Pas de fin dans ce dédale de rues,
Un cercle parfait où le silence règne.
Mais seulement à l'orée du jour, parce qu’une fois venue,
La nuit qui de sa douce obscurité nous imprègne,
Les éclats de vie, les magasins se réveillent,
Flamboyants, de ces centaines de lumières de chandelles.
Milles lueurs et odeurs au crépuscule m’émerveillent,
Font revivre le soleil endormi, halo providentiel.
Bienheureux que je suis, noctambule,
Libre d’une éternelle jeunesse, l’œil égaré,
Sur les centaines d’échoppes où je déambule,
Parmi les créatures de la nuit et les âmes reniées.
A ma place entre les monstres de minuit,
Mes doigts expérimentés, tachés des ombres de mon passé.
Ces damnés et moi, depuis nos chemins escarpés avons produit,
Bien plus de chaleur et de beauté que les autres pourraient suspecter.
L’intelligence reste rarement dans les mémoires.
La créativité est souvent accusée de torts.
Alors, monstres de la vie, nous nous cachons dans le noir,
Et aucun bienséant n’aura ouï-dire de nos trésors.
Puis la lune quitte une fois de plus notre vue,
Les commerçants rentrent auprès de leurs bougies qui s’éteignent,
En attendant le retour de l’obscurité disparue,
Dans ces rues secrètes où le silence règne.
Merci pour le compliment =D
La noirceur, c’est ce que je voulais écrire.
La flamme brille plus fort dans le noir, la magie se trouve parfois dans les endroits qui nous font le plus peur. =)
Encore merci pour ton commentaire et, navré pour la réponse tardive.