9. Récupération

Notes de l’auteur : Voilà, un chapitre peut-être un peu plan-plan pour explorer le village pendant que Kalan se remet de ses mésaventure ;) j'ignore s'il a vraiment sa place ou si on s'en fiche pas un peu au final ? Est-ce que je ne devrais pas explorer des choses plus intéressantes sur point de vue d'un autre perso ? Ou alors faire une élipse temporelle ? Mon roman ne promet pas un rythme effréné depuis le début, mais je me pose pas mal de question, surtout que mon tome 2 a une grande partie plus contemplative
Phémie j'espère que tu m'en diras des nouvelles ;-)

Kalan put se réveiller de lui-même, bien que la matinée soit déjà bien avancée quand il sortit du lit. Parfaitement coordonnés, Popi et lui s’étirèrent en baillant. Kalan caressa le chiot, amusé, puis alla s’habiller. Ses habits avaient un peu moins d’odeur que la veille, mais il devrait quand même trouver des rechanges et le lavoir. En sortant du chalet, il se retrouva coincé par un troupeau de yaks et de moutons qui passaient devant lui en trottinant. Il y avait une dizaine d’animaux de chaque espèce qui se suivaient, tous âges confondus. Un petit yak s’arrêta pour observer Popi, qui se carapata en aboyant. Cette agitation acheva de réveiller Kalan. Les chiens de Mérin encerclaient les animaux, les dirigeant vers le centre du village tandis qu’un Cornide fermait la marche.

— Bonjour, salua Kalan. Qu’est-ce qu’il se passe avec ces bêtes ?

— Bonjour et bienvenue à Mérin ! Chaque printemps quand les beaux jours s’installent, on réunit les yaks et les moutons qui vivent dispersés dans la montagne pour tondre leur laine. Ils en ont moins besoin lors de la belle saison, bien qu’on veille à leur laisser une couche suffisante pour vivre en extérieur confortablement.

— C’est une bonne idée, et leur laine doit tenir chaud pour les habits d’hiver. Je n’avais jamais vu personne faire les choses de cette manière.

— Ça nous complique la vie, mais on ne voulait pas entretenir de troupeau, c’est donc un bon compromis pour nous. Et les chiens sont très coopératifs, sans eux, on n’y arriverait pas.

— Je vois ça. Ça te dérange que mon chien les accompagne ? Il aime passer du temps avec les autres et apprendre avec eux.

— Aucun problème ! Je leur demande service et ensuite je les nourris, mais je ne m’en occupe pas plus que ça, c’est bon pour ton chien ?

— Oui, je pense qu’il se débrouillera. Merci et bonne journée ! 

Il s’éloigna en saluant ce drôle de berger puis se rendit au sanctuaire où il passa quelques instants avec Nessan. Il se demanda tout à coup où Ahia avait dormi et où elle était en ce moment. Calib, qui faisait une tournée dans les chambres, entra avant qu’il ne sorte.

— Kalan ! Comment vas-tu ?

— Je vais bien merci, et toi ? Tu n’aurais pas vue mon amie hybride ?

— Ahia, tu veux dire ? Oui, elle a dormi ici puis elle est partie avec Touma et Yashi pour manger.

— C’est déjà midi ? s’étonna Kalan qui n’avait pas remarqué le soleil si bien avancé dans sa course.

— Oui, c’est déjà midi, s’esclaffa Calib. J’imagine que tu viens de te lever, mais tu ferais bien d’aller manger, tu dois prendre des forces. Je pense que tu pourras trouver Ahia encore là-bas.

— Merci Calib ! À bientôt ! 

Kalan se dépêcha de rejoindre la salle des repas, de crainte de louper son amie. Quand il arriva, elle était encore en train de manger avec Touma et Yashi. Elle lui fit un signe de la main, l’ayant probablement déjà senti arriver avant qu’il ne passe la porte, et Kalan s’approcha.

— Fantastique, vous êtes encore là !

— Kalan ! s’exclama Touma. Je suis passée chez toi ce matin, mais tu dormais encore. Je voulais te voir, ça tombe bien que tu sois là.

— Tu me cherchais ? Pourquoi ?

— Déjà pour que tu manges, jeune Sombre ! clama une voix forte et douce du côté des cuisines. Tu es maigre comme une marmotte à la sortie de l’hiver, viens chercher cette assiette !

Un immense Sombre lui tendait un plat de son seul bras valide.

— Ligoth ! sourit Kalan. Je suis heureux de te voir, j’ai rencontré ta femme en chemin.

— Elle m’a dit, oui. Prends cette assiette et va manger, nous discuterons plus tard. 

Kalan ne se fit pas prier et lui pris le plat de lentilles avant d’aller s’assoir. Il commença à manger pendant que Touma entamait la discussion.

— Je voulais savoir si tu étais bien installé, je n’ai pas encore eu le temps de te montrer le lavoir et les bains, j’imagine que tu en auras besoin.

— Je pue autant ? demanda Kalan entre deux bouchées, gêné.

— Pour quelqu'un qui fuit depuis les prisons, pas tant que ça, estima Touma, sans jugement. Mais nous avons des sources naturelles d’eau chaude et des bassins taillés dans la roche, qui n’aurait pas besoin de telles merveilles alors qu’elles sont à portée de main ?

— Une source chaude…, répéta Kalan, rêveur. J’ai déjà envie d’y être, mais je devrais d’abord laver mes vêtements qui sentent franchement mauvais.

— Il te faut des rechanges et des habits pour les différentes saisons. Que dirais-tu que nous allions voir aux ateliers de couture ?

— Je ne suis pas contre, mais je n’ai rien pour faire du troc, ajouta-t-il timidement.

— Mérin ne demande pas de payer de quoi se vêtir, se loger et se nourrir. Nous œuvrons tous pour assurer nos besoins.

— Je n’ai encore rien apporté au village…

— Alors dis-toi que je te donne ma part de vêtements, comme je n’habitais pas souvent ici, je ne l’ai pas prise. Ça me fait plaisir de savoir que ma contribution à Mérin t’aura offert de quoi t’habiller. Je t’accompagnerai, comme ça, tu ne seras pas gêné de te servir.

— Merci, lui sourit-il.

— Touma a besoin de chouchouter quelqu'un maintenant que ses filles ne veulent plus décoller des Roches avec les ancêtres et enfants du village, pouffa Yashi.

— Moque-toi de moi ! le prévint Touma. Mais tu verras le jours où tu auras des enfants, c’est dur le moment où tu n’es plus la personne centrale de leur vie.

— Moi, des enfants ? J’ai assez à faire avec tous les villageois, je te remercie ! Kalan, si tu veux faire une bonne action, laisse Touma te dorloter. 

La Cornide répondit à son ami d’une pichenette sur le crâne. Apparemment, ils aimaient bien s’embêter.

— Je crois que j’ai bien besoin d’une maman en ce moment : je ne fais que dormir et manger, avoua Kalan. On peut se compléter le temps de passer le cap, Touma. 

— Parfait ! déclara-t-elle. En revanche, je préfère te prévenir que je ne te porterai pas, mais je peux te prendre par la main.

— Ah Touma, c’est tout ou rien, on ne fait pas les choses à moitié nous deux ! 

— Vous êtes assez fêlés pour être de la même famille en tout cas, constata Yashi.

— Tu peux parler, ce n’est pas toi qui avais une conjointe qui aimait ce genre de jeu ? se moqua son amie.

— Touma, voyons ! Pas de ce genre de discussion devant les enfants ! 

Ahia et Kalan se regardèrent avec des yeux ronds, comprenant vaguement de quel genre de jeux les Cornides parlaient. Leur expression fit éclater de rire Touma et Yashi, rejoints dans leur hilarité par leurs deux jeunes camarades. Le Cornide les salua et retourna au sanctuaire.

— Tu ne travailles pas là-bas, Touma ? demanda Ahia.

— Non, je donne parfois un coup de main, mais je suis principalement sur les routes de Linone. Quand je suis ici, j’en profite pour me reposer, réfléchir à nos plans, m’entrainer et effectuer de petites tâches. C’est devenu bien plus confortable pour moi depuis que Calib a accepté de quitter Geld. J’avais la sensation de mener trois vies en même temps !

— J’imagine que ça devait être épuisant, admit Kalan. Et à part me trouver des habits, tu as d’autres tâches à effectuer aujourd’hui ?

— Non, si ce n’est récupérer mes filles avant le repas du soir. Je mangerai à la maison, mais vous êtes toujours les bienvenus ici.

— Tu penses te coucher plus tard cette nuit ? demanda Ahia à l’attention de Kalan.

— Oui, j’espère, étant donné l’heure à laquelle je me suis levé ce matin, marmonna-t-il. C’est fou de dormir autant ! 

— C’est plutôt bon signe, je sens ton corps récupérer à toute vitesse, affirma Touma.

— Moi, je ne sens rien du tout, ronchonna le jeune Sombre.

— Qu’est-ce que tu peux être pessimiste et casse-pied quand tu veux ! le sermonna Ahia.

Kalan sourit en se laissant secouer par sa meilleure amie. À peine eut-il fini son plat que Ligoth l’avait déjà débarrassé.

— Nous mangerons ici avec Madas et Fylen. J’espère que nous nous croiserons.

— Moi aussi, Ligoth ! J’essaierai d’être présent, répondit Kalan.

Il observa le géant s’éloigner. Le manque de son bras créait une drôle d’impression, tant son membre valide était imposant. Un bras en moins chez Ligoth créait un immense vide et Kalan espéra que le colosse s’habituait à cette perte.

— Bien, allons t’habiller ! déclara Touma. Et te montrer le lavoir, te faire visiter le village et bien sûr, les bains !

Kalan imaginait déjà son corps meurtri se prélasser dans l’eau thermale et soupira. Il se rappela soudain qu’il y avait quelqu'un à qui il devait sa survie jusqu’à Mérin et ses sources chaudes.

— Je veux bien aller dire bonjour à Chardon aussi.

Il passa donc l’après-midi avec Touma et Ahia. Elles s’entendaient à merveille et Kalan était heureux de découvrir le village à leurs côtés. Tous les Allistes montraient bon accueil et Touma put montrer où logeaient les connaissances de Kalan. Seul le petit chalet de Wakami lui resta inconnu, car il était construit légèrement en dehors du village. Les camarades passèrent chez Kalan pour y déposer ses emplettes et y croisèrent Epoline et Nekoline qui partaient rejoindre Wakami et Isfan, ces derniers s’étant proposés comme instructeurs pour la jeune Coloris. Kalan lui souhaita bonne chance pour ce premier cours et lui demanda de passer le bonjour aux deux enseignants. Alors qu’elles partaient, Ahia serra le bras de Kalan :

— Tout va bien ? lui demanda-t-elle

— Oui, très bien, pourquoi ?

— Comme ça, répondit-elle en haussant les épaules. En parlant d’Isfan et Wakami, j’ai rendez-vous avec eux en fin d’après-midi pour Nessan, tu veux venir ?

— Avec plaisir, de toute façon je voulais le voir. Dis, ça ne te dérange pas de dormir là-bas toutes les nuits ?

— Absolument pas ! Depuis que je sais pouvoir transmettre mes émotions, je passe la nuit collée à Ness et on finit par trouver une sorte de symbiose apaisante. Je suis persuadée que ça lui fait du bien et l’aide à se remettre.

— Tu as probablement raison, Yashi et Calib m’ont dit que son corps semblait se détendre, confirma Touma.

— Ahia, c’est génial, s’exclama Kalan. Tu es vraiment notre sauveuse ! Merci de faire ça pour lui.

— C’est normal, Nessan est un ami d’enfance. 

Cette nouvelle gonfla le cœur de Kalan et ce fut d’un pas énergique qu’il suivit Touma jusqu’aux écuries. Popi les accueillit, ayant suivi les autres chiens jusqu’à leur réserve de souris. Kalan en conclut que les Elfes de Mérin s’étaient chargés du troupeau de yaks et de moutons. Le chiot semblait repu et fatigué, car il choisit de les suivre plutôt que de poursuivre la journée avec ses congénères. Dans l’enclos, il retrouva Chardon et ses semblables occupés à brouter. Le petit cheval semblait heureux, mais il prit tout de même la peine de lever la tête de son herbe pour se frotter contre les Elfes venus le voir. Le petit hongre et les autres chevaux fraichement arrivés ne semblaient pas nostalgiques de leur vie à Réonde. Alors qu’il caressait Chardon, Kalan en profita pour exprimer sa reconnaissance envers Touma :

— Merci de ne pas avoir dit que ma grand-mère était une Visionniste. Je l’ai appris aux Allistes à la dernière réunion, j’en ai conclu que tu n’avais rien dit de notre dernière conversation à Geld.

— Je ne voulais pas qu’on s’intéresse à elle dans ton dos, admit Touma. J’ai pensé qu’elle avait le droit de vivre dans l’anonymat et qu’elle s’en était bien sortie pour le faire jusqu’à présent.

Kalan lui sourit, touché par sa considération.

Une fois le tour de l’écurie fait, Touma l’accompagna au sanctuaire où Holl les accueillit. Il discutait avec Wakami, Isfan, Epoline et Nekoline.

— Merveilleux, vous êtes toutes et tous là ! Je voulais vous proposer de participer à un groupe de méditation que j’encadrerai. Nous vous avons déjà parlé rapidement du fait que chaque matin, nous offrons des méditations pour tout le village. Je trouverais génial si vous acceptiez de me rejoindre et de pratiquer en petit groupe, ensemble. En dehors de Touma et d’Isfan qui se débrouilleront très bien sans mon aide.

Kalan ne comprenait pas pourquoi cela tenait tant au Visionniste de les faire méditer.

— Attends, moi aussi ? s’étonna Wakami.

— Tout à fait ! Tu n’es pas un novice, mais au vu de la période que tu traverses, je me suis dit que de méditer de manière plus encadrée te ferais du bien.

— Mais enfin, j’ai toujours suivi mes méditations avec Omèle, répondit le jeune Coloris.

— Nous en avons discuté. Nous pensons qu’il est peut-être temps que tu passes ce moment en ma compagnie.

— Je ne vois pas pourquoi, grommela-t-il.

— Je ne voudrais pas vous importuner, mais je ne comprends pas non plus l’intérêt, déclara Nekoline. J’accompagnerai la Princesse partout, mais je ne vois pas l’utilité de votre méditation.

— Vous n’êtes en rien obligés de venir, bien entendu ! C’est une offre à prendre ou à laisser. Quant à ta question, il n’y a qu’en expérimentant que tu auras la réponse. Je ne peux pas savoir pour toi ce que cela pourrait t’amener, à part plus de liberté. Voilà ! Sachez que vous me trouverez tous les matins durant deux mois à la salle de repos du troisième étage de la bâtisse commune. Il y a une fleur sculptée sur la porte, parait-il. Je vous laisse, à demain ! 

Le Visionniste s’en alla d’un bon pas.

— Cette méditation a l’air très importante pour lui, commenta Ahia.

— C’est une tradition qui a été instaurée ici depuis longtemps, expliqua Touma. Au début, je la trouvais étrange, mais j’ai fini par comprendre que nous trouvions dans la méditation un apprentissage de base qui aurait dû nous être offert dès l’enfance.

— Quel genre d’apprentissage ? demanda Epoline, intriguée.

— Je ne peux rien vous promettre, mais pour ma part cela m’a enseigné l’accueil, l’empathie, la compréhension de soi, le lâcher prise, la patience… Je pense que ce n’est pas pour rien que nous maintenons une bonne entente dans ce village et que la plupart des gens se sentent bien dans leur peau.

— Dis comme ça, ça ne peut pas nous faire de mal, remarqua Kalan.

— On comprend aussi pourquoi Wakami a besoin de cours de rattrapage, nargua Isfan.

— C’est normal, quand on se confronte aux cruautés du monde, on a bien besoin d’un rétablissement plus personnalisé, coupa Touma qui n’avait apparemment pas apprécié la pique d’Isfan sur son ami.

— Tu as raison, désolé Wakami, je voulais faire un peu d’humour. En tout cas, la méditation ne vous coupera pas de vos sales caractères, c’est sûr !

Touma et Wakami se regardèrent en souriant, se sentant tous deux concernés.

— Mince, j’avais espoir que notre Princesse devienne moins entêtée, se plaignit Nekoline.

La remarque fit rire ses camarades, tandis qu’Epoline protestait énergiquement, mettant en avant son caractère bien trempé. La jeune Coloris secoua la tête puis remercia vivement ses deux maîtres pour leur apprentissage du jour. Sa Gardienne et elle s’en allèrent ensuite de leur côté et Touma du sien.

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Phémie
Posté le 25/05/2025
Coucou !

Alors pour répondre à ta question, j'ai bien aimé qu'on visite un peu ce village et qu'on en apprenne plus sur leurs coutumes.

Cependant, ton idée d'emmener cela à travers le point de vue d'un autre personnage serait intéressante aussi.

Petite remarque (sans vouloir orienter le choix du point de vue si jamais tu en changes ;) ) : j'étais un peu sur ma faim lorsqu'Ahia répond : "C’est normal, Nessan est un ami d’enfance". J'aurais aimé qu'elle soit un peu plus précise, car je me demande vraiment comment elle voit Nessan, à côté de Kalan dont elle est si proche. Et je me demande même à quel point elle l'aide par amitié pour lui plutôt que pour son frère.

D'autre part, je trouve qu'Ahia et Kalan ont eu très peu de tête à tête depuis leur arrivée, Kalan voit plein de monde mais je garde le ressenti qu'il est très seul dans ce grand collectif, donc j'apprécie qu'on les voit passer du temps ensemble dans ce chapitre (j'espère que ça va continuer en deuxième partie!)

A tout bientôt
ANABarbouille
Posté le 26/05/2025
Merci pour ton retour, je vais me noter tout ça !
Ahia est un peu évasive sur son lien à Nessan, mais elle va devoir finir par l'expliquer ;) J'y penserai quand même quand je ré-écrirai (encore) cette saga !

Et c'est vrai que Kalan et Ahia manquent un peu de tête à tête. Malheureusement je ne peux pas t'en promettre sur cette version car j'ai aussi cette sensation que ça manque même après être repassé sur ce tome quelques fois ! Malheureusement, j'ai pas le mood de tout de suite la corriger, mais j'ai envie quand même de continuer à la partager T_T Mais Ahia doit avoir plus de place je suis d'accord ! C'est sa BFF quand même haha

Je me dis que je pourrais peut-être profiter de ré-écrire cette partie de chapitre du point de vue d'Ahia et créer des interactions avec Kalan entre autres ! Et puis, explorer le village sous toutes les formes animale, ça pourrait être sympa :D
ANABarbouille
Posté le 26/05/2025
PS : J'ai déjà 7 pages word où j'ai copié collé tous tes retours, ça va vraiment m'aider quand j'aurai l'inspi pour reprendre toute la saga :D
Phémie
Posté le 02/06/2025
7 pages ouarf !! Je compatis :')
J'ai pas mis bout à bout tes commentaires mais je sais que j'ai matière à bosser aussi sur mon T1 !! La réécriture est aussi en attente de vacances et de l'énergie nécessaire.
A très vite
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