NOVA.
Frissonnante, j’ai rouvert les yeux. J’ai battu des cils pour chasser leur humidité. Et j’ai surpris Milan qui me fixait ses sourcils relevés, sa bouche entrouverte. Frappé de silence, il me dévisageait comme si je m’étais transformée en oiseau ou, je ne sais, et très vite, mon ventre s’en est embarrassé à l’intérieur. J’ai baissé la tête et dit, la voix moite :
— Dis-moi que… Toi aussi ?
Milan est resté dans son mutisme un long moment, avant d’enfin réagir, secouer sa tête, m’avouer :
— Non je… J’aimerais bien te répondre par l’affirmative mais… non. Je ne ressens rien.
— Alors cette fois c’est définitif : j’ai complètement versé dans la folie.
— Sans aucun doute. Comme tous ces autres Pensifs qui voient des… comment dit-on déjà ? Ah oui. Idéelles.
J’ai cligné des yeux, pendant que Milan hochait doucement sa tête, de la malice sur les lèvres, confirmant cette hypothèse qui vient de me traverser la tête. Le ventre creux, j’ai dit :
— Attends, attends… Tu me dis que… Une idéelle. Je… C’est possible ça ? Que tout ce que j’ai ressenti, c’était une idéelle ? Et qu’alors, l’une d’entre elles se cache dans la boussole ?
— Une ou plusieurs à la fois, je ne sais pas ? Rosalia ne t’a donc jamais parlé de ces idéelles qui ne sont pas visuelles ?
— Si, bien sûr. Mais je ne pensais pas qu’elles puissent être vraiment envisageables. Ou alors tout ce qui nous entoure devient possiblement une idéelle, comme on ne peut plus vraiment les distinguer du monde réel. Là par exemple, ma fourchette qui crisse sur l’assiette : c’est idéel ou réel ?
— Un peu les deux à la fois ? C’est du réel que nous entendons tous les deux mais que nous percevons différemment.
— Eh bien voilà ! Donc dire qu’une idéelle mobilise tous nos sens, c’est enlever à notre réalité sa matérialité.
— Non, le crissement des couverts et l’appel de la mer sont de nature différente. Dans le premier cas de figure, le son de la fourchette a une répercussion effective sur la réalité objective. Bien qu’intangible, le crissement existe concrètement, en dehors de toi, alors que l’existence de la mer se restreint à ton intériorité, étant uniquement idéellique. Tu saisis la nuance ?
Songeuse, je m’adosse contre le dossier de ma chaise. Je réfléchis, finis par hocher la tête. Et je devrais être heureuse, d’une certaine manière, d’avoir pu vivre une idéelle, moi qui regrette ce temps où j’en voyais partout autour de moi. Mais je n’arrive pas. J’observe cette boussole dans la main de Milan, je me rappelle ma vacillée devant le Pensionnat, mon mal-être à la Fontaine, le coup de pistolet, le cri, le goût du sang dans la bouche, je vois le symbole Naïa sur son couvercle, et j’ai comme l’impression qu’elle est plus annonciatrice d’ennuis qu’enchanteresse du monde endormi.
— Mais qu’est-ce que tout ça signifie ? C’était flou je n’y comprends rien c’était…
Et je lui parle de tous mes autres ressentis du matin venus tout droit de la boussole.
— Et pourquoi j’éprouverais toutes ces choses et toi pas ? Surtout que toi aussi t’es Pensif, tu me parles souvent de ta main-idéelle !
— Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’une question de sensibilité idéellique.
— Ah non ?
— Tu sais, ces objets dans lesquels on peut insérer des idéelles, on peut soit les laisser ouverts – alors tout le monde peut les lire – soit les fermer à une seule personne. C’est le cas de cette boussole : tu es la seule personne qui puisses en ressentir l’intériorité, Nova. Elle t’appartient.
— La certitude avec laquelle tu dis ça ! D’escrimeur à restaurateur, Milan Héliodore se serait-il découvert devin ?
Hélas, rien n’a fonctionné dans ma tentative de joyosité. Lèvre grimacée chez Milan. Visage voilé d’extra sériosité lorsqu’il secoue sa tête, penche son buste en avant, et plante son regard bleu électrique dans le mien :
— Écoute… Là, ouvre bien tes oreilles, ma grande. Ce que je vais te dire est important. Et pour une fois, je t’en prie, pour une fois, ne prends pas à la légère ce que tu vas entendre.
— Sinon quoi, je m’avale un tas d’ennuis ? T’inquiéto l’ami, je t’écoutère avec maxi d’attention !
Il hausse un sourcil, peu convaincu. Et je souris et je l’encourage d’un mouvement de tête, allez qu’est-ce que tu veux me dire ? Il soupire, serre avec force l’amulette rose-des-vents, hésite un court instant, avant d’enfin reprendre, la voix étrangément ferme :
— Pour être tout à fait honnête avec toi : je connais cette boussole. Je sais d’où elle vient, je sais qui te l’a donné, et je sais ce qu’elle contient. Je ne te dirai toutefois pas tout, simplement que la boussole était avec toi le jour où tes mères t’ont adoptée. Elles te l’ont ôtée parce qu’elles ont bien vu le symbole de Naïa dessus et elles ne voulaient pas que les idéelles à l’intérieur aient une mauvaise influence sur toi. Elles ne comptaient pas te la rendre tout de suite, mais même si elles avaient changé d’avis, ça n’aurait pas été possible parce que la boussole a été volée. Elles ont cherché à la récupérer bien sûr, surtout que l’identité du voleur était connue. Mais elles n’ont jamais réussi, et aujourd’hui, cette personne a apparemment décidé de te rendre ce qui t’appartient. De ce que je comprends, elle veut que tu découvres des choses à travers cet objet. Des choses qui te resteront dissimulées si tu parles de cette boussole à tes mères puisque, pour te protéger, elles essaieraient de la reprendre.
Longtemps j’ai observé Milan, le ventre tout compresse, clignant mes yeux à la frénésie. Mais qui est cette personna-voleuse qu’est-ce qu’elle contient cette boussole est-ce que maman-Rosa et maman-Angie n’ont pas bien fait de me la cacher si l’amulette est liée à Naïa est-ce que–
— Pourquoi tu m’expliques pas tout, juste la moitié du truc ?
— Parce que je suis un peu… bloqué. Par certaines promesses que j’ai faites à certaines personnes. Et puis, j’estime que certaines choses doivent être découvertes par soi-même.
Et ce que ça m’exaspère et ce que ça me –
— Mais toi ? Tu ne diras rien à ta soeur ? Ni à maman-Rosa ?
— Oh que non !
— Pourquoi ?
Sa lèvre tressaille, mon oncle baisse les yeux et se met à étudier la boussole avec grand intérêt, comme s’il venait de remarquer quelque chose de particulier sur le métal. Aucune réponse, rien. Et subité, avec la manche de son pull, il commence à astiquer l’amulette. Confondue tout en face, je me penche et joue avec ma boucle d’oreille et lui demande quoi il a vu quelque chose de spécial ?
— Il y a… une inscription. Là. Une… date.
— Laquelle ?
Il l’a dite, j’ai frissonné. Et Milan frotte frotte, son visage mirifique se teintant d’un fond de chagrin, son regard tout sombre soudain.
— Milan…
— Hhm…?
— Arrête.
— De ?
— Frotter. Je ne veux pas découvrir ce qu’il y a marqué d’autre, je ne veux pas de cette boussole. La personne qui m’a refilé ça est bien sympa, elle a beau vouloir que je découvre des secrets enfouis avec toute la bienveillance du monde, trop d’éléments convergent vers la Belle Guerre et Naïa. Rends-la-moi, que je la cache dans une boite sous mon lit et qu’on n’en reparle plus.
— Tu ne peux pas faire ça.
— Et pourquoi pas ?
Il lève la tête, me scrute, une lueur inquiète dans les yeux.
— Tu ne peux pas faire ça, répète-t-il. Tu ne peux pas tu… Pourquoi tu ferais ça ?
— Mais parce que, Milan ! Tu peux t’imaginer que je suis l’insouciance qui ne s’inquiète jamais de rien, tout ce que tu veux, la vérité c’est que… c’est que… honnêtement oui j’ai… là j’ai peur ?
Ses sourcils se froncent et j’ajoute en chuchotant :
— J’ai peur parce que je vois tout ce qu’on a été capables de faire par le passé et je crains tout ce qu’on sera encore capables de faire…? Et… enfin tu vois, ça sent la mer mais surtout ça pue la mort là-dedans. Et je ne veux pas avoir affaire à cette boussole s’il est question de… du…
Ses traits s’affaissent, son moignon m’effleure le bras comme de la consolation.
— Du génocide ? complète-t-il à ma place.
— Maxine m’a dit tout à l’heure que… éliminer les Cancers, Scorpions et Poissons… enfin c’était la Belle Guerre tout ça, on s’entend, mais elle m’a dit que c’était peut-être encore d’actualité et que… la régulation des naissances c’est ça alors ? C’est ça que ça cache ? En plus des avortements qui sont… vivement conseillés comme ils disent, pour ne pas dire obligatoires, on parle d’infanticides ? De meurtres ? Mais c’est… et, et… et tu vois, là avec la boussole, j’ai l’impression que… ça revient ça remonte je sais pas mais… comme la mort qui verse-revient ?
La gorge serrée, j’attends, les mains glissées entre mes genoux sous la table. Et lui sa réponse met un temps avant de venir. Milan réfléchit, longuément, puis enfin se décide avec cette chose un peu triste dans les yeux et il m’avoue :
— Tu sais Nova, je crois que cette boussole est précisément là pour améliorer les choses. T’aider toi à être plus forte et mieux t’y retrouver au milieu de ces différentes forces qui nous dépassent. Maxine a raison quand elle soupçonne l’élimination pure et simple des signes maudits, je ne vais pas te mentir. On n’a jamais voulu t’en parler avec tes mères pour t’éviter trop d’angoisses, mais c’est un fait : encore aujourd’hui, on exécute les gens nés sous le mauvais astre. Certes, ce n’est pas un meurtre de masse comme ça le fût durant la Belle Guerre, puisque la population régule la naissance des signes par elle-même maintenant, calculant le mois idéal pour enfanter, mais quelques attentats isolés subsistent encore. Et cette boussole justement…
Il marque un léger silence, rassemble ses pensées, avant de reprendre :
— Tu m’as demandé avant pourquoi je ne dirai rien à tes mères.
— Oui.
— Eh bien… Pour être honnête avec toi, Nova… Nous ne t’avons pas tout dit, avec tes mères. Essentiellement pour te protéger. Et je pense qu’il est temps pour toi de faire face à certaines réalités, même si elles sont dures et que tes mères n’approuveraient pas mon avis sur la question. Il ne faut pas leur en vouloir, vois-tu ? Elles tiennent beaucoup à toi et ne veulent prendre aucun risque, c’est bien naturel. Mais cette boussole est l’occasion pour moi de te donner ce que j’aurais aimé te donner depuis plusieurs années, et je crois que, si je parlais de cet objet à tes mères et qu’elles le récupéreraient, je ne me le pardonnerai pas.
— Qu-quoi ? Mais qu’est-ce que tu veux me donner ?
Il secoue sa figure, regarde là-bas, derrière mon épaule, puis encore là-bas, derrière mon autre épaule. Jamais je n’avais vu Milan aussi vulnérable, et néanmoins lorsqu’il s’est résolu à m’observer à nouveau, c’était avec une figure si déterminée et une voix si grave :
— La vérité.
J’ai frissonné de tout ce que je pouvais frissonner, et je remuette la tête en ajustant mes lunettes et j’en avais mille des questions non des milliards et je voulais toutes les poser comme ça d’un coup à Milan, mais j’ai à peine le temps d’en formuler une que mon oncle me devance lorsqu’il me demande :
— Tu as déjà suivi le chemin pointé par l’aiguille ?
— Non ! Non, j’y ai pensé mais… ça montre le sud, Milan. Ça montre la Flave ! Mais déjà attends, attends… Déjà on s’en fiche, c’est pas ça la question là ! Moi d’abord je veux savoir pourqu–
— L’ancien quartier naïen est miséreux, Nova, et il ne fait pas bon d’y traîner en pleine nuit, mais si tu y vas quand il fait encore jour, ça ne devrait pas poser trop de problèmes ?
— Quoi ? Toi tu veux vraiment que j’aille là-bas ? Alors qu’avec mes mères vous m’avez toujours interdit de… de… trop m’aventurer en dehors de la Houle et de… ‘fin ?
Un petit sourire flotte sur ses délicates lèvres, un vrillement dans ses iris bleues. Et moi, toute pétrie à l’intérieur, j’en peux plus plus (vrai quoi ?) moi je m’écrie avec des bras qui esquissent des larges gestes :
— Mais bordel Milan ! Franchement je ne te suis plus là ! D’où tu changes toute ton attitude, d’un coup comme ça ? Me parlant avec plus… d’honnêteté peut-être que tu ne l’as jamais fait ? Et me poussant à faire des choses qu’hier encore tu m’aurais interdit de faire ? À croire que tu conspires avec Naïa !
— Ne sois pas ridicule, je ne conspire pas avec Naïa…
— Comment tu expliques tes mots qui m’incitent à me rendre dans la Flave, alors ?
— Certaines vérités se doivent d’éclater, ce n’est pas pour autant qu’on les apprécie ou qu’on adhère à leur réalité.
Son regard-ciel parle sincérité, mais moi soudain je ne sais plus si je peux lui faire confiance et je râle et j’explosîme :
— Ok, très bien ! Cette boussole contient ma vérité, si tu veux ! Ma question subsiste : pourquoi tu changes toute ton attitude ? Pourquoi tu ne m’as pas parlé avant, de tout ça ? Si tu penses que mes mères me surprotègent, tu n’avais pas besoin d’attendre l’apparition de cet objet pour m’inciter à découvrir certaines réalités ! Ou bien ? Pourquoi, dis… Pourquoi maintenant ?
— Parce qu’aujourd’hui, tu as 17 ans, Nova. Et les choses sont sur le point de changer.
Enfin, Milan repose ses coudes sur la table, me tend la boussole.
— Fais attention cette nuit, tu promets ? Où que tu atterrisses…
Il hésite.
— Ne bouge pas.
J’ai avancé mon bras, il a posé la breloque dans ma main en me la serrant chaudement, avant de se lever et de s’éloigner, l’allure fluide quoiqu’elle me paraissait plus crispée que d’habitude. Je l’ai rappelé, m’écriant qu’il ne pouvait pas s’en aller ainsi, enfin ! C’est complètement inconvenant de me laisser en plan comme ça après tout ce qu’il m’a dit ! Il ne s’est pas retourné. Et lui hors de mon champ de vision, c’est l’homme au cigare que j’ai retrouvé. Les autres clients étant partis, il était le seul hormis moi qui restait dans la salle. Il me souriait de façon toujours aussi narquoise, si ce n’est plus qu’avant, comme s’il savait exactement ce dont on avait discuté et qu’il tirait satisfaction de la conversation. Est-ce que c’est lui l’auteur du billet ? Lui pas lui ? Lui qui m’a rendu la boussole ? Soudain, il écrase son cigare dans sa tasse, pose des pièces sur la table puis se lève, le corps encore plus décharné et haut que ce que je m’étais imaginé lui assis. Il passe devant ma table, ses yeux remuant d’une terrible férocité, et moi je me recroqueville sur ma chaise, ce qui a le mérite d’encore plus élargir son sourire. Et ainsi il part, railleur sur un petit rire, me laissant confuse et frémissante.
Pendant un instant, je n’ai plus osé bouger. Mes pensées se bousculaient dans ma tête. J’ai regardé le fond de ma tasse. Vide. Vide. Vide de sens. Vidé le sens des choses. Mes mères ont toujours été extraordi’parfaites dans tout, m’éduquant avec plus d’amour que j’aurais pu en rêver, pourquoi est-ce qu’en une matinée, tout un monde s’acharne sur elles ? L’auteurice du mot, Max, et maintenant Milan ? Parce que, tout de même… Il est commun qu’on ne dise pas tout à un enfant. Si cette boussole est ralliée à Naïa, pourquoi auraient-elles mal fait de me l’enlever ? Ne serait-ce pas la personne qui me l’a rendue et Milan qui souhaite que j’en perce les secrets qui ne seraient pas les plus louchilouches, là-dedans ? Eux les unis de Naïa, possible ça ?
J’ai serré mon poing, l’ai ouvert. J’ai observé l’endroit que Milan avait frotté sur la boussole. Il avait mis au jour une gravure que la rouille avait cachée. Maintenant, à côté de la date, on y voyait clairement le signe du Cancer. Et dessous, un prénom : Léon Ariel. Frisson. Hâtivement, j’ai posé la boussole sur la table, l’éloignant de moi, ne désirant soudain plus toucher un objet ayant appartenu à une personne affiliée à Naïa. Et alors je sursaute. En face de moi, l’enfant-idéelle a surgi. Abandonnant son skate, il s’est assis à la place de Milan.
Je l’ai regardé. Et je me suis senti triste. Ce gamin, il a toujours eu cette forme de joie, peu descriptible et assez délirante, qui l’anime tout entier et lui donne une telle simplicité d’être que je m’en retrouve à chaque fois toute émerveillée. C’est ce côté un peu frontal et naïf qui le propulse lorsqu’il joue dans le jardin, toujours en silence, et qu’il court et qu’il sourit après les oiseaux et les enfants. Il y a un peu trop de sincérité, un peu trop de beauté en lui, et ces rigoles d’eau qui sont comme une membrane à certains endroit de sa peau coulent splendeur et merveille. Mais là, affaissé sur la table, sa tête posée sur ses deux avant-bras, il fixait la boussole d’un oeil plaintif, l’autre étant recouvert d’un tissu noir, toute joie envolée, et ça m’a fait mal de le voir aussi éploré. Prenant une posture similaire à la sienne, la rose des vents entre nous deux, je me suis demandée ce qu’elle portait en elle pour que, rien qu’à la regarder, on ressente ce chagrin et cette violence qui vous féraille le coeur. Et ainsi nous étions là, assis l’un en face de l’autre, le buste couché sur la table, à fixer ce bibelot du passé, chacun perdu dans ses pensées, jusqu’à ce que l’enfant-idéelle pointe la boussole du doigt, puis se montre lui.
D’abord, je n’ai pas compris. Il a répété le geste. Plusieurs fois jusqu’à ce qu’enfin, l’information monte à mon cerveau. Je tressaille. Je me redresse, le regard horrifié. L’enfant hoche violemment sa tête, comme pour me confirmer que j’ai tout bien compris, et… et… comment ? La boussole, elle lui a appartenu à lui ? Mais alors ! Mais alors quoi, ça signifie que c’est ça son prénom ? Léon Ariel ? Qu’il a vécu durant la Belle Guerre et qu’il était du signe du Cancer ? Un porte-chaos, en somme ? Et que, et que ? Et qu’ayant à peine parcouru la vie, il a été menacé de mort par des personnes qui jugeaient que sa date de naissance n’était pas assez bien pour ce monde ? Et qu’il a été embrigadé par Naïa, ou protégé par Naïa, elle qui se faisait défenseuse des porte-chaos ? Parce qu’enfin, un enfant n’aurait pu participer à des actes terroristes organisés par un mouvement révolutionnaire aux désirs de vengeance et de destruction. C’est ça ? Ou bien ? Et qu’ayant voulu laisser un peu de lui par ici, il a consigné quelques-unes de ses pensées dans cette boussole... il a voulu voulu… pourvu qu’elle trouve la paume d’un ami, quelqu’un qui saurait, peut-être s’il vous plaît
nous comprendre nous défendre
nous souvenir les enfants-chaos
en rêve de devenir moins silence
à vous léguer nos idées noires
tout pour vivre encore
de quoi faire exploser
la mémoire ̇ · . ̇ · . ̇ · . ̇ · .
Eh bien, en une section on a de sacrées variations d'ambiances et pas mal de révélations dis donc ! Quelques bricoles de lecture :
>> "J’ai baissé la tête et dit, la voix moite :
— Dis-moi que… Toi aussi ?" > je ne sais pas si elle est voulue, mais pas convaincue par la répétition sur "dire". Peut-être "articulé" pour remplacer le premier ?
>> "Là par exemple, ma fourchette qui crisse sur l’assiette : c’est idéel ou réel ?
— Un peu les deux à la fois ? C’est du réel que nous entendons tous les deux mais que nous percevons différemment." > J'aime beaucoup cette idée - le réel est là, il y a une expérience tangible donc chacune et chacun peut rendre compte, mais la perception et le rendu de chacune et chacun varie.
>> "le son de la fourchette a une répercussion" > petit espace en trop après "son"
>> "— La certitude avec laquelle tu dis ça ! D’escrimeur à restaurateur, Milan Héliodore se serait-il découvert devin ?" > xD Tellement de lignes à son CV ce Milan
>> "ont toujours été extraordi’parfaites dans tout" > toujours aussi fan de ses néologismes :3
>> "nous souvenir les enfants-chaos" > oh j'aime ! <3
C'est rare de voir Nova dans un tel désarroi, notamment dans tous les derniers paragraphes de cette section. L'envie de lui adresser un câlin est présente <3 J'ai aimé la montée de la tension et de l'incommunicabilité entre Nova et Milan qui n'arrivent pas à se comprendre. Il y a de quoi comprendre que Nova ressente de la peur devant les implications de cette boussole - peur déguisée derrière cette légèreté que Milan lui reproche (alors qu'on sent à quel point c'est aussi une façon de gérer la situation <3 ).
Et dis donc les choses se corsent sérieusement, avec l'arrivée des intentions douteuses des antagonistes, la mention de Naïa, le jeu très flou de Milan... Je comprends la confusion de Nova, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec lui... Sinon, tout le passage autour de la Belle Guerre et de la menace d'un génocide, ça fait monter la tension d'un cran. Pauvre Nova qui se retrouve soudain avec un objet et des tensions qui le-a dépassent, et sa parole qui se précipite, s'emballe, s'essouffle dans les derniers paragraphes, ça rend le flot de questions et de peurs qui l'envahissent.
J'espère pouvoir repasser plus rapidement pour en apprendre plus sur cette boussole, retrouver Nova et Jules.
Des bisous !
Merciii comme d'habitude pour ta lecture des plus adorables !
Pour la suggestion de "dit" en "articulé" : ah oui excellente idée merci !
Chouette ensuite si tu apprécies "l'idéel" qui implique une perception différente chez chacun de nous, c'est assez à la base de tout dans le concept de "Flux" qui sera développé plus tard huhu, je sais plus si le mot a déjà été lâché à ton stade de lecture mais voilà je tease x)
Ensuite pour toutes tes autres remarques de Nova, je suis contente que tu la perçoives ainsi ! C'est vrai qu'elle est très confuse sur le moment et que beaucoup d'éléments autour d'elle commencent à la dépasser, que ce soit la boussole ou Naïa ou l'opacité des intentions de Milan ^^
Merci une nouvelle fois pour ta lecture, et à vite ! J'essaie de repasser par chez toi tout bientôt aussi hihi <3
Ça faisait un petit bout de temps que je ne m'étais plus plongé dans ton histoire. J'ai eu un peu de mal à me replonger au début mais j'ai vite retrouvé de l'aisance. C'est très intéressant de voir d'autres personnages interagir avec Jules, qui était jusque là toujours solitaire. Cet enlèvement montre clairement des antagonistes, notamment Siloe qui a pas l'air d'avoir de supers intentions (même si ses motivations restent assez floues). Les descriptions physiques des nouveaux persos sont tops, on arrive vite à les distinguer et à les imaginer.
Curieux de voir comment Jules va se dépatouiller dans cette situation compliquée...
Un plaisir,
A bientôt !
Miiiiille pardons pour le délai de réponse, c'était un peu la course ces derniers temps ! Mais enfiiin me revoilou, amen x)
Et merciiii d'être repassé par là, ça me fait vraiment plaisir ! <3
Haha oui l'apparition des antagonistes, enfin j'ai envie de dire ;) Tant mieux si leurs différentes descriptions permet de bien les caractériser ! :) Quant à Siloé, je te laisse découvrir ses intentions avec la suite hihi ;)
Je file répondre à la suite, merci encore pour ton commentaire !
Pour beaucoup de chapitre je sais pas, pour tout lire la suite ce soir c’est sûr que non, mais j’espère me lancer sur une lancée et que les choses s’enfilent petit à petit ? Fichtre ce que cette histoire m’a manquée.
J’ai retrouvé Jules limite en chouinant ah la la
« C’est un homme comme un homme crevé. » J’ai trouvé que cette phrase était d’une violente claque rolala ! Au niveau du rythme émotionnel après la foufoule c’est cool du coup.
(vu après : Célian aussi a commenté cette phrase en parlant du rythme, incr comme nos astres s’alignent didonc)
J’aime beaucoup comment tu as écrit le Vivème lettre par lettre centrée <3
« Envie de fuir, j’me recule encore, ne déguerpis pas, pas encore à cause que j’veux voir la suite. » Ah c’est pas rien comme sentiment je trouve, se dérober mais pas se dérober, parce que la curiosité est plus forte que la peur alors qu’elle est effrayée malgré tout ? C’est que quelques mots mais j’ai bien aimé qu’ils soient écrits ! (comme le reste tu me dira)
« Là regarde la phrase est différente ! Avant on avait « misère de l’âme est seule vraie misère » et maintenant ça dit « misère de l’âme est beauté de vie » ! » Je sais pas si tu les as réécrites pour que ça soit clair pour nous mais pour être honnête, j’aurais préféré m’en tenir à ma lecture ? Je sais pas si c’est très nécessaire surtout qu’on voit facilement que c’est à l’envers (et que c’est dit) et que du coup notre attention est très relevée sur ces deux phrases ? En même temps la rousse elle les prononcerait peut-être malgré tout donc pourquoi pas les remettre oui, et après tout tu fais ce que tu veux, mais voilà mon ressenti ! (J’aime bien ces petits voyages entre les lettres et les pages et là on ne s’y perd pas du tout je crois, mais voilà : mon ressenti, donc très subjectif.)
« mais comment dire une chose pareille, misère de l’âme est beauté de vie mais y’a rien de beau là-dedans quand le coeur est pauvre à l’intérieur ! Vraiment j’comprends pas qu’on puisse écrire ça, même de manière floufolle dans le ciel comme ça. » ah cette indignation viens la ptite Jules que je te câline ouèche
« Et tout à k’ » très Louison ça <3
« Et Spectrette n’attend rien d’plus, pas même coucou-ça-va. Brusque, elle s’élance sur la chaussée, avec Jules qui grogneugneu derrière elle. » ahahah
« Mais c’est possible ça, d’créer des têtes aussi moches ? » ahahah JULES <3
« Soit un esprit de vieux schnoc dans un corps de jeune » (ahahah)
« elle les avait maquillés d’un trait noir et ça les rendait plus petits encore donc j’dois dire c’était raté si elle voulait les rendre plus grands. » Jules maquilleuse ahah j’adore
(Je pense que ça se voit : j’étais très joie de retrouver ton histoire et très rire d’être avec Jules, merci pour ça. <3 )
Je lis les commentaires là parce que tout de même et du coup je lis chez Sir Célian :
« En revanche je me faisais la réflexion (et c’est peut-être que pour moi, jsais pas) que c’était parfois difficile d’apprécier une situation un peu plus « grave », notamment avec la pensée de Jules ? »
Je vois un peu ce qu’il veut dire mais je me souviens aussi que je trouvais que ce point de vue bien rapide pouvait avoir un côté carrément hyperventilant d’angoisse, notamment dans ta première version. Jpense que la frontière entre ces deux aspects est assez fine dans ta manière d’écrire et que si tu voulais encore accentuer cette gravité (qui moi me choque moins que Célian ici ? t’as dû retravailler ça déjà parce que perso je sentais plus Jules comme un petit oiseau emprisonné à virevolter dans son esprit autant que faire se peut la pauvre), tu serais pas très loin et à quelques mots seulement. Voili voilou.
Et sinon quand Siloé est entrée dans la place je me suis dit : AH déjà yuss, (petite pensée pour Contesse), et puis bam cette aura quoi ahahah c’est assez frappant. Elle se souvient de ce que c’était qu’être enfant cette dame ? Avec les gens comme ça souvent je me pose la question
Et ce bonhomme peut-être pas si bon non plus avec son papillon : j’aime beaucoup le côté un peu contradictoire, c’est intriguant (et ça attire assez l’attention je dois dire, sinon ça aurait juste été un vilain quoi)
TROP TROP COOL de revenir à ton histoire, poualala le plaisir quoi. <3 Et du coup je vois que les choses se posent petit à petit, j'y reconnais deux trois trucs par rapport à la première version, et en même temps j'observe la nouveauté, et puis c'est pas tout à fait la même histoire et le même rythme quand même donc : curiosité que je suis. La suite svp <3
Et merciiii trop tellement fort (BIOU) d’avoir lu un p’tit bout de la suite, ça me touche extra <3 (aussi que t’aies soumis les Portiers je sais je t’ai déjà dit merci mais je le répète parce que tu le mérites bien <3 <3) (aussi merci pour la coquille que t’as relevée dans le chapitre précédent j’en prends note ! ^^) (et oué je mets des parenthèses après des parenthèses je suis comme ça moi j'ai aucune limite)
« (vu après : Célian aussi a commenté cette phrase en parlant du rythme, incr comme nos astres s’alignent didonc) » >> Ouéé effectiv’ z’êtes trop les mêmes <3
« « Là regarde la phrase est différente ! Avant on avait « misère de l’âme est seule vraie misère » et maintenant ça dit « misère de l’âme est beauté de vie » ! » Je sais pas si tu les as réécrites pour que ça soit clair pour nous mais pour être honnête, j’aurais préféré m’en tenir à ma lecture ? Je sais pas si c’est très nécessaire surtout qu’on voit facilement que c’est à l’envers (et que c’est dit) et que du coup notre attention est très relevée sur ces deux phrases ? » >> Okkk merci pour ton retour là-dessus ! En fait c’est con hein mais en écrivant à l’envers j’ai pris mes lecteurs pour des bobets en me disant qu’ils le verraient pas sauf si les persos le disaient MAIS déjà Momo l’avait vu avant qu’on le dise dans le chap et toi aussi et donc TU AS RAISON je vais enlever tout ça, c’est même cool finalement que le lecteur revienne en arrière ou quoi si jam' il a besoin de relire, ça fait une lecture plus active donc ouip, je vais arrêter de vous prendre pour des bêtos-gens promis <3 <3
« « elle les avait maquillés d’un trait noir et ça les rendait plus petits encore donc j’dois dire c’était raté si elle voulait les rendre plus grands. » Jules maquilleuse ahah j’adore » >> Tavu ;)))
« (Je pense que ça se voit : j’étais très joie de retrouver ton histoire et très rire d’être avec Jules, merci pour ça. <3 ) » >> WOUI et tu es trop adorable aésldfjéasda MERCI et en même temps JULES rah je l’aime si fort (oui je me lance des fleurs à moi-même et en même temps j’aime à me dire qu’elle existe en dehors de moi et que c’est pas moi qui l’ai créée juste elle qui a pointé le bout de son nez et qui dit : QU’ON ME FASSE UNE PLACE PAUVRES PLOUCS )
Sinon, pour ton retour sur le retour de Célian (inception des retours) : merci de donner ton avis là-dessus ! C’est supra intéressant ce que tu dis, je vois ce que tu veux dire quand tu parles de côté plus « hyperventilant d’angoisse » chez Jules, et je crois dans les scènes d’après j’ai moins le côté « légèreté-rigolo » que Célian a pu déceler ici, donc peut-être c’est une question juste de quelques mots effectivement ^^ Je retravaillerai le passage en question, sûrement que j’arriverai à biduler le truc pour ajouter de la tension au passage, je crois Romane m’avait aussi fait une suggestion à ce sujet !
Ensuite Siloé : aaah oui sacrée Contesse :’) Et le bonhomme au papillon : hihi woui j’aime bien aussi le fait qu’il soit bâti comme une armoire mais qu’il a un papillon <3
VOILA pour le reste des choses que tu dis : MERCImercimercimerci, trop adorable comme toujours de prendre le temps de me commenter, j’apprécie du fond du cœur <3 <3 Je réponds à la suite dans les jours qui viennent, là je m’en vais dodoer, mais sache que d’ici là, je te remercie encore toujours parce qu’en plus de me lire, tu fais des longs commentaires, et ça, c’est trop mimi trop quoi ? FICHTRE je meurs d’amour BIOUbioubioubioubioubiou (ça faisait longtemps ceux-là, nah ? haha)
ZOU !
Alors le titre déjà, comme souvent tes titres : trop cool. Je sais pas duuuuu tout ce que ça peut être, j’ai même pas de théorie qui me vient particulièrement en tête mais : c’est chouette hehe
« Comme tout un monde, j’y ai couru après les deux idéelles qui ont fondu dans les ‘tites bestiolettes. » Comme tout le monde sauf Nova lol
Je suis content de retrouver le point de vue de Jules après tout ce temps, ça m’avait manqué !
« C’est un homme comme un homme crevé » Hah j’adore le rythme de cette phrase. Le retour du cru après les enjolivements de Nova, ça fait vraiment une paire étonnante mais qui fonctionne si bien (ps : on embrasse le monsieur-cadavre que toute la foule fixe)
Rohlala ça aussi ça m’avait manqué, les aspects complètement délirants de ton histoire : WTF cette boule-idéelle et ce filament de mots ??? « misère de l’âme est seule vraie misère » ?? Nous voilà bien avancés ;- ;
Cela dit ça fait une jolie image je trouve, et le fait que tu l’aies mis comme ça, comme si ça tombait vraiment du ciel même sur une page vierge : trop malin, ça m’étonne évidemment pas de toi mais je peux pas m’empêcher de le souligner quand même, t’as trop la classe avec tes idées abracadabrantes
« elles sont àl » lol mais Jules tu t’es prise pour qui
« Et… et… Spectrette ! Quoi que quoi ? Spectrette, elle y est aussi là-bas, à côté d’elles, si bien qu’elles sont trois maintenant à me r’garder comme si elles attendaient un truc d’moi, j’sais pas trop quoi »
>> Spectrette trahison !!!! (je m’emballe je crois)
« Les yeux, partout, une fouloeil en foutoir, et là-dedans, p’t-être, les deux Grisœils de c’matin, mais pas sûre, j’sais que trop pas. »
>> Chadore cette phrase, surtout ton « fouloeil » : génial
« S’est faufilée dans l’filamots comme si c’était une faille c’truc-là, une porte dans le ciel »
>> FILAMOTS MAIS LOUISON AH j’adore c’est trop malin/beau, cette phrase est hyper magique et EN PLUS : « porte dans le ciel » ???? LIEN AVEC LE TITRE ? ? ?? ?
Hahaha pendant une seconde j’étais là à me dire : bah Jules t’as oublié tes potes keske tu nous fais là ? Avant de me souvenir que c’était ceux de Nova. Plus attentif que moi tu meurs :)
« M’en fiche. M’en fiche pask’ t’façon… franch’ ? Trop marre d’tout ça. Alors j’me recule-précipite. V’là. Comme ça : Jules dedans la foulo’gens, et BIM, Jules dehors la foulo’gens. »
Hahah Jules et cette manie de râler, toujours avec ses mots bizarres. Elle me fait beaucoup rire
« Et ainsi, comme des fusées, elles couraient. » J’aime beaucoup
« Diable est-ce que y’a seulement un échappatoire quelque part »
ptite coquille : une échappatoire
« J’suis pas d’acc en fait ¿¡ ?!!! ¡¡¡ ?? » HAHA mais même dans les moment terribles elle me fait rire C’EST PAS LE MOMENT JULES TU ARRÊTES MAINTENANT
La course-poursuite est très chaotique, très Jules finalement, sauf que cette fois ils l’attrapent... Mauvais, tout ça, c’est TRES mauvais
Et la pièce où elle est attachée me rappelle carrément celle dans la Passe-miroir (une fois n’est pas coutume), jsais pas si tu vois, quand Ophélie est enfermée dans la pièce avec que des miroirs partout, et qu’elle doit affronter son propre reflet ! J’adore ce passage <3
« Je m’y observe plus attentivement et j’hoquette de surprise. Fichtre la dégueulassure que j’suis quoi ! » HAHHA
« mister-mèchoblanchopapillon » toujours plus ces surnoms vraiment, je suis fan
Alors petite remarque : dans la scène de captivité où Jules est seule, tu retranscris suuper bien sa frustration, et c’est aussi lié au fait que ta plume facilite une lecture rapide je trouve : les phrases s’enchaînent vite, y a peu de points, tout est fluide, du coup j’ai trouvé ça top ! En revanche je me faisais la réflexion (et c’est peut-être que pour moi, jsais pas) que c’était parfois difficile d’apprécier une situation un peu plus « grave », notamment avec la pensée de Jules ? Je sais pas trop dans quelle mesure c’est volontaire, jveux dire, peut-être bien que c’est ton intention, mais je trouve qu’avec toutes ses blagues, tous ses jeux de mots, ses descriptions uniques etc, c’est difficile de se sentir « oppressé », ou peut-être mis en danger ? La frustration fonctionnait très bien, mais ça reste une frustration presque comique je trouve ? Après voilà c’est peut-être carrément volontaire, et auquel cas je trouve ça supercool parce qu’hyper caractéristique de ta plume, qui est quand même vachement drôle de manière générale, mévoila, ptite remarque comme ça :)
La description des deux Grisoeils est tellement bien aussi ! En super peu de lignes tu nous donnes déjà tellement d’infos sur eux. Et c’est des infos hyper atypiques en plus, vu que tous tes personnages sortent un peu du lot d’une manière ou d’une autre, genre ce grand-vieux-balèze au papillon improbable, ou cette miss-tranchoir carrément pas très jolie au maquillage-réussi-mais-raté lol
Tout ça me fait quand même me dire !! Jules elle est sacrément observatrice. Parce que j’avais pas la sensation d’avoir autant de descriptions physiques avec Nova, jme trompe ? En tout cas, elle pose un regard sur les gens qui est très particulier et du coup ça les fait ressortir autrement qu’ils ressortiraient avec une autre paire d’yeux je dirais. C’est génial
« Un visage angulaire, massif comme un square » hahaha mais qu’est-ce que je disais
« un corps pourtant aride, une peau qui lui bouffait les os » alors CA j’adore
« Même équation sur le corps, très sec et étroit, et même doucereux sur les lèvres, du genre : le double-jeu que tout un monde, sûrement, ne perçoit pas » même équation : j’adore ET la remarque qui suit rejoint ce que je disais, visiblement Jules est plus observatrice que « tout un monde » qui ne percevrait pas ce sourire double par exemple
« la femme-x-y » non mais Louison t’es géniale céfou
« — Merveilleux ! s’exclame-t-elle, des tarentules dans les yeux »
Cette Siloé m’inquiétait déjà beaucoup, mais si elle copine avec les araignées ça peut rapidement devenir mon némésis
ROHLALA OK BIG SUSPENSE je m’attendais pas à ça quelle nouille, bon ben il me reste plus qu’à revenir demain hihi
OK ben premier morceau de chapitre superchouette, on sent un vrai progrès dans l’intrigue, entre ces mystérieuses idéelles et le monsieur-mort qui dé-mort et qui avale les mots dans le ciel (wtf), il s’en passe des choses !! Et maintenant c’est carrément Jules qui se fait capturer par les groméchants... A voir ce que ça donne. Pour le moment j’aime beaucoup la description que tu fais d’eux, ils n’ont pas l’air si antipathiques (surtout cette comploteuse de Siloé, oui, j’ai décidé qu’elle était comploteuse), même un peu trop détendus à mon goût... MYSTERE.
Et là jme dis : paf, théorie sur la suite -> est-ce que l’Onde va pas « attaquer » l’Observatoire et libérer Jules ? de sorte qu’elle pourrait rencontrer Nova qui est aussi sur la piste de l’Onde ? HM ?
Bon ben quoiqu’il en soit et comme d’habitude : un plaisir de lire Jules, un plaisir de te lire toi, vivement demain pour la suite et bravo pour ce premier bout de chapitre supertop !!!!
BIZ
<3
Bhaha le titre, yes sauf erreur le terme "viroir" c’est expliqué dans la partie suivante, tu me rediras ce que t’en penses !
Chouette si ça t’a fait plaiz de retrouver le pdv de Jules <3 et c’est clair que ça contraste de ouf avec Nova tout mimi ^^ et ouèche vrai qu’elle râle toutes les deux phrases, jpp <3 Sacrée Jules.
Woui la boule-idéelle et le filamots (<3) qui y est rattaché, contente là aussi si t’as aimé l’idée :) Là aussi tu devrais avoir quelques pistes de réponses avec la prochaine partie du chapitre !
« FILAMOTS MAIS LOUISON AH j’adore c’est trop malin/beau, cette phrase est hyper magique et EN PLUS : « porte dans le ciel » ???? LIEN AVEC LE TITRE ? ? ?? ? » >> ahahaha, ce lien avec ce titre, en vrai pas vraiment, enfin disons pas directement même si avec ce que je connais de la signification du titre on pourrait y voir un éventuel lien métaphorique !
(oué les potes de Jules c’est surtout les potes de Nova :’) <3)
Yes la course poursuite, heureuse aussi si elle est perçue de manière chaotique, et yop rip que Jules se fasse avoir pour cette fois. Pour la pièce dans laquelle elle se retrouve : oouh alors pour le coup je me souvenais pas de la scène avec Ophélie, enfin maintenant que tu en parles ça me rappelle vaguement qqch mais je t’avoue que j’avais pas forcément cette scène en tête quand j’ai écrit ce chapitre !
Pour ta petite remarque : merci de me notifier le fait que tu te sentes pas oppressé par la scène ! En vrai je comprends ton ressenti, peut-être je devrais retravailler un peu le bout pour ajouter plus de tension je sais pas, et « normaliser » le style de Jules pour que toutes ses formulations étranges ne sortent pas le lecteur d’une scène qui est pas mégacool pour Jules ? Tu parles de « frustration comique » et je vois totalement ce que tu veux dire, je vais essayer d’estomper un peu le comique <3
Cool sinon si t’as aimé la description des deux Grisoeils ! Et
O U I Jules a une façon tellement spéciale de décrire les persos, je vois ce que tu veux dire ! En fait, je sais pas si elle fait des descriptions plus longues que chez Nova, peut-être qu’elle est effectivement plus observatrice mais c’est juste que, plus fondamentalement, j’essaie de faire en sorte que chez Jules, quand elle décrit qqn, elle y associe tout de suite une image ? Et une image si possible un peu terre-à-terre ? Typiquement Siloé = chiffre, Uranie = tranchoir, Caligo = le mastoc au papillon, Jasmin Fleury = le philosophe-asticot, enfin tu vois ? Alors que Nova associe pas forcément des images aussi « tranchées » aux personnages, iel les décrit comme ils sont et c’est tout ? Mais ducou, re- O U I, un perso sous les yeux de Jules sera pas du tout vu de la même manière que sous le pdv de qqn d’autre, mais après ça c’est aussi assez inhérent à notre expérience quotidienne ? Je veux dire, on portera un regard de toute façon différent sur les personnes qu’on connaît et ça va de paire avec ce que racontait Jasmin avec les idéelles, chacun se représente le monde différemment ^^ M’enfin BREF, je m’étale. Tout ça pour dire : heureuse que t’aies perçu une façon différente de décrire les persos chez Jules que chez Nova ! C'est volontaire donc cool cool <3
Sinon yes, avec ce chapitre et les deux suivant, le 8 et le 9, on a les « vrais » enjeux du worldbuilding qui commencent doucement à se poser. Tu me diras ce que t’en penses, d’un coup la direction que prend l’intrigue va pas te plaire, c’est possible hein ! Ce sont deux "couches" supplémentaires qui s'ajoutent et à mon sens c’est la continuation logique des idéelles mais peut-être c’est pas ce à quoi tu t’attends je sais pas ^-^ A voir <3
« Et là jme dis : paf, théorie sur la suite -> est-ce que l’Onde va pas « attaquer » l’Observatoire et libérer Jules ? de sorte qu’elle pourrait rencontrer Nova qui est aussi sur la piste de l’Onde ? HM ? » >> hahaha, trop ouch ta théorie, tu verraaaaaas comment Jules va s’en sortir de ce p’tit pétrin !
Quoiqu’il en soit, encore giga merci pour ton retour et ton enthousiasme du tonnerre, ça me fait chaud au cœur <3
C H A D O R E.
>> YAY j'ai lu ! et du coup oui, c'est carrément un bon concept, je crois que j'en ai même pas parlé dans mon com' suivant. Je trouve ça cool parce que encore une fois c'est un objet qui peut avoir des avantages et des inconvénients, c'est bien joué !!
OUI J'AI AUSSI OUBLIE DE PARLER DU FILAMOTS DANS LE COM' SUIVANT QUEL NAZE : bien sûr du coup, on voit tout de suite mieux de quoi il peut s'agir. Quand même étrange que ça tombe du ciel comme ça vlan! par surprise....
Je te redirai ça pour les enjeux (ça je les ai évoqués dans le com' suivant par contre lol), mais pour le moment ton style est au moins aussi captivant que ton scénario donc je me fais pas trop de souci c:
Pour l'observation de Jules : o u i je vois carrément ce que tu veux dire, c'est trop chouette que tu arrives à garder cette ligne directrice et ces images qu'elle attribue aux gens, et trop chouette que tu varies les approches selon tes personnages ! Là encore je retrouve des grosses similitudes avec mes propres gus, mais on est pas à une ressemblance près hahaha
<3
J'aime beaucoup cette introduction du personnage de Siloé ! Elle était déjà présente dans l'autre version, et si l'on sentait son aura d'antagoniste, elle me parait ici beaucoup plus impactante, parce que l'on a plus d'éléments de world-building qui posent les enjeux, et parce que Jules est vraiment dans une situation où elle est très clairement seule et en mauvaise posture.