elle cherche à prendre l’avion à Irkoutsk après lui avoir fait perdre sa trace au niveau du lac. Il eut un moment d’hésitation, mais il n’avait pas vraiment d’autre plan d’action ; il irait donc à Irkoutsk.

Quelques heures plus tard, il se tenait dans un coin du hall de l’aéroport d’où il pouvait surveiller toutes les entrées, au téléphone avec Joshua qui avait piraté les dossiers de l’aéroport pour inspecter l’identité de tous les passagers qui devaient s’envoler ce jour-là.

« Pas d’Emma Williams, finit-il par conclure.

– C’est pas possible, s’énerva Klaus. Un jeune femme blonde, jolie.

– C’est vrai qu’en Russie, les blondes sont super rares, grommela Joshua.

– Oui bah on n’a pas vraiment le choix si on veut lui mettre la main dessus !

– Bon, trouve-toi un ordinateur alors, que je t’envoie tous les dossiers de femmes blondes, soupira Joshua.

Klaus passa donc l’heure suivante à vérifier tous les passeports que son acolyte lui envoyait. Enfin, le visage d’Emma Williams s’afficha sur son écran ; la pièce d’identité était au nom d’Ingrid Büttner, citoyenne allemande. Comment avait-elle fait pour obtenir aussi rapidement de nouveaux papiers ? Il rappela Joshua :

– C’est Ingrid Büttner ! Où va-t-elle ?

Il attendit que son interlocuteur retrouve le dossier en faisant les cent pas.

– Euh, commença Joshua.

– Quoi ?!

– Elle a pris un avion pour Moscou qui a décollé il y a un quart d’heure…

– Quoi ? Mais comment elle a fait, cela fait plusieurs heures que je suis posté en observation à l’aéroport !

Il se laissa tomber dans un fauteuil avant de demander :

– Quand est le prochain vol pour Moscou ?

– Dans deux heures, répondit Joshua après quelques instants.

Klaus se renversa en arrière sur le dossier dans un geste exaspéré : deux heures étaient amplement suffisantes pour disparaître. Il se pinça l’arrête du nez. Comment arriver avant elle à Moscou ?

– On a des gens à Moscou, non ? Contacte-les et dis leur de se débrouiller pour ralentir les contrôles à l’arrivée !

– Je te prends un billet pour le prochain avion ?

– Non, trouve-moi un Jet privé.

Quelques jérémiades de Joshua et recherches plus tard, Klaus hypnotisait un pilote qui l’embarquait immédiatement en lui servant vodka et caviar, pour atterrir à Moscou un quart d’heure après l’avion de sa cible. Il rappela Joshua dès qu’il eut posé le pied sur le tarmac.

– Quelle est la situation dans l’aéroport ?

– Des gens à nous se sont débarrassés de la moitié des agents de contrôle, normalement il y a une queue de plus d’une demi-heure pour les formalités d’arrivée. Par contre, l’opération a attiré l’attention : un de nos gars m’a informé que des sorciers moscovites ont débarqué et font des patrouilles.

– Tu peux leur dire de déguerpir, je devrais parvenir à la choper maintenant. »

Il parcourut à grand pas les couloirs et atteignit le hall bondé qu’il dominait du haut d’un large escalier. Plusieurs chevelures blondes aperçues lui donnèrent des faux espoirs, avant de repérer celle qu’il cherchait : Emma Williams – ou Ingrid Büttner ? – se dirigeait d’un pas pressé vers la sortie à plusieurs dizaines de mètres de lui. Il dévala la volée de marches pour se lancer à sa poursuite, se frayant un chemin dans la mêlée tout en tâchant de garder sa cible en vue par-dessus la foule. Il accéléra en atteignant un espace moins dense, constatant que la jeune femme était sur le point de passer les tourniquets menant à l’extérieur. Il bouscula quelqu’un, voulut continuer sa route, mais on lui saisit le bras pour l’arrêter. Il se retourna avec humeur, se préparant à dégager son bras et son interlocuteur lui lança un tirade énervée en russe que son cerveau mit quelques instants à traduire :

« Vous pourriez vous excuser quand vous bousculez quelqu’un !

Klaus poussa un soupir exaspéré, et, ne voulant pas attirer l’attention en faisant usage de la force pour se débarrasser du gêneur, il planta son regard dans le sien pour l’hypnotiser :

– Lâche-moi. »

Le gars ne le lâcha pas. Klaus le considéra, un peu surpris : une coiffure originale avec seulement un côté du crâne rasé, un manteau qui s’apparentait plutôt à une cape, des bijoux aux doigts et au poignet… il avait fallu qu’il tombe sur un des sorciers mentionnés par Joshua. Il perçut du coin de l’œil un autre personnage se diriger vers eux ; ce n’était vraiment pas le moment de se confronter à des sorciers moscovites !

D’un geste, il fit tomber par terre celui qui le retenait, tout en tâchant de maîtriser sa force : mieux valait ne pas attiser la colère des sorciers en arrachant le bras d’un de leurs confrères. Sous l’effet de la surprise, le gars le lâcha, et Klaus s’éclipsa aussitôt ; tant pis pour la discrétion, les caméras de sécurité avaient certainement capté sa fuite à une vitesse surnaturelle, mais il avait d’autres priorités : avec tout ça, il avait perdu Emma Williams. Il arpenta le parvis de l’aéroport et finit par distinguer sa piste qui se dirigeait vers les taxis, où il la perdit : elle devait être montée dans un taxi. Il soupira : en mille ans, il n’avait jamais autant entraîné son flair que dans les derniers jours. Il s’attela donc à la tâche difficile de trouver quel véhicule elle avait pris, ce qui était un véritable travail d’archéologue ; il finit par porter son choix sur une piste qu’il se mit à suivre le long des voies routières qui reliaient l’aéroport au centre-ville, ignorant les klaxons et insultes qui pleuvaient sur lui. Sa traque laborieuse le mena en plein cœur de Moscou, dans le quartier le plus branché et cosmopolite de la ville : il était quasiment sûr qu’Emma Williams était descendue là, mais impossible de retrouver sa piste au milieu de la foule qui vaquait à ses occupations dans tous les sens. Klaus arpenta les rues du quartier, en prenant soin de scruter l’intérieur des boutiques et de vérifier les allées moins fréquentées. C’était le crépuscule, les éclairages et affichages lumineux associés au va-et-vient constant des passants et des effluves commençaient à lui donner le tournis : l’enseigne clignotant en bleu et rose d’un salon de coiffure, les odeurs de transpiration, les hauts-parleurs qui crachaient de la musique techno, des bijoux clinquants, des cheveux teints en bleu, vert, ou même en arc-en-ciel, la fumée des cigarettes et les parfums de pâtisseries au miel, tout se confondait dans un kaléidoscope de sensations et de couleurs qui emportait Klaus. Il finit par se poser sur un banc à l’écart de l’agitation pour reprendre ses esprits.

Il avait encore perdu sa piste… Et cette fois-ci, il ne voyait pas comment il allait la retrouver. Aucun indice, aucun embryon de théorie sur son identité qui aurait pu lui donner des indications sur où la chercher. Il prit une profonde inspiration, le visage enterré dans ses paumes de main. La seule chose qu’il pouvait tenter, sans grand espoir de réussite, c’était retourner à l’aéroport, au cas où elle tenterait de reprendre un avion. Il poussa un soupir, et après avoir rappelé Joshua pour lui dire de surveiller encore les départs depuis Moscou, il se mit en route vers l’aéroport. La nuit était complètement tombée, la foule qui se pressait quelques heures auparavant dans les halls et corridors de l’aéroport se réduisait désormais à quelques groupes de voyageurs tardifs ; seuls quelques vols partaient encore avant le lendemain, et après en avoir vérifié les passagers, il s’autorisa à se détendre un peu. Il se nourrit du sang de quelques agents isolés, prenant soin de les garder en vie afin d’éviter qu’une quelconque rumeur de morts étranges ne dissuade sa cible de repasser par l’aéroport, puis après avoir volé une bouteille de whisky dans une boutique sur le point de fermer, il s’installa dans le carré VIP d’un terminal pour la nuit.

Aux premières lueurs de l’aube, il se trouvait installé à un poste d’observation sélectionné avec soin et attendait de pied ferme les premiers voyageurs, tandis que Joshua, au bout du fil, se tenait prêt à vérifier tous les nouveaux achats de billets au départ de Moscou. Le hall fut bientôt rempli et Klaus pesta sur tous ces gens qui prenaient l’avion, et qui avaient le mauvais goût d’être souvent blonds, ce qui lui compliquait sérieusement la tâche : si toutes les Russes avaient imité cette fille au carré plongeant multicolore, retrouver Emma Williams aurait été bien plus facile. Il s’attarda un instant sur la propriétaire de ladite chevelure arc-en-ciel, tiquant sur elle sans trop savoir pourquoi ; elle ne ressemblait même pas à sa cible : la fille, qui flottait dans un sweatshirt trop grand pour elle, avait les traits bien plus émaciés et une démarche brusque sans commune mesure avec le maintien d’Emma Williams. Klaus reporta son attention vers le flux de personnes que les portes automatiques déversaient dans l’enceinte de l’aéroport. Au bout de quelques minutes, il se rappela confusément qu’il avait aperçu une coiffure semblable la veille, peu après avoir perdu la piste d’Emma Williams ; il porta à nouveau son regard sur la fille aux cheveux arc-en-ciel, qui ne ressemblait toujours pas à celle qu’il cherchait. Il hésita, craignant de perdre son temps, puis il se dit qu’il ne perdrait rien à vérifier qu’il s’agissait bien d’une coïncidence. Il se mit donc à marcher dans sa direction, discrètement, et tout en restant attentif à ce qui se passait autour de lui ; plus il s’approchait, plus la maigreur et le nez légèrement aquilin de la fille confirmaient que son esprit tendu et la bouteille qu’il avait sifflée la veille lui jouaient des tours. Il persista tout de même, ne voulant rien laisser au hasard ; en se détournant du comptoir d’enregistrement, la fille croisa son regard et il guetta sa réaction, mais ses yeux n’accrochèrent même pas les siens et elle alla tranquillement se mettre au bout de la file qui menait au contrôle, derrière une jeune femme blonde.

Klaus fronça les sourcils croyant reconnaître Emma Williams devant la fille, mais ce n’était pas elle non plus : pour le coup, il y avait une réelle ressemblance, particulièrement dans la silhouette, rien avoir avec le fil de fer à la tignasse multicolore qui avait capté son attention ! Son regard fit des allers-retours de l’une à l’autre, et, par comparaison, il réalisa que la fille aux cheveux arc-en-ciel n’était pas si maigre. C’était une illusion d’optique induite par le contraste entre son jean serré noir et l’énorme sweatshirt clair. Il se rapprocha davantage, tout à coup suspicieux et se positionna juste derrière elle. Il prit une profonde inspiration et un petit rire silencieux le secoua : le parfum insaisissable.

Il s’avança à sa hauteur et passa son bras autour de ses épaules.

– Jolie coiffure, fit-il avec un sourire goguenard.

– Je vous demande pardon ? fit-elle dans un russe parfait en faisant un geste pour se dégager.

– Du coup comment je t’appelle, Laura, Emma ou Ingrid ?

Elle soupira, son masque d’indifférence tomba, et elle lui lança en coin un regard blasé et amusé à la fois.

– Sérieusement, tu te rends compte le temps qu’il faut pour un maquillage pareil ? »

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Timie
Posté le 04/07/2023
On veut la suite, on veut la suite !!!
Tu ne peux pas nous laisser avec un suspens aussi insoutenable comme ça !
Hâte tout plein de continuer à te lire en tout cas !!! <3
Aryell84
Posté le 04/07/2023
Hellooooo!
Merci pour ton commentaire motivant ;) je suis en train d'essayer de mettre de l'ordre dans mes INNOMBRABLES projets pour me remettre à écrire ;) j'espère te proposer de la lecture très bientôt!
Bisous <3
annececile
Posté le 11/04/2023
Ce chapitre est a nouveau un excellent melange d'action, de courses poursuites exotiques et d'humour.
On suit le malheureux Klaus, dont la tenacite force l'admiration, a la suite d'un cheval, d'avions, et de femmes blondes a Moscou.

Je regrette un peu qu'on n'ait aucun indice sur l'importance de la "cible" et pourquoi il veut absolument la rattraper. Sans tout nous dire, peut-etre glisser quelque chose comme "il n'avait pas eu une telle opportunite depuis le 18eme siecle" par exemple ? Pour le moment, meme si cette folle poursuite internationale est divertissante et se suit sans temps mort, je me demande quand meme pourquoi il a laisse completement tomber sa premiere cible, la petite fille,

Petits details : dans le premier paragraphe, repetition du mot "topographie".
"la ville d’Irkoutsk, reliéE au lac.."

le pilote qui offre caviar et vodka : ca m'a bien amuse! :-D

"...et finit par distinguer sa piste qui se dirigeait vers les taxis, où il la perdit : elle devait être montée dans un taxi." Repetition de taxi.

Tu rends tres bien le malaise de Klaus dans les rues de Moscou, ca donne le tournis en effet!

A propos du sang preleve sur les agents isoles : je manque de connaissances dans le domaine. Quand on est mordu par un vampire et qu'on n'en meure pas, devient-on un vampire?

Le deguisement de Emma, qui lui donne une apparence si differente : une idee originale et creative ! Et a la fin du chapitre, on a l'impression d'une certaine complicite entre les deux personnages, un peu comme s'ils appreciaient que l'autre soit a la hauteur de leur talent !

Juste un detail : quand tu decris Emma deguisee, tu utilises beaucoup "la fille" dans ce paragraphe. Peut-etre intercaller quelques "la jeune femme" ou "la passagere"?

Je me demande vraiment quelle va etre la prochaine etape de cette histoire, ce qui est une anticipation bien agreable ! Bravo.
Aryell84
Posté le 11/04/2023
Hello!!!
Je suis heureuse que le chapitre t'ait plu!! Merci pour tes commentaires, j'avais un peu peur que la course-poursuite soit trop longue, donc tes retours sont très précieux! Par rapport à ce qui rend Emma intéressante pour Klaus, des infos supplémentaires arrivent dans le chapitre suivant, du coup tu me diras si tu penses que ça suffit et je réfléchirai ensuite à réinjecte des infos avant en fonction.
Sur les vampires je me base sur l'univers de "Vampire Diaries", dans lequel la transformation en vampire se fait en plusieurs étapes (ingestion de sang de vampire, mourir, puis consommer du sang humain) et pas par morsure; du coup pour ne pas laisser de cadavre derrière lui, un vampire peut juste prélever du sang, faire boire son sang à sa victime pour que la blessure guérisse (le principal pouvoir du sang de vampire) et l'hypnotiser pour qu'il oublie ce qui lui est arriver. Je n'ai pas du tout pensé à détailler cela, penses-tu qu'il faut le faire, et si oui dès maintenant?
Tu as tout à fait perçu la complicité qui se crée entre les deux personnages malgré le fait qu'ils soient ennemis, ça ne tombe pas trop à plat ni ne semble sortir de nulle part?
Merci pour toutes tes petites remarques sur les répétitions et les fautes de français, je m'en vais corriger ça !
Encore merci !!
A très bientôt !!!
annececile
Posté le 13/04/2023
A propos de la consommation de sang humain, peut-etre juste preciser qqchose du genre "avec un peu d'hypnose par la dessus, ils n'auraient aucun souvenir de l'incident". Mais ce n'est pas non plus indispensable, dans le tourbillon de la poursuite...
A propos de la complicite : ca parait tout a fait coherent, compte tenu de cette poursuite qui n'est possible que par l'extreme talent de la 'cible" et du "poursuivant'. Ils ont ca en commun et l'adrenaline qui en resulte induit une connivence ! Donc ca me parait tres bien venu.
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