— Paëlla, il faut que je te dise la vérité.
— Je t’écoute, Patober.
— La Souveraine des Citrouilles ne fera pas avancer notre enquête.
— Ah bon ? Pourquoi ? Nous n’avons même pas eu le temps de nous entretenir avec elle...
— Je sais. Mais, regarde les tatouages qu’elle a exposés !
— Je regarde.
— Tu vois le kraken, là, au fond ?
— Je ne l’avais pas vu.
— Ce n’est pas le tatouage que j’ai vu ce soir-là.
— Tu en es certain ?
— Le kraken ne se tenait pas sous un feu follet. Il n’y avait aucune couleur. Que du noir. La Souveraine des Citrouilles ne fait que des tatouages colorés, on dirait. C’est une mauvaise piste.
— D’accord…
— Paëlla, tu vas bien ? Je te sens déçue.
— Je suis énervée, surtout.
— Contre moi ?
— Non. Contre ce feu follet.
— Tu es énervée contre un feu follet ?
— J’avais très envie de résoudre cette enquête.
— Nous le pouvons encore.
— Les choses vont se compliquer désormais. Nous avons zéro piste. Ce tatouage aurait pu être le bon. Ce feu follet coloré a tout gâché !
— Je peux retourner voir l’Agent pour récolter quelques informations sur l’avancée de l’enquête.
— Je sais pas… Cet Agent a l’air aussi perdu que nous, si c’est pas plus encore.
— Cette affaire, on en fait notre affaire, tu t’en souviens ?
— Oui, c’est vrai.
— Je vais donc voir l’Agent dès que possible.
— Va voir l’Agent, si tu veux. J’ai pas meilleure idée à proposer.
Des chapitres courts qui donnent envie de poursuivre. Sans données sur les personnages, je joue aux devinettes et j'estime que les personnages possèdent une soixantaine d'années. Je peux me tromper.
Ça réchauffe vraiment le cœur de lire cette œuvre au allures de sitcoms policiers. Parober toujours aussi simple d'esprit. Du fous rires et beaucoup d'intrigues, voilà ce que communique ton histoire Dédé.
J'adore.
J'ai hâte d'en lire plus.
Tes retours aussi réchauffent le cœur. Merci !