38. L'attente

Par tiyphe

Jacques

Installé confortablement dans un siège, Jacques savourait un vieux rhum. Il l’avait trouvé dans un des placards de la maison qu’il occupait sans autorisation. Il avait délogé le couple et leur fils plus âgés que lui. Enfin, il les avait tout simplement envoyés en Enfer. Un sourire féroce se posa sur ses lèvres, tandis que ses yeux, devenus noirs, arboraient un air terrible. Il fit tournoyer le liquide transparent dans son verre et avala une gorgée. Il était impressionné du nombre de bouteilles d’alcool qu’il avait trouvé dans les différentes habitations.

En ce dimanche 21 mai, il se préparait, à sa façon, à attaquer le château le surlendemain. Il finit son rhum cul sec, puis le jeta par-dessus son épaule. Un grand bruit de fracas retentit tandis qu’il se levait et parcourait la pièce. Des bibelots traînaient sur des étagères. Il y avait des photos, des souvenirs, des livres. Jacques s’avança vers la cheminée. Une boule à neige avec un nain de jardin tenant une carotte y était posée. Il y avait également un portrait de la vieille dame, sûrement dans sa jeunesse. Une peinture abstraite, qu’il trouva laide, et des bougies accompagnaient la décoration.

Il prit la sphère en verre et la lança sur la vitrine de la bibliothèque en face de lui. Le tout explosa en une multitude de débris. Il jeta le cadre contenant le gribouillage dans la cheminée et déchira le croquis de la femme. Dans sa paume apparut un briquet, alors qu’il continuait de détruire les effets personnels de ces pauvres gens, désormais disparus. Il mit le feu aux bougies, qu’il lâcha un peu partout. Jacques sortait de la maison tandis que les flammes dévoraient le bâtiment. Il porta le goulot de la bouteille de rhum à sa bouche et but plusieurs gorgées, les yeux fermés.

À présent, il chancelait entre les habitations, doutant de sa sobriété. Depuis plusieurs jours, il avait flâné dans l’Est de l’Entre-Deux jusqu’à atteindre le Sud du principal lac. Il ne restait plus beaucoup de personne dans ces régions-là. Jacques soupçonnait Jeanne d’avoir réuni tous les Occupants dans le château et le dortoir. Évidemment qu’elle allait protéger son peuple. Même la gamine devait se préoccuper de ses sujets. Le souvenir d’avoir été vaincu de la sorte par Louise lui fit prendre une nouvelle grosse goulée d’alcool. Il sentait les battements de son cœur s’accélérer, mais n’y prêta pas attention.

Il avait rencontré quelques personnes tout de même sur son chemin avant ce soir-là. Il y avait eu ceux qui voulaient s’en prendre à lui, ne sachant pas qu’il était devenu un Créateur. Plusieurs fois, il avait été roué de coups, accentuant sa colère. Mais seul lui pouvait faire disparaître les Occupants. Les gaillards qui l’avaient attaqué auraient pu le livrer aux dirigeantes, mais ils avaient préféré faire les malins et avaient fini en Enfer.

Le jour suivant, un autre groupe s’était présenté à lui. Sur ses gardes, il s’était préparé à se battre, en se fabriquant une arme à feu susceptible d’envoyer ses bombes de matière noire.

— Jacques, avait prononcé l’une des personnes. Pouvez-vous nous guider vers l’Enfer, s’il vous plaît ?

L’intéressé était d’abord resté béat face à cette demande particulière.

— Nous nous ennuyons dans l’Entre-Deux, nous ne nous sentons pas à notre place, ici, avait renchéri un second.

Un instant estomaqué par leur décision, Jacques avait repris une forme d’humanité. Il avait alors offert à chacun une bulle contenant le liquide visqueux qu’ils s’étaient lâchée sur la tête. Il les avait ensuite observés disparaître dans un nuage de fumée grisâtre, un sourire satisfait aux lèvres.

Il entra dans une autre maison abandonnée et fouilla les pièces à la recherche d’une nouvelle bouteille, puisque la sienne était vide et qu’il n’avait pas réussi lui-même à en matérialiser une. Il ne trouva rien d’intéressant et réserva à cette bâtisse le même sort qu’au logement précédent. Finalement, dans une petite cabane près du grand étang pâle, il dénicha de la poire. Un sourire vacillant, comme son équilibre, passa sur ses lèvres.

— Une bonne liqueur de chez moi, dit-il en s’avachissant dans le transat qui donnait face à l’étendue d’eau. À la tienne, Sibylle.

Il leva la gourde vers le ciel, qui commençait à s’obscurcir. Il pensa à ses parents : un couple d’alcooliques qu’il n’avait pas revu dans ce monde. Jacques ricana en imaginant les tortures qu’ils devaient subir là où ils se trouvaient. Après une gorgée, il jura en criant :

— Bande de bourses-molles ! Vous n’êtes que des lâches, hurlait-il au plafond poussiéreux de l’Entre-Deux. Incapables de vous occuper d’un petit garçon qui n’a jamais demandé à naître. Vous n’avez connu que la gnôle. Et moi, alors ? J’étais quoi pour vous ? Un chien ? Un esclave ?

De grosses larmes s’écrasaient sans qu’il puisse les contrôler. Il ne les remarquait même pas. La boisson étreignait ses émotions et cela se voyait dans ses yeux. Ils étaient de nouveau marron derrière les verres rectangulaires. L’homme s’échappait de l’emprise du Mal en repensant à la souffrance de son enfance.

Jacques baissa un instant ses paupières. À quoi bon vivre dans le passé, tandis que le futur lui souriait déjà ? Il se reprit et lorsqu’il porta son regard redevenu noir, inhumain, sur l’étendue plate qui s’assombrissait, il n’était de nouveau plus lui-même. Il ne ressentait plus de remords quant à ses actions récentes.

Envoyer des personnes, peu importe leur âge, leur genre ou leur nationalité, en Enfer était finalement grisant. Il y avait pris du plaisir, cela l’enivrait et il se sentait capable de tout, d’autant plus que cela améliorait sa Création. Plus il offrait d’âmes au Mal, plus il devenait puissant. Personne ne pouvait se mettre en travers de sa route. Même pas sa descendante. Sibylle en avait finalement fait les frais.

Emporté par l’alcool, il s’imaginait à présent dans la Salle des Doléances, désormais la Salle du Trône. Il n’y avait plus qu’un siège, aussi grand qu’une armoire de l’ancien temps. Il y avait des marches pour accéder à l’assise et il était incrusté de toutes sortes de diamants, pierres précieuses ou dorures. Il avait une couronne sur la tête en or massif orné de saphirs. Les Occupants s’agenouillaient devant lui.

Un bruit étrange le ramena à la réalité. Le Créateur s’était assoupi, l’obscurité avait à présent recouvert l’Entre-Deux. Une lueur grisâtre persista quelques secondes de plus dans le ciel avant de disparaître. Jacques commençait à apercevoir les immondes créatures qui peuplaient la nuit. Elles ne l’inquiétaient pas du tout. La liqueur y était pour beaucoup, mais il avait presque envie de les toucher.

Titubant, il se releva et retourna dans la cabane en les évitant. Il éclaira l’unique pièce et s’installa devant l’ouverture qui donnait sur le lac. Aucun monstre ne s’approchait du lampion qu’il avait matérialisé. Jacques les regarda glisser sur la surface de l’eau. Il était fasciné par l’horreur que ces ombres pouvaient infliger tout comme les portails qu’il réussissait à créer. Avalant les dernières gouttes de son délicieux breuvage, il pensa à la suite de son plan. Il devait assiéger le château et seul, ce ne sera pas facile, mais il était si déterminé que rien ne pouvait le persuader d’un potentiel échec.

***

Mia

Ce lundi 22 mai, en plein après-midi, un tank s’était arrêté à quelques centaines de mètres du rempart de métal. Depuis déjà deux heures, il n’avait pas bougé. Personne ne savait si Jacques se trouvait dedans. Tout le monde était dans l’attente de voir un boulet de canon foncer vers eux. Même la jeune Australienne était inquiète. D’habitude toujours un sourire aux lèvres et des paroles apaisantes dans la bouche, elle observait le véhicule sombre les sourcils froncés.

À ses côtés, les Créateurs étaient aussi tendus qu’elle. Mia aperçut un regard de la Princesse vers le jeune blond. C’était donc celui qui avait hérité des pouvoirs de la Création en même temps que son frère. La surfeuse le trouvait évidemment séduisant, mais le style prétentieux "Je porte tout le poids du monde sur mes épaules" ne l’attirait pas. Par ailleurs, les deux imposantes ailes sombres l’intriguaient bien plus que ses boucles cendrées. Elle sourit, il devait être au goût de la dirigeante qui le dévorait des yeux.

— Arrête d’espionner les gens, rit une petite voix derrière elle.

Mia se retourna et vit ses amis Gyanada et Ugo. Ils se tenaient tendrement la main avec la peur de devoir peut-être se la lâcher. Elle les avait rencontrés lors des conseils dans la Grande Salle et s’était vite liée d’affection pour l’Indienne et l’Allemand. Elle avait tout de suite remarqué qu’il se passait quelque chose entre eux. C’était son petit pouvoir à elle. Détecter les sentiments des personnes qui l’entouraient.

— Je n’espionne pas, rectifia la grande blonde. J’observe.

Elle fit un clin d’œil à ses camarades qui pouffèrent avec elle. C’était si agréable de rire, de sourire, de s’amuser. Mais comment être joyeux dans un moment pareil ? La jeune Indienne sembla remarquer son trouble. Elle posa une main sur sa joue. Sa peau était douce et parfumée à l’orange. Gyanada était un peu comme elle, toujours les lèvres étirées. Ses longs cheveux bruns tombaient en une épaisse tresse en épi sur son épaule au teint hâlé. Elle ne portait presque que des robes dans le style de ses anciennes coutumes. De soie et laissant apercevoir de temps en temps son nombril, c’étaient de longues tuniques dans des tons bleu nuit, bordeaux ou rose pâle. Un tilak rouge était également posé sur son front.

Le couple qu’elle formait avec Ugo avait toujours intrigué l’ancienne surfeuse, car ils venaient tous deux d’époques et de coutumes très différentes. Mais elle avait fini par admettre qu’ils allaient bien ensemble. Et elle se sentait très proche d’eux, sans qu’il y ait de malaises. Ils étaient un couple et formaient parfois un trio. Gyanada sembla lire dans ses pensées puisqu’elle avança ses gracieuses lèvres sur les siennes. Mia lui retourna le baiser, sans s’attarder.

— Regardez, s’exclama une voix derrière eux.

Lucas donnait ses jumelles à Louise alors que Jeanne se saisissait des siennes. Les Grands Occupants se regroupèrent. L’Australienne eut finalement accès aux lunettes et observa à travers le mur transparent.

— Mais combien y en a-t-il ? s’effrayait Cohmghall.

Mia s’étrangla. Il n’y avait plus un tank, mais plusieurs centaines qui s’avançaient lentement jusqu’au premier. Elle tendit les jumelles à Ugo avant de se tourner vers les Créateurs. Le garçon blond avait sorti une sphère métallique de sa poche. Il appuya sur un bouton et un hologramme bleu apparut. La jeune surfeuse reconnut le château et ses alentours.

— J’ai fabriqué plusieurs drones qui sont connectés à ma carte, expliquait-il. Ils nous permettent d’identifier et de quantifier le nombre de chars qui se dirigent vers nous. Nous connaîtrons également leur position.

— Comment font-ils cela ? demanda la Princesse et Mia remarqua l’admiration qu’elle portait pour le jeune Créateur.

— Un drone est un appareil qui peut voler en étant commandé à distance, développa le garçon. Une caméra ventrale lui permet de détecter les présences de véhicules ennemis, par exemple. Ils envoient par la suite les informations perçues à ma sphère qui se met à jour automatiquement.

Pour imager ses propos de petits hologrammes orange en forme de tanks schématiques, se positionnèrent là où siégeaient à présent les véhicules au-delà du rempart. Ils bougeaient en temps réel sur le plan, se déplaçant vers le premier qui se trouvait immobile près du château. Au fur et à mesure que les icônes apparaissaient sur la carte, les visages des personnes présentes se décomposaient. Ils étaient entièrement encerclés, il n’y en avait pas des centaines, mais des milliers voire des millions. Il était difficile de les quantifier tant ils étaient nombreux.

— Nous n’allons jamais survivre à ça, souffla Irinushka.

Mia n’était pas souvent en accord avec la femme russe, mais cette fois elle ressentait la même peur que sa collègue. Il y en avait beaucoup trop. Elle connaissait ces engins pour avoir vécu après les deux guerres mondiales. Morts, ils allaient assister à la troisième à cause d’un homme ayant complètement perdu l’esprit. Gyanada dut sentir sa tension puisqu’elle lui prit la main et entrelaça ses doigts dans les siens. La jeune surfeuse allait mourir une seconde fois et affronter un requin à mains nues semblait être une situation bien plus attrayante que celle qui se présentait devant eux.

 ***

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Sorryf
Posté le 07/02/2020
un petit coucou pour te dire que je continue ma lecture paisiblement ! enfin façon de parler parce que c'est pas de tout repos :O
Jacques a complètement craqué ! Qu'est-ce qu'il cherche ? Est-ce que sacrifier tous ces malheureux lui donne plus de puissance en échange ? Que fait le Mal, ça le soule pas de voir débarquer tous ces innocents chez lui ?
J'ai noté que tu as failli nous raconter ce qui était arrivé à Tadjou et que finalement tu l'as pas fait xDDD en meme temps j'avoue que c'était pas trop le moment, s'il y a une explication, il aurait du la donner sur le chemin du retour dans le désert, ils avaient tout le temps.

J'étais trop triste que Bastet disparaisse... pourquoi ? Et pourquoi maintenant, alors que Tom a disparu depuis longtemps déjà ? Parce qu'il a accompli la mission qui lui a été donné ?
Sybille... :-( j'espère que tous ces persos qui sont en enfer vont revenir.

Le passage que j'ai trouvé le plus émouvant dans cette série de chapitres, c'est quand Louise et Jeanne se retrouvent ! enfin <3<3 c'était trop beau ! Et quand elles se parlent au téléphone aussi, c'était super touchant et drole !

Je pense... mais dès les chapitres avec Tom attaché je le pense, que les ombres sont pas des ennemies, et que Lucas a tort de les attaquer. Si elles n'attaquent pas, ils devraient les ignorer. Je n'ai pas bien compris d'ailleurs : elles apparaissent même dans les maison ? Donc la lumière est allumée partout tout le temps (en meme temps, vu qu'ils dorment pas)
J'ai une nouvelle théorie : je pense que ces ombres sont les ames des morts qui devraient théoriquement être dans l'entre deux mais n'y sont pas (comme tu disais au début : ya pas tant de nouveaux que ça proportionnellement) je pense que c'est parce que de nombreuses personnes arrivent mais sous forme d'ombres, parce qu'elles sont pas accueillies, ou parce qu'elles ont pas assez de substance pour X raison... t'as vu à chaque chapitre je dégaine une nouvelle théorie ! tu m'inspires ! pour le moment je crois que j'ai tout faux mais ça ne va pas m'arrêter ! (Sauf pour le temps ! je maintiens que s'il y a deux époques différentes dans le même espace c'est parce que leur point de départ n'est pas le meme SUR TERRE, tout simplement, et ça me frustre que personne n'ait encore soulevé cette possibilité qui me parait être la plus évidente)

Allez maintenant on sauve Tom, Sybille et Nout ! et on envoie Jacques en enfer je suis sure qu'il va s'y plaire è.é
tiyphe
Posté le 10/02/2020
Merciiiii de continuer !

"Qu'est-ce qu'il cherche ? Est-ce que sacrifier tous ces malheureux lui donne plus de puissance en échange ?" -> Oui, mais ce n'est pas assez explicite encore apparemment :/ Quelque chose je dois retravailler !
"Que fait le Mal, ça le soule pas de voir débarquer tous ces innocents chez lui ?" -> Non, sinon il n'aurait pas donner ce pouvoir à Jacques. Mais je n'avais jamais pensé que ces gens étaient des innocents en fait xD Pour être dans l'ED, ils ont une part d'ombre, alors bien sûr pas assez pour être envoyé en Enfer à leur mort, mais suffisamment pour ne pas avoir pu aller au Paradis. Bon ce n'est pas vraiment une excuse xD Je fais comme je peux ahah

Bon je n'aime pas faire ça, mais en fait ça sera dévoiler dans le tome 2 pour Tadjou ^^ C'est quelque chose que je voulais traiter plus tard.

Bastet disparait bien parce que Tom est parti oui et parce qu'il a accompli sa mission en qq sorte. Il y a aussi le fait que Lucas ait perdu tout espoir de revoir Tom lorsqu'il croise le chemin de Jacques et donc plus rien ne rattache Bastet ici.

Sibylle :'( moi aussi je suis triste ! Merci d'avoir apprécié mon personnage que beaucoup de gens n'aiment pas xD

Oh merci pour la réunification de Louise et Jeanne, cool si ça fonctionne :3

Oui, les ombres apparaissent même dans les maisons.
Ahah j'adore ta théorie ! C'est excellent ! Bon je te le dis, ce n'est pas ça xD mais ça pourrait ahah
Et pour le temps ouloulou ça j'aime beaucoup ! Johny dit ça, dans le chap 35 : "C’est exact, confirma Johny. C’est comme si ces deux mondes vivaient en parallèle, à des époques différentes."
C'est cette théorie que tu soulèves non ?

Encore merci beaucoup <3
Sorryf
Posté le 10/02/2020
Ah bah oui voila, j'ai la meme théorie que Johny ! qui est un perso que j'aime beaucoup, au passage, je sais pas si je te l'ai dit <3.

oui avec les chapitres suivants j'ai renoncé a ma théorie des ombres non hostiles xD
C'est vrai que je dirais pas non a + de clarté sur le lien entre les pouvoirs de Jacques et les sacrifices. Je l'ai compris dans les chapitres suivants, mais ça serait bien qu'on comprenne plus tôt, parce que je me demandais un peu pourquoi il s'en prenait a tout le monde comme ça.
Ah tiens, t'oublies que les persos de l'entre-deux sont innocents ? Moi c'est l'inverse, j'ai tendance a oublier qu'ils ont un coté obscur sinon ils seraient au paradis :D
Tavu, j'ai ajouté ton histoire à ma PAL ! alors que je suis a 3 chapitres de la fin xDD ! c'est parce que je suis PALophobe je pouvais pas l'ajouter quand il y avait beaucoup de chapitres non lus, ça m'aurait noyée !
tiyphe
Posté le 10/02/2020
Ah bon bah parfait alors si tu as la même théorie que Johny :D Et cool que tu l'aimes aussi ! J'ai l'intention de le développer plus dans le tome 2 !

Scrogneugneu ce Jacques est une épine dans mon pied ! Je n'arrive pas à m'en sortir avec lui ^^' J'ai l'intention de revoir toute la fin à cause de lui T_T

Mdr je peux comprendre ! Je suis noyée sous ma PAL ahah!
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