5. Coup de vent

Notes de l’auteur : TW : inceste

« La plaie n’était pas traversante

Pas besoin d’un rapport pour ça !

Mais pas de balle ni de lame ?

Aucune trace dans la neige ?

 

Que faisait-elle sur le toit

Nue ? Où est donc ce qui l’a tué ?

— Pas au sol non plus en tout cas

Elle est tombée sur un tapis

 

D’un mètre de neige environ »

Dans un grand coup de vent, la porte du bureau

S’ouvrit et l’un des flics en charge de l’enquête

Annonça qu’il avait de nouveaux éléments

Sur Agathe Arvenelle et que c’était troublant

 

« Père incestueux, les faits remontent :

Mille-neuf-cent-quatre-vingt-onze.

Elle avait neuf ans, lui cinquante

Quand il a été arrêté »

 

Et ce fut comme si le souffle de la porte

Ouverte traversait son corps pétrifié

Froid fantôme oublié derrière une autre porte

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MarieZM
Posté le 22/04/2025
Re-re-re-re Paul !
L'histoire est prenante, le polar fonctionne autant que la poésie ! Après avoir été du côté de l'enquêtrice pour la cerner en quelques mots, les nouveaux éléments donnent une direction à l'enquête où nous en apprenons davantage sur la victime. Chaque fois avec les items imposés du Patober, bravo !
Paul Genêt
Posté le 22/04/2025
La poésie permet de subvertir chaque thème en image. Cela facilite les choses. Je dirais que la difficulté c’est davantage d’éviter les redondances métaphoriques, de faire en sorte que chaque image soit ressentie comme essentielle dans le récit. Pour certains textes, j’ai des doutes.
MarieZM
Posté le 22/04/2025
Je vois ce que tu veux dire, la ligne est fine entre la vraie métaphore filée et la redondance métaphorique, eh bien pour la plupart je trouve que ça fonctionne, tu as des doutes sur lesquels, toi ?
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