3. Les Autres...

« Je ne comprends pas cette histoire.

Vous n’avez pas trouvé de traces

De pas ou de scooter des neiges ?

Elle est tombée nue des étoiles ?

 

— Pas tout à fait, plutôt du toit

De son chalet. Observez bien :

La neige a conservé la marque

Que son corps a faite en glissant. »

 

L’OPJ circonspecte eut un coup d’œil rapide

Pour l’hermine écrasée qui galonnait le toit

 

« Et dans les bois aux alentours ?

— Pour le moment, rien, mais on cherche.

Et l’enquête de voisinage

Ne nous prendra pas trop de temps... »

 

Cette femme vivait en effet loin de tout

Perdue dans une nuit argentée de silence

Où les autres humains ne portaient pas leurs ombres

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MarieZM
Posté le 22/04/2025
Re-re Paul,

C'est vrai que je rejoins ce qui t'a été dit plus tôt par DiBacoli, c'est très intéressant cette narration un peu épique dans un polar en poésie, la forme ici apporte un peu de respiration à la dureté des deux précédents poèmes.
Paul Genêt
Posté le 22/04/2025
C'est amusant parce que c'est ce genre d'épisode, qui t'apporte une respiration, que je trouve le plus difficile à écrire. Je veux conserver une profondeur poétique dans le récit factuel tout en restant lisible. C'est pas évident et je ne suis pas super content du résultat mais c'est l'avantage du Patober : il faut avancer. Un peu comme dans l'esprit des Gammes, ça m'a permis de me sentir moins prisonnier de mes propres contraintes.
MarieZM
Posté le 22/04/2025
Franchement je trouve que la simplicité rend très bien, et ici suffit. C'est un épisode d'enquête presque pur dans le corpus et ça a son intérêt pour accrocher l'intrigue, le ton des détails froids et professionnels rejoignent un peu celui qu'on aura au moment de "l'usine" (je trouve).
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