45. Salysse

Par Hinata

Elle fut percutée par une femme qui pressait deux enfants dans ses gros jupons. La noble ne s’excusa pas, elle n’avait même pas remarqué l’incident. Salysse reprit sa marche rapide en se massant le bras. Le brouhaha de la foule lui donnait le tournis, des mèches de cheveux glissaient sans cesse devant son visage. Les couloirs du palais bourdonnaient d’une agitation telle que peu de gens remarquaient sa présence. Même ceux qui accordaient un regard à sa couronne ne prenaient même pas le temps de se décaler pour la laisser passer. Ne parlons pas de révérences.

Devoir se tracer un chemin soi-même était un véritable calvaire, mais elle n’avait pas le choix. Impossible de s’affubler d’une escorte alors qu’elle cherchait justement à rester discrète. Tout de même, si Propys pouvait se montrer rapidement… Oh !

Salysse se précipita vers la chevelure châtain aperçue dans la foule. Elle reconnut sans peine le visage que sa sœur tenait prudemment baissée sur ses pieds. Salysse lui saisit le bras et l’attira avec elle jusque dans l’encadrement d’une fenêtre.

– Propys ! s’écria-t-elle en la serrant contre elle. Je t’ai cherchée partout.  

Sa sœur lui rendit son étreinte avant de s’écarter doucement.

− Tu n’as pas de temps à perdre avec moi, assena Propys d’une voix inquiète. L’ennemi arrive, tu dois partir.

– Non, je ne quitterai pas le palais. Ma place est ici.

– Mais ce n’est pas un lieu sûr ! Valkan viendra s’asseoir sur le trône dès que la cité tombera.

– Ce n’est pas Valkan en personne, lui rappela Salysse. Tout au plus un pâle successeur décidé à reprendre ce qu’il avait commencé. Et s’il veut ma couronne, c’est à mon cadavre qu’il devra l’arracher.

Sa jumelle blêmit violemment à ces mots.

  • Tu ne sais plus ce que tu dis, frémit-elle.  

Entendre la terreur dans la voix de sa sœur chassa pour de bon celle qui rôdait quelque part dans son propre esprit.

− Crois-moi, je suis parfaitement lucide.

− Alors écoute-moi ! Tu peux encore tenter de fuir pour faire survivre ailleurs la régence légitime !

− Non, la capitale est encerclée. Je refuse d’être capturée comme une vulgaire fugitive.

–  Tu préfères être assassinée sur le parvis du palais ?   protesta Propys avec des yeux larmoyants.

Salysse avait eu tort de se laisser aller un peu plus tôt à des propos aussi dramatiques. Ce n’était pas comme ça qu’elle convaincrait Propys de la laisser tenir son rôle de reine.

− Cela n’arrivera pas, la rassura-t-elle. Cette armée ne veut pas conquérir le monde, elle ne vise qu’à contrôler Helmer. En m’assassinant, le chef de ces exilés quel qu’il soit se mettrait à dos le peuple et l’ensemble des Dirigeants de manière irrévocable. Alors que s’il me garde en otage, je serai un moyen de pression décisif pour rétablir un semblant d’équilibre entre les royaumes.

− Alors tu vas le laisser prendre ta place ?

− En apparence, oui. Mais en réalité, ma simple existence donnera à tout le monde une raison de se battre et de reprendre coûte que coûte le royaume d’Helmer des mains de l’envahisseur.

Elle attrapa les mains de sa sœur et les serra dans les siennes. C’est alors qu’au milieu des gens qui circulaient encore dans le couloir, un adolescent décoiffé eut un temps d’arrêt devant la fenêtre. Stupéfait, il laissa sa marche rapide en suspens. Salysse croisa son regard écarquillé et comprit tout de suite. En vis-à-vis de cette manière, sa ressemblance avec Propys devait frapper le regard malgré leurs différences de robes et de chevelures. C’était la première fois que les jumelles se retrouvaient face à face en public. 

Le garçon reposa finalement sa jambe figée dans les airs et reprit son chemin sans cesser de les observer. Sans surprise, il ne tarda pas à heurter quelqu’un et l’altercation détourna son attention pour de bon. De toute façon, même s’il racontait l’étrange scène dont il venait d’être témoin, personne ne le croirait. Salysse ramena son regard sur sa sœur et le planta droit dans ses yeux, des yeux noisette comme les siens.

– Toi, tu dois fuir, Propys.

– Non…

Salysse avait bien fait de venir la trouver. Elle était certaine que sans un ordre direct de sa part, sa sœur serait restée dans l’ombre près d’elle. Or, même le plus secret recoin de ce palais ne serait bientôt plus sûr pour elle. Elles devaient se séparer pour de bon.

– Ce n’est pas négociable, trancha-t-elle. Pour l’amour de notre mère, cache-toi où tu veux dans la ville mais ne te montre plus au palais. 

– Et si on me reconnaît ? Si quelqu’un découvre notre secret ?

– Ne t’inquiète pas. Dans la panique, personne ne fera attention. Tant que tu seras loin de moi, ton anonymat sera préservé. Au besoin, salis ton visage, coupe tes cheveux ou habille-toi en homme. Fais ce qu’il faudra, mais ne te montre plus au palais.

Un instant s’écoula pendant lequel Salysse eut l’impression de voir, de voir de ses yeux, la volonté de sa sœur se plier à la sienne.

– Je le ferai, céda-t-elle finalement. 

– Merci, souffla Salysse en la prenant une dernière fois dans ses bras.

Les deux sœurs se jetèrent dans les bras l’une de l’autre. Salysse serra de toutes ses forces la jeune fille blottie contre elle. Elle ferma ses paupières et retint son souffle. Tout cela en l’espace d’une poignée de secondes. Puis elles relâchèrent leur étreinte. Les jumelles allaient se séparer quand, le souffle court, et avant que sa sœur ne la quitte, Salysse lui glissa ses dernières recommandations :

–  Quoi qu’il se passe ici, ne te montre pas. Tu as compris ? Quoi qu’il se passe. 

Si elle venait à mourir, Propys serait le dernier membre de leur dynastie. Malgré son manque légal de légitimité, la lignée de nobles prêt à remplacer la leur pourrait bien la considérer comme une menace et se débarrasser d’elle. Salysse préférait que sa sœur vive loin du trône, plutôt qu’elle meure au nom d’une famille qui ne l’avait jamais reconnue comme une héritière à part entière. Et puis, c’était à supposer que la noblesse du royaume puisse un jour reprendre les rênes d’Helmer des mains de son meurtrier. Non, vraiment, Propys devrait dorénavant se faire oublier une bonne fois pour toute et vivre une existence libre de tous ces dangers.

− Tu es une reine admirable, souffla sa sœur avant de rejoindre la foule de personnes qui se succédaient dans le couloir.

Sa silhouette se fondit dans la masse avec une rapidité déconcertante et ce fut comme si elle n’avait jamais été là.  Salysse demeura encore un peu dans l’embrasure de la fenêtre, profitant du calme relatif que lui offrait ce renfoncement. Du bout des doigts, elle effleura le velours des rideaux puis la soie des rubans accrochés à sa jupe. Ses yeux se posèrent sur le verre lisse de l’immense fenêtre, puis sur le paysage qui s’étalait de l’autre côté. 

Au-delà des remparts de Zandiar, l’armée oubliée de Valkan noircissait les champs. Recouverte de soldats, la route ne dessinait plus un sillon gris de pavés, mais une longue traîne sombre et grouillante. Et cachés au pied des murailles, se tenaient les mammouths.

Personne n’avait cru les premiers témoins de l’invasion lorsqu’ils avaient rapporté la présence de ces bêtes. Il avait déjà été difficile de croire les massacres qui avaient eu lieu dans la Plaine, puis l’arrivée de toute une armée sur leur territoire. Voilà qu’on parlait de créatures légendaires, chacune plus puissante que dix bœufs réunis. Malheureusement, encore une fois, ce n’était que l’horrible vérité. Pire encore, ces bêtes étaient vraiment aussi immenses que le disaient les histoires.

À défaut de la voir de près, Salysse avait entendu la horde. On ne pouvait confondre ces bruits avec aucun autre : de tels grondements ne pouvaient être que ceux de bêtes énormes, et pourtant ils n’en avaient ni la rondeur ni la profondeur. Au contraire, ces cris d’animaux, un à un, semblaient jaillir avec force vers le ciel, comme un râle irrité craché brutalement.

Salysse se sentit frémir malgré elle. Si les mammouths avaient survécu et vivaient encore en Archangelsk, où se cachaient donc les fées et les licornes ? Qu’ils viennent donc les aider. Car autrement, comment pouvaient-ils vaincre cette armée noire sortie de nulle part ?

Les troupes que Salysse avait rassemblées tant bien que mal ces dernières semaines ne tiendraient pas longtemps le siège contre un tel ennemi. Tous les occupants de Zandiar se noyaient déjà dans un désespoir sans nom. Tant de gens étaient déjà morts en essayant de repousser la vague d’assaut des bannis. 

Helmer avait de l’acier en quantité. De quoi armer trois fois chaque femme, chaque homme, et chaque enfant s’il le fallait. Mais que valaient des épées sans le courage de les brandir ? Pas grand-chose de manière générale, et vraiment rien contre les monstres géants qui heurtaient les portes en barrissant de rage.

Un bataillon de silhouettes ailées passa au loin dans le ciel gris. Défendre une ville contre des hybrides n’étaient vraiment pas une mince affaire. Sans ces Ailés, ils auraient pu incendier la fourrure des mammouths depuis les remparts. Mais le chemin de ronde était devenu la cible des archers ennemis, et ils visaient plus juste que les leurs.

D’ici la fin de journée, les mammouths auraient percé les défenses de la ville, et elle ne pouvait rien faire pour les en empêcher. Les elfes et les humains qui constituaient également l’armée ennemie entreraient alors en action. Ils prendraient le contrôle de la ville par la force, tuant et détruisant sans retenue. Sauf si Salysse proclamait sa reddition avant que cela n’arrive.

Un petit nuage de buée grisa la vitre. Elle ne craignait pas cette prise de décisions à venir, mais il y avait tout de même de quoi soupirer.

Au début de cette guerre - de cette invasion pure et simple de son royaume, Salysse avait cru, comme tous ses conseillers, que tout se déroulerait sur le champ de bataille. Ils avaient réfléchi aux terrains qui donneraient l’avantage à leurs soldats sur ceux de l’ennemi. Mais voilà : l’ennemi avait apporté son propre avantage, et il était de taille. D’un simple mouvement de tête, les mammouths fauchaient avec leurs défenses une vingtaine d’hommes au bas mot. Or, l’armée du Banni comptait une centaine de ces titans. 

Zandiar avait aussi pensé bénéficier du soutien des elfes voisins. En réalité, les elfes en question ne s’en sortaient pas mieux qu’elle contre cet ennemi surgi du néant. Malgré les efforts du roi Splendor pour en reprendre le contrôle, les cités-marchandes de Lignum demeuraient à ce jour aux mains de l’ennemi.

Salysse ne pouvait pas se permettre de sacrifier davantage son peuple en leur ordonnant de résister à ce siège dans l’espoir un peu fou que les autres royaumes finissent par venir en aide à la capitale d’Helmer. Il ne s’agissait plus de gagner du temps. Elle devait tout faire désormais pour sauver le plus de vies possibles. Même si pour cela elle devait céder sa place sur le trône au successeur de Valkan.

Malgré ce qu’en pensaient certains de ses ministres, elle ne pouvait tout simplement pas se résoudre à condamner ceux qui étaient venus chercher refuge dans l’enceinte de la ville. 

Malheureusement, et comme on le lui avait beaucoup répété depuis la veille, elle n’avait aucune garantie que l’ennemi ne massacrerait pas tout le monde même après leur reddition. Le chef de l’armée oubliée n’avait même pas pris la peine encore de se manifester en personne. La reine n’avait reçu aucune sommation d’aucune sorte. Pour cet envahisseur, le message était apparemment suffisamment clair sans cela. C’était le mutisme de toute cette violence qui effrayant tant ses ministres.

Au contraire, Salysse se laissait espérer. Si la personne à la tête de cette invasion était aussi brutale et monstrueuse que ses bêtes, alors ils n’auraient aucun mal à faire se liguer le monde entier contre cette menace. Seuls contre quatre peuples unis, les bannis ne seraient jamais de taille.

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_HP_
Posté le 06/12/2020
Hey !

Le moment entre Salysse et Propys est adorable 🥺

"Si les mammouths avaient survécu et vivaient encore en Archangelsk, où se cachaient donc les fées et les licornes ? Qu’ils viennent donc les aider." Pardon, j'ai encore ri xD Et pourtant, quelque part, elle a raison ; pourquoi les mammouths et pas les fées et les licornes ? 🤷‍♀️😆

Salysse, ne te rends pas ! D'autant qu'à mon avis, tout personnel évidemment, c'est pas parce que tu te rendras qu'ils vont épargner ton peuple 😬😅 (elle m'a l'air un peu naïve, quand même 🤭😅)
Je soupçonne aussi Propys ne n'en faire qu'à sa tête, un peu plus tard 🙄
Bref, j'ai vraiment vraiment hâte de voir ce que va raconter ce dernier chapitre, du point de vue de Murn en plus si j'ai bien vu (même s'il reste encore l'épilogue ^^) 😮👀

***

• "Elle reconnut sans peine le visage que sa sœur tenait prudemment baissée sur ses pieds" → baissé ^^
• "Tu ne sais plus ce que tu dis, frémit-elle" → encore une petite puce ^^
• "− Alors tu vas le laisser prendre ta place ?" → ce n'est qu'un riquiqui minuscule tout petit détail, mais il y a un espace avant le tiret, qui fait que c'est décalé par rapport aux autres (est-ce que tu sens un peu le côté maniaque/perfectionniste ? xD)
Hinata
Posté le 06/12/2020
YO ! (ah ha ! tu t'y attendais pas à celui-là, hein !)

Aww trop bien qu'elles te plaisent T^T

Haha, en plus il y A une explication à ça, mais je sais même pas si je développerai cet aspect de la "grande histoire" à un moment de la trilogie ou pas XD

Ouaip, les autres m'ont aussi souligné la naïveté un peu excessive de Salysse sur ce coup-là, je vais rajouter une pseudo-promesse de pas trop faire de bobo aux gens du côté des bannis je crois... Sinon c'est juste ... pas logique XD

Huhu, mais dis-moi, tu l'as déjà bien cernée notre petite Propys :smirk:

Merci pour les coquilles ! (j'ai buggé une seconde quand t'as parlé de "petite puce" haha, puis j'ai compris XD)
_HP_
Posté le 06/12/2020
Si tu ne la donnes pas, je viendrais te la réclamer, juste pour savoir pourquoi 👀😂😂
(ça m'a fait rire aussi xD)
Notsil
Posté le 02/12/2020
Coucou !

Eh bien, y'a donc même pas vraiment eu de bataille, les mammouths ont tout défoncé ^^
Elle compte vraiment se rendre alors que l'ennemi n'a rien demandé encore ? Je crois qu'elle ne réalise pas la profondeur du problème. A priori, il vient pour détruire.
Et se rendre pour épargner son peuple, c'est mignon dans l'idée, mais s'ils réduisent son peuple en esclavage, s'ils les obligent à aller combattre contres les autres armées.... bof ^^

Je me demande si Propys n'ira pas sortir de l'ombre prendre la place de la reine, du coup, une fois celle-ci morte/prisonnière, pour lancer une rébellion ou autre.

L'armée et les mammouths, faut quand même les nourrir. Et du coup, ils vont pouvoir faire main basse sur l'armement, si jamais ils en avaient besoin.

Personne n'utilise le pouvoir pour se battre, ici ? Ok y'a une menace ailée mais dans les bois ou sous les abris de meurtrières ou de boucliers il doit y avoir moyen de faire quelque chose :p

Je la sens un peu défaitiste, comme si elle n'avait pas vraiment envie de lutter. Ou alors, j'ai raté le côté "ils sont méga trop démoralisés par leurs défaites". Mais ils espèrent quoi, continuer leur vie tranquille sous le joug de l'envahisseur ? ^^

Nos héros vont trouver le coin changé, à leur retour :p En tout cas, si les autres dirigeants pensent pareil, les bannis ont déjà gagné le 1er round ^^
Hinata
Posté le 06/12/2020
Salut Notsil !

Eh non, pas de batailles.... Mais peut-être que je vais en évoquer davantage, et ajouter des pertes au compteur pour rendre plus perceptible le côté "démoralisés par la défaite inévitable" ^^"
Hum, c'est très bien vu ça le fait qu'elle agit sans savoir les intentions ennemi... Faudrait peut-être que j'introduise des revendications adverses qui oriente sa décision... Pffrt ça semble tellement évident maintenant que tu le dis ^^ Merci pour tes remarques !

Oooh, l'armement ! C'est pas bête du tout ça, à partir du moment où Salysse décide de hisser drapeau blanc faudrait que du même coup ils détruisent toutes leurs jolies épées en métal pour pas les offrir à l'ennemi sur un plateau d'argent ! Très très bien vu ça, merci !

Bon, à mon avis pour améliorer tout ça, il va falloir que j'ajoute une partie un peu plus "état-major" au début du chapitre avant le tête à tête avec Propys. Oh d'ailleurs j'aime bien ta théorie la concernant ^^ Promis on la revoit dans le Tome 2 ! (mais je ne dis pas où ni quand ni comment ni pourquoi, héhé )

Encore merci pour tes questionnements, ça me donne des pistes d'amélioration c'est cool ^^
A la prochaine !
Xendor
Posté le 28/11/2020
Coucou Hina !

Ce chapitre me laisse perplexe. Ce qui me pique, c'est le côté idéaliste et naïf de Salysse : elle pense qu'elle est du côté des gentils, et que les bannis sont les méchants de l'histoiren, et elle pense que le peuple se rangera automatiquement de son côté. Je suis gêné parce qu'il suffit que le commandement adversaire soit assez stratège pour la prendre au piège. J'ai peur qu'Helmer ne tombe plus par sa naïveté que par l'incapacité de son état-major à gérer cette armée surprise.

Concernant le comment de la débâcle, je pense qu'il faut mettre l'accent sur la surprise totale de l'état-major face au mammouth, et à quel point la débacle a été terrible : donner des chiffres effarant sur les pertes en hommes, en matériel, le nombre de jours qui ont été mis pour les vaincre, etc. Ce qui me manque, pour moi, c'est que sans en dire trop, montrer que c'est la mer noire sur le plan stratégique, et pas juste se contenter de dire : "on s'est fait poutrer".

Enfin voilà, désolé si je suis super tatillon de ce côté-là >< Mais pour le coup c'est ce qui m'a gêné dans la lecture du chapitre : le manque de réalisme stratégique, et la naïveté de Salysse.

Courage pour la fin fin fin !
Hinata
Posté le 06/12/2020
Salut Xendor !

Alors, oui, Salysse est très naïve. Donc à ce niveau-là, j'ai envie de dire que ce que tu dis colle plutôt avec l'impression que je voudrais donner du personnage. Après, si je comprends bien, cela pose quand même un problème de vraisemblance, et ça pour le coup, ça m'embête.
Si je comprends bien, tu penses que de développer un peu l'aspect "on est foutus" avec des données plus concrètes, ça aiderait sur ce point, et bah je suis très d'accord, et ça me va très bien ! Bon, je vais un peu galérer à rajouter ça, parce que je suis une quiche en matière de bataille/stratégie etc... mais ça me semble très réalisable ! Merci pour ton retour =D (et ça ne me semble pas trop tatillon hein t'inquiète ^^)
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