Château de Forgeroc
Fonteroche, Royaume d’Haedhen
De l'autre côté des grilles, nous fument instantanément tenus en joue par une dizaine d'arbalétriers. Après nous être formellement présentés, Nils et Simon filèrent par une porte dérobée et Hilduin entonna un coup sec sur les rennes des chevaux afin de les ramener à l'écurie.
Caud, Will et moi entrâmes par la grande porte.
De l'intérieur, Forgeroc semblait plus grand encore que de l'extérieur. L'agencement des pièces et des couloirs ne paraissait suivre aucune logique. Les murs bleus, quant à eux, étaient séquentiellement ornés de torches enflammées qui contribuaient à nous offrir une atmosphère chaude et lumineuse.
Plus nous nous enfoncions dans les couloirs du château, plus les encadrements de portes se décoraient de jolis motifs. L’un d'eux représentait un rosier fourni et épineux. Durant la belle saison, Catzo était réputée pour avoir les plus belles roses de toute la contrée. Devant mes yeux, les images de mon village se mirent à défiler à toute allure avant que n'apparaissent le visage sévère de Conan puis la réminiscence de sa trahison.
Will nous fit emprunter un nombre incalculable d'escaliers et de passages escarpés avant de nous conduire devant une arche gigantesque, gardée de part et d’autre par deux soldats en uniformes or et rouge. Le commandant me confia brièvement à Caud et s’en alla en direction des soldats. Les hommes échangèrent quelques mots. Puis, Will revint vers nous, l'air mécontent. « Le roi dort. Il nous recevra demain matin après son déjeuner. » Caud eut à peine le temps de hocher la tête que son supérieur nous faisait déjà repartir.
Cette fois, plus nous nous enfoncions dans l'aile sud du château, plus le décor devenait terne et grossier. Les belles portes en bois firent rapidement place à de pittoresques segments d’écorces sans le moindre intérêt. La température diminuait également et, avec elle, apparurent les premiers murs rongés par l’humidité et pris d’assaut par les champignons.
Un peu plus loin, alors que nous longions un mur noirci par la course du temps, Will m’indiqua que nous étions arrivés. Il sortit une petite clef de sa sacoche et ouvrit l'une des portes du couloir. Il dut s'y reprendre à plusieurs reprises avant que la serrure n'accepte de céder. Les gonds grondèrent furieusement à son ouverture et Will pénétra seul à l'intérieur. Il y attrapa une lanterne qu’il approcha d’une des torches murales du couloir. Elle s'enflamma avant qu'il ne la remette à sa place. Il m’indiqua alors d’entrer.
Le taudis m'apparut rapidement être une chambre. Elle était minuscule et une odeur aigre me retourna l’estomac. Cela faisait sans doute très longtemps qu’elle n’avait plus été utilisée et sûrement plus encore qu’elle n’avait été entretenue. L'unique meuble qu'elle contenait était un vieux lit dont la moitié des pieds devait être rongée par la vermine. Des couvertures, pliées mais couvertes de poussière, y étaient posées.
Lorsque je me retournai vers Will et Caud, je ne pus retenir un éternuement qui les fit rire. « En quoi est-ce drôle ? leur demandais-je, indignée. Ne m'aviez-vous pas dit qu'un bon lit m'attendait ce soir au château ?
- Je suis désolé Alys, me répondit Will, l'air sincère, tu dormiras très prochainement ailleurs, je t'en fais la promesse. »
Sans lui répondre, je me détournai afin d'analyser de plus près le trou à rat dans lequel il voulait que je passe la nuit. Je m'appuyai légèrement sur le lit et m’en relevai presque aussitôt. Il avait grincé si fort qu'il se serait certainement écroulé sous mon poids si je m'y étais risquée davantage.
Lorsque je regardai à nouveau mes deux escortes, j’eus l’impression qu’ils étaient mal à l’aise. « Qu’y a-t-il ? leur demandais-je.
- Nous devons y aller, me répondit Will.
- Dors bien », ajouta Caud.
Sans attendre de réponse, ils refermèrent la porte et y insérèrent la clef. Je demeurai seule avec, pour unique source de lumière, la torche dont la flamme perdait déjà de sa vaillance.
La vétusté du lit m'avait convaincu de ne pas y dormir. Je pris donc toutes les couvertures pliées et les étendis sur le carrelage glacial de la petite chambre ; prenant soin de ne pas trop les secouer afin de m'épargner l'ajout supplémentaire d'inconfort et de poussière. Je m’y couchai et fermai les yeux.
Mes inquiétudes concernant ma future rencontre avec le roi me tinrent éveillée pendant une bonne partie de la nuit. A cela, s'ajoutèrent la froideur du lieu et la dureté des pierres qui meurtrissaient mon dos. Des minutes ou des heures passèrent avant que les rêves ne s'invitent enfin. Peu de temps après, alors que mon sommeil n'était encore que très léger, quelqu'un tambourina avec fracas à ma porte. Je sursautai et manquai tout juste de me cogner la tête contre le dessous du lit. Le ciel commençait sérieusement à s'acharner sur mon sort. Une clef fut insérée et la porte s’ouvrit à la volée. Deux inconnus apparurent sur le seuil. Sans attendre que je ne donne signe de vie, l’un d’eux s’avança, manquant presque de me marcher dessus. Lorsqu’il comprit que j’étais allongée par terre, il me releva, me jaugea un instant à la lueur d’une lanterne et me conduisit dehors en me tenant fermement par les poignets. Son visage ne montrait aucune émotion. Il devait faire au moins deux têtes de plus que moi et n'avait pas la main légère.
L'heure matinale rendait l'atmosphère à l'intérieur du château particulièrement morbide. C'est dans le silence le plus total que nous empruntâmes une série de couloirs et d'escaliers avant de nous arrêter devant une porte métallique. L’un des gardes se rua à l’intérieur alors que l’autre me tenait toujours par les poignets. Lorsqu’il revint, je fus prise en charge par deux étranges femmes vêtues d’habits bleu azur. La première qui m’accueillit était petite et dodue. Elle avait des cheveux courts et son visage était ridé et moucheté par de toutes petites taches de rousseurs. La seconde, plus jeune, était élancée et ses cheveux bouclés lui descendaient jusqu’à la nuque. Sans que l’on m’adresse le moindre mot, je fus déshabillée et examinée de la tête aux pieds. Tout se passa si vite, qu’à aucun instant, je n’eus l'occasion d'exprimer la moindre contrariété.
La plus ronde me prit par les épaules et me conduisit sans ménagement dans une salle adjacente. L’atmosphère se réchauffa et je fus plongée dans un bassin en laiton. Je fus récurée jusqu’à ce que ma peau me fasse mal. L’une d'elles me sortit ensuite du bain afin de m'essuyer. Alors qu'elle m’ouvrit la bouche pour inspecter chacune de mes dents, l'autre se mit à me brosser les cheveux.
« Elle semble en bonne santé, commenta la première.
- Peut-être un peu maigrichonne, répondit la seconde.
- Je ne suis pas un animal ! m’exclamais-je enfin, indignée par leurs remarques. Je suis la fille d’un illustre forgeron.
- Tais-toi ! » cracha la plus vieille des deux.
Je me mordis la lèvre pour mon imprudence et me tus. La grosse dame inspecta ensuite furtivement la blessure de ma hanche dont il ne subsistait qu'une simple ecchymose.
Puis, sans en annoncer la couleur, elle m’attrapa fermement par les poignets et m’attacha les mains avec des menottes en acier, fixées au mur. Je tentai de m’en défaire ; ce qui valut une calotte en pleine tête. « T’es pas vraiment en mesure de négocier quoique ce soit ici, ma mignonne », gloussa-t-elle. Elle m’ordonna ensuite de rester tranquille, sans quoi d'autres gifles allaient voler. Je m’exécutai en fulminant de l’intérieur. La plus jeune sortit de vieux ciseaux à ressort d’un tiroir et me coupa une première mèche de cheveux.
J’avais toujours particulièrement affectionné la longueur de ma chevelure et il m’était difficile d’imaginer devoir m’en séparer. Dans le royaume du nord, la longueur de la coiffe servait ordinairement d’indicateur de statut. Pour les hommes, de longs cheveux tressés étaient le signe d’une puissance politique ou d’une grande fortune. À l’inverse, les paysans ou serviteurs se contentaient de porter des cheveux courts, témoignant d'une vie plus modeste, voire austère. Pour les femmes mariées, la coutume voulait que leurs cheveux soient toujours d’au moins un pouce plus courts que ceux de leurs époux. Les jeunes filles, quant à elles, pouvaient les porter plus longs pour indiquer leur disponibilité. C’était ensuite lors d'une cérémonie de mariage que l’on procédait à ce que l’on appelle l’Ajustement.
Une par une, j’observai mes fines mèches brunes tomber sur le sol. Je n’étais donc plus une jeune fille de forgeron à marier, mais une vulgaire servante esseulée. Autrement dit, un sous-fifre de la pire espèce.
Je serrai les poings, attendant qu’elles en aient terminé avec moi. J’inspirai profondément et fermai les yeux. Lorsque l’ultime mèche s’écrasa au sol, la jeune femme rangea les ciseaux dans le tiroir et la vieille inséra une clef dans la serrure de mes menottes. Je rouvris les yeux et me frottai délicatement les poignets. Je posai ensuite les doigts sur le haut de mon crâne et dus me retenir pour ne pas proférer un juron de colère.
Sans aucune empathie envers moi, la vieille me lança des vêtements et me pria de me vêtir au plus vite. Elle avait d’autres choses à faire que de s’occuper plus longtemps d’une « ingrate comme moi ». J’enfilai une tunique gris pâle ainsi que de vieilles bottines trop grandes pour mes pieds. Lorsque je finis d’attacher un ruban autour de ma taille, la vieille m’entraîna dehors et je fus récupérée par les gardes qui m'avaient attendue dehors. Derrière moi, la porte se referma violemment sur mon dos.
De retour dans mon horrible chambre, le temps me parut particulièrement long avant le retour de Will. Il se présenta seul, une ou deux heures plus tard.
Alors que nous marchions d'une allure modérée, j'essayai de l'observer avec attention. À quoi pouvait-il bien penser ? Cet homme paraissait, en toutes circonstances, vouloir garder ses états d'âme pour lui. Pourtant, bien qu’il ne fît aucune remarque concernant ma nouvelle apparence, je sentais qu'il n'y était pas indifférent. Peut-être en avait-il seulement l'habitude.
Lorsque nous arrivâmes enfin devant la porte du roi, Will se présenta à deux nouveaux hommes en armure.
« Will, commandant de la Garde Royale et chargé des soldats orphelins. Et voici Alys. Le Roi nous attend.
- Avez-vous un document pouvant l’attester ? demanda l’officier de gauche.
- Le voici », répondit Will en sortant un parchemin de sa petite sacoche en cuir. J’y reconnus aisément le sceau royal, représenté par une fleur de lys et un cheval en tenue de guerre.
L’homme prit le temps de la lire et nous invita à entrer. Le commandant le remercia par un hochement de tête respectueux et récupéra sa missive.
La première pièce était très éclairée et les plafonds particulièrement hauts. De belles et grandes tapisseries, relatant sans doute de grandes batailles, couvraient chaque mur. Un énorme tapis en poils rouges jonchait le sol. Sur une imposante table en bois étaient disposés des dizaines de cartes et autres documents ; des taches d’encre les avaient éclaboussés çà et là. L’ensemble était très désordonné.
Soudain, Will s’arrêta et se retourna vers moi, la mine décidée. « Lorsque nous serons devant le roi, ne parle que lorsqu’il te le demande et, par pitié, tiens ta langue. »
Il me regarda, le front plissé, avant de reprendre : « Évite de le regarder trop fixement dans les yeux et, surtout, écoute ce qu’il a à te dire. À mon avis, il se trouve dans la salle du trône et nous attend depuis un bon moment déjà. Rappelle-toi qui tu as en face de toi et tout ira très bien. »
J’avalai difficilement ma salive et tentai de ne pas prêter attention aux battements de mon cœur qui se faisaient de plus en plus violents.
Will frappa ensuite trois coups lents à la porte et une voix nous autorisa à entrer.
Un homme d’une quarantaine d’années était assis sur une imposante chaise en bois, ornée de bijoux et d’inscriptions dorées. Il portait une couronne rouge et jaune ainsi qu'une longue barbe noire, très bien entretenue, parsemée de poils gris. Il était vêtu d’un manteau de sacre aux couleurs de son blason et des bagues de toutes les couleurs lui couvraient les deux mains. Malgré ce luxe ostentatoire, je trouvais son apparence plutôt banale. Cela étant, le Roi Lim ne manquait pas de charisme.
Lorsqu’il me vit, un large sourire se dessina sur ses lèvres et il tendit les bras vers moi pour m’accueillir à distance. Je me crispai devant son geste et jetai un coup d’œil à Will qui paraissait éteint.
« Bienvenue à Forgeroc, ma très chère. Je suis le Roi Lim. Il me tardait de faire ta connaissance. » Ne sachant s’il s’agissait d’une invitation à parler, je répondis par un sourire et courbai l’échine pour lui rendre hommage. Cela parut le satisfaire, car il continua sur le même ton : « J’espère que le voyage ne fut pas trop pénible et que mes hommes t’ont bien traitée. Comment te sens-tu ?
- Je… parfaitement bien, euh… Monsieur », répondis-je. Derrière moi, Will soupira discrètement. Comme il l'avait donc redouté, j’avais commis ma première erreur.
« Lorsque l’on s’adresse à moi, jeune demoiselle, me répondit Lim, les coutumes veulent que l’on dise sire ou monseigneur. Penses-tu être capable de faire preuve de plus de respect envers mon titre ?
- Veuillez m'excuser, sire, vous ne m'y prendrez plus, lui promis-je en baissant la tête.
- Fort bien, reprit-il. Si je ne me trompe, tu es la fille de Conan de Catzo, est-ce exact ? changea-t-il subitement de registre.
- C’est exact, sire.
- J’affectionne particulièrement son travail. Cet homme a des mains en or. T’a-t-il appris à entretenir ou réparer ses ouvrages ?
- Oui, sire. J'ai déjà entretenu des épées, des armures et je peux me débrouiller avec des outils de forge entre les mains.
- Tu entends ça, Will ? Voilà qui nous sera fort utile. »
Je tournai la tête vers l’intéressé, qui acquiesça sans grande conviction. « Bien, continua-t-il, je sais désormais quelles seront tes tâches lorsque tu endosseras le rôle de soldat orphelin. Il me tarde à présent de découvrir ce dont tu es vraiment capable. Pourrais-tu me faire une petite... Démonstration ? » Il ne s’agissait assurément pas d’une question, mais bien d’un ordre et j’allais être dans l’incapacité de lui faire honneur.
« Pardonnez-moi, mon seigneur, mais je ne peux répondre favorablement à votre requête.
- Comment ? me demanda-t-il d’un ton grave et accusateur.
- Elle ne maîtrise pas encore ses aptitudes, sire, intervint enfin Will. Cependant, il est certain qu'il s'agisse d’une sans-droit. Elle nous a sauvés, moi et mes hommes, d’un orial sauvage, grâce à ses habiletés. Elle a également réduit en cendre l'atelier attenant à la maison de son père il y a une dizaine de jours.
- Je sais déjà tout cela. Je l’ai lu dans ta dernière lettre. Comme pour l'enfant précédent, cela ne me suffit guère ! Combien de fois vais-je donc devoir te répéter ce que j'attends de toi et des hommes que je t'ai donnés ? Il me faut de vraies preuves ! Soit... Tu me la ramèneras plus tard. Je te ferai parvenir de mes nouvelles lorsque j'en aurai le temps – il se redressa ensuite sur son trône d'un air hautain et se détourna de nous – Vous pouvez disposer. »
Alors qu’il semblait captivé et enthousiaste au début de notre rencontre, le roi Lim était soudain devenu froid et impassible. Le commandant courba le dos en signe de salut et m’attrapa par le bras pour me conduire dehors. Nous passâmes les gardes et traversâmes le long et unique couloir qui menait à la chambre royale. Lorsque nous fûmes suffisamment éloignés des hommes du roi, je demandai à Will de bien vouloir répondre à quelques-unes de mes questions. « Ce n'est ni le lieu, ni le moment, me répondit-il, l’air désolé. Tout vient à point à qui sait attendre.
- La patience a ses limites, vous savez.
- Je te promets que tu auras les réponses à tes questions.
- Je souhaiterais qu'à l'avenir vous ne me promettiez que les choses que vous êtes certain de pouvoir maîtriser. »
Il se tourna vers moi et je me sentis honteuse de mes propos et de leur familiarité. Ses yeux se plantèrent dans les miens et j’y lus une forme d’attendrissement. Mes paroles, aussi insolentes étaient-elles, ne semblaient jamais l'importuner outre mesure. Il posa sa main droite sur mon épaule et m’accorda un sourire amical. Je détournai la tête, n'estimant pas mériter sa sollicitude. « Je sais que tu as peur. Qui n'aurait pas peur à ta place ? J’aimerais sincèrement pouvoir te rassurer. Tu es courageuse et quoi qu’il arrive, je ne te laisserai pas tomber.
- Qui êtes-vous donc ? lui demandais-je, plus perplexe que jamais.
- Eh bien, je suis Will, commandant de la Garde Royale, chargé du transport des soldats orphelins. »
Il me fit un clin d’œil entendu avant de me conduire en direction des cuisines.
Je te fais un petit retour suite à la lecture de ce chapitre :)
Alors j'ai trouvé la première partie un peu longue, très descriptive et je ne suis pas sûre de l'intérêt qu'elle apporte à l'histoire. Le rythme était meilleur après, à partir de la journée du lendemain, mais je crois que tu aurais pu rassembler les descriptions avec cette partie plus dans "l'action".
Concernant la façon dont l'héroïne est traîtée, je suis un peu surprise :
"Je n’étais donc plus une jeune fille de forgeron à marier, mais une vulgaire servante esseulée. Autrement dit, un sous-fifre de la pire espèce." -> je n'ai pas compris cette remarque à cet instant, et l'ai même trouvée un peu illogique puisque juste avant on avait : "C’était ensuite lors d'une cérémonie de mariage que l’on procédait à ce que l’on appelle l’Ajustement." -> du fait qu'elle se fasse couper les cheveux, j'ai cru qu'on allait la marier. Par ailleurs, ça aurait été intéressant de savoir à quelle longueur sont coupés ses cheveux je pense. Est-ce une longueur qui en apprend plus quant à son nouveau statut ?
"Ce n'est ni le lieu, ni le moment, me répondit-il, l’air désolé. Tout vient à point à qui sait attendre." -> c'est un peu dommage, cette façon de repousser les explications à chaque fois. Je comprends l'idée d'adopter le point de vue de l'héroïne, cependant, si tu repousses à chaque fois les explications, ton lecteur risque aussi de perdre de l'intérêt pour son histoire.
Là j'ai une vague explication selon laquelle le roi aime le travail de son père adoptif, mais je peine à faire le lien direct avec sa capture à elle...
Voilà pour ce chapitre, à bientôt!