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Par Ophelij
Notes de l’auteur : En relisant ce chapitre je me rends compte que des passages méritent d'être supprimé... Je laisse comme cela pour le moment...

10h20 au centre d’accueil

    Sabine sortit du bureau du Dr N’Gué mais la séance ne s’était pas déroulée comme de coutume. Sabine était apparue il y a deux ans. Habillée en gris sale, sans papiers, sans parole, il semblait qu’on l’avait « effacée ». C’est Marcelin qui avait prescrit son internement. Elle avait pu être logée au centre. Il y a quelque années, c’était encore possible. Interner quelqu’un, c’était une question délicate. Surtout lorsque la personne ne parlait pas. On le faisait toujours pour de bonnes raisons, pour bien faire. La décision dépendait autant du trouble effectif de la personne que de la motivation de l’équipe à la soigner. Dans un sens, si on pouvait aider quelqu’un à aller mieux, c’est qu’il était malade. Aujourd’hui ces questions ne se posaient plus vraiment, parce qu’il n’y avait plus de place. Ainsi, certains individus furent internés, qui auraient pu poursuivre leur route, en étant tout simplement un peu différents des autres. Et d’autres courraient les rues, qui auraient, sans doute, eu besoin d’être aidés. L’internement était une chance, et aussi une entrave. Pour celui qui voulait reprendre le chemin de sa vie après avoir déraillé, il fallait reconnaître que cela laissait une trace. Amura N’Gué l’appelait « la marque ».

On avait supposé que cette femme s’était abîmé la mémoire suite à la prise de toxiques. Dans quelles circonstances exactement ? Il fallait qu’elle le dise elle-même. Sabine avait sans doute une trentaine d’années, et Henriette avait souligné qu’elle était un peu plus « vieille » que la plupart des jeunes que l’on ramassaient habituellement. Marcelin toujours prompt à associer la culpabilité d’un homme à la fragilité d’une femme, avait supposé une agression sexuelle. Il y avait, comme toujours, beaucoup de certitudes dans les suppositions de Marcelin. Il préconisa une série d’examens qui, bien qu’intrusifs, lui semblaient nécessaires. Sabine avait coopéré docilement. Elle était restée calme pendant les prélèvements, muette pendant les entretiens, et une frayeur nouvelle était peu à peu apparue sur son visage. Une blessure qu’elle n’avait pas avant d’entrer au centre. Sur Sabine, c’était particulièrement flagrant. N’Gué avait vu, très distinctement, « la marque ». Les résultats des examens surprirent un peu l’équipe, pas de traces d’agression, pas de prise de toxiques. Quelques années après son arrivée, le Dr N’Gué n’avait observé que peu de changement dans le comportement de Sabine et il se disait que l’internement pouvait parfois faire plus de mal que de soins. Les séances en étaient encore au stade de ce qu’il appelait « la dynamique inversée ». C’est à dire que la patiente cherchait des réponses dans le regard du médecin plutôt qu’en elle-même.

    Amura N’Gué jeta un œil du côté de son bureau. De grands verres teintés permettaient d’isoler la pièce du reste de l’espace d’accueil. Au lieu de les installer de façon à ce que le manageur puisse surveiller ses subordonnés sans que celui-ci ne soit vu, les vitres avaient été montées de façon inversée. Une fois dans la pièce, on ne voyait rien de tout ce qui se passait en dehors. Par contre, depuis l’espace d’accueil, on voyait très distinctement les faits et gestes de celui qui se trouvait à l’intérieur. Amura y trouvait son compte tout en se demandant si Henriette n’avait pas manœuvré cette erreur de montage. Voilà pourquoi aujourd’hui, il avait dit à Timmy : « allez dans mon bureau » au lieu de dire « allez en salle de pause ». Il avait voulu faire en sorte que Timmy puisse s’isoler et « ne plus voir » Yull, Rippy et les autres, tout en gardant un œil sur elle. Il n’avait pas pensé au rendez-vous de dix heures. Maintenant, il observait Sabine sortir, à dix heure vingt précisément, l’heure de la fin de son rendez-vous. Elle avait le même air que d’habitude, mais Amura se demandait : le silence, face à quelqu’un d’autre, est ce que cela avait de l’importance pour elle ? Il alla à sa rencontre et l’observa : elle ne dit rien, lui non plus. Un truc en elle semblait défroissé. Aujourd’hui, elle lui faisait face sans rien attendre de lui. Le Dr N’gué constatait ce minuscule bouleversement. C’était la première fois qu’il observait cela chez un interné, «la marque» avait disparu.
N’Gué alla voir Timmy. Assise dans l’imposant fauteuil du directeur, elle semblait avoir gagné une certaine prestance. Elle ne pleurait plus. Dès qu’elle vit Amura, elle se leva.

« Timmy, vous allez mieux ? »

« Oui bien sûr, merci. Je suis désolée d’avoir craqué, c’était stupide. Je peux reprendre mon poste, merci de m’avoir remplacée.»

Timmy parlait vite. Elle semblait vouloir se débarrasser le plus rapidement possible de son assurance. Peut-être qu’elle pensait l’avoir usurpée ? Amura N’Gué observait sa jeune collègue. Dans son monde à elle il lui était probablement interdit d’être faible, et curieusement il semblait qu’il ne lui était pas non plus permis de se sentir forte. Elle baissait la tête comme si elle avait fait une bêtise.

« Vous savez, j’avais dit, très explicitement, que je souhaitais que vous ne fassiez pas l’accueil des publics en début de mois. Il y a une formation spécifique que vous n’avez pas encore reçue. Vous n’auriez pas dû remplacer Atomo, et dans tous les cas, un échange de planning doit se faire avec mon consentement. »
Timmy fuyait son regard, c’était difficile de savoir si elle se sentait coupable ou si elle se sentait injustement mise en cause. Après tout, est ce qu’elle n’avait pas fait de son mieux ? Amura ne se sentait pas très à l’aise non plus. Il venait de mettre Timmy en situation de recevoir une patiente, en suivi d’accompagnement thérapeutique, et, pour cela non plus, elle n’avait pas eu de formation.

«Ce n’est pas grave, je ne vous mets pas en cause de façon stérile. Je cherche surtout à faire en sorte que des situations de ce genre ne se reproduisent plus. Vous comprenez ?»

Timmy acquiesçait, mais elle ne répondait pas. Elle attendait le feu vert pour partir et reprendre le travail. Amura N’Gué ne savait pas trop s’il devait parler avec elle de Sabine. Cette situation sortait complètement du cadre. C’était habituel que des choses non autorisées se produisent au centre, surtout avec Henriette. Mais que se passerait-il s’il commençait, lui aussi, à bricoler de cette façon avec le protocole ?

"Timmy, je vous laisse reprendre le guichet. Henriette et Marcelin ne sont pas rentrés de leur tournée. Donc, en vérité, je n’ai pas le choix. Si vous avez le moindre problème, vous devez demander de l’aide. Serge est à-côté. C’est d’accord ?»

Timmy ne répondit pas, il crut percevoir dans son attitude un signe qu’il l’avait froissée. Elle s’était sentie capable d’assurer le service en début de mois. Elle voulait faire ses preuves. Ce qui s’était produit avec Rippy, ce n’était pas de sa faute à elle. C’était une évidence, bien sûr, pourtant ça ne serait probablement pas arrivé si Atomo avait été à son poste ce matin.

Marcelin apparut à ce moment dans la salle d’accueil. En théorie, il avait dû travailler avec Henriette en tout début de matinée. Amura regarda un peu partout, mais elle n’était pas avec lui. Qu’est ce qui avait bien pu justifier qu’un binôme de médiateurs chevronnés s’attarde en mission à l’extérieur du centre en début de mois ? En début de mois les gens viennent, on est là pour les accueillir, ils viennent chercher leur allocation et tout se passe à l’intérieur du centre. En début de mois, on limite au strict minimum les médiations de rues, on ne folâtre pas à l’extérieur. Marcelin était un médiateur rigoureux, pas le genre à ne pas savoir ça. Amura se dirigea d’un pas résolu vers lui. Il allait enfin savoir. Marcelin semblait pressé de prendre la place de Serge au guichet, mais Amura s’interposa rapidement.

« Ah Marcelin ! Bonjour, attendez une minute. Dites-moi, que s’est-il passé, bon sang ? Où étiez-vous ? Et où est Henriette ? »

Marcelin avait cinquante-trois ans. Il était grand, un homme dont on pouvait dire, rien qu’en le voyant, qu’il était gentil et sensible. Il était aussi très susceptible. Il savait qu’il détenait des informations cruciales. L’expression de son manageur en était bien la confirmation. Il s’était passé des choses inhabituelles ce matin, c’était incontestable. Mais cette fois il s’en tiendrait au minimum. La réalité objective. Hors de question de dire plus. Puisqu’on lui reprochait de trop rentrer dans les détails, de ne pas se montrer impartial. Il avait pris soin de rédiger son compte rendu et l’avait déposé dans le casier de son chef. Cinq lignes maximum, que des faits. Il aimait bien écrire, mais cette fois il n’avait pas débordé du petit cadre réservé aux commentaires. On le lui reprochait trop souvent.

« Bonjour, eh oui Henriette n’est pas là. Elle a fait un accueil ce matin. J’ai tout noté, c’est dans votre casier. Je viens de vous le déposer »

« Un accueil ? Normalement on ne fait pas d’accueil en début de mois.»

Marcelin leva les yeux au ciel en haussant les épaules. Amura essayait de rester calme, de ne pas montrer son impatience. De son côté, Marcelin était visiblement contrarié. Amura comprit qu’il n’obtiendrait rien de plus. Juste à côté, la file d’attente s’allongeait de nouveau devant le guichet de Timmy.

« Serge, Marcelin va te remplacer. Est-ce que tu veux bien aider la nouvelle, avant de prendre ta pause ? Juste le temps qu’Henriette arrive. Je pense qu’elle aura bientôt fini l’entretien avec le nouvel accueilli. »

En disant cela, Amura dévisageait Marcelin, il guettait une confirmation, mais Marcelin réagit à l’opposé:

« Ah ça, je ne pense pas qu’Henriette soit disponible aussi tôt. Nous avons remplit un dossier pour un internement avec une demande de prise en charge complète. À mon avis elle va en avoir pour la journée. Si ce n’est plus d’ailleurs… Je vous ai tout noté dans le compte rendu.»

Au même moment, on put entendre le BIP significatif de l’ordinateur d’à côté. Timmy était de nouveau en train de faire planter la machine. Serge se retint de rire, en voyant la tête de son responsable, il alla rapidement aider Timmy. Amura sortit de la salle sans rien dire, il était furieux. Il prit le compte rendu dans son casier et s’enferma dans son bureau. Dans ces moments, son équipe l’agaçait profondément. Marcelin avait l’art de faire long quand on attendait de lui qu’il fasse court. Pour une fois, Amura aurait bien aimé avoir quelques détails, mais bien sûr, cette fois, il n’en trouverait pas. Il lut rapidement:

Gare et parvis, RAS / squares, RAS / Dans la ruelle ouest : 1 rencontre + demande hébergement —> 1 accueil avec prise en charge +++. Médiateur en charge de l’accueil : Henriette.

Il reconnut aussi, en travers de la feuille, l’écriture d’Henriette qui avait ajouté rapidement le mot « SOINS ». Elle avait coché la case « handicape » et entouré grossièrement tous les intitulés (psychique, mental, moteur). Toute l’équipe avait réclamé à Amura l’ajout d’un intitulé « autre » sur le formulaire, avec de la place pour un commentaire. C’était une façon de dire que les gens ne rentrent pas dans les cases et cela avait été un vrai casse-tête pour la mise en page. Henriette avait entouré plusieurs fois la case « autre » et dans l’espace réservé aux commentaires elle avait écrit « OUI » comme sous l’effet d’une forme de stupéfaction. Amura essaya de se représenter ce nouvel individu qui semblait réunir d’une façon si parfaitement exhaustive toutes les formes de handicape, y compris cette fameuse case « autre » dont la signification lui semblait particulièrement mystérieuse. Pourquoi ce n’était pas Marcelin qui s’occupait du nouvel accueilli ? Il adorait faire ça. Amura ne comprenait pas qu’Henriette ne l’ait pas laissé faire…

Lorsque La Ruée, fut choisie pour la mise en place d’un centre d’accueil et d’intégration « des étrangers du monde », personne ne le dit, mais tout le monde pensa, que placé dans cette ville le centre pourrait tout aussi bien servir à l’accueil et l’intégration des hommes en général, qu’ils soient étrangers ou non. Lorsque l’on recruta les médiateurs du centre d’accueil on choisit des médecins, des chercheurs, des accueillants sociaux, qui en plus de montrer une curiosité réelle pour « les peuples incertains du Monde Vague», avaient tous une expérience concrète des quartiers, de la drogue, et de la violence particulière qui pouvait se nicher dans les rues et dans le corps des gens qui y circulaient. Marcelin était une recrue un peu particulière, il n’était pas franchement à l’aise avec ce genre de problématique. Lorsqu’Amura l’avait recruté il avait été charmé par la spontanéité de cet homme, son désir évident de bien faire et de rendre service.

Il y avait trois niveaux de prise en charge des nouveaux accueillis. Le niveau trois +++ était le plus lourd. Il nécessitait un accompagnement de la personne pendant une journée entière, parfois des soins. Marcelin aimait prendre le temps d’accueillir les gens. On ne pouvait pas le lui reprocher, c’est ce qui lui faisait aimer son travail. Pour lui, chaque accueil nécessitait un niveau élevé de prise en charge. C’était devenu, au fil du temps, un sujet de conflit avec le manageur en chef, qui privilégiait un traitement plus efficace, permettant de s’occuper de plus de monde. Par ailleurs, Amura avait une conception plus médicale de l’urgence. À entendre Marcelin, toute âme errant dans La Ruée, relevait de l’urgence. D’un point de vue psychologique et social, il n’avait pas forcément tort. Mais pour Amura, la seule chose qui justifiait l’impératif d’une prise en charge, c’était la nécessité des soins. Quant à la demande d’hébergement, cela sortait complètement de l’habituel. Parce que très concrètement il n’y avait plus de place. Henriette ne pouvait pas ignorer ce genre de choses. Alors qui était ce nouvel accueilli ? Et qu’est ce qui justifiait une demande d’hébergement alors qu’il n’y avait pas de place ?

L’utilité du centre d’accueil était indiscutable, c’est l’histoire de son financement qui le rendait fragile. Le nombre d’allocataires était de plus en plus élevé. Des êtres qui se sentaient inutiles au point de s’absenter du monde, refusant presque d’endosser la responsabilité de leur propre corps. Certains devenaient fous ou violents. Ils étaient pris en charge, soignés, pour des durées variées, mais l’hébergement n’était plus possible. Au fur et à mesure que le temps passait et que le centre se montrait incapable de faire, ce pour quoi il était subventionné, son existence était remise en question. Amura, du fait de ses fonctions, était en contact avec le comité de direction et de pilotage du projet d’accueil et de recherche sur l’Hagatma. Il savait que la tentation était grande de faire table rase et de détruire, non pas seulement le Centre, mais la ville entière. Amura ne voulait pas ça. C’était terrifiant de penser que certains envisageaient d’écraser la misère, comme si, cela pouvait être une solution pour l’éradiquer. Il craignait qu’en partageant cet état de fait avec ses médiateurs il ne participe à les démotiver davantage. C’est pourquoi il gardait ses inquiétudes pour lui, mais, à force il finissait par se sentir en décalage avec son équipe.
Amura pouvait contester la demande d’accueil, ce qu’il faisait toujours, mais cette fois il avait des scrupules à le faire. Henriette n’était pas du genre à faire des demandes non motivées. Il lui en voulait de le mettre face à ce dilemme. Il était énervé, fatigué de dire non.

Henriette voulait qu’on fasse un nouvel accueil. Soit. Elle n’avait pas jugé utile de venir le voir pour lui dire quelques mots. Soit. Marcelin non plus. Très bien. Aujourd’hui tout lui résistait, il n’en pouvait plus. Il repensait à ce sentiment étrange, cette sensation éprouvante la nuit dernière. Quelque chose en lui ou au-delà lui commandait de fléchir. Amura décida de faire ce qu’Henriette attendait de lui. Il sortit de son tiroir le dossier spécifique, un fichier orange qu’il n’avait rempli qu'une seule fois depuis que l'ouverture du centre. Le dossier pour l’accueil d’un ressortissant du Monde Vague. On savait si peu de chose de ces étrangers que le dossier était simple à compléter, étonnamment rapide. C’était un acte spécial, décisif. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de prendre une telle décision sous le coup de la colère et de la fatigue. Mais c’est ce qu’il fit.

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Libellya
Posté le 17/08/2024
J'ai adoré ce chapitre qui traite de thèmes profonds avec beaucoup de subtilité "Ex: La Marque, les cases à cocher, les différents handicaps, etc."


"Marcelin avait l’art de faire long quand on attendait de lui qu’il fasse court."
J'aime bien cette phrase 😂

"Elle avait coché la case « handicape »" : ne serait-ce pas plutôt "handicap" ? Je ne crois pas qu'il y ait de "e" à la fin.
Ophelij
Posté le 22/08/2024
Hello !
Merci de ton retour, ça me fait plaisir que tu aies aimé ces thématiques, la marque, les cases et les questions sur les handicaps, ce sont des thèmes qui me tiennent à cœur dans ce roman. J'ai beaucoup accroché à ton personnage principal pour des raisons un peu similaires je pense ;)
Lily D.P.
Posté le 08/08/2024
Ôla ^^

C'est chouette de revenir à ce moment de l'intrigue.

Ce n'est peut-être pas le bon chapitre pour en révéler autant sur Marcelin ?
Il y a une chose que j'ai mal saisi : Marcelin adore faire des admissions. Mais il n'y a plus de place... Ce manque de place est-il récent ou date-t-il de longtemps ? Ou il y a une différence entre suivi en journée et internement complet ? Je réalise qu'il faut que je relise pour bien comprendre tout cela. (Ca ne veut pas dire que c'est mal écrit, c'est peut-être juste moi. D'autres retours seront bien utiles. :) ) Il y a peut-être juste un dernier lissage à effectuer.

J'aime toujours et je viendrai lire la suite avec plaisir :) !
Hâte d'avoir un chapitre avec cette Henriette qui semble si incroyable ^^ .
Ophelij
Posté le 09/08/2024
Hello ! Merci pour ton retour , super constructif !

Oui tu as raison, il y a besoin d'un lissage. Oui je confirme, il y a des accueils ponctuels et des internements, plusieurs sortes de prises en charge, je vais détailler ça plus précisément.

J'ai commencé à reprendre en fonction de tes premiers retours.

J'en dis trop sur Marcelin... Je vais relire ça. J'aime bien poser les personnages, leur caractère.

Je me rends compte en fonction des retours que le désir de connaître Henriette est plus fort que l'intrigue sur la disparition du ciel que j'avais vraiment eu l'intention de poser au départ ! Henriette arrive au chapitre suivant ;)

Au plaisir de te lire !

Merci à toi.
Vous lisez