Liste de courses à la main, Eleonara se sentait peu qualifiée pour s'orienter dans une ville qu'elle connaissait à peine. Pourquoi l'envoyait-on faire les emplettes de l'apothicaire si Sebasha l'avait appointée scribe ? Et qu’attendait cette dernière pour lui rendre le billet de Hêtrefoux ? Était-ce donc cela que Razelhanout entendait par « assister » : faire des courses ? Elle tenta d’y voir le côté positif ; c’était l’occasion de se familiariser avec les lieux et faire des repérages.
Bien qu'elle se fût brunie la peau et foncé le contour des yeux, une impression de vulnérabilité lui collait à l'épiderme comme si la vérité de son identité, trop grande pour elle, pouvait fuiter par son ombre. Les mains frémissantes de trac, elle relut sur son billet les noms des commerçants recommandés par Razelhanout.
— Ne t'adresse qu'à eux, l'avait-il avertie. Les autres ne sont qu'escrocs, charmeurs et voleurs. Ils ne me font jamais de rabais.
Racine de ceci, essence de cela, Eleonara passa d'échoppe en échoppe en précisant à chaque fois qui l'envoyait. Avec son chèche, son teint olivâtre, ses yeux sur-maquillés et un accent imité, personne ne la regardait de travers.
Razelhanout était en bons termes avec ses vendeurs préférés, du moins assez pour bénéficier d'un prix d'ami sur ses coings et ses bananes. Et pour cause: ces marchands soignaient leurs maux d'estomacs et leurs infections chez lui et chez lui seulement. Grâce à cette fidélité réciproque, les deux partis choyaient leur clientèle, pur reflet d'une organisation basée sur l'échange et le donnant-donnant, soudant alliances et noyant concurrents.
Distraite par la turbulence du bazar, Eleonara oublia par deux fois de reprendre sa monnaie, avant d'être rappelée par les vendeurs. Ils parlaient einhendrien, mais elle avait du mal à déchiffrer certaines de leurs formulations. Son ouïe confondait notamment « poterie » et « pourri » ainsi que « colombe » et « concombre », ce qui ne manquait pas de créer de gênants quiproquos. Le fait qu'elle ne connaissait pas la moitié des noms de ce qui se vendait ne l'aidait pas non plus.
Encore une fois, rien ne lui inspirait une nouvelle piste pour traquer les Nordiques. Sous prétexte de faire la conversation, elle avait interrogé les marchands à ce sujet, mais cette tentative de bavardage n’avait abouti que sur davantage de confusion et de déception. On levait les paumes au ciel, on secouait la tête, on s’en lavait les mains. Après tout, l’eau avait coulé sous les ponts, c’était une affaire de Religiats, ce n’étaient que des Barbares et s’ils avaient représenté un danger, ils auraient sûrement déjà refrappé, mais c’était vrai que leur achat de somnifères ne les innocentait pas…
Si au début, Eleonara avait pris des notes dans son cahier de vocabulaire, elle avait fini par le ranger ; recueillir de tels témoignages ne l’avancerait pas bien loin.
Une fois les courses terminées, Eleonara s'empressa de quitter le marché, le crâne plein à craquer de ragotsabracadabrants, mais fière d'elle-même. Par le passé, l'idée de fendre une foule d'humains l'aurait tétanisée. Ce n'était plus le cas. Ici, la foule serait son meilleur déguisement.
Un sac en toile dodu sous chaque bras, elle suivit un des six axes principaux scindant la ville par ses marches incurvées et s'arrêta. Elle avait dû monter trop haut. Elle s'élança dans une petite rue, convaincue que le quartier de la pharmacie ne se trouvait plus très loin et que tout n'était qu'une question de perspective. Or les cavernes se jumelaient et ne se déclinaient que sur une palette de couleurs restreinte. De plus, aucun passage à l'exception des axes découpant la cité n'était droit ; il n'existait aucune symétrie. Si une venelle pouvait déboucher aussi loin que le port, celle d'à côté pouvait mener à un cul-de-sac à treize pieds.
Sur le pas des portes ou sur les terrasses, les gens arrosaient leurs plantes ou déplumaient des cailles. Eleonara n'en reconnaissait aucun. Le sang lui monta aux joues et ses yeux s'humectèrent. Elle n'avait pas passé deux jours dans cette ville qu'elle s'était déjà perdue. Si elle ne se dépêchait pas, Razelhanout croirait qu'elle s'était enfuie avec ses sous.
Quand enfin, elle reconnut les vignes racinant sur les murs de la pharmacie, son cœur fit une galipette. Elle allait pouvoir s'abreuver !
Sa joie et son soulagement furent hélas brefs. Razelhanout l'attendait à l'intérieur, les bras croisés et en martelant sa babouche sur le sol dallé.
— Mes pauvres, pauvres bananes ! s'écria-t-il en plongeant son grand nez dans un sac de commissions. Elles sont toutes écrabouillées ! Regarde-moi ça, c'est de la purée !
Honteuse, Eleonara pinça les lèvres et rougit sous le couvert de sa poudre et de son chèche. En courant à travers la ville, elle n'avait pas eu une seule arrière-pensée pour ce qu'elle trimbalait.
Consciente qu’elle venait d’immoler toute possibilité de recevoir son premier pourboire, elle fouilla dans la poche de son sarouel et sortit une petite bourse ornée.
— Tenez, votre monnaie.
Razelhanout inspira puissamment par ses narines, saisit la bourse et pressa un index sur son front.
— Bon. Au moins, tout est là. Merci, Ourébi. Ce n'est pas grave pour cette fois. Après tout, c'était la première.
Il se baissa derrière le comptoir, se redressa et y posa une grosse amphore.
— Va au puits.
« Va au puits » était une façon de dire « Tu es punie ». Surtout que le pharmacien avait insisté qu'Eleonara se rendît non pas à la source du quartier, mais carrément au bassin central, assez large pour qu'un bateau y fît un tour complet. Relié à la fois au fleuve et à la mer, son or bleu servait quotidiennement à la population, qui y lavait ses vêtements ou s'y baignait.
Eleonara pesta sur toute la descente. On ne pouvait pas piquer une crise à cause de trois bananes tuméfiées ! Boudeuse, elle rallia le cœur d'Arènes en serrant l'amphore à deux doigts de la fissure. Elle slaloma entre les bœufs, les charrettes et les lavandiers avec leurs paniers à linge sur la tête. S'agenouillant au bord de l'eau, elle noya son récipient. Son reflet se matérialisa dans une bulle remontée à la surface et la dévisagea, elle, son chèche et son visage méconnaissable. Tu pourrais empoisonner la ville entière avec une poignée de pétales, si tu le voulais.
L'elfe grimaça. Elle remonta brusquement son récipient, brisant son alter ego sur le miroir des eaux.
Avec les Arèniens pour modèles, elle plaça son amphore sur son turban et s'efforça à marcher le moins en travers possible en tenant son fardeau à deux mains. Des gamines la dépassèrent à la montée, portant leurs jarres avec une facilité et une assurance experte. L'elfe se demanda dans quel état elle arriverait à la pharmacie qui, par une ironie inouïe, avait été bâtie dans un des quartiers les plus élevés de la cité.
La tension dans sa nuque, la brûlure dans ses cuisses, les perles de sueur suintant sur son front, elle ne les méritait pas. Pas à cause des hématomes sur les bananes.
Une pause s'imposa d'elle-même. L'elfe stabilisa son amphore contre le mur écaillé d'une grotte, porta une main à son front bouillant et secoua sa tunique de façon à la ventiler. De grosses gouttes coulaient dans sa nuque et quand elle fermait les yeux, le revers de ses paupières demeurait orangé. Le bout de son nez, lui, pelait et virait au bordeaux.
— Aah, ce que ça fait du bien !
Ce n'était pas Eleonara qui avait parlé, à moins que ses pensées ne se fussent exprimées seules et ce, avec une voix d'homme mûr.
Trois Religiats s'aspergeaient le cou à une fontaine en forme de singe.
Il valait mieux partir.
Son récipient perché sur le haut de son crâne, l'elfe persévéra dans sa lente ascension. C'était incroyable tout ce que les Opyriens parvenaient à caser dans leurs petites ruelles escarpées : parcs à chèvres, poulaillers, chenils, étables...
En coupant un quartier en diagonale, Eleonara dénicha un enclos partagé par une vingtaine de chevaux tirant la langue ou reniflant le sol sous un soleil de plomb. D'où elle se tenait, elle entendait le ronflement de leur respiration. Elleavait beau ne pas les porter dans son coeur, elle reconnaissait qu’ils manquaient d'espace. Et d'ombre.
Elle s'apprêtait à faire demi-tour sur la pointe de ses sandales, mais, trop tard, ils l'avaient repérée. Leurs oreilles se dressèrent et se plaquèrent en arrière ; leurs hennissements trompetèrent, ricochant entre les constructions troglodytes et s'amplifiant en échos. D'affolement, les bêtes firent tourner leurs yeux dans leurs orbites et se cabrèrent en s'assénant de violents coups d'épaules.
« Et dire que je vous plaignais », soupira mentalement Eleonara en se hâtant vers le couloir exigu par lequel elle était venue. Après deux foulées cependant, elle s'arrêta et exécuta une rotation si prononcée que son amphore l'arrosa.
Parmi le troupeau d'animaux endiablés, une bête rousse laissait pendre sa tête entre les planches de l'enclos. Elle n'avait ni bronché, ni renâclé à sa vue, mais la fixait avec un regard d'acier, parfaitement immobile. Ses côtes saillaient et il était notable qu'elle avait perdu énormément de poils. Elle haletait, visiblement indisposée par la touffeur. Ce n'était qu'un poney.
— Pouah ! s'exclama Eleonara, heurtée par une révélation qui l'ébranla comme un tremblement de terre.
Voulï ! Voulï, ici ! Si un équidé pouvait personnifier l'animosité et le malheur purs, c'était bien lui.
Des gonds grincèrent dans les aigus, ramenant Eleonara au présent. Un homme de gabarit imposant et puissant comme la tornade sortit de l'écurie, s'efforçant d'apaiser les quadrupèdes. Sa courte chevelure était si crépue que l'elfe crut d'abord que l'homme s'était collé des escargots noirs sur le crâne. À pas de colosse, il sinua entre le troupeau et pencha son torse basané, nu et brillant d'humidité sur la barrière du parc.
— Hé, toi. Comment tu t'appelles ?
Persuadée qu'elle aurait droit à la remontrance de sa vie, Eleonara balbutia :
— Euh, Ourébi.
— Enchanté, jeune Ourébi. Je suis Zachare, mais peut-être me connaissez-vous déjà de réputation. Approchez-vous. Allez, approchez, approchez.
L'elfe obéit, bien que ses jambes n'en eussent aucune envie. L'éleveur empestait le crottin et la transpiration.
D'un coup de menton, il l'encouragea à caresser le chanfrein du poney. Eleonara s'en retint ; elle tenait à conserver ses doigts, elle.
— Il vous intéresse ? nargua Zachare avec un sourire scintillant. Il est beau, hein ? Un brave petit coco. Pas aussi fin et élégant que mes pur-sangs, mais tout aussi vif. Un peu difficile avec la nourriture et pas très accoutumé à la chaleur, mais il s'adapte. Une vraie rareté, dans les environs. Ah ah, vous ne saviez pas que c'était un poney rarissime, ou je me trompe ?
— Vous feriez mieux de l'abattre.
Les mots s'étaient enfuis de sa bouche tout seuls. Zachare pâlit. Le souffle coupé, il semblait avoir oublié sa mission séduction.
— Je... Pardon ? Abattre Voulï ?
Du coin de l’œil, Eleonara aperçut – ou plutôt sentit – la silhouette brouillée du poney s'assombrir et devenir assassine. L’elfe simula sa surprise :
— Voulï, vous dites ? C'est son vrai nom ?
— Je ne sais pas. C'était écrit sur le frontal de sa bride.
— Où l'avez-vous trouvé ? Le poney, j'entends.
— Trouvé ? Qu'est-ce qui vous fait penser que je ne l'ai pas acheté ?
Eleonara se contenta de fixer l’éleveur en silence. Il passa une main sur ses cheveux-escargots.
— Oui, bon, d'accord, je l'ai trouvé. Enfin, c'est une histoire à dormir debout. Ce n'est plus aux dernières beuglées du héraut, mais figurez-vous qu’un des Barbares disparus était le maître de Voulï, paraît-il. Mon apprenti est tombé sur le poney peu après les assassinats et me l'a ramené ici. Il était si velu à l'époque que j'ai su qu'il venait du Nord. Il a presque tout perdu entre-temps. Si j'arrive à le vendre, mon apprenti me demandera des intérêts, le bougre. Ainsi va la vie. Mais vous, vous me conseilleriez de l'aba...
— Où votre apprenti l'a-t-il trouvé ? insista Eleonara qui lui aurait donné n'importe quoi afin qu'il parlât plus vite.
— Derrière une brocante. Attaché, je crois. Je ne sais plus.
— Votre apprenti l'a volé ?
— Oui. Non. Peut-être. Franchement, c'est égal. Je connais le brocanteur ; ça m'étonnerait qu'il l'ait obtenu honnêtement. Quel rustre, celui-là, quand je pense qu'il a tenté de mettre les pattes sur les épingles à cheveux de ma...
— La brocante, c'est près de là où ont eu lieu les assassinats ?
— Pas du tout ! La brocante dont je parle est dans le secteur nord-est ; la caserne des Religiats se trouve dans le secteur sud.
Nord, sud, est, ouest. Eleonara ne savait plus que faire de toutes ses informations.
— À combien le vendez-vous, votre poney ?
Sa voix sonna plus engagée que voulu. Elle avait réfléchi. Voulï était une détestable ordure ; Eleonara aurait mile fois préféré l'offrir à un tanneur, mais sa conscience lui dictait de le prendre en pitié comme Agnan avait pris pitié d'elle le jour de leur rencontre.
Zachare se gratta derrière l'oreille.
— Même s'il est de « deuxième main », je dirais... cinquante écus.
Cinquante écus ! Même dans le cas où Sebasha ou Razelhanout viendraient à lui glisser une pièce – ce dont Eleonara doutait fortement –, il lui aurait fallu des années avant d'atteindre cette somme !
— Vous devriez le vendre moins cher, contesta-t-elle en équilibrant son poids dans ses chevilles. Personne ne voudra l'acheter sinon. Cette bête porte malheur. Elle... elle est possédée par un mauvais esprit. Ça ne vous fait pas peur ?
— Un mauvais... pardon ?
Tout grand qu'il était, sa mine décontenancée en disait long sur sa personnalité : Zachare pouvait chercher à le cacher, il était aussi superstitieux qu'un Einhendrien.
— C'est vrai que depuis qu'il est là, il fait la grève de la faim et s'attaque à mon garçon d'écurie, mais tout de même...
— Voulï appartenait à un Sylvain.
Ce gros mensonge eut l'effet désiré. La stupeur.
— Pensez-y : c'est un animal qui a vu ou été en contact avec des elfes. Pas étonnant qu'il ne soit pas bien dans ses sabots. Je suis désolée, je ne pense pas que quelqu'un en voudra. Pas moi en tout cas.
— Je croyais que Hêtrefoux avait été dépeuplée.
Zachare avait parlé avec le ton ferme d'un humain qui se raccroche à ses convictions les plus profondes. Ses yeux se plissèrent, comme avec suspicion. Ça le travaillait.
Eleonara déglutit et essaya de plâtrer sa gaffe.
— C'est ce que l'on nous dit, quoique s'il n'y a plus d'elfes depuis l'Ancien Temps, pourquoi l'ordre sylvain existe-t-il encore ? On dit qu'ils s'ennuient et se convertissent en gardes-faune, en chasseurs de petites proies et en bûcherons. Personnellement, je n'ai jamais vu un bûcheron utiliser un cheval pour autre chose que pour tirer sa cargaison. (Elle désigna Voulï qui tenta en vain de lui croquer l'index.) Celui-là n'a rien d'une bête de trait.
Devant la bouche entrouverte du marchand, l'elfe hissa son amphore sur sa tête et reprit sa route.
Elle avait commis une grosse bêtise : démarrer une discussion sur les elfes. Une fois lancée, elle n'avait pas pu s'arrêter, à croire qu'elle mourait d'envie d'exposer son point de vue et ses déductions depuis des années. Elle venait de le faire face à un parfait inconnu. « Bravo, se félicita-t-elle, amère. Trois mots de plus et tu aurais lancé des chiens à tes propres trousses. Tu parles de te tirer une flèche dans le pied ! » Elle ne savait pas ce qu'il lui avait pris d'étaler sa science comme ça. Une poussée de détermination avait pris le contrôle et soudain, elle s'était dit : « Si tu veux récupérer Voulï pour Agnan, il faudra te l'approprier à l'opyrienne ».
Il a été trouvé derrière la boutique d'un brocanteur ? C'est marrant, ça me dit quelque chose : est-ce qu'on a pas déjà eu affaire à un brocanteur ? J'ai oublié son nom, mais le mari taciturne dans le camp de bédouins, il n'était pas brocanteur ? Argh... je ne sais plus (je vais devoir aller vérifier !)
Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas grand chose à dire sur ce chapitre : il est nickel ! On a l'impression de se rapprocher de nos amis nordiques.
J'en profite pour répondre à ta réponse précédente : je trouve que c'est une bonne idée d'en dire plus sur le message à déchiffrer, et j'aime bien aussi qu'on sente que l'histoire des mysticophiles n'est pas terminée. Pour ce qui est des religiats qui reconnaissent Sebasha ou Elé, tu pourrais faire un genre de "faux départ", un genre de feinte : par exemple un des religiats pourrait bloquer sur Elé, la fixer comme s'il cherchait où il l'avait vu, puis renoncer. Ca te permettrait de faire trembler un peu le lecteur sans déclencher ta série d'évènements trop tôt. Bon, c'est juste une idée, c'est vrai que le chapitre précédent est déjà long...
Je n'avais pas non plus répondu à une autre de tes questions : ce qui m'avait laissé croire que le garçon qui les aide à rentrer en ville pourrait être Agnan maquillé, et dans ce cas, pourquoi il ne se serait pas signalé à Elé. Réponse : parce qu'il n'a pas confiance en Sebasha, ou parce qu'il a quelque chose à accomplir avant ?
J'espère qu'Elé va réussir à racheter Voulï !
Mon commentaire est tout en bazar... Je vais essayer de faire mieux pour le suivant !
C'est vrai que M. Djimbi vend plein de choses différentes, mais ce n'est jamais dit explicitement qu'il est brocanteur alors tu peux décider ce qu'il est ;)
Oh yes, un chapitre approuvé par Isa <3 Je dois remercier Voulï :D
J'ai beaucoup aimé ton idée de "faux départ" ! J'étais un peu déçue de devoir laisser tomber l'idée Religiats qui les reconnaissent, mais ton idée est le compromis parfait ! Et c'est fait ! Je l'ai rajouté en quelques petites lignes, ça ne rallonge pas de beaucoup ^^ Tu as un don pour me débloquer, c'est assez fou, comment tu fais xD !
Intéressante, ta théorie sur le garçon qui les aide à entrer à Arènes (Joachim). Bon, comme tu t'en doutes, je ne peux rien spoiler, mais c'est très enrichissant pour moi de. voir les hypothèses des lecteurs.
"tout en bazar", mais c'est parfait pour Arènes, ça ;P
Je vais vite répondre à ton deuxième commentaire!