35. Gwalyn

Par Hinata

En accostant au nord de l’Edelstein, la Mère des nains avait eu dans l’idée de faire suivre son séjour en Ruissolvie d’un voyage diplomatique dans son royaume. Puisqu’elle comptait rejoindre par voie terrestre la Citadelle d’Arogh, sa glorieuse capitale, autant s’arrêter un peu dans les villes qu’elle traverserait pour rencontrer son peuple et les seigneurs qui gouvernaient dans l’enceinte de leurs murailles.

Mais dès son arrivée au port, Gwalyn comprit que son retour à la capitale ne se déroulerait pas exactement comme prévu. Pour commencer, l’escorte qui l’attendait à quai s’avéra bien plus fournie que de coutume. La Mère ne fut donc pas si surprise de voir venir vers elle, traversant le groupe de nains et naines en armes qui devaient la protéger, deux envoyés de la Citadelle à la mine à la fois soulagée et inquiète.

Les émissaires étaient arrivés l’un après l’autre à la ville portuaire, le contenu de leurs missives était donc sensiblement identique, à ceci près que le ton alarmé de l’expéditeur n’était plus, dans la seconde, atténué par les formulations d’usage. Le message était clair : de graves évènements s’étaient produits pendant l’absence de la Dirigeante, sa présence à la capitale était requise de toute urgence.

La réaction de la Mère des nains dépassa les attentes de tous ceux qui guettaient si ardemment son retour. Au lieu de prendre place dans le fiacre qu’on avait apprêté pour elle, la naine exigea qu’on la laisse monter à cheval jusqu’à Arogh pour gagner du temps. La Dirigeante et son escorte chevauchèrent donc vers le sud jusqu’à la tombée de nuit, sans presque jamais descendre de selle.

Le lendemain matin, alors qu’ils n’avaient pas encore quitté le lieu de leur escale, leur troupe fut rejointe par deux cavaliers qui avaient galopé à leur rencontre depuis Arogh.

L’un d’eux était une elfe, envoyée expressément d’Ortälif, la capitale elfique, pour porter à la Mère un pli de la part du roi Splendor. Comme la Dirigeante n’était pas à Arogh, et comme la messagère avait refusé de faire lire à quelqu’un d’autre sa lettre − qui était cependant de la plus haute importance, on l’avait laissée cavaler au nord pour trouver la Mère.

Le deuxième cavalier était un nain, qui se présenta comme membre d’une famille mineure de la Citadelle, et qui était simplement celui chargé d’accompagner l’elfe dans la suite de sa mission.

Cette fois-ci, Gwalyn accepta qu’on attelle six chevaux à un fiacre et elle y grimpa avec empressement, accompagnée des deux nouveaux venus. À peine avait-elle posé les yeux sur les mots de Splendor que la Mère se félicitait de son choix. La réponse à cette lettre ne pouvait attendre, elle devrait la rédiger dans ce même-fiacre et la faire porter à Ortälif par l’elfe messagère qui voyageait à ses côtés.

C’était sûrement la première fois que Gwalyn rédigeait une lettre à un Dirigeant alors qu’elle était ballotée par les cahots de la route et encore endolorie par une journée de chevauchée. Le mot fut bref.

Non, elle n’y était absolument pour rien dans la prise subite de la cité-marchande de Sard. Si vraiment des nains étaient responsables de cette offensive à l’égard de Lignum, alors c’était sans en avoir jamais référé à leur Dirigeante. Elle arriverait le surlendemain à Arogh et s’assurerait sans délai qu’aucun abus d’autorité n’avait poussé les Cadets, ou quiconque dans la Citadelle, à autoriser − ou pire, à fomenter − une telle attaque. Sa priorité serait de savoir qui était derrière cette insanité et en attendant qu’elle règle cette question, elle demandait au roi elfe de ne déduire de l’évènement aucune velléité de conflit de la part de l’Edelstein. Si la sûreté du peuple elfique était touchée, Splendor pouvait toutefois se considérer entièrement libre de prendre les mesures qu’il estimerait nécessaires afin de la rétablir.

En milieu de journée, l’elfe envoyée par Splendor s’en retourna au grand galop vers Lignum. Mais ce n’était pas fini. À chaque instant, il tardait un peu plus à Gwalyn d’arriver à la capitale. Tout ceci l’inquiétait affreusement. Elle devrait vérifier finement, comme annoncé à Splendor, si personne à la Citadelle ne gouvernait dans son dos. Or, si une telle chose s’avérait, l’affaire serait bien difficile à régler, plus peut-être que la Mère ne l’avait laissé entendre dans sa lettre.

Avec un peu de chance, ceux qui avaient attaqué la ville de Sard n’étaient que des pirates, des brigands un peu plus ambitieux et mieux organisés que de coutume. Il serait moins ardu de déjouer une attaque de flibustiers, aussi coriaces soient-ils, et dussent-t-ils remettre en question la sécurité des royaumes, que de contrer un complot à la fois à l’intérieur de la Citadelle et à l’autre bout du monde, sur la frontière de Lignum.

Le fiacre roula toute la nuit, fit une pause le lendemain pour changer d’attelage, et franchit en trombe les portes d’Arogh avant la tombée du soir. Gwalyn avait à peine dormi pendant ce voyage chaotique. Bien sûr, cela eût été préférable compte tenu de l’agitation qui l’attendait entre les murs de la Citadelle.

Une simple absence de la Dirigeante pendant quelques jours générait quantité de remous dans le système gouvernemental du royaume. Doublée d’une crise majeure à l’étranger, les conséquences de cette absence-là plongeait la Citadelle dans une véritable tempête.

Avec l’aide de ses Cadets les plus dignes de confiance, Gwalyn passa à la loupe les agissements du moindre détenteur de pouvoir susceptible d’avoir une part de responsabilité dans la prise de Sard. Fort heureusement, ils purent innocenter tout le monde et se concentrer tous ensemble sur le nouveau problème qui se posait à la Citadelle : qui avait bien pu organiser et mener avec brio le contrôle total d’une cité-marchande elfique sans que personne, ni en Edelstein, ni en Lignum, ne se doutât de rien ?

La situation vira au cauchemar quand la Dirigeante reçut une lettre de Splendor lui annonçant que deux autres cités-marchandes, Oumia et U’rias, venaient subitement de fermer leurs portes. Le roi lançait la deuxième phase de mobilisation : après les habitants de la capitale qui étaient déjà occupés au siège de Sard, les villageois de Lignum s’armaient à leur tour pour rejoindre la frontière.  

Pendant ce temps, la Mère enquêtait partout en Edelstein pour chercher où manquaient les nains qui assaillaient Lignum. Mais pour le moment, aucun de ses émissaires ne reportait le moindre mouvement de population. La Mère communiquait à Splendor chacune de ses avancés, mais sans grande utilité. Du côté des elfes, loin de stagner, la situation s’aggravait au contraire à une allure effrayante.

Les cités-marchandes elfiques, malgré les soldats envoyés par le roi pour prévenir d’autres attaques, continuèrent à fermer leurs portes, une à une, suivant méthodiquement l’ordre de leur position sur la frontière, et terminant donc par Asgoth cette silencieuse conquête.

Or le roi Splendor ne put tirer aucune information de ces villes envahies. Pas de blason, pas de revendications, rien. On savait seulement, grâce à de rares messages de détresse en provenance des cités, que ceux qui prenaient les habitants en otage et transformaient chaque ville en une forteresse parfaitement hermétique, étaient systématiquement et exclusivement de race naine.

Puisqu’à présent les sept cités-marchandes étaient envahies, cette mystérieuse série de conquêtes était, semblait-il, appelée à cesser tant que personne à l’intérieur des villes elfiques ne réclamait quoi que ce soit. Pour autant, l’urgence perdurait. D’abord, il fallait considérer les populations de chaque cité − très majoritairement des elfes, mais pas seulement − en danger de mort. L’extérieur des cités n’avait aucune preuve que tous les habitants n’avaient pas déjà été exécutés, mais le contraire était vrai aussi.

Surtout, c’était l’anonymat de ces attaques qui empêchait tout à fait la poussière de retomber. Dans l’absence de réponses, l’hypothèse la plus évidente finit par s’imposer dans les royaumes respectifs. Les nains étaient persuadés que tout n’était qu’un coup monté et que les elfes se servaient de membres de leur peuple pour servir de masque à leurs machinations. Pour les elfes, la prise de leurs cités trahissait le désir du royaume nain de les annexer, mais pour ne pas perdre militairement, ils auraient visé leurs seuls relais commerciaux dans le but d’affamer et de couper du monde la forêt elfique.

Malgré les efforts des deux Dirigeants pour les atténuer et se concentrer sur l’élucidation du mystère, d’inévitables tensions se cristallisèrent entre Lignum et l’Edelstein.

La Mère des nains mit longtemps – une dizaine de jours à peine, en réalité, mais qui lui semblèrent un enchaînement interminable de nuits blanches et de journées épuisantes – à apprendre les avancements de l’autre crise qui frappait Archangelsk. Elle savait depuis son retour chez elle que des clans hybrides de Galfinir avaient été violemment attaqués par de petits groupuscules armés qui disparaissaient dans la nature une fois leur crime perpétré.

Ce jour-là – c’était la nuit, à vrai dire, mais Gwalyn ne différenciait plus les différents moments de la journée depuis son arrivée à la Citadelle – elle apprit par l’un de ses ambassadeurs, qui lui écrivait depuis Helmer, que la reine des humains avait reçu une accusation publique. Le Dominant Dziats’ul, au nom du peuple de Galfinir, dénonçait le royaume des humains comme responsable des innombrables meurtres dont les clans avaient été victimes. Apparemment, les soldats que les hybrides avaient réussi à tuer, étaient tous sans exception des humains.

On attendait la réponse de la reine Salysse. L’accusation du Dominant n’équivalait pas en soi à une déclaration de guerre, mais la Mère n’avait pas besoin que son ambassadeur l’écrivît en toutes lettres pour comprendre que les relations entre Helmer et Galfinir étaient explosives.

 

Le lendemain, toute la Citadelle pressa la Dirigeante naine de dormir au moins une dizaine d’heures d’affilée, ce qu’elle fit. Au sortir du sommeil, qui à défaut de paisible lui avait été indéniablement réparateur, une idée avait germé dans son esprit.

Tout était parti d’une hypothèse selon laquelle les nains qui attaquaient Lignum rassemblaient les expatriés de l’Edelstein qui vivaient dans les autres royaumes. Cette supposition avait le mérite d’expliquer certaines choses, dont l’absence de mouvement de population sur le territoire nain, et le fait que ces assaillants nains semblassent surgir de nulle part. Quel pouvait être alors l’élément déclencheur, le point de rencontre, de ce belliqueux rassemblement ?

Alors qu’elle quittait sa chambre, Gwalyn eut une soudaine illumination. Elle n’avait pas trouvé de réponse à proprement parler, mais réalisait que cette interrogation trouvait un écho dans une conversation qu’elle avait eu avec le Sage Taaro, il n’y avait pas si longtemps, à la capitale des nymphes.

Même si elle avait adoré étudier, dans sa jeunesse, tous les ouvrages d’Histoire de la Citadelle, la Mère des nains savait que rien ne valait un témoignage pour se plonger véritablement dans une époque ou un évènement du passé. Il s’agissait simplement de savoir faire ensuite la part des choses pour tirer de cette expérience une connaissance un tant soit peu objective. Ainsi, après plusieurs années, elle avait enfin décidé de profiter de son statut de Dirigeante pour interroger l’une des rares personnes encore vivantes à avoir participé à la Terrible Guerre : le Sage Taaro lui-même.

Pendant une longue soirée au palais d’Abyssale, le Sage avait relaté à la naine le déroulement de ce qu’il appelait à présent, comme presque tout le monde, la Grande Guerre. Gwalyn connaissait déjà en grande partie ce dont il lui avait parlé, mais l’entendre sous un angle nouveau était toujours bon à prendre. De fait, le point de vue de la Ruissolvie s’était souvent avéré très différent de celui qu’avait retenu l’Edelstein dans ses livres. Gwalyn avait aussi appris des choses qu’elle ne savait pas, des détails jugés inintéressants par les auteurs nains.

Comme par exemple le fait que les Dirigeants des quatre royaumes continentaux aient tous traversé la Plaine en personne pour escorter jusqu’à l’Étendue ceux qu’ils condamnaient à y mourir, bannis en terre hostile. Mais ce n’était pas ce dont Gwalyn cherchait à se rappeler ce jour-là, adossée au mur, dans son bureau au cœur de la Citadelle.

Le Sage Taaro avait beaucoup insisté sur la manière dont Valkan, l’humain qui avait provoqué la Grande Guerre, était parvenu à étendre à tout le continent la révolte qu’il menait en Helmer. C’était justement l’apparition du conflit dans le royaume humain qui avait conduit les habitants des autres contrées à prendre parti. Ce qui résultait de ces prises de position au sein de la population, c’était la division. En l’occurrence, pas seulement entre le peuple et le pouvoir, mais aussi entre le boucher et son voisin, le père et sa belle-fille.

Cette logique de division pour mieux attiser le conflit et la confusion, n’était-ce pas exactement celle qui était à l’œuvre depuis bientôt un mois en Archangelsk ?

Sans plus attendre, Gwalyn partit elle-même à la recherche des archivistes de la Citadelle. Elle finit par en dénicher deux : sa vieille cousine Helga et un nain quelconque que la Mère n’avait jamais vu de sa vie, mais qui portait fièrement l’insigne rutilant des protecteurs du savoir. La Dirigeante eut tôt fait de leur indiquer ce dont elle avait besoin : tout document mentionnant l’humain Valkan et ses principaux partisans dans chaque royaume. Tandis que les archivistes s’en allaient chercher une armée de liseurs pour fouiller la section de la bibliothèque dédiée à la Terrible Guerre, la Mère des nains retourna dans son bureau où les Cadets furent immédiatement convoqués.

Sans tenter de cacher le caractère invraisemblable de sa théorie, Gwalyn exposa rapidement ce qu’elle considérait comme une nouvelle explication possible aux récents évènements. Et si tout cela n’était que la suite d’une guerre à laquelle les Dirigeants avaient cru mettre un terme cinquante ans plus tôt ?

Beaucoup de Cadets, en réalité, étaient surtout préoccupés par les procédures qu’ils devaient mettre en place pour éviter toute déclaration de guerre avec Lignum, aussi acquiescèrent-ils rapidement avant de retourner à leur travail. Le reste accepta de prendre le temps d’approfondir cette nouvelle piste, mais en échange, la Mère devait leur faire confiance et abandonner ses enquêtes pour se concentrer sur son propre rôle : arbitrer les divergences de point de vue au sein de l’Edelstein et s’entretenir avec les autres Dirigeants d’Archangelsk.

Pendant plusieurs jours, donc, Gwalyn n’entendit plus parler de l’armée mystérieuse ni des archivistes. Elle se concentra à rétablir un semblant d’ordre dans son royaume et dans les relations diplomatiques entre les différentes nations. Mais un soir, elle découvrit sur son bureau tout un dossier accompagnée d’une note griffonnée par sa cousine Helga, qui s’excusait du retard et promettait que leurs recherches se poursuivaient sous la direction des Cadets.

Dans ce dossier, la Mère trouva la confirmation de ce dont elle était venue à douter : l’humain Valkan avait bien été exécuté à la fin de la Terrible Guerre. Quant aux principaux meneurs de la révolte dans les royaumes voisins d’Helmer, ils avaient tous péri avant la fin du conflit. Pour le moment, les archivistes n’avaient pas déniché le nom de révolutionnaires innocentés ou ayant tout bonnement échappé au bannissement, pas le moindre indice de quelqu’un susceptible d’avoir à nouveau soulevé les peuples pour créer la discorde et prendre le pouvoir.

Cependant, les archivistes avaient bien établi une chose : il était tout à fait possible que certains bannis aient survécu à leur exil dans l’Étendue. Les terres du sud-ouest n’avaient jamais été cartographiées, et même jamais vraiment explorées à vrai dire. Avoir accès au territoire par la côte aurait peut-être changé les choses, mais de dangereux récifs hérissaient cette région de la mer dont aucun navire n’était jamais revenu intact. Il était impossible de faire le tour complet du continent en bateau – tout le monde savait par exemple que le seul moyen de relier Lignum et l’Edelstein par voie maritime était de passer par le nord. Cela avait contribué à faire de la presqu’île du sud-ouest une région coupée du monde à laquelle personne ne s’intéressait.

C’est ainsi que les archivistes s’étaient retrouvés avec pour unique source d’information, la copie des notes de voyage d’un elfe qui avait traversé l’Étendue et parcouru rapidement le désert avant de vite revenir sur ses pas. Selon ses écrits, le territoire présentait quelques ressources suffisantes à la subsistance, mais les prédateurs, les risques naturels, les plantes ou morsures vénéneuses rendaient les chances de survie quasiment nulles. Aurait-il alors été possible, dans ces conditions, qu'une partie des bannis ait tout de même survécu ?

La Mère ne savait pas qui s’était penché sur la question, mais en tout cas on lui présentait une réponse. Apparemment, le grand nombre des bannis, même s’il avait dû être rapidement et drastiquement réduit, avait pu leur permettre de mieux résister aux dangers du territoire, tout en rendant plus difficile l’approvisionnement. On n’avait aucun moyen de savoir si oui ou non des personnes avaient survécu au bannissement cinquante ans plus tôt, ou encore à tout ce qui avait pu se produire depuis. Le facteur chance empêchait toute certitude. Ce dossier, cependant, faisait de la théorie de Gwalyn la plus probable de toutes les hypothèses émises jusqu’à présent.

Et puis, véridique ou pas, cette version des faits soutenait que l’ennemi était un étranger. Plus aucun royaume n’était responsable d’une trahison d’aucune sorte. Ceux qui les attaquaient n’étaient que des envahisseurs, les descendants d’une foule de traîtres. Régler leur compte ne serait certainement pas une mince affaire, mais au moins, tous les royaumes seraient unis contre cet ennemi.

Sans plus attendre, la naine s’attabla et sortit son nécessaire d’écriture. Pour la première fois depuis qu’elle était Mère des nains, Gwalyn rédigea une lettre à l’attention de tous les autres Dirigeants d’Archangelsk. Or, prise par la hâte, la fatigue, et un certain effroi quant à ce que l’avenir lui réservait, elle laissa courir sa plume sur le papier, pesant à peine ses mots avant de les rédiger.

Elle devait les convaincre. Il en allait de leur sécurité à tous. S’il y avait bien un moment de l’Histoire où les Dirigeants s’étaient trouvés menacés, c’était lors de la Terrible Guerre menée par Valkan. Laisser une nouvelle révolte secouer Archangelsk, alors que le Sage Taaro courbait le dos, que le Dominant Dziats’ul venait d’être nommé, que la reine Salysse s’épuisait déjà à gouverner et que le roi Splendor voyait encore son trône comme un fardeau, c’était risquer de voir s’effondrer tout à fait le monde tel qu’ils le connaissaient.

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_HP_
Posté le 24/10/2020
Hello !

Les Dirigeants commencent à s'accuser les uns les autres... C'est pas bon du tout... Enfin, ça dépend de quel côté on se place 😅
Gwalyn est très perspicace et intelligente, c'est certain :p
Je suis assez d'accord avec Xendor (ça riiiiiime xD), peut-être insister un peu plus sur le côté hésitant de l'idée ^^
Sinon ben... Voilà quoi 😅😂 C'est super 😋
Hinata
Posté le 25/10/2020
Re :)
Yep, la tension moooonte :smirk:
C'est noté, je vais essayer de temporiser un peu cet éclair de génie ^^"

Merciii je suis très très contente que ça te plaise !!
A la prochaine ;)
Xendor
Posté le 23/09/2020
Coucou Hina !

Bigre, elle en a du pif la mère des nains. Elle est très perspicace, c'est bien d'avoir un leader comme ça avec la tête sur les épaules. Murne va dedoir agir rapidement contre elle s'il ne veut pas qu'elle soit un point de rassemblement contre les ex-exilés.

Peut-être insister un peu plus sur le caractère pas évident du lien qui a été fait, montrer un peu plus que c'était quand même une idée tirée par les cheveux, mais juste. Pour ce chapitre, j'ai l'impression que c'est venu "naturellement". Alors que si c'est en lein avec des événements d'il y a cinquante ans, et oubliés, peut-être était-ce l'occasion de développer un peu plus, quitte à montrer aussi la reine en interaction dans une conversation longue avec ses vénérables sujets.

En tous cas, le chapitre était intéressant, et j'avoue que j'ai bien aimé voir la souveraine en interaction avec ses sujets, et que ce commentaire est animé par une volonté d'en voir un peu plus ^^

Courage pour la suite !
Hinata
Posté le 24/09/2020
Haha tu as du pif aussi Xendor, c'est le moins qu'on puisse dire XD

Ta remarque sur le côté incongru de cette théorie est tout à fait juste, je vais essayer d'accentuer un peu cet aspect.
Quand tu dis "montrer la reine en interaction" tu veux dire que le chapitre manque peut-être un peu de dialogues?

Merci pour ton retour ! La suite arrive à grands pas ^^
Xendor
Posté le 24/09/2020
Oui et non. (Omg cette réponde ^^) Pour expliciter, ce ne sont pas les dialogues qui m'ont manqué pour elle, mais le fait que le cours du temps soit passé très vite, ça me laisse un goût de survolement du personnage, alors qu'avec Splendor je n'ai pas eu cette impression.
Hinata
Posté le 24/09/2020
Ahh oui d'accord je vois ! Peut-être que je devrais un peu moins "survoler" quitte à faire une coupure distincte dans le chapitre pour l'ellipse de temps (avec les petits *** entre deux paragraphes et tout)
Merci pour ta réponse !
Notsil
Posté le 22/09/2020
Coucou !

Eh bien, elle cogite intelligemment, la reine des nains ! Le grand plan semble donc éventé (je reste prudente, les lettres ne sont toujours pas parties ^^), reste donc à voir si les autres Dirigeants vont la croire, aussi...

J'ai deux remarques ^^

"aussi coriaces soient-ils, et dussent-t-ils remettre en question" -> le "t" est-il vraiment bien nécessaire ?^^

"Or, prise par la hâte, la fatigue, et un certain effroi quant à ce que l’avenir lui réservait, elle laissa courir sa plume sur le papier, pesant à peine ses mots avant de les rédiger." -> avec le "Or" je me suis dit qu'elle allait faire une bêtise, mal formuler sa pensée, faire une attaque... bref que ça n'allait pas se passer comme prévu (en tout cas, par elle ^^), alors que, finalement, tout se passe plutôt bien, pour le moment... ^^

Voilà voilà ^^ Je me demande si ça va changer les choses pour nos héros, tout ça, tiens. Et puis il reste le mystère toujours inexpliqué de ces pouvoirs qui ne sont pas apparus chez les bonnes personnes...
Hinata
Posté le 24/09/2020
Salut Notsil !

Oui, Gwalyn n'a pas le cerveau dans sa poche héhé En Archangelsk le peuple nain est connu pour ses capacités à cogiter, et la Dirigeante n'est certainement pas en reste ^^
J'aime bien tes réserves sur la suite ;)

Merci pour tes remarques, je vais corriger ces deux phrases là !

A bientôt ^^
Vous lisez