5-4: Mascarade ou bal masqué?

(Elle sourit. Elle retient Eremnéo, l'empêchant de poursuivre la chose qu'il a vu. S'éloignant quelque peu pour chercher ce qui a attiré son attention. Il se rend compte qu'il a perdu.)

 

 

 

EREMNÉO

 

 

 

Vous n'avez pas perçu quelque... (Il réalise son erreur sur la capacité de perception de l'autre.) En effet, lady. C'est ce qui fait son charme.

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Et peut-être pas sa bénédiction.

 

 

 

 

 

 

 

EREMNÉO, revenant vers LADY LIESKA,

 

 

 

Presque tout le temps qui lui ait du, elle a l'air d'un ange. Je me souviens une de ces fois où elle était de mauvaise humeur, elle m'avait vertement houspillé.

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Le caractère de ma fille ne m'est pas attribué. Je sais d'où elle tient ce trait de personnalité. De mon mari Yirgatt. Par bonheur, elle a la douceur pour diluer ce côté lunatique. J'espère qu'elle s'attendrira un peu plus lorsqu'elle se mariera avec Tybérone.

 

 

 

 

 

 

 

EREMNÉO,

 

 

 

Ah ! Si c'est le cas. Veuillez m'excuser. Je vais disposer, Lady Lieska. (à part) Elle va l'épouser ?!

 

 

 

 

 

 

 

ZYNNTOLI, à EREMNÉO.

 

 

 

Viens, mon ami ! Il est temps de partir.

 

 

 

 

 

 

 

EREMNÉO

 

 

 

Il aurait été bien trop tard pour le faire si tu me l'avais dit avant.

 

 

 

 

 

 

 

L'YMAGIER, aux invités qui se retirent.

 

 

 

Allons donc, messieurs, dames ! Vous êtes déjà si prestes à quitter la Fête des Teinteries ... C'est sûr ? Conséquemment à la Colorescence, il faut que je vous sachiez qu'il vous susse gré de votre belle participation et votre calme relatif. Il est reconnaissant de vos efforts de la part de tous, honnêtes gens… (À YIRGATT.) Ah ! ma foi, c'était une belle conversation que nous avons eu. Pourvu que nous ayons une autre prochainement.

 

 

 

 

 

 

 

L'EMPEREUR

 

 

 

Que vous soyez doté d'une bonne nuit pour votre bienséance.… (à l'Ymagier) Allons, mettons-nous au lit ! Je suis exténué. Je dois me reposer avant que sonne l'heure intermédiaire. (Tous sortent. Djulieta et Lady Lieska tardent devant l'entrée du palais.)

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Venez ici, ma fille ! Il n'est pas raisonnable de s'attarder plus que de raison.

 

 

 

 

 

 

 

DJULIETA

 

 

 

Je n'en ai que faire de celle-ci si elle m'emprisonne à de convenables réflexions !!

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Va donc, ma Djulieta ! Ce n'est pas une façon de parler comme ça à sa mère.

 

 

 

 

 

 

 

DJULIETA, de la colère à la tristesse,

 

 

 

Désolé, mère. J 'ai eu le cœur en prise à une forte émotion.

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Je puis savoir quelle en est la raison ?

 

 

 

 

 

 

 

DJULIETA

 

 

 

Je ne sais pas. C'est un peu tout. C'est la vie qui nous brise et oublie de nous recoller. C'est la mélancolie qui frise l'absurdité.

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Sois plus claire, mon enfant. Je ne suis pas encore clairvoyante. Mets tes plus beaux mots pour vêtir de la vérité.

 

 

 

 

 

 

 

DJULIETA

 

 

 

Ne t'en fais pas, mère. Comme d'habitude, c'est juste une vague passagère. (à part) Je n'aime pas Tybérone. Et Eremnéo, ma file attache en ce monde, ne me comprend pas.

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Que dites-vous ? Que dites-vous ?!

 

 

 

 

 

 

 

DJULIETA

 

 

 

Rien, rien. Allons rentrer à la maison.

 

 

 

 

 

 

 

LADY LIESKA

 

 

 

Bien. Ton père et sa foule de personnages nous ont bien distancé. Ne tardons pas. (Voix au-dehors appelant LADY LIESKA et DJULIETA.)

 

 

 

 

 

 

 

YIRGATT

 

 

 

Mesdames, mesdames ! Dépêchez-vous au lieu de papoter comme des commères. Je suis fourbu !!

 

 

 

 

 

 

 

Entre le chœur

 

 

 

 

 

 

 

LE CHŒUR

 

 

 

Ce n'est que le commencement à une fin en soi,

 

 

 

Et une faim de soi pour un commencement.

 

 

 

Des sentiments et éclats refoulés à l''intérieur en soi.

 

 

 

Des fantômes de passé perdu dans leur cheminement.

 

 

 

Cette belle gémit et veut presque mourir sans combat.

 

 

 

Ce jouvenceau cherche ce qui n'a pas trouvé, effectivement.

 

 

 

Personne ne sait qu'il est aimé lorsque l'autre ne le dit pas.

 

 

 

Il y a des mésalliances, des faux pas et des tourments.

 

 

 

En outre, quand on ne connaît ce qui est son amant.

 

 

 

Aveugle, tout le monde compte ses peines sur le bout des doigts.

 

 

 

Sans voir l'apparence où se dérober l'ennemi furtivement

 

 

 

Traité de paix, tous sont dans leurs retranchements.

 

 

 

Pour soupirer sans prononcer les paroles qu'il ou elle aura.

 

 

 

Ce n'est pas lé début de la lassitude autrement.

 

 

 

Qui couvrira de son manteau ces amants.

 

 

 

(Il sort.)

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