8. L'Anti-Chambre

Par tiyphe
Notes de l’auteur : MAJ faite le 18/06/2020 - Bonne (re) lecture :D
(ancien chapitre 11 qui a été déplacé pour plus de cohérence dans le temps)

 

Gaum

Dans ses derniers souvenirs, le rideau rouge s’était abattu sur la soixante-dix-septième scène de l’acte trente-deux. Gaum s’était tourné vers son amie et l’avait contemplée d’un air de défi.

— Alors ? avait-il demandé. Qu’as-tu pensé de cette dénonciation ?

Ils étaient installés sur un balcon du Grand Théâtre assez près de l’orchestre afin de profiter des passages musicaux. Gabie avait fait son regard concentré, les yeux sur le voile carmin qui allait laisser place à de nouveaux décors. Les deux comparses avaient débattu un moment, exposant leurs différents points de vue tout en écoutant ceux de l’autre. La petite femme, d’à peine cinquante ans et au teint hâlé, lui avait fait part de sa non-croyance concernant les promesses.

— Donner sa parole, ça n’a pas plus de valeur que de le dire simplement, avait-elle expliqué. Les actes et les prises de décisions sont bien plus significatifs.

— Je ne suis pas d’accord, avait rétorqué Gaum. Lorsqu’on s’engage, c’est comme le mariage, il faut s’y tenir. C’est un principe appris dans chaque pays, chaque religion, chaque famille.

Gabie s’était gratté la tempe, comme elle faisait lorsqu’elle était incommodée. L’homme avait voulu adoucir ses paroles, connaissant la sensibilité de l’ancienne ingénieure acharnée de travail. À ce moment-là, le rideau s’était ouvert sur une nouvelle scène. Les acteurs présents n’avaient pas eu le temps de prononcer leurs premières tirades, qu’un cri avait retenti dans le Grand Théâtre.

Les pensées de Gaum s’étaient embuées face à l’attaque. Il avait dû faire un gros effort pour se secouer et avait tiré la main de son amie afin de s’enfuir. Mais Gabie n’était là que depuis peu de temps, elle n’avait que deux ans dans le monde de l’Entre-Deux. Elle n’avait pas encore appris comme lui à vivre avec la peur de la Mort. Elle était alors restée figée sur son fauteuil de velours pourpre et avait perdu connaissance, oubliant le sort de son ami qui se fit empaler en pleine poitrine.

Exécuté en 1883 pendant la colonisation française de Madagascar, Gaum n’avait jamais été autant terrifié que lorsque son cœur avait explosé dans son corps ce 27 septembre 2019. Il avait pourtant été criblé de balles avec ses compagnons d’armes pour avoir défendu son pays, mais la douleur n’avait été qu’une simple caresse face à ce qu’il éprouvait à présent. Il se sentait disparaître, comme si c’était la vraie fin, celle où il n’y aurait pas d’après, plus de conscience, seulement du vide. Rien ne l’effrayait autant que le fait de ne plus être.

Il fut par conséquent surpris lorsqu’il ouvrit prestement les paupières. Ses battements irréguliers étaient particulièrement rapides, mais ils étaient réels. Il n’avait donc pas cessé d’exister. En fait, il se trouvait comme dans un long tunnel obscur ajourné à son extrémité. Au loin, une lumière blanche l’appelait, l’attirait, l’invitait à s’approcher. L’homme avança prudemment, essayant de tâter des murs invisibles sur les côtés. Des couleurs scintillaient devant son regard marron qu’il avait du mal à garder fixé face à lui. Il dut se cacher les yeux d’une main. Quand il put de nouveau observer son environnement, Gaum faillit lâcher sa mâchoire carrée au sol.

Abasourdi, l’ancien vétérinaire de la faune sauvage passa des doigts dans ses cheveux crépus quasi ras. Il frotta ses paupières, comme pour se persuader qu’il ne rêvait pas. Était-il arrivé au Paradis ? Encore ébloui par la forte luminosité des lieux, il descendit les quelques marches qui se présentaient à lui.

— Bienvenue ! fit une voix enfantine.

Gaum baissa les yeux vers un adolescent. Sa peau était bronzée, mais pas autant que celle du Malgache toujours interdit. Le garçon affichait des dents blanches sous un sourire accueillant. Son crâne, rasé sur les côtés, était coiffé au-dessus de quelques cheveux noirs courts. À l’arrière, une fine tresse venait se poser sur une de ses épaules menues. Il était pieds nus et ne portait qu’un pagne couleur sable autour de la taille.

— Je me nomme Pakhémetnou, s’inclina-t-il. Je suis ici pour accueillir les Âmes, comment t’appelles-tu ?

L’homme resta figé. Il se passait beaucoup de choses dans sa tête et il n’arrivait pas à démêler les éléments importants du superflu. Venait-il de mourir de nouveau ? Avait-il remonté le temps ? Avait-il rêvé tout ce qui s’était produit dans l’Entre-Deux ? Ce monde existait-il vraiment ? Une sensation de déjà-vu chatouilla son esprit. Il sentait l’air dans ses poumons se comprimer, comme lors de son arrivée 136 ans plus tôt. Habitué aux exercices de respiration, l’ancien vétérinaire se concentra.

Inspirer profondément par le nez.

Expirer doucement par la bouche.

Répéter.

— Suis-je au Paradis ? finit-il par demander, timidement.

Un rire sirupeux répondit à son interrogation. L’adolescent allait donner plus d’explications lorsqu’une tornade de jurons jaillit de là où était arrivé Gaum. Une jeune femme, d’une vingtaine d’années qui paraissait déchaînée et courroucée, déboula de la bouche de… Le trentenaire commença à reculer lentement, étourdi. Tout comme lui l’instant précédent, elle avait surgi du museau d’un immense Sphinx.

Un escalier de roche calcaire jaunâtre descendait des lèvres d’une tête humaine jusqu’à lui. L’ancien vétérinaire reconnut alors les pattes de lion sous le visage. D’une quarantaine de mètres, la bête de pierre ocre surplombait le Malgache. Elle était allongée, sage, le regard vide dirigé vers l’horizon. Son arrière-train était encastré dans un bloc lisse plus pâle. En levant les yeux, Gaum put observer de hauts massifs laiteux culminer la plaine sur laquelle il se trouvait.

— Ça… ça ne peut pas être un rêve ? bégaya-t-il, désemparé.

Figé par l’étonnement, le trentenaire aperçut quelque chose chuter dans son champ de vision. Un homme venait de dégringoler les marches du Sphinx la tête la première. Il resta un instant au sol, les paupières closes. Gaum s’approcha de lui avec précaution. Sa mâchoire circulaire semblait se remettre en place, son nez se détordit et des dents repoussèrent tranquillement alors qu’il levait un visage abîmé. Il portait le collier de barbe sur une tête ronde comme un ballon.

— Outch, commenta le maladroit.

— Monsieur, tout va bien ? s’inquiéta une voix près d’eux.

C’était l’adolescent de tout à l’heure. Il était penché sur l’homme à terre et sa fine tresse pendait près de son épaule nue. Le malhabile tenta de se relever le plus dignement possible en époussetant ses vieux vêtements. La tenue ressemblait à celle d’un professeur d’histoire ou d’un libraire d’une quarantaine d’années environ. En se mettant debout, le blessé fit une grimace lorsqu’il posa un de ses pieds sur le sol, sa cheville semblait avoir des difficultés à guérir.

Il parut vouloir répondre au garçon qui attendait toujours près d’eux lorsqu’il remarqua son environnement et la grande créature de pierre. Sa voix se perdit alors dans un petit cri d’admiration. Sa jambe ne lui faisait apparemment plus mal, puisque l’étrange individu galopait à présent autour de la statue à tête d’humain et à corps de félin.

— Incroyable, ne put-il s’empêcher de s’exclamer. On dirait le Sphinx de Gizeh, le nez en plus, constata-t-il les lèvres étirées. Oui, c’est bien du calcaire nummulitique ! Tout droit sorti du Nil. Une très bonne qualité, qui plus est.

Il caressait la créature mi-homme mi-lion avec un regard plus qu’admiratif. Il était captivé par le monument et semblait vivre le plus beau jour de sa vie, contrairement au prénommé Pakhémetnou qui souriait l’instant d’avant et paraissait désormais perplexe. Ils ne pouvaient pas se trouver au Paradis, pensa Gaum en observant l’adolescent. Sinon pourquoi ce dernier était-il tant agité par leur arrivée ?

***

Luciana

Mourir en se noyant au fond d’un lac quatre cents ans plus tôt avait été une partie de plaisir comparé à la sensation qu’elle ressentit lorsque son cœur éclata dans son buste. Luciana aurait préféré revivre la chasse aux sorcières de 1619. Sentir chaque molécule d’oxygène se transformer en dioxyde de carbone, voir les petites bulles d’air s’échapper de ses narines alors qu’elle était entraînée vers le fond par un poids, ça avait été bien plus agréable. Elle regrettait presque les insultes des habitants qui crachaient sur elle à son passage. Et pourquoi ? Sa peau, ses cheveux ? En quoi les taches de rousseur et sa longue crinière orange faisaient-elles d’elle une Circé ?

Dorénavant, la jeune femme avait adopté la coupe courte au carré tout en restant fidèle à ce qui faisait d’elle ce qu’elle avait toujours été : Luciana. Son cou dégagé montrait tout autant d’éphélides que son nez droit ou ses bras nus. Depuis quatre cents ans, elle n’avait plus besoin de cacher qui elle était et c’est ce qu’elle aimait dans l’Entre-Deux.

Alors pourquoi ce gros lourd avait-il essayé d’engager la conversation au théâtre en l’humiliant ? Était-ce normal pour une femme, en 2019, de n’être toujours pas maîtresse de son corps ? Il fallait encore subir les mains sur les cuisses et les regards déplacés. N’y avait-il pas pourtant eu de nombreuses évolutions concernant les droits et libertés du genre féminin ces dernières années ? Et puis, était-ce habituel de se faire poignarder par du fil à coudre brillant en pleine salle de théâtre ? Non, finalement se noyer, c’était bien plus agréable.

Celui ou celle qui l’avait assassinée dans ce monde avait dû entendre son appel puisqu’après la douleur, la jeune rousse s’était sentie soulagée d’avoir pu échapper à ce monstre grossier. L’homme méritait à présent une bonne leçon. Personne ne s’attaquait à une sorcière sans en subir les conséquences.

Luciana attendait le moment où elle allait ressusciter. Ce n’était pas la première fois qu’elle cassait sa pipe dans l’Entre-Deux. Plutôt maladroite, elle était déjà tombée de trop haut. Elle avait également voulu voir si son temps en apnée avait augmenté depuis sa mort, mais le résultat n’avait pas été concluant. De toute façon, c’était comme s’endormir alors elle allait bien se réveiller, non ?

Cependant, elle ne reconnut pas le Grand Théâtre lorsqu’elle ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans un long corridor sombre éclairé un peu plus loin. Et tandis qu’elle se dirigeait vers la forte lumière, elle pesta de toutes les injures qu’elle connaissait, toutes époques confondues. Qui avait osé la déplacer ? Comment allait-elle se venger si elle ne se trouvait plus dans les souterrains ? Elle allait devoir traquer sa proie comme les villageois l’avaient fait avec elle quatre cents ans plus tôt.

Au bout du tunnel, le paysage qui s’offrit à elle la fit taire instantanément. Elle porta une main pleine de taches de rousseur devant sa bouche grande ouverte. Elle ne pensait plus au gros lourd ni au spectacle passionnant de Lucio Partrice ou encore à l’attaque. Elle resta un moment en haut des marches d’un escalier qui menait non pas à une étendue aussi fade que l’épiderme de la Princesse Louise, mais à une prairie verte et mordorée. Il y avait des couleurs par millier et des végétaux par centaine.

Luciana dévala les degrés, ne fit pas attention à l’adolescent torse-nu qui cherchait à lui souhaiter la bienvenue et se jeta à genoux dans l’herbe fraîche. Elle ne rêvait pas, c’était bien réel. L’arbre quelques pas plus loin était tout aussi authentique. L’écorce sous ses doigts s’effritait, les feuilles étaient humides et les odeurs indescriptibles. La jeune femme tournoya sur elle-même dans un champ de fleurs parfumées.

— Je suis au Paradis ! cria-t-elle au ciel bleuté.

Elle ne pouvait que s’extasier devant toute la flore qui s’offrait à elle. Luciana n’avait pas vu de matière organique, de plantes ou d’autres choses vivantes que des humains depuis quatre cents ans et elle pensait ne jamais pouvoir en apercevoir de nouveau. Les larmes de bonheur ruisselaient sur ses joues tachetées de macules pigmentées. Rien ne lui avait autant manqué que ces nuances naturelles, ces arômes embaumeuses, ces sensations exaltantes. La jeune femme de 21 ans avait l’impression de revivre. Venait-elle réellement de ressusciter ?

À ce moment-là, le garçon qui ne portait qu’un pagne grège la héla :

— Mademoiselle, s’il vous plaît, s’époumonait-il en la talonnant dans sa course émerveillée. Vous ne devez pas autant vous éloigner, il y a un protocole à suivre !

Luciana s’arrêta, l’adolescent semblait fâché. Intriguée, elle décida donc de l’accompagner, ne voulant pas être chassée de cet eldorado. Elle brûlait de humer chaque fleur, d’apprendre le nom de chaque végétal, de caresser les cactus et les feuilles de sauge. Mais cela pouvait attendre de suivre un protocole, elle avait bien patienté quatre cents ans. La jeune rousse était prête à abandonner toutes ses vengeances s’il le fallait pour passer son éternité ici. Du moins à cet instant, c’était ce qu’elle croyait.

Elle remarqua alors les trois autres Occupants qui se trouvaient entre les pattes d’une immense créature. Cela devait être un Sphinx d’après ce qu’elle avait appris auprès d’anciens explorateurs de la Terre. Un individu à la tête ronde et au costume abîmé paraissait fasciné par l’imposante statue de pierre. Non loin des marches, un homme à la peau aussi noire que la sienne était blanche se tenait debout, figé et bouche bée.

La dernière personne était une femme assez grande par rapport à la moyenne et qui semblait avoir environ soixante-dix ans physiquement. Elle empruntait avec précaution l’escalier en gardant une main devant son regard qui s’avéra être bleu, comme la teinte de ses cheveux. Ceux-ci étaient assez courts et laissaient voir des oreilles percées de gros bijoux. Elle avait des vêtements colorés et l’expression de son visage était à présent stupéfaite. Les rides de son front s’élevaient pour montrer son étonnement, mais ses lèvres étaient étirées à son maximum.

Le petit garçon aux yeux gris réussit finalement à réunir tout le monde en ronchonnant. Sa longue tresse pendillait derrière sa tête, agitée comme la queue d’un chat qui n’avait plus envie d’être embêté.

— Je vous prie de ne plus vous éparpiller ! grommela-t-il. Où est Phoèni lorsqu’on a besoin d’elle ?

Alors que les quatre Occupants étaient à présent particulièrement calmes, en apparence, Luciana ne s’attendit pas à voir un flamant rose se manifester dans le ciel bleuté. Ses longues ailes blanche et fuchsia le faisaient planer au-dessus de leur tête. Ils lâchèrent tous un cri enthousiaste et ébahi lorsque l’oiseau se posa délicatement face à l’adolescent. La jeune femme n’avait pas eu la chance de voir les différents animaux matérialisés deux ans auparavant par le petit frère du Sauveur. Pourtant elle en avait entendu parler autour d’elle. Alors se retrouver devant ce volatile au bec courbé était un miracle pour cette amoureuse de la nature.

— Enfin ! rouspéta le garçon. Phoèni, peux-tu porter un message à Ouadjet, je te prie ? Dis-lui que quatre nouvelles Âmes viennent d’arriver. C’est assez étonnant puisque l’écart est inhabituellement court entre chaque entrée, si on exclut le fait que nous ne pensions plus en recevoir.

Le flamant rose hocha le bec avant de s’envoler vers une pyramide qui apparaissait au loin. Comment allait-il faire parvenir le message ? En caquetant ? De nouvelles questions venaient papillonner dans l’esprit de Luciana. Elle allait en poser une lorsque l’adolescent se présenta :

— Je disais donc, fit-il avec de l’impatience dans le ton. Je me nomme Pakhémetnou et je suis celui qui accueille les Âmes qui montent jusqu’au cœur du Sphinx de l’Anti-Chambre. Vous passerez ici l’éternité de votre trépas.

— Mais alors, intervint l’homme au visage rond. Cela veut dire que nous ne sommes pas au Paradis ?

Il semblait déçu et la petite mamie laissait paraître la même expression sur ses traits. La jeune femme à la chevelure de carotte attendit la réponse, impatiente et intéressée.

— Non, fit simplement Pakhémetnou.

***

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Draguel
Posté le 12/11/2019
Hey !
J'évoques rapidement deux petites coquilles que j'ai vu : "On dirait le Sphinx de Gizeh, le nez en plus, consta-t-il en souriant." Dit par Ezéchiel, il manque un "ta" ^^ et "Et si elle le croyait pour la nième fois qu’il avait changé et qu’il s’excusait ?" c'est énième ^^

Bien maintenant parlons de ce qui importe vraiment :D
J'aime toujours autant ce que tu écris et la manière dont tu l'écris jusqu'à ce chapitre je n'ai rien noté qui me paraissaient étrange ou gênant et j'ai pu facilement continuer ma lecture cependant dans ce chapitre la répétition des situations m'a pas mal gêné. Tu utilises 4 fois de suite le même schéma pour présenter les personnages et leurs arrivées dans l'Anti-Chambre et je trouve ça trop redondant. Je pense que tu pourrais le faire en même temps que Gaum les rencontre en observant leur réaction et en évoquant leur passé en simultanée.

Sinon je suis ravi de découvrir ce nouveau monde aux connotations égyptiennes :D Surtout qu'on a le loisir d'imaginer une végétation naturelle désormais :D Surtout que je m'attend à avoir un lien avec Tom et ses animaux, Bastet, Nout et la carpe dont on ignore le nom mais qui aurait assurément été égyptien :p
tiyphe
Posté le 12/11/2019
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Alors ça c'est moi, trop contente de lire ton commentaire et ton avis <3

Merci pour les coquilles, je ne les avais pas vues celles-là ahah !

Bon bah tu vois, je pense qu'une part de moi voulait avoir ce genre de retour ^^'
En me relisant plusieurs fois, je me suis dit que c'était quand même vachement répétitif !
J'ai beaucoup aimé écrire du point de vue de ces 4 nouveaux qui réagissent assez différemment par rapport à leur attaque puis à la découverte de ce nouveau monde. Mais ça ne marche apparemment pas.
Je note tes idées et je referai ce chapitre, j'ai envie de garder une part de leur euphorie propre à chacun d'eux, mais je dois pouvoir le faire différemment.
Parce que si j'écris tout du point de vue de Gaum, c'est difficile de décrire leur passé, mais ça je peux le lisser sur plusieurs chapitres, je vais y réfléchir pour le prochain qui se passe dans l'Anti-Chambre !

Bon et du coup mon excitation de début de com, c'est pour ce que tu dis à la fin du tien ! J'adore que tu aies fait le lien ! Des réponses arriveront dans le chapitre 14 (si tout va bien ^^)
Je te tiens au courant lorsque j'aurai modifié ce chapitre ;)

En tout cas, un grand MERCI ! Ton enthousiasme concernant le tome 2 me fait chaud au coeur :3
Draguel
Posté le 14/11/2019
Oui je trouve cette version beaucoup plus agréable à lire ^^ La coupure entre les personnages n'est plus gênante et donne moins l'impression de nous ôter le pain de la bouche :D

Je viens de remarquer à cette seconde lecture ceci : "aussi fade que l’épiderme de la Princesse Louise" ça m'a fait beaucoup rire xD
tiyphe
Posté le 14/11/2019
Super alors merci !

XD je me suis bien marée à faire la comparaison !!
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