30. Dédales

Par Jowie
Notes de l’auteur : Pour ceux/celles qui ont lu le chapitre 29 avant le 28/07/2020 : j'ai coupé le chapitre 29 en deux et voici donc la deuxième partie. Les événements principaux sont les mêmes que dans l'ancienne version, mais les dialogues ont été repris et travaillés.

Sgarlaad ceignait le cou poney, qui avait manqué de verser dans la Source comme une vache aveuglée.

Affalé en poupe de la lune d'eau et s'efforçant de rester conscient, Sgarlaad serrait un poing au-dessus de son sternum. Ses yeux ne ressemblaient plus qu'à des traits. Avait-il mal ?

— Qui... qui es-tu ? demanda-t-il, comme essoufflé. Quel est ton prénom ? Ton véritable prénom ?

Eleonara corrigea l'écart entre ses pieds de façon à maintenir son équilibre.

— J'en ai un bon nombre mais peu me siéent vraiment. Je suis Eleonara de Garlickham ; mon nom elfique est Elé. Tout ce que je t'ai raconté sur mon passé est vrai. Considère-toi chanceux, humain. Rares sont ceux qui ont connu la Bête de si près.

Elle était sincère. Elle n'avait pas étreint beaucoup d'humains dans sa vie.

La main de Sgarlaad se relâcha sur son torse. Ses pupilles grises firent un tour dans leurs orbites ; il cligna ; elles s'immobilisèrent. C'était étrange comme chaque mention de quelque chose plus où moins liés aux elfes menacer de le pousser dans l'inconscience.

La bouche fine du Nordique s'étira de côté.

Humain ? C'est ainsi que tu m'appellera, dorénavant ? Dois-je donc t'appeler älbxila ?

Älbxila. Elfe en mikilldien.

Eleonara chercha l'interprétation correcte de ses questions dans son visage, avec ce front plissé et cette curieuse étincelle dans ses pupilles. Était-ce... de l'amusement ?

La lune-d'eau secoua.

— Attrape la rame ! s'exclama-t-il soudain. Elle va tomber !

D'un équilibre douteux, Eleonara s'élança dans la direction indiquée et saisit la rame qui voulait s'échapper. Elle la ligota avec les autres et s'assit à l'extrémité opposée de la barque, face à Sgarlaad. Autour d'eux, l'eau montait. Voulï, lui, battait de la queue de temps à autre, nerveux. Il ne voyait rien sous son linge, mais ça ne l'empêchait pas d'entendre la rage des eaux.

— Tu parles de nous séparer, articula Sgarlaad, crispé. Je croyais que nous allions au Nord.

Eleonara le fixa, abasourdie. À quoi jouait-il ? Autant être directe.

— Je veux aller à Hêtrefoux. Le Nord n'a rien à m'offrir. J'aurais pu t'y accompagner, mais pas plus. Et même ça, tu comprends que ça aurait été difficile.

Il y eut un silence, comblé par le tumulte des eaux.

— C’était donc ça, ton grand secret, Älbxila ?

Dans sa bouche, le mot sonnait presque noble, déférent. Il la regardait sans expression.

— Oui, répondit-elle froidement. C'était mon secret.

On parie que d'ici à ce que je compte jusqu'à dix, il aura hurlé et se sera jeté à l'eau ? ricana son for intérieur.

Il appuya l'arrière de son crâne contre le plat-bord et soupira.

— Voilà qui explique de nombreuses choses.

— Pardon ?

Quand il reposa les yeux sur elle, un pli de concentration se creusait entre ses deux sourcils. Avait-il de la peine à ignorer les flots qui continuaient à affluer ? Les rampes avaient été entièrement submergées.

— Ta fuite précipitée du Don'hill. Nos retrouvailles ici, à l'autre bout du monde, le jour de la réapparition de la Bête. Les suspicions de Yousef. Je crois que l'avais deviné, mais ma mémoire n'a cessé de l'effacer.

Eleonara se sentait malade. Elle avait gagné en détermination quant à sur quoi elle devait se concentrer – Hêtrefoux –, mais la façon dont il la dévisageait, si distant et détaché, poussa Elé à envier Bronwen.

Elle ne sut pas combien de temps s'écoula. Quand elle releva la tête, l'eau noyait la moitié du templion ; sa couleur herbeuse se diluant non pas seulement grâce à l'écume et aux remous : l'eau neuve était propre.

— Pourrais-tu ne plus cacher tes oreilles devant moi ? fit Sgarlaad, toujours dans la même position. Je ne veux pas l'oublier.

Ce fut le tour d'Eleonara de le fixer avec toute l'expressivité d'une sardine.

Le visage de Sgarlaad s'illumina soudain, à croire qu'une idée géniale l'avait traversé. Son spectre expressif étant limité, un inconnu ne l'aurait jugé que vaguement étonné. En revanche, Eleonara reconnut que cette expression, bien que moins marquée que chez les non-cassés, n'était pas à ignorer.

Il redevint aussitôt sérieux, scrutant la réaction de son interlocutrice. Avec l'air de quelqu'un qui comprend quelque chose en retard, il se courba légèrement en avant. Quelques mèches blanches s'échappèrent de son chèche.

— Pardonne-moi, je t'ai blessée avec ma réaction quand j'ai vu tes oreilles.

L'elfe se raidit, illisible.

— Tu es humain ; ton point de vue est prévisible.

Il releva le regard et secoua la tête, recouvrant un certain enjouement.

— Non, non, tu ne comprends pas. J'étais Sylvain ; tu es une elfe. Œufs des Harpies, c'est merveilleux!

Son sourire s'élargit ; Eleonara s'étonna même d'apercevoir ses dents. Depuis quand « merveilleux » faisait-il partie du vocabulaire de Sgarlaad ?

— Je peux te parler ; je peux enfin en parler à quelqu'un !

— Parler de quoi ? fit Eleonara, se demandant quel était ce nouveau délire.

— De Hêtrefoux !

Eleonara en eu le souffle coupé. Et soudain, elle comprit.

— En tant qu'ex-Sylvain, on t'a interdit de communiquer ce que tu as vu et entendu à l'intérieur de la Forêt Maudite à d'autres humains. Mais à une elfe... rien n'est spécifié.

Il acquiesça.

— Exact.

— Alors, commença Eleonara, tu n'as pas peur des elfes ?

— Pas plus que des humains.

— Ils ne te dégoûtent pas ?

Il secoua la tête. Elle l'observa, les yeux plissés.

— Tu ne vas pas me dénoncer, m'attaquer?

Il réfléchit un instant avant de réitérer sa réponse. Non.

— Tu es sûr ?

Oui.

Eleonara s'adossa contre la proue.

Eh bien. Elle ne comprenait vraiment pas les humains. Voilà qui allégeait son sac de préoccupations, pourtant. Dire que pendant tout ce temps – trois ans ! –, elle aurait pu... non. Comment aurait-elle pu deviner qu'il ne ferait pas de différence entre Bronwen et Elé ?

Mouillée de la tête aux pieds, Eleonara n'avait pourtant plus froid. Une chaleur, semblable à celle suivant une gorgée de liqueur, rayonnait dans son abdomen. Cet humain était entré dans sa vie. Si elle était entré dans la sienne, elle ne le savait pas mais après ça, il n'y avait pas moyen qu'elle l'oubliât.

Elle se redressa, transmettant son poids sur un coude.

— Tu répondras à mes questions ?

— À toutes celles que tu voudras. Enfin, le cassage m'empêche d'aborder certaines choses sans tomber dans les vapes, ajouta-t-il, un sourire triste aux lèvres. Mais c'est déjà un bon début. Et un sacré poids en moins.

Eleonara ne pouvait que s'imaginer comment ses secrets lui pesaient. Le sien avait bien manqué de l'anéantir.

Elle tâta ses joues. Elle ne sentait aucun picotement, aucune démangeaison.

— Je croyais... je croyais que les Sylvains tuaient les elfes survivants depuis l'Extinction.

— Et tu n'as pas tort, dans une certaine mesure, mais la situation est plus complexe qu'elle ne paraît. Il ne faut pas...

— As-tu tué des elfes ?

— Je...

Sgarlaad avait à peine capté sa question que ses paupières s'abaissèrent et que son corps s'affala contre le ventre de Voulï. Sans saisir ce qui se déroulait autour de lui, ce dernier renifla ses cheveux blancs et les tripota du bout des lèvres.

— Arrête ça, s'écria l'elfe en le chassant, bien que sa voix fût bien moins portante que voulu.

En grimaçant, elle décala Sgarlaad et déposa sa tête sur un sac de provisions. Elle ne regrettait pas sa question. Ça n'avait pas été le bon moment et elle n'avait pas une réponse claire mais un indice. Il s'était évanoui ; ça suffisait. Alors, comme ça, ils étaient quittes. Il avait du sang elfique sur les mains et elle, du sang humain. Que le monde était lumineux.

Un jour, peut-être, elle lui demanderait combien, comment et pourquoi. Mais pas aujourd'hui.

Il fallait prier que cette crise ne fût pas une mort-sieste ; à en juger la vitesse à laquelle la Source engloutissait la halle, le moment de sortir les rames ne devrait pas tarder.

Elle attendit, penchée au-dessus de lui, pas sûre de commencer. Ce fut alors qu'il rouvrit les yeux et se remit en position assise. Ses yeux gris et vitreux cherchèrent ceux d'Eleonara, mais s'arrêtèrent sur ses oreilles repliées et abîmées. Il se figea.

— Je suis parti, pas vrai ?

— Pas pour longtemps. Juste quelques instants.

Elle se leva et, les bras tendus, rejoint sa banquette.

Il pointa ses oreilles du doigt.

— Est-ce...

« Oh non, » se lamenta Eleonara. Il n'avait pas oublié leur conversation, si ? Ce serait fort gênant de devoir la revivre.

— ...douloureux ?

L'elfe cligna des yeux.

— Euh, un peu, mais j'essaie de ne pas y penser et de ne pas les remuer. Elles n'ont pas toujours été comme ça, mais pour les cacher, je n'avais pas le choix.

— Si tu le souhaites, je t'aiderai à les étendre. Tu entendras mieux.

Elle hocha la tête sans rien dire, tirant sur un fil décousu de sa tunique. C'était une bonne perspective. Une perspective inattendue. Il parlait de l'après. Il parlait du futur ; un futur où ils seraient encore alliés. Et la façon dont il la considérait à présent, sans sourciller, la poussa à s'interroger. Traiterait-il Elé comme il avait traité Bronwen ? Être acceptée était déjà une victoire, mais appréciée ? Allait-elle tomber du lit et se réveiller ?

Réinstallé sur sa banquette, Sgarlaad s'avachit, calant ses avant-bras sur ses cuisses. Il baissa la voix, si bien qu'elle faillit ne pas l'entendre.

— Sommes-nous toujours amis ?

Eleonara goba de l'air, avant de rire pour relâcher la pression se formant autour de ses yeux. Un rire de hâte, de nervosité, d'ironie du sort, d'espoir renouvelé. Léger et bref.

— Oui. S'il te plaît.

Son faciès était plus rouge qu'une fesse de macaque, elle en aurait mis sa main au feu. Devant elle, Sgarlaad ouvrit les bras, incluant la barque et les cascades assourdissantes qui les entouraient. « Nous avons réussi » se lisait dans son regard.

L'elfe lui sourit en retour. Ils étaient vivants, sur la même barque et, à l'exception de sa grande révélation, leur plan n'avait pas eu de couacs. Voulï en tant que chaperon était une surprise, certes, mais l'elfe ne s'en plaindrait plus.

 

— D'où vient cette eau ? s'écria Eleonara pour couvrir le vacarme des cascades. Elle est limpide !

— Des qanats qui alimentent les bains publics, je crois.

— Certains baigneurs se trouveront à sec, on dirait.

Les flots grimpèrent, grimpèrent, couvrant les templions, puis l'arche de la Source. Bientôt, ils s'infiltrèrent dans les découpures murales. Eleonara détacha alors les rames et en distribua deux à Sgarlaad. Lorsque celui-ci jugea qu'il y avait un fond suffisant dans les canalisations pour laisser planer la coque à l'entrée du premier aqueduc, il hocha la tête.

C'était le signal. Tous les deux se mirent à ramer de plus belle, ce qui se révéla d'abord en vain puisque l'elfe brassait dans le mauvais sens. Ils redoublèrent d'efforts et s'insérèrent dans le couloir en pavé droit. Comme décidé au préalable, Eleonara rangea alors ses rames sous les banquettes, enlaça la tête de Voulï de façon à l'empêcher de se lever et Sgarlaad se chargea de manœuvrer.

Ils avaient à peine assumé leurs nouveaux rôles que déjà, un angle se présentait. Le Nordique fit virer la barque, qui évita de justesse une encoignure. Sgarlaad constata le niveau des eaux puis la proximité du plafond.

— Nous devons nous hâter. L'eau monte de plus en plus vite. Si nous ne nous dépêchons pas, nous nous retrouverons écrasés comme des pitas.

— Je ressors mes rames ?

— Vas-y.

Ils s'élancèrent ainsi dans les dédales du plus ancien aqueduc arènien, ramant de toutes leurs forces. Quant à Voulï, il s'était figé, contractant ventre et muscles du fessier avec la tête relevée et les oreilles qui, alternant les positions couchées et verticales, pivotaient tels des girouettes. Son unique devoir était de ne pas écraser les autres membres de l'équipage.

Le labyrinthe de grès se transforma alors en piège mortel : oppressant, le plafond se rapprochait de plus en plus. Sgarlaad obligea Voulï à baisser la tête. Déconcentrée, Eleonara lâcha une rame qui se prit entre des débris rocheux et lui fut arrachée des mains.

— Ma rame !

— Pas grave, nous en avons une de rechange. Si nous en perdons une deuxième, nous nous servirons de la rame impaire comme gouvernail. Nous avançons trop vite ; rentrons les toutes.

Ils rangèrent les rames sous leurs banquettes et baissèrent quasi simultanément la tête. Le plafond érafla le chèche de Sgarlaad. Ils avaient atteint une vitesse hallucinante ; l'elfe sentait presque ses boyaux lui remonter l’œsophage. La proue de la barque, qui se courbait en hauteur, rasait le plafond.

— Sgarlaad ! appela Eleonara, affolée, en guise de « Qu'est-ce qu'on fait ? »

Elle n'eut d'autre choix que de se taire. La pièce de cadre à l'avant du bateau crissa en se ponçant contre le plafond ; la barque se secoua comme si elle roulait sur des galets difformes. Eleonara s’agrippait à l'intérieur des parois, tétanisée. Lui aussi replié, Sgarlaad affichait un air passablement inquiet et n'avait d'yeux que pour Voulï, qui bronchait et cherchait à se relever. Du pied, Eleonara lui caressa l'épaule, cherchant à le rassurer tout en se rassurant elle-même.

Malgré les affreux crissements et l'odeur de brûlé, Sgarlaad étira le cou et guigna par le côté de la barque. Même s'il avait mémorisé le chemin à suivre, il avait tracé des flèches rouges sur les murs pour ne pas se tromper. Combien de fois s'était-il promené, perdu et retrouvé dans ces allées alors sèches ? Eleonara pria pour qu'il n'eût plus de morts-siestes.

— Tiens bon, s'écria le Nordique. Nous y sommes presque. C'est la dernière ligne droite avant la sortie. Ah et pendant que nous y sommes : il y aura un petit instant de vide.

Le cœur battant dans les oreilles, elle avait du mal à l'entendre.

— Un petit instant de quoi ?

La barque cogna violemment un obstacle. Eleonara rebondit et retomba sur le ventre ; Voulï – toujours les yeux bandés – tiqua et hennit à pleins poumons ; Sgarlaad gémit, car la selle du poney, s'étant partiellement détachée de la poupe, lui était rentrée dedans. La barque s'immobilisa, bien que le courant continuât à brosser sa coque. L'elfe, qui avait fermé les yeux au moment du choc, les rouvrit.

Il faisait plus clair. Une lumière blanche et pâle, lunaire et tirant sur le bleu, lavait les murs craquelés et orangés. Ils devaient être très près de la sortie, mais alors, pourquoi s'étaient-ils arrêtés ?

— Euh, ça ne fait pas partie du plan, ça, ou bien ?

Sgarlaad fit non de la tête.

Ils sortirent leurs mentons de l'embarcation. Un tronc fin, jeté en travers de leur chemin, empêchait la barque de courir avec l'eau et de poursuivre sa route.

Quand une voix résonna entre les couloirs de grès, les fuyards sursautèrent et Voulï laissa fuir un pet de surprise.

— Salutations ! Permettez-nous de vous rejoindre à bord de votre sublissime navire !

Une silhouette se découpa d'un creux obscur, perforé dans le massif rocheux. Élastique et légère, Sebasha d'Éméride atterrit à babouches jointes dans la coque et, avec une grâce de paon, elle exécuta une révérence. Un pagne ambré s'enroulait autour de ses hanches et revenait sur des épaules nues à la manière d'une écharpe. À sa ceinture, neuf poignards scintillants.

La barque avait à peine oscillé.

L'Opyrienne décortiqua Sgarlaad du regard.

— Tu a pris de l'âge, Mikilldien.

Elle fixa Eleonara et se figea en décelant ses oreilles découvertes.

— Comment êtes-vous arrivée ici ? s'écria l'elfe, ne parvenant pas à ralentir sa respiration.

— Nous avons escaladé la muraille depuis le quartier nord, assommé quelques Religiats au sommet et nous sommes redescendus de l'autre côté au moyen de pioches et de cordes. Ensuite, nous nous sommes cachés ici pour vous intercepter.

Nous ?

Des bottes de cuir grincèrent tandis qu'une deuxième silhouette descendait dans la barque avec une autorité maîtrisée. De sa forme se démarquèrent les contours de mèches hérissées, d'une grande carrure et d'un manteau sans manches et claquant. Pendues à l'abdomen, cent fioles s'entrechoquaient doucement au bout de leurs fils et de leurs fibules.

Eleonara oublia la proue poncée et l'odeur de bois brûlé.

— Bronwen, intervint Sgarlaad en mikilldien. Qui est cet homme ?

L'elfe faillit ne pas répondre.

— C'est Hémon Amazzard. L'alchimiste.

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Sorryf
Posté le 04/01/2023
Ooooooh, Finalement ils font la paix <3 <3 <3! J'en étais sûre ! Ils sont trop émouvant tous les deux... Tous les trois, je n'oublie pas le poney.
J'ai hate que Sgarlaad nous dise tout a propos de hetrefoux!
Jowie
Posté le 06/01/2023
Ouiiii bien sûr qu'ils font la paix <3 ! Je voulais juste embêter tout le monde en insérant un petit cliffhanger vicieux hihi (pardon)
Voulï est ravi que tu ne l'oublies pas xD
En effet, ce n'est pas trop tôt pour recevoir des infos sur Hêtrefoux ! C'est d'ailleurs un élément que je dois retravailler, car j'ai l'impression que le rythme des "révélations" par rapport à Hêtrefoux tardent pas mal !

Merci pour ton commentaire :)
Aliceetlescrayons
Posté le 02/08/2021
De mon côté, j'ai lu la version "coupée en deux" du chapitre et je confirme que ça passe très bien, voire mieux qu'un chapitre entier. D'abord parce que ça ferait, en effet, beaucoup d'informations à intégrer pour une seule entité. Ensuite, parce que le cliffhanger du chapitre précédent était juste parfait (argh, mon coeur >< )

Mis à part ça, team Sgarlaad for ever <3 Si sa première réaction m'a glacée le sang, le fait que le cassage lui soit finalement une bonne raison de plus d'apprécier Elé en tant qu'elfe est une super idée! ^^ Je suis teeeeeellement contente qu'il reste auprès d'elle. Et ce "Sommes-nous toujours amis?"... Trop beau, c'est adorable que ce soit lui qui demande ça T_T

Bon par contre, vilaine, vilaine Sebasha! Ramener l'alchimiste! Super idée, vraiment >< J'espère que Voulï va lui mordre les fesses!

Alice
Jowie
Posté le 03/08/2021
Parfait, je garde le chapitre coupé en deux alors :D
Yeah, team Sgarlaad <3 ! Lui aussi, il est vraiment trop gentil; Sergius aurait sûrement sauté dans l'eau xD
Oui, je voulais que Sgarlaad pose la question, parce que la présence d'Eleonara lui a beaucoup apporté (il était un peu seul aussi ;( ). Alors voilà, je voulais montrer que leur appréciation était mutuelle :)

Hahahaha Voulï, mordre les fesses de l'alchimiste (à moins que tu pensais à Sebasha) ? Dans les deux cas, je trouve ça génial. Tu sais quoi, je vais noter ça et je vais essayer de le caser dans le tome 3, cette idée a trop de potentiel xD
Isapass
Posté le 02/08/2020
J'ai relu cette partie et effectivement, je préfère ! Mais je pense que ma lecture est un peu biaisée puisque je compare.
Les prochains commentaires t'en diront sûrement plus ;)

Comme je suis indécrottable, je n'ai pas pu m'empêcher de relever quelques coquilles ;) :
"— Humain ? C'est ainsi que tu m'appellera, dorénavant ? Dois-je donc t'appeler älbxila ?" : tu m'appeleras
"Elle avait gagné en détermination quant à sur quoi elle devait se concentrer – Hêtrefoux –" : cette phrase fait un peu bancale, je trouve. Je mettrais plutôt quelque chose comme : "Elle avait gagné en détermination quant à l'objectif qu'elle devait privilégier – Hêtrefoux –"
"Si elle était entré dans la sienne, elle ne le savait pas mais après ça, il n'y avait pas moyen qu'elle l'oubliât." : entrée
"Elle se leva et, les bras tendus, rejoint sa banquette." : rejoignit
A très vite !
Jowie
Posté le 02/08/2020
Oh, je suis rassurée que ce chapitre passe mieux comme ça ! Merci beaucoup d'avoir relu ce passage et d'avoir chassé les coquilles, même si tu avais déjà lu l'ancienne version deux fois <3 ! Je corrige tout ça de ce pas !
Haaaan et j'ai vu le magnifique dessin que tu as fais sur le fofo ! Je vais baver dessus comme il faut dans un instant ! xD
Isapass
Posté le 02/08/2020
XD je viens de voir que j'ai fait une coquille dans mon relevé de coquilles : "tu m'appelleras" et pas "tu m'appeleras" !
Avec plaisir pour le fanart : que veux-tu Hêtrefoux m'inspire ;) Pourtant j'ai des scrupules à chaque fois parce que je sais que tu peux te faire des autofanarts bien plus beaux que les miens ! Mais c'est pas grave, je me lance quand même ;)
Jowie
Posté le 04/08/2020
Haha, pas de soucis !
Ohh tant mieux si ça t'inspire <3
Euuh tu devrais voir tous les "autofanarts" (ce mot me fait rire ) que je cache parce qu'ils ne ressemblent à rien xD
Bah moi j'aime beaucoup tes dessins :)
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