9. La fin

Avant de clore cette histoire, ce pan de la vie de Lady Merlette auquel j'eus la chance de prendre part, il me faut mentionner comment tout a commencé. Sans cela, je ne saurais rendre pleinement justice à l'œuvre de Lady Merlette, cette œuvre qui nous rendit libres et nous donna une terre où bâtir notre civilisation loin du front.

Ce morceau d'histoire, je le tiens de Nate, bien sûr. Nous, les orphelins, admirions particulièrement Lady Merlette. Nous raffolions des histoires la mettant en scène et c'était toujours Nate qui venait nous en régaler. Il s'installait au milieu de nous, une fois la nuit tombée, lorsque les ombres s'allongeaient. Nous ne pouvions pas allumer de feu, le risque de nous faire repérer était trop grand. Nous avions tous peur du noir.

Ce que Nate aimait faire alors, c'était nous changer les idées. Nous distraire avec ses histoires. Il demandait à l'un d'entre nous de venir s'asseoir près de lui et il contait, avec son assistance, les aventures ayant conduit à son sauvetage. Ces événements prenaient des proportions épiques et magnifiques dans sa bouche. Les mots lui venaient facilement et nous l'écoutions tous les soirs, les yeux brillants. Je compris plus tard que cet aspect héroïque, s'il faisait paraître Lady Merlette comme une femme formidable, étaient loin de la réalité. Lady Merlette avait pleuré parfois et douté, souvent. La mort de son frère, Lord Arthur Merlette, avait d'ailleurs failli l'anéantir.

Un jour, Nate ne pria aucun d'entre nous de venir le rejoindre. Il commença ainsi :

— Je vous ai raconté comment Lady Merlette vous a sauvés, mais je ne vous ai jamais dit comment elle m'a sauvé, moi.

Je sus alors que l'histoire qui allait suivre serait capitale.

À l'époque, Lord Arthur Merlette, le frère de Lady Merlette, était encore en vie. Si la guerre n'avait pas encore commencé, les Birdéliens étaient déjà prisés comme domestique. On raconte même, maintenant que le conflit s'est tassé et que notre civilisation dans l’ouest a pris du poids, que les enfants birdéliens étaient enlevés pour remplir les orphelinats et satisfaire la demande. Les agences domestiques venaient tout juste d'être créées et faisaient alors embaucher des Birdéliens venus tenter de faire fortune parmi les Handasiens. C'est par l'une de ces agences toutes neuves que Nate avait trouvé un emploi de jardinier dans la résidence d'été des Merlette.

Située dans la campagne paysanne, sur l'exploitation agricole qui avait fait la fortune de feu Lord Merlette, le père de Séréna et Arthur, c'était une belle bâtisse en pierres de taille avec un grand jardin. Et ce grand jardin, qu'affectionnait tout particulièrement Lady Merlette, demandait de l'entretien. Feu Lord Merlette n'avait jamais employé de domestiques birdéliens, mais son jeune successeur – les deux frères et sœurs avaient alors une vingtaine d'années – était très curieux des agences domestiques. Pour assister Lady Merlette dans la tenue du domaine et assurer l'entretien lorsqu'ils ne seraient pas sur place, ils avaient décidé d'employer un jardinier. Il leur avait suffi d'en faire la demande auprès d'une agence pour faire la connaissance de Nate.

Nate rencontra chez les Merlette un traitement très étonnant. Ils ne semblaient pas avoir connaissance des coutumes en vogue chez les Handasiens au regard des Birdéliens. Lady Merlette jardinait aux côtés de Nate sans aucune gêne et Lord Merlette lui offrait même des cigares à la fin de sa journée de travail. Gêné, Nate n'avait pas osé refuser les premières fois. Il était resté quelques soirs à contempler le soleil se coucher sur le domaine, un verre d'alcool à la main, sur la terrasse des Merlette et en leur compagnie calme et étrangement ignorante.

Mais Nate avait peur. Si un jour un voisin les surprenait, il était susceptible de les dénoncer à l'agence domestique. Nate pourrait être renvoyé et perdrait toute chance de supporter sa famille, restée en Birdélie. Il serait accusé de profiter des Merlette, de les menacer pour obtenir des privilèges, ou pire encore. Et ce même si le frère et la sœur témoignaient en sa faveur. Il y avait des manières de traiter les Birdéliens. C'est ce qu'il expliqua aux Merlettes qui n'en crurent pas leurs oreilles.

Nate mit naturellement cela sur le compte que leur père n'avait jamais eu de domestiques Birdéliens – chose curieuse mais pas impossible. Il s'efforça alors de leur indiquer la marche à suivre. Mais au lieu de créer de la distance avec les Merlette, il renforça leur intérêt à son égard. Les deux frère et sœur ne cessaient de l'interroger sur les Birdéliens, sur son pays, sur les conditions de travail dans les autres maisons, sur les orphelinats. Nate répondait, bien sûr, mais se méfiait de cette curiosité. Elle n'était pas malsaine, cependant. Les Merlette ne demandèrent jamais à examiner ces ailes de libellule sous toute les coutures, à les soumettre à l'eau, au vent ou à différentes luminosités, à voir son dos nu pour comprendre comment elles étaient reliées à son corps ou à en arracher une pour savoir si elle repousserait. Ils auraient pu. Nate n'aurait pas eu d'autre choix que d'obéir.

Leurs questions finirent par se tarir, au grand soulagement de Nate. Une relation distante, froide et professionnelle s'installa pendant plusieurs mois. Nate ne jardina plus jamais aux côtés de Lady Merlette, bien qu'il sente encore parfois son regard dans son dos, lorsqu'elle le regardait depuis la terrasse. Les Merlette devinrent des employés modèles, dont la seule bizarrerie était de ne jamais se montrer le dos découvert. Lady Merlette portait toujours un châle ou un manteau sur ses épaules et son frère ne retirait jamais sa veste.

À la fin de l'été, les Merlette décidèrent cependant de modifier son contrat pour l'emmener avec eux en ville. Leur maison là-bas avait une petite cour qui nécessitait ses talents.

 

Nate détestait la ville. Ses expériences là-bas avaient toutes été épouvantables. La ville tendait les Handasiens nerveux, exigeants. Désireux de surpasser leurs voisins, ils demandaient une quantité de travail harassante et accordaient peu de confort en échange. Ils exhibaient leurs employés birdéliens, même lorsqu'ils n'effectuaient pas de travaux d'intérieur, devant leurs invités. L'aile qu’un précédant employeur – propriétaire décrivait plus justement la relation liant Birdéliens et Handasiens dans les contrats – avait arrachée à Nate lors d'une soirée particulièrement arrosée avait mis plus de deux ans à repousser.

C'est donc non sans appréhension que Nate suivit les Merlette en ville. Il découvrit une maison froide, décorée à la mode mais restée impersonnelle, et dont la cour minuscule était entièrement dallée. Pas une plante n'était susceptible d'y pousser. La cour était juste bonne à faire sécher le linge à l'air libre.

Nate se sentait mal. Les Birdéliens pouvaient disparaître, c'était déjà connu. Pourquoi l'avait-on amené là si ce n'était pas pour jardiner ? Peut-être les Merlette voulaient-ils l'employer comme majordome... l'agence domestique le punirait s'il effectuait un travail non présent sur sa fiche de poste. Les Merlette l'ignoraient sûrement.

Alors qu'ils le laissaient examiner la cour, où il n'y avait rien à examiner si ce n'était une touffe de mauvaises herbes poussant dans une fissure du béton, Nate entendait les Merlette discuter à voix basse derrière lui.

— Tu es sûr ? demandait Lady Merlette.

— Je ne peux pas rester les bras croisés. Et toi ?

Nate avait entendu le défi dans la voix du Lord.

— Je suis d'accord. Mais...

— J'en peux plus de garder ça pour moi. Si on doit se faire confiance, il faut qu'il sache et tu le sais.

— Je sais. On peut attendre d'être installés, de défaire les bagages...

— Non. Il faut crever l'abcès tout de suite. C'est ton idée.

— Je sais. Mais elle me paraît de plus en plus folle au fur et à mesure qu'on s'en rapproche.

— Alors c'est une bonne idée.

Si cet échange l'intrigua, Nate n'en laissa rien paraître. Lady Merlette se tourna vers lui :

— Savez-vous voler ? demanda-t-elle d'une voix étonnamment douce.

Nate se raidit. Encore une question étrange ! Et assortie du vouvoiement en plus ! Même s'il avait insisté, les Merlette ne s'étaient jamais adressé à lui autrement qu'en le vouvoyant. C'était une chose, une bizarrerie tenace, à laquelle il n'arrivait pas à s'habituer.

— J'ai appris en Birdélie, répondit-il, méfiant.

Lady Merlette hocha la tête avec un sourire très doux :

— Venez, dit-elle.

Ils le précédèrent tous les deux à l'intérieur de la maison. Nate crut un instant qu'ils allaient le conduire à la cave, mais ils montèrent dans les étages et s’arrêtèrent devant une porte au fond du couloir du premier. Lord Merlette la déverrouilla à l'aide d'une petite clé en or qu'il portait sur une chaîne autour du cou. Une lampe à huile à la main, il pénétra le premier dans la pièce. Devant Nate, Lady Merlette marqua un temps d'arrêt plus prononcé. Nate vit ses épaules se soulever alors qu'elle prenait une profonde inspiration pour entrer.

Lord Merlette avait allumé une seconde lampe à huile, mais il faisait sombre et Nate eut du mal à distinguer l'intérieur de la pièce. Suivant Lady Merlette, il se cogna dans un meuble.

— Je vous prie de m'excuser, dit-il.

Ses excuses se perdirent dans l'obscurité de l'endroit.

— Nous n'ouvrons jamais les volets ici, dit Lord Merlette en allumant une troisième lampe à huile.

Les yeux de Nate s'habituaient peu à peu à la pénombre ambiante. Il distingua les contours de grandes bibliothèques, d'épais fauteuils en cuir et d'un large bureau. Les deux lampes à huile allumées par Lord Merlette se trouvaient sur son plateau en bois massif. Elles projetaient un halo jaunâtre qui soulignait les contours de plusieurs cadres, qui recouvraient le pan de mur derrière le bureau, mais ne permettaient pas d'en voir le contenu.

La troisième lampe à huile toujours à la main, Lord Merlette s'était appuyé contre le bureau. Nate sentait la présence de Lady Merlette derrière lui.

— C'était le bureau de notre père, commença Lord Merlette.

Les traits soulignés par la lumière, il grimaça.

— Nous détestons cette pièce, dit Lady Merlette.

Lord Merlette se déplaça, contournant le bureau. Il balaya le mur du fond du faisceau de sa lampe pour souligner le contenu des cadres.

— Notre père se vantait d'être un passionné d’entomologie...

La lumière éclairait des dizaines d'ailes d'insectes, étiquetées et épinglées dans les cadres. Il n'y avait que des ailes de papillon. Nate, bien que ses ailes soient des ailes de libellules, se sentit envahi de nausée. Il avait peur de ce qui allait suivre.

Il y eut des pas et un grincement : Lady Merlette s'était déplacée dans le fond de la pièce pour entrouvrir les volets d'une fenêtre juste assez pour laisser passer un filet de soleil.

— Cette passion pour l’entomologie... ce n'était qu'une couverture. Il a eu cette idée dans sa jeunesse, je crois. Il travaillait alors pour un exploitant handasien qui terrorisait tous ses employés.

La lumière du jour et la lampe éclairement ensemble les plus grands cadres de la collection de feu Lord Merlette. Leur envergure atteignait deux ou trois mètres. C'était des ailes de Birdéliens.

— Si vous devez vomir, il y a un vase à votre gauche, sur la petite table où vous vous êtes cogné en rentrant, dit calmement Lady Merlette.

Nate ne se posa aucune question. Il se jeta presque sur le vase et la bile lui brûla la gorge. Toussant et crachant, il jeta un coup d'œil vers la porte, laissée grande ouverte.

— Elles ne sont pas belles ? Vous me vexez.

Quelque chose dans la voix de Lady Merlette le retint et il reporta, malgré son instinct, son attention sur les ailes. Il y avait quatre paires en tout, deux tailles et deux motifs. Les deux paires les plus grandes étaient légèrement surélevées par rapport aux deux autres. Pour chaque motif, il y avait une grande et une petite paire. Les premières ailes étaient communes chez les Birdéliens, blanches tachées de noires. Les deux autres paires étaient beaucoup plus rares. Elles offraient à l'œil de complexes nuances d'orange et de brun, bordées de noir et mouchetées de blanc. Ces deux paires-là était magnifiques, oui. Mais à la pensée des Birdéliens qui les avaient perdues et de celui qui les leur avait arrachées, Nate fut de nouveau pris de nausée. Contrairement aux ailes de libellules, les ailes de papillon ne repoussaient jamais.

— Notre père pensait que c'était le prix à payer pour une vie meilleure.

Une fois encore, ce fut la voix teintée de tristesse de Lady Merlette qui retint Nate.

— C'était son choix et pas le nôtre... ajouta Lord Merlette.

Ils étaient tous les deux tournés face aux ailes, absorbés dans leur contemplation, dos à Nate qui pouvait s'enfuir, il le savait. Alors pourquoi restait-il immobile ?

— Et c'est très cher payé, conclut Lady Merlette.

Nate réalisa brusquement qu'elle ne portait aucun châle sur les épaules. Son frère avait également laissé sa veste sur le dossier d'un fauteuil. Dans leur dos, éclairées par la lumière de la fenêtre du fond, se dessinaient deux taches rosâtres. De part et d'autre de la colonne vertébrale, juste à côté des omoplates, rectilignes. Des taches de sang de cicatrices qui ne guériraient jamais.

Alors que Lord Merlette restait face aux quatre paires d'ailes, Lady Merlette se tourna vers Nate.

— Pensez-vous que ça en vaille la peine ?

Nate sentit la douleur et l'urgence dans sa voix. Ses yeux étaient brillants de larmes et elle le considérait avec dans le regard un espoir fou, vain, non dissimulé. Les mots restaient coincés dans la gorge nouée de Nate.

— De ne pas pouvoir voler ? insistait Lady Merlette.

Une larme roula sur sa joue. Lord Merlette se retourna à son tour et lui prit la main. Lui aussi attendait la réponse de Nate. Il était tendu, les mâchoires serrées et il avait posé la lampe à huile qui vacillait dans sa main.

Nate aurait pu leur dire oui, ou leur répondre qu'il n'en savait rien. Il aurait pu éluder leur question ou prendre ses jambes à son cou – les Merlette ne le retiendraient pas, il le savait.

— Non, s'entendit-il dire.

Un éclat féroce passa dans les yeux de Lady Merlette alors qu'elle redressait les épaules.

— C’est aussi la conclusion à laquelle nous sommes arrivés. Je veux que personne d'autre n'ait à faire ce choix.

C’est donc ainsi que tout commença pour Nate, pour sa sœur Lucy et pour des dizaines d’autres. L’ouest nous tendait les bras. Un jour, nous fûmes obligés de quitter le camp. Les craintes du Dr Fenring s’étaient confirmées : le CRB n’avait pas lâché Lady Merlette d’une semelle. Il arrivait. Nous étions obligés de fuir. Alors nous nous envolâmes vers l’ouest, tous ensemble.

Nous laissâmes Lady Merlette seule, debout au milieu de ce qui avait été pour beaucoup d’entre nous l’unique foyer que nous ayons jamais connu. Nous laissâmes Lady Merlette seule, elle qui nous avait sauvés mais qui ne pouvait pas voler.

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Tac
Posté le 23/10/2022
Yo!
Le chapitre précédent m'avait laissé un doute, mais finalement j'avais bien compris ; les Merlette étaient bien birdéliens !
Ce chapitre confirme ce que je pense au niveau de la construction de l'histoire, que j'ai évoquée au chapitre précédent : pour moi, cela va, pour moi, trop vite. Je trouve que le flshback est un peu artificiellement inséré. En y allant plus progressivement, cet instant souvenir passerait, je pense, plus naturellement. J'ai l'impression qu'il a été inséré là car il fallait le mettre, mais il m'apparaît plus développé, en termes d'intensité et d'émotions, que les deux-trois derniers chapitres, ce qui pour moi est problématique. Je crois qu'il manque une forme de climax dans l'histoire ; le moment idéal pour le climax, selon moi (les deux chapitres où j'ai repris ma lecture, en fait), retombe car la fin m'apparaît comme "résumée". Ce qui est mentionné devrait, pour moi, être développé, et certaines choses, toujours pour moi, manquent carrément, par exemple la relation entre les deux soeurs : comment évolue-t-elle ensuite ? La cadette pardonne-t-elle à son aînée ? Son aînée surmonte-t-elle cette intériorisation des normes handasiennes dont elle a fait preuve ? Comment se passe leur intégration dans le camp ? Je suis aussi frustré car la fin ne m'a pas permis, tout personnellement, de quitter "proprement" les personnages ; mon lien d'attachement avec eux s'achève un peu trop abruptement à mon goût.
Je me demande si cette histoire peut se lire de façon si indépendante de l'histoire principale. Si tel était le but, alors je crois sincèrement qu'il manque certaines informations, quitte à faire redite avec ce qui se passe dans l'histoire principale. S'il s'agit d'une histoire vraiment annexe en supplément de l'histoire principale, alors j'imagine qu'il n'y a pas besoin de rajouter des infos - je ne peux de fait pas me prononcer, n'ayant pas lu l'histoire principale - mais je pense que ce serait à préciser, que cette histoire vise le public t'ayant déjà lue.
Cela étant, j'ai beaucoup apprécié cette incursion dans ton univers et ma curiosité est tout à fait piquée !
Plein de bisous !
Thérèse
Posté le 01/11/2022
Du coup j'ai déjà répondu à certaines choses dans mon précédent commentaire. Mais je suis d'accord, le flashback est inséré très artificiellement, je l'ai senti en l'écrivant. Même sachant que l'histoire de concentre sur lady Merlette et non sur les ressentis de la narratrice et de sa soeur, il aurait certainement valu le mettre un peu plus tôt, au moment où on s'attendait à avoir des explications avant le départ en voyage comme tu l'as souligné.

Merci beaucoup pour ta lecture et tes remarques qui vont m'aider sur mes autres projets ^^
Edouard PArle
Posté le 29/08/2022
Coucou !
Eh ben ... Cette fin est cruelle et frustrante. J'aurais vraiment voulu en apprendre plus, ça se clot en quelques phrases, c'est presque violent. La phrase de chute est très belle.
Sinon, c'est intéressant d'avoir clot cette histoire par un souvenir raconté par Nate, on apprend beaucoup de choses sur Lady Merlette, notamment ses ailes coupées. Je pensais qu'Arthur était son défunt mari donc j'ai été un peu surpris même si finalement ça ne change pas grand chose au propos.
En tout cas, c'était un plaisir de lire cette histoire. L'univers était très différent de celui de tes autres écrits mais très réussi. Envisages tu d'y revenir ? Quels sont tes prochains projets ? Je suivrai ça avec attention...
Un plaisir,
A bientôt !
Thérèse
Posté le 01/09/2022
Ravie que la fin ait eu l'effet attendu ! J'ai beaucoup aimé écrire cette petite histoire et je suis contente qu'elle t'ait plu. J'aimerais bien écrire dans la même ambiance (un cadre avec des airs d'époque victorienne) mais je ne compte pas forcément reprendre cet univers-là en particulier... dans tous les cas, ça n'arrivera pas avant un certain temps : je me concentre sur le premier jet de la suite des Derniers Dragons ^^

En tous cas, merci pour la lecture et les retours, c'est toujours très encourageant !
Edouard PArle
Posté le 01/09/2022
Oui j'ai vu que tu avais publié la suite des Derniers Dragons, j'ai prévu de m'y attaquer prochainement (=
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