3. Les wyvernes orphelines

L’impératrice Évàngeline Ière dormit d’un sommeil agité. À son réveil, elle ne fut pas étonnée de trouver le lit vide à côté d’elle. Il s’arrangeait toujours pour quitter sa chambre avant l’aube et le réveil des gens. Aussi stratège que méticuleux, il avait soigneusement lissé les draps du côté qu’il avait occupé, mais ils étaient encore chauds, signe qu’il était tôt. Évàngeline se leva et traversa sa chambre d’un pas mou. Elle écarta les voilages des fenêtres et fut cueillie par une brise marine et une luminosité plutôt faible ; le soleil ne s’était pas encore levé. Se sentant incapable de se rendormir, elle finit par s’habiller et se fit escorter vers les parties basses du palais.

Elle rejoignit la cour accolée à l’écurie, que tout le monde surnommait la cour des départs. C’était une vaste esplanade rectangulaire pavée, entourée par des boxes dans lesquels les meilleurs chevaux de la garde impériale séjournaient. Les boxes étaient surmontés d’une galerie munie de colonnades rectangulaires pour garde-fou et qui conduisait vers l’intérieur du palais, vers les salles de repos de la garde ou vers les bureaux des hauts gradés.

C’était de cette cour que partaient les détachements de la garde impériale envoyés en mission particulière. Sept ans auparavant, Évàngeline s’était tenue dans la galerie, entourée par ses suivantes, une main sur son ventre rond. C’était là qu’elle avait dit au revoir à son mari, l’empereur Ràndolphe IV, pour la dernière fois. Elle se souvenait être restée longtemps sur la coursive, entre deux colonnades, à regarder le régiment impérial quitter l’enceinte du palais. La longue ligne de l’armée était alimentée par des unités en provenance des garnisons des quatre coins de la ville, comme autant de rivières se jetant dans un fleuve. L’empereur en avait pris la tête et avait vite disparu derrière les chevaux, les lances et les étendards. Il allait aux côtés d’Antoìne de Maràvie.

Évàngeline quitta la coursive et descendit dans la cour où les préparatifs touchaient à leur fin. Antoìne de Maràvie, qui supervisait les dernières opérations, s’interrompit dès qu’il aperçut Évàngeline et alla vers elle.

— Bonjour, Votre Majesté Impériale, salua-t-il en s’inclinant.

— Bonjour Antoìne, répondit l’impératrice.

Les deux gardes qui l’avaient escortée s’étaient arrêtés en bas des marches qui descendaient de la galerie à la cour. Évàngeline resserra son châle sur ses épaules en regrettant la présence du soleil, qui l’aurait réchauffée.

— Le matériel est chargé et j’ai personnellement choisi les wyvernes qui vont nous accompagner.

L’impératrice observa la cour des départs. Trois gardes impériaux s’affairaient autour d’un chariot couvert. Conformément aux instructions qu’elle avait données, ils avaient délaissé leurs manteaux écarlates et leurs armures dorées pour des vêtements de voyage plus sobres. C’étaient eux qui, la veille, avaient escortés les quatre autres membres du convoi.

— Bien, approuva-t-elle d’un air absent.

Elle avait l’impression de ne faire que meubler la conversation et ne se rappelait plus la raison qui l’avait poussée à descendre jusque-là. Elle n’aimait pas la cour des départs.

— Les trois hommes qui vont nous accompagner sont des hommes de confiance, poursuivit Antoìne. J’ai personnellement passé leurs dossiers en revue.

— Il est trop tard, de toute façon, dit l’impératrice.

Le stratège hocha la tête.

— Vous rappelez-vous des consignes ? poursuivit Évàngeline.

— Voyager jusqu’à Maràvie et y appréhender le dragon. Être rapide et essayer autant que possible de limiter les dégâts que pourraient occasionner l’intervention. Se faire discret, ne pas porter les couleurs de l’empire. Ne faire usage du sceau impérial qu’en cas d’extrême nécessité.

Évàngeline s’en souvenait maintenant : c’était le doute qui l’avait conduite dans la cour des départs. Si elle n’avait dormi que d’un demi-sommeil, c’était parce qu’il avait été entrecoupé des voix de ses Ministres qui décriaient ses mesures en tapant du poing sur la table du Conseil. Ceux qu’elle avait choisis pour mener à bien cette mission cruciale étaient trop imprévisibles, indignes d’une telle confiance. Ses Ministres n’allaient pas comprendre ; ils n’étaient pas en mesure de saisir la nécessité de l’entreprise.

Outre un meilleur contrôle sur sa place dans la scène politique, récupérer le dragon présenterait un autre avantage pour l’impératrice. Sans Finnòdon, il était difficile pour l’armée de continuer à tenir correctement les colonies. De petites révolutions éclataient déjà régulièrement dans les Terres Sauvages. Elles étaient toujours maîtrisées, mais elles alimentaient un espoir de libération et faisaient souvent une poignée de victimes dans les rangs de l’armée. Il manquait à l’empire la puissance de feu d’un dragon béni par Fordä, dont l’ombre passerait au-dessus des camps en inculquant aux Nomades une nouvelle forme de discipline.

De plus, les alliés des Terres Sauvages n’étaient pas au courant de la disparition de l’animal lors de la bataille des champs du Rònan. Les communications avaient été coupées entre le royaume de Cardiban et les Nomades, mais le risque zéro n’existait pas. Si la nouvelle venait à se savoir, Cardiban prendrait certainement de nouveau la mer pour venir libérer les colonies.

Et il fallait aussi considérer le fait que Finnòdon, en liberté et hors de contrôle, détruisait tout sur son passage. Accessoirement.

— Vous rappelez-vous vos consignes ? demanda l’impératrice.

Elle connaissait la réponse à cette dernière question : jamais Antoìne de Maràvie n’avait oublié un seul de ses ordres. Mais elle se voyait déjà, dans plusieurs heures, présider à la réunion du Conseil et faisant face à un concert de protestations. Elle devait s’assurer qu’Antoìne était prêt.

— Je m’en souviens, répondit doucement le stratège.

L’impératrice se tourna vers lui avec vivacité et lui lança un regard perçant :

— Cette mission doit être un succès, quoiqu’il arrive.

— Elle le sera.

L’impératrice soupira et se calma. Elle observa vraiment Antoìne pour la première fois depuis qu’elle l’avait rejoint. Ses vêtements de voyage lui donnaient un air terne, loin du luxe des soies colorées portées par les nobles de la cour. Il avait vieilli depuis les champs du Rònan, mais derrière ses rides et ses cheveux grisonnants, elle pouvait encore retrouver l’homme qu’il avait été dans sa jeunesse. Il lui suffisait pour ça de le regarder dans les yeux. Elle posa une main sur son bras et lui sourit. Avec la présence des gardes impériaux autour d’eux, elle ne pouvait guère lui offrir plus.

— Je vous souhaite bon voyage, dit-elle.

— Vous allez me manquer, répondit-il à mi-voix.

Sans attendre plus longtemps, l’impératrice quitta la cour des départs sans s’attarder dans la galerie.

***

Quelques instants plus tard, Màrc de Vandrenèj rejoignit la cour sans pour autant croiser l’impératrice sur le trajet. Ce fut un valet qui le guida jusque-là et le fait de dépendre d’un tiers pour se rendre d’un point à un autre le mit mal à l’aise. C’était comme si les bâtisseurs du palais avaient tout fait pour rendre les couloirs identiques et incompréhensibles. Les invités du palais dépendaient de leurs hôtes pour se repérer ; c’était stratégique, ingénieux et un peu malsain.

Màrc avait passé l’après-midi et la nuit dans une superbe chambre. On lui avait apporté ses repas et tout ce qu’il avait demandé. Il avait pu écrire un mot à son grand-père – sans lui dire la vérité, bien sûr. Il avait donc dit au revoir et non adieu. Il n’arrivait pas à se projeter dans l’avenir, il ignorait si leur mission avait une chance de succès et il ne voulait surtout pas réfléchir à la question. Il se contenterait de suivre le mouvement au fur et à mesure. Les mécanismes de défense qu’il avait acquis lors de sa formation, alors que son grand-père et lui peinaient à manger à leur faim, étaient revenus naturellement. Avancer sans se poser de questions.

Dehors, le soleil faisait timidement son apparition dans l’enceinte de la cour, mais il n’avait pas encore chassé toute l’humidité accumulée dans la nuit sur les pavés. Les autres convoqués venaient également d’arriver ; ils rangeaient leurs affaires à l’intérieur du chariot bâché, sous les directives d’un homme aux cheveux gris, à la barbe impeccablement taillée et à la voix grave. Depuis la bataille des champs, Antoìne de Maràvie avait pris un certain embonpoint.

— Bien ! s’exclama-t-il en apercevant Màrc. Nous voilà au complet. Tu peux disposer, ajouta-t-il à l’adresse du petit valet qui avait guidé le dresseur de wyvernes dans la cour. Des bagages supplémentaires ?

Màrc acquiesça en faisant basculer un sac de son épaule. Il y avait glissé quelques volumes sur les dragons et leurs méthodes de dressage, qu’on lui avait fait parvenir la veille, à sa demande. La formation des dresseurs de wyverne dispensait quelques éléments sur le dressage de dragon, mais leur disparition des forces impériales avait quelque peu diminué l’investissement des professeurs. Màrc s’était souvent renseigné sur le sujet de son côté, mais avoir quelques livres avec lui le rassurait. Il aurait ainsi quelque chose à faire lors des soirées du voyage, qui s’annonçait long. Màrc n’était pas ravi à l’idée de voyager avec des inconnus, mais il ne comptait pas se dérober à la première occasion. Il tenait à protéger son grand-père, qui n’avait pas d’autre famille que lui. Et il devait bien avouer qu’il était curieux à l’idée de se retrouver face à Finnòdon, même si le danger de l’entreprise surpassait facilement l’enthousiasme qu’il pouvait ressentir.

Il jeta un coup d’œil à la wyverne que caressait Àstrid, à quelques pas de là. C’était une femelle aux écailles brunes parcourues de reflets cuivrés et aux yeux jaune vif. Ses cornes de taille moyenne donnaient une bonne indication sur son âge ; elle était jeune, musclée et pleine d’énergie. D’un coup d’œil averti, Màrc pouvait affirmer qu’elle possédait un fort caractère. Il s’approcha et tendit la main.

— Elle s’appelle comment ?

— Nervà, répondit Àstrid.

Peu désireuse d’entamer une conversation, elle se détourna en emmena sa wyverne avec elle.

— Bien, répéta Antoìne alors qu’un garde emportait le sac de Màrc. Par ici, s’il vous plaît.

Il invita les quatre convoqués à se rassembler autour de lui à grands renforts de gestes du bras. Ils se placèrent à quelques pas du chariot. Les gardes impériaux avaient disparu dans le passage qui menait hors de l’enceinte de la cour, entre deux boxes.

Tout comme Màrc, les autres avaient revêtus des vêtements de voyage. Leurs tenues étaient dépareillées et sans compter la wyverne d’Àstrid, ils n’auraient pas de mal à se faire passer pour un convoi de marchands. La chevalière-wyverne avait ceinturé une épée et Mùrielle portait un petit poignard à la ceinture. Màrc lui-même portait son équipement de dresseur et seul Ròbin n’était pas armé. Ses pieds et ses chevilles étaient toujours entravées par des chaînes, plus légères que celles de la veille, qui tintaient lorsqu’il bougeait.

— Comme vous le savez sûrement, je suis Antoìne de Maràvie, stratège impérial et conseiller de l’impératrice, commença Antoìne. J’ai été choisi pour mener à bien cette mission et je ne tolèrerai aucun… désagrément.

Il avait lancé un regard appuyé en direction de Ròbin, qui émit un ricanement pour toute réponse. Le stratège frappa dans ses mains et les frotta l’une contre l’autre.

— Le programme des réjouissances ! s’exclama-t-il avec emphase. Le dernier compte-rendu nous faisant part d’une apparition de Finnòdon est vieux de huit jours. Il ne nous est pas possible de connaître sa position actuelle ou bien sa trajectoire. Tout porte à croire qu’il reste dans la région des champs du Rònan et des Terres Sauvages et c’est donc là que nous allons nous rendre. Si nous voyageons à bon rythme, nous atteindront Maràvie dans deux semaines environ. Je suis sûr que nos talents combinés parviendront à venir à bout de ce dragon !

Un grand fracas les interrompit soudain. Les trois gardes impériaux revenaient dans l’enceinte de la cour en traînant derrière eux sept wyvernes qui tiraient dans le sens opposé en grondant.

— Ah ! Et voilà les wyvernes qui nous accompagneront.

Màrc reconnut immédiatement des wyvernes orphelines. C’était comme cela que les dresseurs désignaient les wyvernes dont le cavalier avait été tué. Leurs écailles étaient striées de cicatrices blanchâtres et elles arquaient le cou en tirant de toutes leurs forces sur leurs harnais. De temps à autre, elles ouvraient les ailes pour résister davantage et certaines laissaient voir des trous colmatés par des pièces de cuir ou de toile. Elles tentaient de s’opposer à la direction prise par les gardes, mais elles se gênaient les unes les autres.

Màrc oublia instantanément le chariot, les autres qui l’observaient et l’interminable voyage qui les attendait. Il oublia ses angoisses – celle de s’éloigner de son grand-père et celle de se retrouver face à Finnòdon – et il contourna les gardes pour se placer derrière eux.

— Lâchez-les, demanda-t-il.

Les gardes échangèrent un coup d’œil perplexe.

— Faites ce qu’il dit, ordonna Antoìne.

Les soldats lâchèrent prise et les wyvernes s’éloignèrent d’un bond, dans un fouillis de cornes, de queues, de crocs et de grognements. Elles ne voulaient que revenir sur leurs pas pour retourner dans leurs nids, mais Màrc se trouvait sur leur chemin. Elles le toisèrent de leurs yeux jaunes et pleins de ressentiment en se redressant sur leurs pattes pour le dominer de toute leur hauteur. La main de Màrc descendit lentement vers sa ceinture où pendaient son stylet et son fouet.

Il n’attrapa ni l’un ni l’autre mais se saisit de sa petite flûte et la porta à ses lèvres. Les wyvernes suivaient le moindre de ses gestes des yeux ; elles étaient prêtes à bondir en avant pour balayer d’un coup de patte cet intrus qui les gênait.

Au son des quelques notes que Màrc tira de sa flûte, leur attitude se transforma radicalement. Leur regard changea pour passer de haineux à intéressé ; elles reprirent une position plus calme, replièrent leurs ailes et considérèrent le dresseur d’un œil tout à fait attentif. Le temps paraissait suspendre son cours lorsque Màrc jouait. Il avait toujours éprouvé de l’empathie pour les wyvernes et tout particulièrement pour les wyvernes orphelines. Il lui suffisait de regarder leurs cicatrices et les déchirures de leurs ailes pour comprendre leur souffrance et leur déception.

Il rangea sa flûte et s’agenouilla face aux wyvernes. Il avait désormais toute leur attention. Deux d’entre elles émirent un grognement, une autre se redressa d’un air menaçant, mais Màrc ne se laissa pas impressionner et tendit la main. Son visage était au niveau de leurs crocs qui brillèrent lorsqu’elles s’approchèrent en retroussant les lèvres.

À tour de rôle, elles vinrent renifler la peau du dresseur, les narines dilatées et la bouche entrouverte pour mieux cerner celui qui avait fait résonner à leurs oreilles l’étrange mélodie qui leur rappelait de lointains souvenirs et titillait leur mémoire brumeuse. Elles étaient tout à Màrc, dans l’attente de son prochain geste, et le dresseur de wyvernes leur faisait confiance – il le devait – pour qu’elles lui fassent confiance en retour.

Màrc les laissa renifler sa paume et finit par se relever et leur tourner le dos sans rien craindre. Il retourna vers le chariot et les sept wyvernes le suivirent de la démarche pataude qu’elles adoptaient lorsqu’elles étaient forcées de se déplacer à terre.

— Magnifique ! s’écria Antoìne avec un immense sourire.

Màrc ne dit rien. Il n’aimait pas être au centre de l’attention, surtout pour un fait qui lui venait si naturellement.

— Vole haut et maintiens-les groupées, poursuivit le stratège. Ne perds jamais le convoi de vue. Je suis navré, Àstrid, mais votre wyverne va devoir rejoindre ce jeune homme. Il est le seul à pouvoir tenir les sept teignes que voilà et il vaut mieux qu’il aille seul pour qu’on le méprenne avec un éleveur.

Màrc tendit la main devant les wyvernes orphelines et la première qui revint la renifler fut celle que les gardes ne désharnachèrent pas. Màrc laissa la wyverne examiner sa paume avant de la contourner en laissant glisser sa main le long de son cou rugueux. Outre les aspérités classiques des écailles reptiliennes, les doigts de Màrc rencontrèrent des cavités plus profondes, traces d’anciens combats. Arrivé dans le dos de la wyverne, Màrc l’enfourcha en douceur et cala ses bottes dans les étriers. Sous le cuir de la selle, il sentit les muscles de la wyvernes remuer. Elle avait déjà déployé ses ailes, mais Màrc réfréna son enthousiasme en tenant fermement les rênes.

Le chariot bâché, qui contenait les affaires et les armes de tout le monde, était tiré par un gros cheval de trait mené par Antoìne, à côté duquel on fit asseoir Ròbin. Àstrid et Mùrielle allaient à cheval en avant du chariot, derrière l’un des gardes qui ouvrait la voie – les deux autres fermaient la marche.

— Si tout le monde est prêt, nous pouvons y aller.

Màrc acquiesça et indiqua à sa wyverne qu’elle pouvait décoller d’une légère pression des genoux. Elle s’élança dans le ciel comme une flèche, suivie par ses congénères avec autant de hâte. Màrc siffla à plusieurs reprises pour les rappeler à l’ordre et dut sortir son fouet en constatant que ça ne suffisait pas. La wyverne d’Àstrid les rejoignit et se tint à l’écart, affichant sa mauvaise volonté à l’idée de voler sans sa cavalière. Màrc fit attention à se maintenir au niveau du convoi et ils survolèrent la capitale silencieusement.

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Edouard PArle
Posté le 28/11/2021
Coucou !
Toujours aussi sympa à lire, les contours de la mission se précisent...
"Il s’arrangeait toujours" Qui ça il ? Bien vu, ça titille direct la curiosité xD (même si on a la réponse après) Ca lance efficacement le chapitre ce petit mystère.
Cool d'en savoir plus sur Marc, son caractère et ses aptitudes, le personnage a l'air timide et plus l'aise avec les wyvernes que les hommes. J'aime bien sa persnnalité (=
En tous cas je commence à mieux identifier la galerie de personnages, ils sont bien différenciés donc maintenant on peut se consacrer sur l'action !
Je ne regrette pas d'avoir lu les champs du ronan avant pour comprendre certains personnages même si tu fais des rappels régulièrement.
Un plaisir,
A bientôt !
Thérèse
Posté le 29/11/2021
Merci pour ton retour ! Contente de voir que la caractérisation des personnages fonctionne ^^
Joren
Posté le 03/11/2021
Commentaire perdu ! Je recommence.
Moi c'est team Robin, le Han Solo médiéval ! Mais tous les persos sont intéressés (même l'impératrice !)
Hâte de savoir ce qui va arriver à notre Suicide Squad médiéval.
Je me répète mais c'est super bien écrit.

Un truc m'a échappé : Antoine il n'était pas mort il y a 7 ans à côté d'une doline ?
Thérèse
Posté le 03/11/2021
Un Suicide Squad médiéval ? ça leur va si bien x)

Nope, Antoine le stratège impérial n'est pas mort à côté d'une doline. Il est resté bien à l'abri tout au long de la bataille... c'est Aldric, simple soldat de l'armée ennemie de l'empire, qui est mort de cette manière ^^
Joren
Posté le 04/11/2021
Aaaaah oui c'est vrai pour Aldric.
Sinon petite faute dans mon commentaire précédent : "Mais tous les persos sont intéressants***" et non intéressés
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