Je n’arrive pas trop à comprendre… Toute cette lumière bleue est trop éblouissante. J’ai beaucoup de mal à distinguer ce qui se passe devant moi. Et ce bruit ambiant est bien trop lourd pour entendre ce qu’on essaie de me dire. Je me sens juste étrange car j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. Ou un cauchemar sans fin. Je ne sais pas quoi penser de ce qui arrive. De ce qui m’arrive…
Cette nuit-là, le sommeil de Kayla allait de nouveau être perturbé. Devenue abonnée à cette rêverie contre son gré, ces songes indésirables prenaient des allures de torture. Commençant déjà à gesticuler dans tous les sens, son corps tenta pour elle de chasser ces maux de tête qui l’assaillaient. Elle cherchait inconsciemment à se réveiller, à se sortir de ce guet-apens nocturne. Non, elle ne voulait pas y retourner…
Plus la scène qu’elle visualisait gagnait en précision et en clarté, plus sa peau se mettait à transpirer comme si son corps affrontait une fièvre teigneuse. Non, elle ne voulait pas que son esprit règle la netteté de cette vision cauchemardesque. Cela ne l’intéressait pas de revivre de force cette ambiance oppressante et angoissante à souhait. Elle suait littéralement en sachant revivre cette scène à la fois si réaliste et totalement surnaturelle en même temps.
Kayla était condamnée à ces songes nocturnes. Une sanction qu’une part de son esprit reniait en bloc. Perdant peu à peu le contrôle d’elle-même, elle ne réalisa pas que son corps ne touchait même plus son matelas. Plongée trop profondément dans sa prison onirique, son esprit finit par l’abandonner à son sort. Une fois de plus.
Kayla lévitait désormais au-dessus de son lit, transportée dans un état psychique qu’elle avait tenté de fuir en vain. Ce n’était définitivement pas un rêve qui allait l’accueillir derrière ces rideaux de brume dans sa tête. Pour elle, cette scène avait une place en or dans son catalogue des cauchemars.
Ces deux personnes sont en train de s’affronter. A distance. Elles ne sont pas armées et restent toujours distantes l’une de l’autre. Je suis l’une de ces personnes. Je me vois poser un genou au sol. Je pense que je souffre. C’est forcément un combat car ma tête entière explose à vouloir me pousser à me battre jusqu’au bout.
D’où émane cette lumière, cette aura autour de moi ? Je suis persuadée que c’est de la magie. Mais je ne comprends pas. Je me vois combattre. Je me vois « la » combattre. Cette chose en face de « moi » existe-t-elle vraiment ? Je vois un ciel étoilé. Enfin, un semblant de ciel étoilé piégé dans une drôle de tenue. Une longue toge à capuche qui se tient devant moi. Mais… Pourquoi dois-je combattre cette ombre étoilée ?
Kayla retomba légèrement sur son lit, telle une feuille d’automne ayant eu un répit dans sa valse aérienne. Elle ouvrit ses yeux l’espace d’un instant, à demi-réveillée. Elle distingua les premières lueurs de l’aube et tenta de calmer sa respiration devenue saccadée. Son corps avait réussi à l’arracher de son cauchemar. Elle chercha à se lever mais Morphée l’attrapa de force. Elle fut de nouveau sous son emprise et cessa de lutter.
C’est un duel à mort. Je sens la tension meurtrière entre ces deux personnes. Non, je me sens en danger et je sais que je dois tenter le tout pour le tout. Je me sens si faible alors que je ne fais qu’observer ce combat. J’ai toujours cette impression de n’être qu’une spectatrice impuissante mais j’ai ce sentiment, ce ressenti, que je ne fais pas partie du décor. Mes yeux ne quittent pas la magicienne qui me représente. C’est tout ce que je peux faire. Je ne peux pas bouger, je ne peux pas parler. Je dois attendre. Je dois supporter ce qui va ensuite se produire.
Kayla se mit à serrer ses poings. Son corps lévita de nouveau. Il s’entoura cette fois-ci d’une aura violette qui s’éveilla au même titre qu’une légère brise qui commençait à souffler. Elle ne sentit pas ses cheveux piégés dans le vent ni son pyjama qui claqua violemment toutes les parties de son corps. Kayla ne se réveilla pas.
Je dois attaquer. Non, je dois me défendre. Je ne sais plus quoi faire. La fin est proche et le poids de l’échec me pèse bien trop. Je n’aurais pas dû commencer ce combat : il était perdu d’avance. Mais je n’avais pas le choix. Je me vois « disparaître ». Oui, je n’existe plus et je ne m’explique pas cette sensation. Je pense deviner que cette drôle d’entité ténébreuse qui me remplace est aussi une version de moi. Je suis moi aussi comme cette ombre. Un ciel étoilé. Je vois deux ombres. Je suis l’une d’elle. La lumière se fait de plus en plus intense. J’ai du mal à respirer.
Un vague de lumière sépare les deux ombres. C’est forcément de la lumière car ce n’est pas une magie normale. J’en suis sûre. Peut-être que les étoiles figurant à côté de ces ombres me laissent penser qu’on parle bien de « lumière ». Elles n’ont pas les mêmes étoiles. On dirait deux constellations différentes, perdues entre toutes ces nébuleuses. Cette magie, leur magie, ma magie. Elle vient des étoiles. Je ne saurais l’expliquer. Je sais m’en servir. Ou plutôt, je sais « lire » ces étoiles. Enfin non, je sais « lire » mes étoiles, pas les siennes.
Son corps perlant de sueur frôla le plafond. Une étoile brillante se dessina sur ce plafond. Elle fut rapidement accompagnée de deux autres étoiles moins lumineuses. Le tout forma une sorte de club de golf. Pour compléter cette constellation, un quadrilatère apparut à l’aide d’une quatrième étoile. Puis, six petites étoiles vinrent clore cette constellation finale. C’était désormais une forme de papillon tracée sur le plafond.
Pour un féru d’astronomie qui assisterait à cette scène surréaliste, il vous exposerait directement ses connaissances limpides. Aux yeux de cet observateur expert des étoiles, cette étoile scintillante était Vega. Et cette constellation était Lyra. Une information qui n’était malheureusement pas accessible pour Kayla qui se mit à trembloter. La fin du cauchemar était proche.
Je n’ai aucune chance de vaincre l’autre ombre. Je me surprends à me demander ce qu’il se passe après la mort. Oui, j’anticipe ma propre extinction. Je sais que je vais me réveiller. Il me suffit juste d’entendre « mes » paroles libératrices. J’ai juste à prononcer ces quelques mots. C’est mon sésame de sortie. Je dois attendre.
Cela ne devrait pas tarder. Tout se passe comme les autres fois. Comme dans un miroir je me vois me tourner vers moi : mon reflet est devant moi. Je reconnais ce visage qui est le mien. Et je peux enfin obtenir ma porte de secours avec ce que je me crie à moi-même : « Je te retrouverai ! ».
Un flash lumineux. Je ne ressens plus rien. Je quitte cet enfer cauchemardesque. Et je ne suis pas pressée d’y retourner !
Cette fois, le réveil fut définitif ! Kayla fut de nouveau allongée sur son lit, toute transpirante. Elle pouvait garder les yeux ouverts et commencer à émerger. Elle venait de subir une nouvelle nuit à souffrir de ce scénario incompréhensible. Pour une fille amnésique comme elle, ce genre de cauchemar confus devait être une norme. C’est en tout cas ce que lui avait dit le docteur qui la suivait. Les souvenirs disparus se mêlaient à ce que son cerveau pouvait imaginer pour les compenser. Lui se comprenait en disant cela. Quant à elle, elle ne cherchait plus à comprendre. Elle ne désirait que dormir normalement, quitte à ne plus faire de rêve.
Elle tituba un peu après s’être relevée et attrapa un gros feutre rouge accroché à un calendrier. C’était un calendrier floral offert par Madame Schwarz. À l’origine, il servait à marquer les dates importantes à ne pas oublier et qui lui faisaient défaut. Les dates d’anniversaire, les rendez-vous avec les médecins ou bien les week-ends où sa grand-mère l’emmenait à la campagne.
Mais Kayla s’en servait plutôt pour noter les jours où elle avait ce rêve / cauchemar (barrez l’intrus !). Elle entoura grossièrement la case du 22 décembre.
- Et de 26…
Son compte était forcément mauvais puisqu’elle n’avait pas eu le réflexe ni la mémoire assez solide pour commencer son dénombrement depuis le début. Instinctivement, elle sentait qu’elle avait besoin de compter ces nuits de torture.
- Plus de 26, se reprit-elle.
Elle parcourut les anciennes pages de son calendrier en quête de la date de la première occurrence notée. Elle trouva son premier cercle rouge aux alentours du 17 septembre. Il était entouré de plein de points d’interrogation et d’un seul mot « Pourquoi ? ».
Depuis quelques mois elle réalisait donc le même cauchemar. Sans être capable de lui donner du sens. Elle raccrocha son feutre rouge au calendrier et décida de laisser cette énigme à la « Kayla du futur » qui aurait à charge de se dépatouiller de tout ça.
Pour finaliser son rituel du réveil, elle se servit dans les vêtements éparpillés qu’elle trouva à ses pieds. Elle avait besoin d’une bonne douche après cette nuit sportive mais pour l’heure son estomac criait famine. Elle pouvait enfiler n’importe quoi temporairement. Sa gourmandise serait toujours la meilleure alliée de sa flemme.
Kayla s’empressa de dévaler les marches de l’escalier. Madame Schwarz devait déjà être en train de finaliser un de ses super petits-déjeuners à rendre jaloux les amateurs de brunch. La jeune fille était sûre que cela lui ferait plaisir qu’elle daigne prendre le temps de s’attabler avec elle, pour elle.
C’était le week-end et elle n’avait aucun retard à prévoir pour la journée ! Faute de grasse matinée, elle prendrait tout son temps pour s’empiffrer et penser à autre chose. Elle se dirigea ainsi vers le séjour en inventoriant dans sa tête tout ce qu’elle pouvait demander. Il lui fallait se délecter d’avance de toutes ces saveurs qui seraient bientôt siennes !
- Oh, te voilà bien matinale.
Madame Schwarz l’accueillit avec un grand sourire et l’invita à prendre place. Une tasse de thé et ses traditionnelles tartines grillées l’attendaient déjà pour lui souhaiter la bienvenue dans sa nouvelle journée.
- Bonjour…
Kayla prit place comme une princesse et se frotta les mains rien qu’à l’idée d’assouvir sa gourmandise.
- Est-ce que tout va bien ? demanda Madame Schwarz en la voyant pâle avec une peau très moite.
- Encore ce cauchemar… J’en peux plus ! Je crois que je vais devoir prendre les comprimés du docteur. Mon esprit continue de me torturer !
- Si tu ressens le besoin de le consulter de nouveau, je peux l’appeler.
- Ce n’est pas urgent, ce n’est pas ça qui va m’empêcher de vivre. Je dormirai mieux cette nuit, tu verras ! Ce ne sont pas ces mauvaises nuits qui vont gâcher mon plaisir de me goinfrer ! J’adore ce que tu prépares et ça, ça ne changera pas !
Madame Schwarz prit cette réponse comme des remerciements qu’elle pouvait mettre sur le compte de la gratitude. Qui sait, peut-être qu’un jour Kayla parviendrait à la remercier de manière plus explicite ?
Une fois de plus, Kayla retrouva son enthousiasme après seulement quelques bouchées de son festin matinal. Il lui en fallait peu pour se remettre d’aplomb ! Rien ne changerait pour elle, en effet.
Ce ne fut pas un sentiment partagé pour la vieille dame qui observa longuement les yeux de Kayla. Un regard si insistant qu’il finit par la gêner.
- Mais je croyais que tu étais habituée à ma coupe « j’en ai marre de la vie » ! Ne t’en fais pas, je vais rapidement me changer ! Je te propose même d’aller faire des courses pour nous ! J’ai envie de prendre l’air !
Ce n’était pas les cheveux de Kayla qui dérangeaient Madame Schwarz. Il s’agissait plutôt de son regard, de ses yeux. Les jolis yeux émeraudes de Kayla étaient teintés de violet. Un peu comme si elle venait d’enfiler des lentilles avec des couleurs improbables pour suivre un effet de mode. Ses pupilles comme ses iris se distinguaient avec difficulté dans ce pourpre ponctué de nuances de bleu. Toute une nébuleuse fut ainsi piégée dans ses yeux.
Pour Madame Schwarz, ce regard coloré avait un sens. Elle avait eu plusieurs fois l’occasion de le voir. Elle en connaissait le sens. Elle savait qu’en ce moment-même et quelque part ailleurs une autre personne affichait exactement ces yeux identiques.
La fleuriste frustrée termina sa carafe de jus de fruits dans le verre de l’ogresse gourmande. Cette dernière honora sa mission de faire disparaitre cet élixir pressé à la main d’une traite. Madame Schwarz ne voulait rien laisser transparaitre, mais c’est bien en tremblotant qu’elle venait de servir sa protégée.
De son côté, Kayla s’empressa de finir son gros petit-déjeuner, ne pouvant ralentir face à cette maudite gourmandise insufflée en elle ! Oui, une vraie ogresse.
Elle s’excusa ensuite rapidement de quitter la table pour foncer dans la salle de bains. Car une fois rassasiée, elle voulait se sentir mieux dans sa peau avec la sacrée sainte douche tant méritée ! Quel bonheur de pouvoir céder à ses envies avant de revivre !
Elle laissa ainsi seule une Illya Schwarz complètement désabusée. Sa mine était inquiétante. Avec raison. Kayla retrouvait peu à peu ses pouvoirs, c’était une évidence. Mais pourquoi aussi vite ? Qu’est-ce qui n’avait pas fonctionné ?
- J’espère vraiment que tu sais ce que tu fais, Ayako. Je ne vais pas pouvoir lui cacher la vérité plus longtemps, se murmura-t-elle.
Elle se perdit dans ses pensées en débarrassant la table. Rien ne se passait comme prévu. Kayla n’aurait jamais dû connaitre un second éveil forcé. Elle finirait par se faire remarquer parmi les Étincelles si cela n’avait pas été déjà fait.
Pour la jeune fille, ce cauchemar n’était qu’une pure invention de son cerveau embrouillé par son amnésie. Il y avait forcément une explication apportée par les dernières avancées en neurosciences. Elle se doutait bien que c’était une conséquence de sa perte de mémoire.
Mais à la lueur du savoir de Madame Schwarz, ces nuits agitées reflétaient autre chose. Le cerveau pouvait se perdre en imaginant des fantaisies ou des rêves sujets à diverses impressions. Il n’était cependant pas nécessaire d’être un scientifique aguerri pour savoir que nos rêves pouvaient aussi nous permettre de revivre un moment du passé.
Ce cauchemar, Kayla l’avait vécu. Ayako aussi.
Je trouve que ce chapitre est assez redondant sur l'aspect "je suis gourmande" de Kayla, je trouve que c'est assez maladroitement fait, et l'utilisation du mot "goinfre" qui est péjoratif est un peu ratée. Je ne sais pas si tu voulais l'utiliser de manière humoristique ou non, mais si oui avec moi ça n'a pas pris. Au final je trouve très dommage que tu ne nous décrives pas le fameux festin matinal, comme ça les lecteurices auraient faim avec Kayla et on serait en empathie avec le personnage, plutôt qu'à l'observer de loin. De façon générale, je trouve que ton histoire est finalement pas mal en "tell" plutôt qu'en "show", je me demande si ce n'est pas un piège du choix narratif. Je pense que cela viendra avec le temps, mais je pense que tu dois encore trouver ton rythme pour bien nous faire vivre les choses tout en ayant un.e narrateurice avec du caractère, où on sait que c'est ellui qui parle, et pas une sorte de flottaison (tel que je le ressens) au-dessus des personnages (j'ai un peu du mal à traduire mon ressenti, désolë !)
L'aspect redondant est peut-être dû au fait que lo narrateurice se sent un peu obligé, j'ai l'impression, de donner l'opinion des personnages sur ce qui se passe, or par exemple pour le cas des nuits agités ,ç a fait que c'est répété pas mal de fois, entre la grand-mère er Kayla qui en parle à plusieurs reprises (enfin, parle, dans sa tête quoi)
On a une petite indication de temps dans ce chapitre (septembre) : à quel mois sommes nous désroamis ? sans le dire pleinement, en montrant que les perosnnages s'habillent de telle ou telle façon tu peux le montrer. Je pense que ça aiderait à visualiser les scènes, ancrer l'histoire. ça permettrait aussi de comprendre le chiffre 26 ; si on est en décembre ça fait beaucoup, si on est en juillet, tout à coup ça fait beaucoup moins.
Sur un plan tout à fait pragmatique, à un moment les constellations sont comparées à un club de golf et la comparaison m'a absolument sortï de l'histoire ; j'ai trouve ça assez moche et inattendu, comparé aux étoiles qui sont plutôt associées à de la poésie (et en plus j'ai pas vraiment compris la comparaison, très honnêtement, je vois mal l'association club de golf/constellation :/ )
C''est sympa en tout cas de voir une scène entre la grand mère et Kayla ; je pense que tu pourrais en profiter pour faire plus de show don't tell et ainsi transmettre des infos de manière fluide. En plus elle a l'air choupi cette grand ère, j'ai envie de la voir un peu plus !
Plein de bisous !
Plus de "show", moins de "tell", il ne s'agit-là que d'une des incidences du choix narratif à retravailler. "Goinfre" et "ogresse" étaient voulus pour forcer sur sa boulimie.
Pour les indications de temps, j'en donne pas mal depuis le chapitre 1. Je pense devoir en rajouter : cela fait des mois qu'elle subit ce cauchemar pour te répondre.
Je ne peux que plussoyer pour la poésie brisée sur Lyra. On va modifier tout ça :)
Et tu as intérêt à aimer la grand-mère voyons ! Quel est son prénom déjà ? :)
Merci de ton passage, mon carnet honorera tes retours !
Doux bisous =)
Je plains beaucoup cette pauvre fleuriste. A vouloir contenter tout le monde, elle va se mettre dans le pétrin je sens...
Au plaisir de lire la suite.
Ps : la narration à la première personne est réussie. Et cette lévitation au-dessus du lit, très visuel.
Inconsciemment Kayla utilise des pouvoirs qu'elle n'est plus censée avoir. Des explications seront bien sûr offertes au lecteur :)
Et je te rejoins pour Illya. Elle n'est pas au bout de ses surprises et aura beaucoup à faire pour les jumelles !
Merci énormément pour le temps consacré à ta lecture et surtout pour tes retours très très précieux !
C'est un chapitre incroyable, j'aime énormément l'idée de se retrouver immerger dans le rêve (cauchemar) de Kayla. L'absence de ses souvenirs n'a pas su duper son inconscient et qu'elle vive ainsi ses souvenirs nous plonge dans son univers.
Son éveil risque d'être fort douloureux pour elle, mais la présence d'Illya ne pourra qu'être bénéfique, du moins je l'espère pour elles deux, trois!
Pour ne pas changer, j'attends impatiemment la suite!
Kayla est bien torturée en ce moment oui. Et tu as bien compris que malgré son amnésie, certains souvenirs restent et ne veulent pas s'enfuir...
Et merci de ton soutien pour Illya qui aura fort à faire avec les jumelles je sens...
Au plaisir de te retrouver au prochain chapitre !
Intéressant ce cauchemar =D Je m'en doutais un peu que l'autre version de Kayla était Ayako, maintenant qu'on sait qu'il y a des jumelles, ça aide beaucoup à s'y retrouver mine de rien ^^ Quelque chose s'est mal passé pendant ce combat et depuis, c'est parti en cacahuètes. Ayako essaierait de protéger Kayla en prenant sa place, mais aussi ses pouvoirs ? Sauf que bon, l'échange est de nouveau en train de se faire dans l'autre sens ^^" Avec des nuits comme ça, il vaut mieux éviter d'aller dormir chez une amie, ça risquerait d'être bizarre comme les autres x)
En tout cas, j'ai beaucoup aimé l'alternance entre le cauchemar vécu et ce qui se passe dans la chambre de Kayla. On sent que c'est douloureux pour elle mine de rien ^^" L'alternance première et troisième personne passe bien pour moi ! Si je devais être embêtante/pointilleuse, je dirais que dans le premier passage à la première personne, j'ai un poil tiqué parce qu'il y avait une formulation "Je ne sais pas quoi penser de ce qui arrive." que je ne trouvais pas très naturelle pour de la narration à la première personne, mais tout le reste passe nickel.
Bon courage pour la suite !
Oui, avec quelques pièces du puzzle en plus, j'espère que l'histoire se complète pour le lecteur sans problème majeur ! Ayako a effectivement fait quelque chose pour sauver sa soeur...
Merci pour ton retour car, effectivement, après coup, tu as relevé une formulation très maladroite de ma part ! Je m'en vais corriger cela de ce pas !
Et merci pour tes précieux encouragements car le poids d'un commentaire compte énormément pour le capital motivation de l'auteur que je suis !
Rendez-vous au prochain chapitre :)