Si tu l’écoutes bien, tu l’entendras pleurer,
Malgré le grand sourire qu’elle offre à la terre ;
Mais personne ne sait, si de l’autre côté,
Un tout autre visage dessine sa sphère.
Elle pleure beaucoup, car elle en a trop vu.
Des batailles, du sang, et le malheur des femmes ;
La même chose tout le temps, vaste raffut,
Que produit en dessous le fort écho des âmes.
Mais malgré sa tristesse, oui, elle nous sourit !
Et le fera encor, tant que dans la nuit folle,
Dans les prisons, les forts, ou bien au fond d’un lit,
Il restera quelqu’un que sa beauté console.