5. Une première leçon de vol

Ils commencèrent les leçons de vol cinq jours après le début du voyage. Ils avaient quitté le duché de Vandrenèj pour celui de Cràte et s’approchaient de la ville. Ils ne pouvaient pas se permettre de s’exercer en plein jour et la première leçon eut lieu au coucher du soleil, au beau milieu d’un champ. L’astre avait disparu, zébrant le ciel de reflets enflammés, masqué à l’ouest par une forêt de pins dense.

Hormis Àstrid elle-même, les trois gardes impériaux qui accompagnaient le convoi savaient déjà voler, tout comme Màrc et Antoìne. Ils avaient déjà décollé sur leurs wyvernes orphelines, histoire de se familiariser avec elles. À terre, il ne restait plus que Mùrielle et Ròbin, qui faisaient face à Àstrid et Màrc, venu la seconder.

Sous la direction de Màrc, les voyageurs avaient tous commencé à établir un lien de confiance avec leurs wyvernes orphelines. Les exercices proposés par le dresseur pour apprivoiser les reptiles reposaient sur le jeu et étaient très proche de ce qu’Àstrid avait pu expérimenter lors de sa formation de chevalière. Mùrielle, Ròbin et leurs montures n’étaient pas encore les meilleurs amis du monde, mais les wyvernes se laissaient approcher sans montrer les dents et se faisaient à l’idée d’avoir de nouveaux cavaliers.

Mùrielle jouait le jeu sans aucun commentaire, mais Ròbin n’était pas ravi à l’idée de voler. Il était d’une humeur massacrante, agressif envers tout le monde et réclamait sans cesse qu’on lui retire ses chaînes. Il affirmait régulièrement que leur plan était stupide et voué à l’échec et Àstrid devait tout aussi régulièrement se retenir de lui mettre un coup sur la tête. Elle l’évitait le plus possible et l’ignorait du mieux qu’elle le pouvait. La seule personne avec laquelle le Renard du Marais semblait s’entendre était Mùrielle et cela surprenait beaucoup la chevalière-wyverne.

Àstrid s’était réjouie à l’idée de voyager avec une autre jeune femme mais avait vite découvert qu’elle n’avait rien en commun avec la tri-élémancienne. Peu expressive, cette dernière était souvent silencieuse et ne sortait de son mutisme que pour répondre à Ròbin. La tri-élémancienne était sans doute trop polie pour le congédier ; Àstrid était sûre que ces discussions l’importunaient. Les deux jeunes femmes chevauchaient d’ordinaire côte à côte, murées dans un silence qui commençait à peser lourd à la chevalière-wyverne. Elle n’avait connu que la compagnie de ses frères et sœurs d’arme, toujours joyeuse sinon animée.

Après avoir passé des heures sur un cheval à regarder Nervà voler sans elle, Àstrid était impatiente de décoller de nouveau. La vitesse et la légèreté des sensations lui manquaient. Elle se racla la gorge.

— Aujourd’hui, dit-elle, vous allez monter avec moi sur Nervà pour découvrir l’effet que cela fait de voler.

Mùrielle hocha lentement la tête alors qu’Antoìne, qui avait fini de s’exercer, s’approchait.

— Seulement ? dit-il en haussant les sourcils.

— Je préfère y aller le plus doucement possible et éviter toute mauvaise manœuvre. Se faire peur en vol… poursuivit-elle en jetant un regard prudent à ses deux élèves, ça arrive et ça peut créer un blocage que nous ne pouvons pas nous permettre de gérer. Même si nous sommes pressés par le temps, il est important d’aller lentement sur les bases. Je préfère que le premier vol se passe dans les meilleures conditions possibles.

Le stratège la considéra d’un air sceptique et elle se sentit obligée d’ajouter :

— Le processus sera difficile, mais si vous pensez que c’est possible, alors nous y arriverons.

Antoìne parut satisfait et s’éloigna. Ròbin émit un grognement mécontent :

— Les idées du chouchou de l’impératrice ne sont pas des paroles sacrées, surtout quand elles sont aussi foireuses que celle-là ! Il n’y a que moi qui pense que ce plan est complètement débile ?

— Une autre solution pour attraper un dragon, peut-être ? marmonna Màrc en croisant les bras.

— Silence, les coupa Mùrielle avec un agacement qui laissait deviner sa nervosité.

Ròbin n’ajouta rien.

À côté d’Àstrid, Nervà s’ébroua avec impatience. Elle était harnachée depuis une vingtaine de minutes et s’impatientait. La chevalière-wyverne se hissa souplement sur son dos. La bête entrouvrit les ailes et roula des muscles, heureuse à la perspective de voler. Àstrid songea qu’elle allait avoir du mal à contraindre son enthousiasme, au moins pendant le premier vol. Bien sûr, elle était capable de contenir l’excitation de sa monture, mais dans ce cas précis, elle partageait son sentiment. Elle mourait d’envie de voler. Ce premier vol allait être riche en sensations : douces et familières pour Àstrid mais beaucoup plus rudes pour son passager.

Avec un sourire qui ressemblait davantage à un rictus, elle fit un signe de tête à Ròbin, qui s’esquiva avec une facilité toute naturelle :

— Honneur aux dames, dit-il avec un pas en arrière.

Avant qu’Àstrid n’ait le temps de protester, Mùrielle s’avança. Elle détailla Nervà du regard, s’attardant sur les sangles de la selle et du harnais comme si elle voulait en jauger la solidité. Puis elle s’empara de la main qu’Àstrid lui tendait avec dans les yeux quelque chose qui demandait : « Ne me ménage pas ». Elle repoussa les pans de son manteau de voyage et se hissa derrière Àstrid.

La tri-élémancienne n’avait pas le choix, c’était vrai, mais Àstrid s’était attendue à plus de réticence de sa part. Après tout, elle était ingénieure, et les élémanciens administratifs n’étaient pas connus pour leur courage et leur combattivité.

— Accroche-toi bien.

Àstrid attendit que Mùrielle l’ait prise par la taille pour donner à Nervà le signal du décollage d’une légère pression des talons. La wyverne s’élança vers le ciel comme une flèche et Mùrielle laissa échapper une exclamation de surprise.

Àstrid avait senti son cœur se soulever dans sa poitrine lorsque Nervà avait décollé. Cinq jours sans voler, c’était trop long. En contrebas, Ròbin les observait prendre de l’altitude, le cou dévissé. Il n’était maintenant rien de plus qu’une petite tache sombre dans la semi-obscurité du début de soirée.

Nervà s’arrêta à une dizaine de mètres du sol, les ailes écartées, en vol stationnaire. Elle s’ébroua et son mouvement la fit frissonner jusqu’au bout de la queue. Habituée, Àstrid conserva son équilibre et sentit que Mùrielle resserrait sa prise autour de sa taille.

La wyverne attendait les ordres de sa cavalière en mâchonnant son mors. Àstrid retrouvait les sensations qui lui avaient manqué – les sons aussi. Enivrée par le battement régulier des ailes de Nervà et par le silence de l’air autour d’elle, elle avait du mal à ne pas s’empêcher de sourire au ciel pâle. Elle fit claquer les rênes et Nervà reprit son vol, droit devant et à toute vitesse.

Mùrielle était complètement crispée dans son dos. Plaquée contre elle, elle lui serrait si fort les côtes qu’elle en avait presque mal. Àstrid ne portait pas son armure et sentait la chaleur de son corps contre le sien. Les genoux de la tri-élémancienne étaient serrés autour des flancs écailleux de Nervà, qui avait tenté de s’en débarrasser à plusieurs reprises. La wyverne était gênée par l’inexpérience de ce cavalier supplémentaire qui l’empêchait d’être complètement unie avec sa chevalière. Régulièrement, elle faisait une embardée pour tenter de la désarçonner, mais Àstrid la tenait fermement.

Mùrielle n’avait plus émit aucun son depuis le décollage et Àstrid finit par faire ralentir Nervà et se retourna vers sa passagère. Elle eut besoin de se racler la gorge avant de parler – la proximité de Mùrielle la gênait.

— Ça va ?

— Ça va, répondit Mùrielle sans desserrer les dents. Est-ce que c’est bientôt fini ?

Àstrid décida de mettre un terme au vol et fit redescendre Nervà qui obéit avec un grondement déçu. Cela tombait bien : le reptile serait encore plein d’énergie pour son vol avec Ròbin.

Lorsqu’elles atterrirent, il faisait presque nuit. Les grandes ailes de Nervà firent ployer l’herbe rase alors qu’elle se posait en douceur. Àstrid se laissa glisser sur le sol et tendit une main pour aider Mùrielle à descendre. Une fois à terre, la tri-élémancienne croisa les bras et fixa un point à l’horizon, très pâle. Ròbin lui jeta un regard de côté et Màrc posa une main sur son épaule en souriant :

— Ça fait de l’effet la première fois, n’est-ce pas ? Tu verras, ça ira mieux après.

Àstrid resserra les sangles de Nervà d’un geste sec et se tourna vers Ròbin.

— C’est à toi.

Comme il ne bougeait pas, elle remonta en selle et intima discrètement à sa wyverne l’ordre de se redresser. Nervà arqua le coup et secoua la tête crânement, ce qui fit pâlir le célèbre Renard du Marais.

— En route, insista Àstrid en lui présentant sa main.

Il l’ignora et entreprit de grimper seul sur le dos de la wyverne. Entravé qu’il était par ses chaînes, l’opération lui demanda quelques minutes et plusieurs essais. Il avait refusé son aide par fierté mais Àstrid se demanda s’il avait réellement réussi à la préserver en se contorsionnant dans tous les sens.

Cette fois, la chevalière-wyverne laissa Nervà aller à sa guise. La bête s’en donna à cœur joie et enchaîna les figures à tout allure dans le ciel. L’horizon devint la seule ligne fixe dans un paysage qui se renversait sans cesse. L’enthousiasme de la wyverne était communicatif ; Àstrid s’était plaquée contre le pommeau de sa selle, avait relâché les rênes et encourageait Nervà de la voix et des genoux. Agrippé à elle, le Renard du Marais hurlait.

Elle voulait lui montrer qui elle était vraiment, à ce criminel. Elle n’était pas une petite chevalière d’apparat aveuglée par la propagande de l’empire. Elle était une guerrière et elle n’allait pas permettre à Ròbin de menacer l’intégrité de leur mission impériale.

Elle flatta l’encolure rugueuse de Nervà, grattant la surface de ses écailles et l’encourageant à aller plus vite. Couchée contre sa selle, elle sentait le Renard du Marais s’accrocher à sa taille aussi fort que ses chaînes le lui permettaient, mais elle ne s’en préoccupait pas le moins du monde. Sa colère envers lui grandissait à mesure que ses cris d’effroi lui vrillaient les tympans.

Qui était-il pour se permettre de la juger ? Et comment osait-il parler si souvent à Mùrielle, une ingénieure pourtant respectable ? S’il tentait de la manipuler pour faciliter une tentative d’évasion future, elle ne le laisserait pas faire. Elle protègerait la tri-élémancienne.

Lorsqu’elle atterrit de nouveau, elle eut du mal à cacher le grand sourire qui illuminait son visage. Nervà elle-même s’ébroua avec un ronronnement satisfait. Ròbin s’empressa de descendre de la wyverne, trébucha et adressa un regard noir à sa cavalière.

— Alors, contente ? demanda-t-il d’un ton agressif. On peut savoir pourquoi Mùrielle a eu droit à un traitement de faveur ?

Àstrid ouvrit la bouche pour répliquer mais le mercenaire poursuivit :

— Parce que c’est une fille, peut-être ?

— Je… bredouilla Àstrid.

Mùrielle leva les yeux au ciel et asséna un coup de coude entre les côtes de Ròbin. L’agressivité du Renard du Marais disparut instantanément et Àstrid fronça les sourcils.

— Ne fais pas attention à lui, dit la tri-élémancienne avec un léger sourire.

Accompagnés par Màrc qui les avait attendus, ils retournèrent vers le campement où les gardes impériaux et Antoìne avaient allumé un feu.

— C’est ridicule ! explosa soudain le mercenaire.

Il s’arrêta et ses chaînes tintèrent lorsqu’il tendit un bras vers le campement. La silhouette du stratège impériale s’y découpait dans la nuit à la lumière des flammes, à quelques mètres de là.

— Cet idiot s’attend à ce qu’on apprenne à voler en dix jours, et il se dit stratège !

— Je ne pense pas que capturer Finnòdon nous demandera autant de figures aériennes, glissa Màrc avec un demi-sourire.

— Ça, on n’en sait rien, grommela Àstrid.

Le dresseur de wyverne lui lança un regard d’avertissement qu’elle ignora. Elle en avait soudain assez de devoir prendre sur elle.

— Antoìne de Maràvie est un héros de la bataille des champs du Rònan, poursuivit-elle. Il sait ce qu’il fait et tu n’as rien à dire.

Il allait répliquer, bien sûr. Elle l’attendait au tournant. Comment un mercenaire du Marais pouvait-il juger les décisions du conseiller de l’impératrice ? Que pouvait-il comprendre à la stratégie militaire ou à la diplomatie ?

— Cette bataille n’était qu’une vaste blague ! Des centaines de soldats de l’empire ont été sacrifiés, et pour quoi ? Un morceau de terre à peine peuplé et tout juste cultivable !

Àstrid écarquilla les yeux devant son ignorance.

— Les Nomades sont des hérétiques ! s’écria-t-elle. Dis-lui ! ajouta-t-elle en regardant Mùrielle.

La tri-élémancienne croisa les bras.

— Je n’émettrai pas d’avis sur la question, dit-elle.

— Leur spirimancie est contre-nature ! s’exclama Àstrid. Ils osent fouler les Arcanes spirituelles, les Arcanes des Esprits !

— Ça, c’est une excuse de l’empire ! répliqua Ròbin en haussant la voix. Tout ce qu’il y a dans les Terres Sauvages, ce sont des élevages de wyvernes ! Écoute, poursuivit-il plus bas, je sais pas ce que l’impératrice trouve à Antoìne de Maràvie, mais ce ne sont certainement pas ses talents de stratège qui l’ont placé dans ses bonnes faveurs. Les centaines de soldats qui sont morts en suivant ses ordres sont des imbéciles.

— C’est de mon frère dont tu parles ! hurla Àstrid.

Elle s’avança d’un pas et Nervà émit un grondement d’avertissement à l’égard de Ròbin, qui ne se laissa pas impressionner :

— Eh bien, ton frère est un idiot, dit-il en haussant les épaules. Au lieu de suivre aveuglément les ordres d’en-haut et de se jeter bêtement dans la mêlée, il aurait dû attendre que les dragons soient envoyés faire le travail à sa place.

— Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Mon frère est un héros !

— Tu es tellement naïve ! Pourtant, la chronologie des faits a été publiée ! Tu l’as pas lue, peut-être ? Vu ton genre, tu me feras pas avaler ça.

— La ferme !

— Ne fais pas semblant de pas te poser de questions ! Pourquoi est-ce que l’empire n’a pas envoyé Finnòdon et Astròdelle en première ligne ? Pourquoi est-ce qu’il a attendu que les Nomades et leurs alliés déciment des centaines des nôtres ? C’était quoi, une erreur de calcul ? Un mauvais timing ? Ou bien une incompétence venant de plus haut ?

— La ferme !

— Si t’as aucun doute, si tu crois tant que ça à l’intelligence de ce demeuré là-bas, pourquoi est-ce que t’as agressé un représentant de l’empire à l’annonce de la mort de ton frère ?

C’était l’occasion qu’Àstrid attendait, la goutte d’eau qui fit déborder le vase de sa patience. Elle prit un peu d’élan et se jeta sur lui pour le renverser de tout son poids.

— Tu ne sais rien de moi ! hurla-t-elle.

Ils heurtèrent le sol avec un bruit mat. Elle lui donna un premier coup de poing dans la mâchoire et en dirigea un deuxième vers son nez. Il détourna la tête juste à temps pour se le prendre dans la pommette. Il ne disait pas un mot. Peut-être aurait-ce été plus facile s’il avait crié, lui aussi. Comme le héraut de l’empire, lorsqu’elle l’avait frappé après qu’il lui avait eu annoncé la nouvelle qui avait fait basculer sa vie. Elle arma une nouvelle fois son poing mais fut ceinturée par Màrc qui la souleva de terre et l’écarta du mercenaire. Aveuglée par la rage – ou par l’obscurité de la nuit – elle se débattit mais se figea lorsqu’un brusque éclat de lumière l’éblouit.

Une gigantesque flamme brûlait au creux de la paume de Mùrielle, qui avait relevé Ròbin par le coude. Elle le poussa en avant sans ménagement, le regard dur.

— Ça suffit ! s’exclama-t-elle. Le prochain d’entre vous qui provoque l’autre, je…

— Tu quoi ? fit Ròbin en essuyant sa lèvre fendue qui saignait.

— On est censé coopérer ! Vous avez entendu l’impératrice comme moi, n’est-ce pas ? La mission ne sera un succès que si nous nous y attelons tous.

— Et alors ? Tu vas faire quoi ? répéta Ròbin en faisant un pas vers elle.

Ses yeux étincelaient de colère dans la lueur des flammes qui réhaussaient au passage le blond de ses cheveux. Il était si près de la tri-élémancienne qu’Àstrid crut qu’il allait s’en prendre à elle. Elle se débattit avec un peu plus de vigueur mais Màrc la tenait fermement. Mùrielle ne broncha pas lorsque le mercenaire lui cracha :

— Qu’est-ce que tu peux faire de plus, hein ?

Il s’éloigna vers le camp d’un pas vif, sans rien ajouter. Màrc relâcha prudemment Àstrid.

— Est-ce un comportement digne d’une chevalière de l’empire ? demanda-t-il doucement.

Àstrid massa ses phalanges douloureuses.

— Non, soupira-t-elle.

Mùrielle suivait des yeux le mercenaire, qui alla s’asseoir auprès du feu, à une certaine distance des gardes impériaux et du stratège.

— Je veux juste voir les champs du Rònan, souffla Àstrid tout bas.

Elle se rendit compte que cela sonnait comme un aveu. C’était la réalité : elle n’était pas tellement poussée par le désir de faire son devoir, mais plutôt par celui de voir l’endroit où son frère était tombé.

Dans le poing de Mùrielle, la flamme baissa en intensité et devint juste assez puissante pour éclairer leurs pas.

— C’est très probable que la trace de Finnòdon nous y conduise, dit Màrc alors qu’ils prenaient à leur tour le chemin du campement. Après tout, il y a combattu. Les dragons peuvent être émotionnellement attachés à certains lieux, comme les hommes. Ils sont beaucoup plus évolués que les wyvernes.

—  Oui, répondit Àstrid.

Elle soupira et reprit, les yeux fixés sur le campement où Ròbin s’asseyait.

— Ce criminel n’a rien à faire ici. Un mercenaire en mission impériale ? C’est la seule chose que je n’arrive pas à expliquer dans la stratégie de l’impératrice.

Mùrielle lui jeta un regard étrange mais ne répondit rien.

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Edouard PArle
Posté le 14/12/2021
Coucou !
J'ai trouvé très intense le passage où Robin insulte la mémoire du frère mort d'Astrid, vraiment il était génial !
Le fait qu'elle ait agressé le soldat qui lui a annoncé la nouvelle puis son "adoucissement" prouvent qu'elle est profondément blessé à l'intérieur. Ca m'a vraiment rendu le personnage sympathique alors que jusque-là, je n'avais pas spécialement d'opinion sur elle. Robin devient carrément antipathique mais il a le mérite de soulever les sujets qui fâchent^^
Les petites références aux champs du Ronan, c'est sympa quand on a lu le récit de la bataille, on comprend son importance dans ton univers.
Une petite remarque :
"avec leurs wyvernes orphelines" wyvernes suffirait ici je pense vu que tu l'as déjà écrit juste au-dessus
Un plaisir,
A bientôt !
Thérèse
Posté le 19/12/2021
Contente que la scène t'ait plu ! Elle a été réécrite un paquet de fois x)
Joren
Posté le 04/11/2021
"La bête entrouvrit les ailes et roula des muscules"
Muscles ?

J'adore les différents caractères de tes personnages. Ils sont extrêmement vivants et rendent ton histoire passionnante. J'espère que ce sera publié un jour. J'achèterai tes livres avec grand bonheur.

En revanche encore une fois j'ai peur de la noirceur qui vient. Par ailleurs, malgré son caractère de cochon, Robin pose de bonnes questions depuis le début^^
Thérèse
Posté le 04/11/2021
Merci pour ton commentaire ^^
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