3. Splendor

Par Hinata

Les sabots des chevaux lancés au galop soulevaient des volutes de poussière sur la route de terre battue. Pour arriver plus rapidement à sa capitale, le roi des elfes avait choisi de faire quitter à son escorte de cavaliers la route principale qui joignait Ortälif et les cités frontalières. Le soleil ne s’était pas levé depuis bien longtemps sur leur deuxième journée de voyage, pourtant ses rayons perçaient déjà par endroits le feuillage dense de la forêt, jusqu’à faire scintiller par endroits les particules de poussières qui tourbillonnaient sur leur passage.

Splendor s’était attardé à Manda, l’une des cités-marchandes construite en lisière de la forêt. De fait, la Réunion des Dirigeants était entre autres choses l’occasion pour le souverain de visiter son royaume sur le chemin du retour. Il ne s’agissait pas de haltes d’agrément, loin de là. Comme son père le lui avait appris, on ne pouvait pas régner éternellement depuis un palais. Un monarque se devait de se déplacer, car la vue du roi était le meilleur rappel de son existence, et de son autorité. Les cités voisines soupçonnaient Manda de commercer avec des réseaux autres que ceux établis par les différents accords entre les royaumes d’Archangelsk. Sans preuves pour appuyer ces rumeurs, la loi ne pouvait rien, mais une apparition du souverain dans l’enceinte même de la ville aurait peut-être le pouvoir de réfréner les ambitions inappropriées de certains marchands.

A présent, la frontière de Lignum et les cités-marchandes étaient loin derrière lui. Splendor s’en retournait au cœur de la royauté elfique, qui se trouvait être également le cœur de la forêt.

Lignum, le royaume elfique, se situait au nord-ouest du continent. Le grandiose mont Tahaapl surplombait fièrement les immenses étendues forestières qui recouvraient la terre de ses ancêtres. Perché au sommet de la montagne, on pouvait admirer la cime de ces arbres millénaires aussi loin que portait le regard. Pas une seule trouée dans cette mer végétale, pas un seul monument qui ne fût l’œuvre de la nature.

Les elfes vivaient en communion parfaite avec leur environnement, et jamais ils ne se seraient résolus à remplacer les bois par des villes. Ils vivaient en villégiatures parmi les arbres, au creux de leurs branches, entre leurs troncs et leurs racines, parfaitement invisibles depuis les hauteurs de Tahaapl.

Non pas que Splendor se soit déjà posté sur cette montagne ; ni lui ni personne d’autre d’ailleurs. Cet endroit du royaume abritait en effet quantité de bêtes plus féroces les unes que les autres. Depuis que les elfes habitaient la forêt, les prédateurs se cantonnaient à ce territoire, où heureusement le gibier ne manquait pas : entre les fauves et leurs proies, c’était à qui serait le plus agile sur les pentes escarpées mais luxuriantes du mont Tahaapl. L’équilibre naturel régnait là-bas sans l’intervention des elfes, qui bénéficiaient quant à eux des hardes prospérant dans les sous-bois de Lignum, et qui préféraient jouer à éviter les flèches des villageois plutôt que les mâchoires des carnassiers.

Même dans le reste du royaume, à vrai dire, les elfes prenaient soin de laisser l’ordre du monde suivre sa marche circulaire au rythme des saisons. Grâce aux ressources qu’ils tiraient du commerce entre les royaumes, leur peuple n’avait pas besoin d’esclavager la nature, les bêtes ou leurs propres forces à l’agriculture.

Aux frontières, les elfes coordonnaient les échanges entre les royaumes humain et hybride. Leurs bateaux servaient partout en Archangelsk à transporter des biens, notamment jusqu’à l’île de la Ruissolvie. L’intérieur du royaume bénéficiait de tout cela, quoique dans une moindre mesure que les riches cités-marchandes. Les villages prospéraient, mais dans une infinie simplicité, sans luxe ni richesses.

Cela dit, comme avait pu le constater Splendor, les campagnes d’Helgrind, le royaume voisin, n’étaient pas plus fastes. Au moins, en Lignum, contrairement à la terre des humains, les arbres n’étaient pas abattus par milliers et remplacés par les cheminées fumantes de forges infatigables.

Evidemment que les humains s’étaient spécialisés dans le travail de l’acier : leurs Révélés pouvaient rendre le métal quasiment indestructible, rénover des structures entières en un tour de main. Allié à une expérience pratique transmise au fil des générations, ce pouvoir empêchait n’importe quel forgeron étranger de rivaliser dans ce domaine avec le peuple du Nord.

Il avait été une époque où les elfes Révélés avaient tenu un rôle essentiel au sein de leur peuple. C’était à cette petite partie de la population qu’était revenu la tâche de construire les villages, matérialisant leur civilisation parmi les arbres sans autres matériaux que la forêt elle-même, sans autres outils que leurs paumes ouvertes, et sans rompre l’ordre naturel du monde. Grâce au contrôle qu’ils exerçaient sur chaque végétal vivant, les Révélés avaient édifié des demeures aux structures enracinées dans la terre de Lignum. Ils avaient enroulé des escaliers en spirale autour de troncs centenaires sans leur faire le moindre mal, creusé de véritables souterrains solidifiés par des racines inébranlables.

Mais à présent que toute cette civilisation était bâtie, les Révélés n’avaient plus l’occasion de briller par leurs incroyables talents. Ils se contentaient de se réapproprier les créations de leurs prédécesseurs, pour éviter que celles-ci ne se détériorent tout à fait à la mort de leurs créateurs. La proportion de Révélés ne changeaient apparemment pas en Archangelsk, mais en Lignum en tout cas, c’était comme s’ils avaient en partie disparus, car leur discrétion égalait désormais celle de leurs créations, parfaitement intégrées aux arbres et à la forêt.

Justement, le roi et son escorte approchaient d’un village : ils en avaient tous pris note, quoiqu’aucun signe flagrant de civilisation ne soit encore apparu. Le seul indice en était qu’un grand nombre de petits sentiers quittaient la route pour aller se perdre entre les troncs, menant à des habitations un peu excentrées.

Ce hameau qu’ils s’apprêtaient à traverser, et dont Splendor ignorait le nom, n’était que l’un des nombreux villages qui formaient comme une couronne autour de la grande capitale. Il indiquait donc l’arrivée imminente des cavaliers à Ortälif, et au palais royal.

Par sécurité pour les passants qui pourraient se trouver au niveau du sol, les elfes firent unanimement adopter aux chevaux un trot mesuré. Bien leur en avait pris, car Splendor aperçut la silhouette d’un enfant dévaler un escalier en colimaçon et débouler sur la route. Du haut d’une plateforme reliant deux constructions, quelqu’un cria son nom, mais c’était inutile : déjà l’enfant se plaquait prudemment contre un tronc, fixant d’un œil rond la succession d’étalons et d’elfes en armures qui passaient devant lui.

Ce petit n’était sûrement pas le seul à profiter ainsi du spectacle. A n’en pas douter, nombre de visages se penchaient en ce moment-même à leurs fenêtres. Splendor ne chercha pas à lever les yeux vers le village et ses habitants. Les constructions s’élevaient haut dans les arbres, il n’avait pas envie de se tordre le cou inutilement.

La maison du Sergent, quant à elle, ne passa pas inaperçue. En y portant le regard, le roi ne faisait courir aucun risque à ses cervicales : c’était le seul bâtiment des villages à se dresser à même le sol. Sur le seuil de la maison, une femme à l’air soigné se tenait droite comme un if et salua son souverain lorsque leurs regards se croisèrent. Depuis sa monture, Splendor lui rendit son salut, mais ne put s’empêcher de froncer légèrement le sourcil. Pourquoi la chef du village se tenait-elle à son poste ainsi, comme si elle avait attendu sa venue ?

D’un mouvement ferme du bras, Splendor mit son cheval au pas. Au même moment, le tambourinement d’un cheval au galop fit immédiatement se resserrer la formation des soldats autour de leur souverain. La silhouette du cheval apparut entre les arbres, lancée à toute allure sur un chemin adjacent. Le roi nota aussitôt la présence d’une épée dans la main du cavalier. Evidemment, le détail n’avait pas non plus échappé à l’escorte. Une partie des soldats dégainèrent leurs propres armes.

L’instant suivant, Splendor poussait un profond soupir de soulagement, si peu retenu que même la chef de village encore debout sur son palier dût l’entendre. Il avait été le premier à reconnaître l’identité de la cavalière, mais son escorte ne tarda pas à en prendre à son tour connaissance, car après tout, la nouvelle arrivante approchait rapidement. Les épées retrouvèrent docilement leurs fourreaux, même si aucun soldat n’en lâcha la garde. Après tout, connue ou pas, cette cavalière était armée, et lancée à une allure indécente.

Elle ne prit la peine de ralentir qu’une fois parvenue au niveau de la maison du Sergent, et d’une seule main, fit s’arrêter son cheval entre l’escorte et le bâtiment. Ce ne fut pas tant la maîtrise impressionnante du cheval par sa cavalière qui fascina Splendor, que le visage rayonnant de l’elfe en question ; ses joues rosies par la chevauchée, ses cheveux blonds décoiffés par la vitesse. Légèrement essoufflée, elle s’exclama avec un sourire :

- Splendor !

- Hestale, par la lune, que fais-tu ici ?

Le roi n’avait pas besoin de lui dire combien il était ravi de la voir, car cela allait de soi. Sa simple présence lui procurait un plaisir particulier qu’il se savait incapable de dissimuler, quelle que soit la situation.

- Je suis venue inspecter le centre d’Entraînement. J’en revenais quand j’ai vu un groupe de cavaliers s’arrêter au village, j’étais sûre que c’était toi.

- Alors tu as foncé… Dois-je en déduire que ces vingt jours d’absence t’ont rendue impatiente de me voir ?

- Tu sais comme j’aime galoper. Je n’en ai pas souvent le loisir, alors mieux vaut en profiter quand l’occasion se présente.

Le port d’Hestale était toujours fier et plein d’aplomb, et presque davantage quand elle se tenait ainsi à califourchon sur un étalon. D’un mouvement expert du poignet, elle fit pivoter sa monture vers le Sergent, toujours debout devant sa demeure.

- Votre centre abrite une vingtaine de ces épées, déclara Hestale en tendant celle qu’elle tenait à l’intéressée.

Depuis son palier, la chef de village s’empara de l’arme avec précaution.

- Elles nous viennent d’Ortälif, répondit-elle en levant un front sérieux. Nous les avons acquises de l’armurerie même. J’ignorais qu’ils n’avaient pas jugé bon d’en informer Sa Majesté.

- Peu importe comment elles sont arrivées là. L’Entraînement ne vise pas la formation de soldats. Faites comme tout le monde et contentez-vous des dagues pour le maniement des armes.

Le message était clair, dénué de toute subtilité. Hestale pouvait déployer des talents diplomatiques certains, mais elle ne s’en donnait pas la peine auprès d’une simple chef de village. Celle-ci eut la sagesse de ne pas contester cette concision délibérée, et d’un hochement de tête, leur échange fut scellé.

- Tu es venue seule, nota Splendor à l’adresse de l’elfe qui se tournait à nouveau vers lui. 

Il tenta d’adopter une mine réprobatrice, mais comme Hestale rapprochait considérablement sa monture de la sienne, il n’y parvint pas le moins du monde. Déjà, la naissance d’un sourire mièvre lui chatouillait la commissure des lèvres. C’était lui que ces vingt jours d’absence avaient rendu languissant.

- Je ne suis plus seule maintenant.

Elle savait aussi bien que lui que son statut ne lui permettait pas une telle indépendance. Bien sûr, Hestale était une cavalière émérite et parfaitement apte à se défendre, d’autant qu’aussi près de la capitale, le risque de faire une mauvaise rencontre était absolument nul. Mais la reine ne devait pas quitter seule l’enceinte du palais, encore moins celle de la ville. Un simple garde aurait suffi.

Ce n’était pas la première fois qu’Hestale faisait ainsi entorse aux règles. Au début, Splendor s’en irritait considérablement. Puis son épouse avait répliqué que ces règles étaient dépassées. De fait, puisque le royaume était en paix, pourquoi se soucier absolument de sécurité ?  

Bien sûr, si Hestale était enceinte d’un héritier au trône, les choses seraient différentes. Mais la question ne se posait pas vraiment.

En vingt ans de mariage, le Dirigeant avait réussi à faire perdre tout espoir de grossesse royale aux soigneurs. Son épouse, elle, croyait encore à un enfant miraculeux. Elle s’était même rendue, des années plus tôt, au sanctuaire lunaire de Lignum. Mais tout le monde savait que la lune n’avait d’influence que sur la fertilité des femmes, et non de leurs maris. Or les soigneurs étaient catégoriques : le problème ne venait pas de la reine. Là encore, Hestale avait répliqué : elle voulait un enfant, mais pas parce qu’elle était la reine et lui le roi. Elle voulait un enfant de lui, Splendor, parce qu’elle l’aimait, tout simplement. Et il avait compris qu’il en allait de même pour lui.

Hestale avait bien souvent mis des mots sur des pensées que lui-même n’avait jamais osé formuler. Elle mettait le doigt sur ce qui le dérangeait, mais encore fallait-il trouver les moyens de résorber ensuite ces petits nœuds douloureux fichés dans le dos de la royauté.

Depuis des lustres, notamment, le roi en place était secondé par des guerriers expérimentés, des Généraux. C’était alors justifié par les guerres qui secouaient régulièrement Archangelsk. En ces temps-là, les Généraux étaient les seuls elfes sur lesquels on pouvait compter ; des stratèges qui conduisaient le peuple à la victoire, des meneurs en qui on avait foi, des combattants infaillibles, brandissant le poing et l’arme à la main.  Mais ces temps de terreur étaient bel et bien passés et le royaume n’avait plus besoin, ou si peu, de tels elfes. Or, comment faire comprendre à ces jeunes ambitieux et à ces vétérans si fiers, que leur temps était révolu ? Splendor voulait auprès de lui des commerçants, des ambassadeurs, des conseillers. Il n’avait que des Généraux obsolètes.

Songer à ces elfes qu’il allait retrouver sous peu au palais d’Ortälif agaça le roi. La mine un peu boudeuse, il tendit le bras vers Hestale qui entremêla tendrement les doigts de sa petite main dans les siens. Fuyant alors le regard pesant des villageois – à défaut de celui de l’escorte – les deux souverains remirent leurs montures en marche, et leur groupe reprit sa route en direction de la capitale.

A présent que le roi et son escorte avaient ralenti le rythme de leur chevauchée, les oiseaux ne s’envolaient plus à leur approche et les saluaient au contraire de mille mélodies différentes. Ils voletaient agilement de branche en branche, sans froisser la moindre feuille des arbres roussis par l’automne. Les plus audacieux sautillaient sur la route tracée entre les arbres.

Il existait une telle variété d’oiseaux chez les elfes qu’on ne pouvait espérer les répertorier de manière exhaustive. Leurs coloris vifs illuminaient les bois de mille feux. Leurs plumages, lancés à vive allure, donnaient l’impression que des éclairs fugaces déchiraient d’un envol coloré le feuillage dense de la forêt.

Tout farouches et libres qu’ils étaient, les oiseaux des bois n’hésitaient pas à se montrer dans les villages, à se pavaner fièrement en lissant leurs ailes soyeuses, à réclamer quelque nourriture au creux même de la paume, et à animer chaque moment de la journée de leurs sons enchanteurs.

Le chant des oiseaux, les rayons du soleil à travers les arbres et la main d’Hestale glissée dans la sienne ; tout cela composait l’accalmie dont Splendor avait justement besoin avant d’affronter la tempête que suscitait inévitablement le retour du roi.

Les Généraux se plaignaient, les habitants quémandaient, les domestiques s’affairaient. Le roi savait qu’à peine franchie la porte de son palais, le poids de ses responsabilités lui retomberait brutalement sur les épaules. Non pas que cette charge lui soit retirée lors de ses absences, mais quitter la capitale lui rappelait toujours un peu le temps où il n’y était pas enchaîné.

Mais ce temps-là était bel et bien révolu. Splendor avait endossé pleinement son rôle de prince héritier, il avait pris la succession de son père, et dorénavant il se consacrait corps et âme à l’exercice du pouvoir. C’est là qu’était sa place, le doute n’était plus permis.

 

 

 

 

 

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Notsil
Posté le 05/06/2020
Ah, des elfes ! Et un usage différent des Révélés selon les peuples, donc. Les maisons naturelles c'est tellement classe ! C'est marrant, pour Hestale, dès qu'elle a dit "je ne suis plus seule" j'ai pensé "tiens tiens, voilà une miss enceinte !". Vu que par derrière tu mets bien l'accent sur le fait que ce n'est pas possible, je me pose la question de la fausse piste ou pas ;)
Je me demande à quoi sert la Sergente à l'entrée, du coup. Accueil poli diplomatique ou obligation par son statut ? En tout cas ton univers est riche, se déploie doucement mais donne toujours envie d'en savoir davantage.
Hinata
Posté le 06/06/2020
Eh oui, des elfes, pleins d'elfes partout dans ce chapitre haha ^^
Et je suis contente de te voir tirer les petites conclusions sur le Don et les Révélés selon les royaumes :)
Ah haha, je n'avais pas pensé qu'on puisse interpréter la réplique d'Hestale de cette manière ^^" Bon du coup je te donne un peu la réponse : à priori ce n'était pas un indice pour une éventuelle grossesse, mais bon, je ne dis rien d'autre voilà ^^
Pour la Sergente, son qui-vive professionnel est dû à la présence d'Hestale qui est là pour inspecter leur centre d'Entrainement, et il se trouve que le roi passe par là à ce moment-là (pas vraiment une coïncidence, puisqu'Hestale espérait justement le croiser sur le retour dans les parages), bon voilà, j'espère que la situation est un peu plus claire, peut-être qu'il faudra que je remanie légèrement le chapitre ...

Oui, l'univers se déploie doucement, c'est tout le pari de ce début pas très très énergique, tant mieux si ça donne quand même une dynamique de curiosité du côté du lecteur ^^
Alice_Lath
Posté le 21/04/2020
Eh bien, un nouveau chapitre pour ma curiosité pour l'univers. Je comprends là peut-être davantage ce que tu veux dire par un aspect plus "conventionnel" haha, en effet, pour le moment les elfes apparaissent conformes à l'idée que l'on se fait d'eux. J'ai hâte de voir comment tu vas nous mitonner tout ça à ta sauce alors huhu Sinon, jles aime bien tous les deux, ils sont mimis et choupis.
Hinata
Posté le 21/04/2020
Heey!
Hem oui, les premiers chapitres sont justement très centrés sur une immersion dans l'univers et je m'appuie beaucoup sur les notions de fantasy plus ou moins connues de tou-te-s, j'espère que tu trouveras petit à petit des détails ou une atmosphère propre à Archangelsk ^^

Merci beaucoup pour ta lecture :*
_HP_
Posté le 17/04/2020
Salut saluuuuut !

J'aime beaucoup ce chapitre, j'ai envie de plonger dans ce monde qui a l'air (pour l'instant) paisible. Je sais déjà que j'aime trop Hestale, j'espère qu'on va la revoir >p< (et j'espère qu'elle va avoir un enfant :'( )
J'aime beaucoup les noms que tu donnes aux personnages, aux lieux... Ils sont très jolis !
J'ai hâte (peut-être) de rencontrer ces Généraux, même si c'est pas dit que je les apprécie :p
Hâte de découvrir encore plus ton univers !! <3
Hinata
Posté le 18/04/2020
Heeeey! :)
Contente qu'il t'ait plu! ^^ haha trop cool que t'aime bien Hestale, je lui ai donné beaucoup plus de caractère dans cette nouvelle version et ça me plaît bien ! (et tu vas la revoir... Mais peut-être pas tout de suite tout de suite haha va falloir attendre XD)
Oh merci, c'est chouette que les noms te plaisent, ça joue pas mal dans l'attachement à un univers je trouve alors bah, je suis contente si ça te plaît ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire !!
Mart
Posté le 15/04/2020
Salut Hinata !

Me revoilà enfin pour lire les Révélés, et je dois dire que je ne suis pas déçu ;-). J'ai trouvé les descriptions efficaces , et j'ai beaucoup aimé la dynamique entre les souverains. Je sens que je vais avoir envie de gifler ces Généraux...
Encore une fois, j'ai eu l'impression que tu n'as pas choisi les noms propres sans y réfléchir, ils semblent lourds de sens. Enfin, c'est peut-être moi qui me fais des idées ^^'.

À très vite pour la suite !
Hinata
Posté le 15/04/2020
Hey!
Ooh trop cool que la reprise te plaise ^^
Haha pauvres Généraux XD Heureusement pour eux tu vas pas les rencontrer de sitôt ;)

Pour ce qui est des noms propres, je dirais que ça dépend, certains ont une cohérence par rapport à ce qu'ils désignent (Ruissolvie be like pays des ruisseaux, et sa capitale Abyssale (wow en plus ça rime)) mais la plupart sont un peu venus comme ça, et je me suis rendue compte après que ça fonctionnait bien ^^ tu pensais auxquels en disant ça ? :)

Merci pour ce commentaire ! À tout de suite pour le suivant =D
Mart
Posté le 15/04/2020
Je pensais à Splendor, le bel elfe, Hestale qui n'est pas censée avoir d'enfants (mais si ensuite elle en a et qu'ils deviennent des sortes de héros, ce serait encore plus fort xD) (parce que ça ressemble à Vestale et fait penser à Rhea Silva du coup). Hellgrind, royaume des hommes (façonneurs de fer), ça donne bien l'idée de l'homme pris dans l'engrenage de l'industrialisation, tout en y associant une connotation négative (hell) qui n'est d'ailleurs pas sans me faire penser à un champion de LoL : Mordekaiser.
Ruissolvie, tu l'as déjà dit toi-même... Bref, je suis sûr qu'en allant relire je trouve encore des choses x).
Hinata
Posté le 15/04/2020
Haha oui Splendor je m'y attendais, d'ailleurs au début on a choisi ce nom en croyant que ça voulait dire éclipse en latin, mais à priori c'est pas sûr... Plutôt un truc genre luminosité... Anyway de toute façon il a bien un prénom de prince elfe XD Ses parents avaient de grandes attentes pour lui dès sa naissance haha

J'avais jamais fait le lien entre Vestale et Vestale et j'aime trop ! * - *
Pour Helgrind, c'était volé au monde fantasy d'Eragon, donc pour pas plagier je change en Helmer, mais du coup la sonorité reste c'est cool ^^

Les perso de LoL best inspi haha XD

Merci d'avoir répondu c'est cool
Xendor
Posté le 05/11/2019
J'aime beaucoup le chapitre :) Et je compatis à la situation d'Hestale. D'ailleurs, est-ce que son nom se rapprochant beaucoup de "Vestale" justifie en partie le fait que pour le moment elle ne puisse pas avoir d'héritier dans ta pensée ? Parce qu'auquel cas c'est bien pensé. J'aime bien son attitude de vierge guerrière. C'est un peu la Jeanne d'Arc de son peuple ^^

Xendor
Hinata
Posté le 06/11/2019
Oh je suis contente qu'il te plaise !
Alors, ça a peut-être été mon cheminement inconscient pour ce personnage, mais rien de délibéré, haha ! J'aime beaucoup l'image que tu évoques, en tout cas ! Je lui ai donné un aspect plus indépendante et guerrière dans la réécriture (Ce chapitre en particulier a beaucoup été modifié puisque son personnage n'y intervenait pas à l'origine, c'est dire) Je suis bien contente si ça fait son petit effet ^^
Merci encore pour ta lecture et tes comms !
Lucyie
Posté le 05/07/2019
 Je reprend la lecture et j'adore! Les élements sont classiques mais avec une touche personelle que j'aime beaucoup! Bon je m'en vais continuer ^^
Hinata
Posté le 05/07/2019
 
 Merciii de me liiire ! Je suis trop contente que ça te plaise Lucyie! Bonne continuation alors ;)  
 Hinata  
VavaOmete
Posté le 25/06/2019
Chapitre très dense en informations là aussi, mais intéressant. J'aime beaucoup l'idée des arbres-tours-maison et ce que tu fais des elfes. On retrouve le côté classique de la fantasy tout en ajoutant des ingrédients qui te son propres.
 
Note au passage :<br />"Une petite elfe était assise en tailleur sur le muret qui séparait l'arbre de la source. Adossée contre le tronc au mépris des quelques épines, l'enfant tressait une couronne de fleurs.  Ses pieds nus effleuraient distraitement la surface claire de l’eau. L’enfant ne releva pas la tête au passage des trois hommes qui contournèrent le bassin pour atteindre la porte du palais. Telle était l’insouciance de Lignum, matérialisée dans cette enfant plongée dans sa lecture,[...]" C'est la même enfant ? Elle lit ou elle tresse des fleurs du coup ?<br />
Hinata
Posté le 25/06/2019
 
 Oui, mes bêta-lecteurs me l'ont confirmé : va falloir que je me repenche sur ce chapitre-là. Je vais l'alléger et modifier un peu la manière de présenter Lignum, quitte à en dire moins mais de manière plus naturelle... Merci pour la petite note, c'est une incohérence due à la réécriture (livre transformé en fleurs) : je vais aller corriger ça ! 
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