« Je ne comprends pas cette histoire.
Vous n’avez pas trouvé de traces
De pas ou de scooter des neiges ?
Elle est tombée nue des étoiles ?
— Pas tout à fait, plutôt du toit
De son chalet. Observez bien :
La neige a conservé la marque
Que son corps a faite en glissant. »
L’OPJ circonspecte eut un coup d’œil rapide
Pour l’hermine écrasée qui galonnait le toit
« Et dans les bois aux alentours ?
— Pour le moment, rien, mais on cherche.
Et l’enquête de voisinage
Ne nous prendra pas trop de temps... »
Cette femme vivait en effet loin de tout
Perdue dans une nuit argentée de silence
Où les autres humains ne portaient pas leurs ombres
C'est vrai que je rejoins ce qui t'a été dit plus tôt par DiBacoli, c'est très intéressant cette narration un peu épique dans un polar en poésie, la forme ici apporte un peu de respiration à la dureté des deux précédents poèmes.