En ces temps reculés une guerre faisait rage. Les monstres prenaient la forme d'humain et se confondaient dans la population pour attaquer les gardes, le roi et les paysans. Certaines personnes plus observatrice pouvaient reconnaître un monstre. Ils se designerent alors chasseurs de monstres et fabriquer ent des armes magiques pour combattre ces êtres puissants.
À plusieurs jours de route de la capitale vivait un peuple. Un petit peuple très unis et solidaire qui essayait tant bien que mal de survivre aux attaques des monstres. Il y avait 8 familles toutes plus gentilles et serviables les unes que les autres. Les habitants du village étaient des chasseurs de monstres qui avaient l'habitude d'être sur les routes.
Quand une famille s'en allait participer à une chasse, les enfants de cette famille étaient gardés par le reste du village. Ainsi se passait la vie dans le village de Angeville.
Ce jour là, c'était le tour de la famille Arenn de partir. Ils me confèrent donc, moi, leur fille de 8 ans, à nos voisins, la famille Nired. Je n'aimait pas quand mes parents partaient... Ils partaient pendant longtemps et je devais rester chez des gens que je n'aimais pas spécialement.
Là maison de la famille Nired grouillant de monde. Il y avait toujours du bruit, de l'agitation... Ça me perçait les tympans, je ne supportais pas et j'en voulais à mes parents de me laisser chez eux. Cette famille n'était composée que de garçons. La seule femme était la mère. Il y avait un père, un oncle, un grand père et douze fils âgés de 3 à 21 ans.
Comme si cela ne suffisait pas, les 4 aînées, Lauren, Virgile, Henri et Baptiste ne cessaient de m'embêter. Un jour où je me baignais dans un lac proche, ils m'ont dérobé mes vêtements et ont attendu que je sorte de l'eau pour me voir nue. Évidemment je ne suis pas sortie et je suis tombée malade. Un autre jour, ils m'avaient enfermée dans le grenier de la maison qui était au 6 ème et dernier étage. Alors au bout d'un mois de torture, j'ai craqué et j'ai fait une fugue.
Je suis allée trouver refuge dans une grotte dissimulée derrière des buissons touffus. C'est la que j'ai découvert pour la première fois mon havre de paix...
J'avais fugué depuis 3 jours. J' avais faim et froid, j'étais fatigué. Je me suis mise à explorer la grotte. En vérité, c'était un long tunnel et non une grotte. Quand je suis arrivée au bout de ce passage, j'ai découvert une clairière entourée de roche et tapissée d'herbe haute et verte. Il y avait au centre de la clairière un arbre immense et majestueux autour duquel s'étendait un etang d'eau claire.
Je me suis précipitée en courant vers l'étang, j'ai bu, j'ai cueilli les fruits des arbres. Puis la nuit tomba et je décidais de rentrer dans la maison des Nired. Ils devaient être inquiets après tout... Mais il faisait tellement sombre... Je ne réussissait pas à retrouver le chemin du tunnel. Je me suis mise à pleurer pendant de longues minutes et quand j'ai relevé la tête, un petit être m'attendait, lévitant à quelques centimètres au dessus du sol.
I C'était un monstre. Il était petit et d'un vert à l'aspect rassurant. On pouvait distinguer le paysage au travers de son corps. Il avait une forme humaine bien que petite et très approximative. Il commença à faire des allers retours et je compris qu'il me montrait le chemin. Je désirais tellement retourner chez les Nired que je le suivis sans hésiter. Bientôt, j'atteignais la sortie de la grotte. Là, l'être disparut. Mais ce n'était pas grave parce qu'à partir de l'endroit où j'étais, je pouvais aisément retrouver mon chemin.
Je me mis à marcher encore et encore jusqu'à la maison des Nired . Quand je passais la porte, la mère vint me serrer dans les bras ainsi que le plus jeune frère, le père me sermona un peu avant d'imiter sa femme et son fils. Loren, Virgile, Henri et Baptiste restèrent dans leur coin jusqu'à ce que le grand-père me demande pourquoi j'avais fugué. Je répondis fermement que les quatre aînés me harcelaient à chaque fois que je venais et que c'était pire depuis que mes parents étaient partis pour participer à cette foire. La mère Nired partit dans la cuisine et y emmena ses quatre fils qu'on ne revit pas de la soirée ni même de la journée suivante.
Les semaines passèrent avec une tranquillité qui m'était jusque là étrangère. Je me rendais souvent à la clairière cachée désormais et j'aimais passer du temps la bas avec de petits animaux et de plus en plus d'êtres mystérieux comme celui qui m'avait guide la première fois. La vie était paisible. Mais un jour, alors que j'arrivais à la clairière, un homme furieux s'approcha de moi et m'apostropha :
- Eh toi gamine ! Es-tu la personne qui vient empiéter sur mon territoire, ma maison ? Es-tu celle qui me vole mes compagnons ? Es-tu celle qui se sert dans mes réserves de nourriture et d'eau ?
- J... Je... Non...
- Non ? Comment ça ? Jeune insolente tu ne sais même pas ce que tu fais ? Tu me cache la vérité ?
- N... Non monsieur... Je dis la vérité...
- Et comment puis-je te croire alors même que tu arrives dans mon domaine d'une démarche assurée qui prouve que tu y es déjà venue ?
- Je... Mais...
- Assez! s'impatiente l'homme : Je suis un terrible sorcier ! Et sais-tu ce que je vais faire ? Je vais te punir !
Le sorcier leva ses deux bras sous mon regard terrifié et prononça ces paroles :
- Je te châtie ! Ô toi ! Toi qui enfrein les règles ! Des lors tu ne vivras que par le reflet d'autrui ! L'endroit que tu aimes le plus deviendra celui que tu détester as ! Le châtiment s'estompera lorsque tu trouveras le dernier chasseur de monstres !
Je ne vis soudain plus rien. Rien d'autres que les ténèbres infinies qui m'entouraient. Quand je me réveillais, je me trouvais dans une chambre en tout point semblable à celle que j'avais chez mes parents. Mais quelque chose n'allait pas... Je me sentais epiée... Alors je me levais et là je remarquais. À la place du mur qui accueillait les fenaitres de ma chambre, il y avait une immense vitre qui donnait vue sur un salon dans lequel se trouvaient mes parents. Je n'ai pas compris tout de suite... J'ai d'abord essayé d'appeler mes parents mais ils ne répondaient pas... Puis j'ai remarqué que je voyais le salon depuis le miroir qui ornait une des poutres de bois. J'étais dans la miroir ! Le sorcier m'avait jetté un sort qui m'avait enfermé dans le miroir!
Mais de mon côté du miroir, i' y avait la chambre au lieu du salon... Alors les pièces du puzzle s'assemble rent et je me souvins des paroles du sorcier.
L'endroit que j'aimais le plus : Ma chambre. J'allais le détester car j'y serais enfermée ! Je ne vivrais que par le reflet d' autrui : je vivrais dans une surface qui peut refléter !
Pour vérifier ma théorie, je me précipita is vers la porte de ma chambre et je l'ouvrir pour passer sans la pièce d'à côté. Cet pièce était aussi ma chambre ! Mais cette fois, j'avais une vue sur le ciel... Le ciel... Une flaque d'eau ! Je voyais à travers une flaque d'eau ! Elle ne pouvait refléter que le ciel si elle se trouvait à l'extérieur.
Je suis restée dans les reflets pendant plusieurs siècles visiblement... Ma croissance et ma vieillesse physiques se sont arrêtées lorsque j'ai atteins l'âge adulte. A partir de la, j'ai cessé de compter les années qui passaient. Chaque jour, je trouvais au pied de mon lit de la nourriture et des habits. Ma vie s'est résumée à une chambre pendant très longtemps.
Entre temps, j'ai appris à lire sur les lèvres et j'ai pu savoir grâce à ça que la guerre des monstres était finie et que les chasseurs de monstres disparaissaient petit à petit.
Et un beau jour, j'ai senti une énergie pas comme les autres... Une énergie qui avait longtemps disparu. La tienne, celle des chasseurs de monstres.
Là suite, tu la connais...
~*~
Retour au présent, salon de chez Liam.
Hyju viens de finir son histoire. C'est fou ce qu'elle raconte bien... Si bien que je met quelques secondes à émerger et à me rendre compte des révélations qu'elle vient de faire. Puis je sursaute et je m'exclame :
- Tu viens de dire que je suis le dernier chasseur de monstres ? Toutes ces années dans ta chambre ne t'ont pas rendue un peu cinglée par hasard ?
Elle prend une mine vexée et se renfrogne. Je soupire et je me rattrape en m'excusant puis je demande :
- Mais ce que j'ai aperçu dans la cuisine c'était un monstre ?
- Sûrement. Et le sabre est un sabre magique. Il ne peut pas tuer un humain car il appartient à cette race mais il s'enfonce dans le corps d'un monstre comme dans du beurre. Il peut trancher n'importe quelle peau de monstre, tu pourrais faire couler beaucoup de sang ennemi avec ça...
- Merci Hyju mais je me passerais bien des détails... Tu dis que je suis chasseur de monstres ? Avant aujourd' hui je n'ai jamais vu de monstre...
- Tu ne l'as peut être pas toujours été, un événement particulièrement marquant à pu le provoquer...
Là mort de ma mère... Je pense. Ainsi donc, je suis une sorte de guerrier ? Qui appartient à une lignée disparue depuis longtemps ? Je me croirais dans un livre où un jeu vidéo...
je vois que les pièces du puzzle commencent à s'emboiter...
Il y a encore quelque fautes d'orthographe, mais ce n'est pas bien grave. Veux-tu que je te les indiques ?
Je crois qu'il est inutile de préciser "retour vers le présent, dans le salon de Liam", je pense qu'on s'en doute bien sans avoir besoin de le préciser.
Autre chose me chiffonne aussi. Vers la fin, Liam accepte directement qu'il est un chasseur de monstres. Je trouve que ça colle mal avec son caractère. Je pensais qu'il allait plutôt rejeter la jeune femme et faire, pendant son absence une découverte qui va ramener l'intrigue... Mais bon, ça c'est mon point de vue ! Tu t'en sors très bien et j'aime beaucoup ce que tu écris !
Bonne continuation !
-"observatrices" il manque le s
- désignèrent" il manque les accents
- "la" il faut enlever l'accent
- "grouillait" car le participe présent ne convient pas trop dans ta phrase
- "décidai" il faut du passé simple et non de l'imparfait
- Je ne sais pas pourquoi tu as mis ça : "I" Je ne sais pas si c'est un i majuscule ou un chiffre romain
- "Là-bas" il manque l'accent et le tiret
- "Dès" il manque l'accent
- "détesteras" il faut attacher le mot
- "précipitai" la personne est un "je" et pas un "il"
- "À" il manque l'accent.
- "mets" là encore, première personne
Il y en a peut-être d'autres, je ne suis pas une très bonne correctrice de fautes...
Merci de m'avoir présenté les fautes ! ^^