La journée touchait à sa fin. Le soleil déclinant éclaboussait d'or et de rouille les engrenages bien huilés et les outils alignés aux murs de l’atelier. Un peu plus loin, à la forge, l'énorme soufflet exhala son dernier soupir avant le lendemain, tandis que le groupe bruissant des couturières s'envola au-dehors.
Hugo avait entrepris, depuis plusieurs minutes, une fouille méthodique de l’établi. Il cherchait une lime, la plus petite, celle permettant d’ajuster au plus fin les contacts entre les engrenages. Il sentait dans son dos les regards d’Abric et d’Ursan, à l’autre bout de l’atelier, plus ou moins occupés à remettre en ordre leur poste de travail pour le lendemain. Ils échangeaient à voix basse ricanements et commentaires tout en replaçant pour la troisième fois le jeu de pinces plates au mur. Ils attendaient qu’il flanche, mais il se refusait à leur faire cette joie.
Abric, nouvel ouvrier à l’atelier des aéronefs d’Ardtus, et Ursan, apprenti comme Hugo, jouaient à nouveau leur farce favorite. Et comme chaque fois, il en était à la fois le principal spectateur et l’unique interprète. Celui-ci savait que sa lime, dont il avait urgemment besoin, aurait dû se trouver dans le deuxième tiroir, celui des outils de précision. Mais elle n’y était pas : il ne lui restait plus qu’à fouiller tout l’atelier. L’amplitude de la tâche le décourageait d’avance : entre ces murs se trouvait l’une des collections les plus fournies d’outils en tout genre de la capitale.
Feignant de se mettre à l'ouvrage, il tendait l’oreille : occultant les mélopées de Bathilde, à l'autre bout de l'atelier, à qui la situation avait échappé, il se concentra sur les murmures éloignés, inaudibles, dans son dos. Soulevant les pots, fouillant dans les boites, il perçut :
– Combien de temps il va tenir tu penses ?
– Aucune idée. Il a ce ballon à terminer ce soir, et il a pas fini, crois-moi ! Il est obligé d’ajuster le crantage, et pour ça, il en a besoin.
Hugo se retint de soupirer. Ils avaient raison : il n’avait pas le temps pour ça. L'aérostat du fils du Régent avait été amené à l'atelier quelque dix jours plus tôt, et depuis lors, Hugo travaillait dessus d’arrache-pied. C'était là sa première vraie réparation, et bien que Bathilde ne le lui ait pas présenté ainsi, la première vraie évaluation de ses compétences d'apprenti. Précédemment, il le savait bien, il avait été ménagé, Bathilde venant régulièrement l'aider. Pas cette fois. Cette fois, elle l'avait prévenu, ce sera à lui d'assumer les réparations. Et bien sûr, Abric et Ursan s’en étaient donné à cœur joie.
– Tu es sûr de l’avoir bien planqué ?
– Oui, oui, t’inquiètes, tout au fond, avec tous les copeaux qu’on a sortis aujourd’hui, aucune chance de la trouver. Si ça se trouve, elle est vidée demain, et quand il devra dire qu’il l’a perdu, elle sera retenue sur ses gages.
Elle se cachait donc avec les rebuts du jour. Inconscients d’avoir été entendus, les deux complices continuèrent leur manège quelques minutes puis, lassés de l’absence de réaction de leur victime, quittèrent l’atelier, non sans saluer hypocritement Bathilde.
Plongeant la main dans les déchets, il fouilla quelques secondes avant de sentir sous ses doigts la forme allongée caractéristique de l’outil. Il soupira. Supporter les coups bas et les moqueries de ses compagnons de travail sans rien dire lui en coûtait, et pourtant l’alternative lui paraissait encore pire. À leurs yeux, il était un moins que rien, un sans-talent, un bâtard comme il l’avait entendu parfois. Selon eux, il n’avait rien à faire là, dans cet atelier réputé, mais devrait trimer à la lisière ; à la centrale, ou à l’abattage, avec les autres sans-talents. Certes, il était reconnaissant à son père et à sa tante, Bathilde, de lui avoir trouvé cette place. Mais chaque jour, il en payait le prix. Grimpant sur un escabeau, les bras jusqu’aux coudes dans les engrenages, il se remit au travail.
À l'autre bout de l'impressionnant atelier désormais presque vide, inconsciente de la petite scène s’étant déroulée à quelques mètres d’elle, Bathilde marmonnait. De sa silhouette étonnamment frêle, surmontée d’une masse de cheveux semblables à de la laine feutrée, noirs comme la nuit, sans le moindre éclat argenté malgré son âge avançant, s’échappaient des paroles destinées aux outils, aux mécanismes, aux rouages, à tout objet métallique inanimé passant entre ses longs doigts noueux. Des phrases sans logique apparente, des chansons parfois, douces comme des berceuses, lui échappaient et l'enveloppaient plus sûrement que tout parfum. Comme si ce discret monologue, ininterrompu et un peu monocorde, amplifiait son talent, le décuplait, et lui avait permis au fil des années de devenir cette respectée cheffe d'atelier. Cette bizarrerie avait surpris Hugo au début, l'avait amusé, puis il s'était habitué à cette voix ronronnante et chaleureuse au point de presque l'oublier. Elle s'était fondue dans le décor tout autant que les éclats cuivrés des rouages et le bois poli et lustré des établis.
Essuyant machinalement ses mains poisseuses de graisse sur un chiffon, Hugo soupira. Il lui fallait achever ce soir son travail, au matin le fils du Régent sera là, et aucun retard ne sera admis. Il soupira de nouveau, et la voix cessa. Difficile de distinguer Bathilde, cachée derrière la nacelle du ballon, aussi lorsqu'il l'entendit faire quelques pas pour s'approcher, il redescendit de l'escabeau.
– Un problème Hugo ?
– Pas vraiment, c'est juste que... la journée est terminée, je pensais avoir fini ce soir, mais il y a toujours quelque chose dans la transmission de direction au gouvernail tribord qui va pas.
Bathilde le regarda, sans mot dire. Hugo, un peu honteux d'avouer son incompétence, poursuivit :
– J'ai réparé la chaîne de transmission, mais j'ai l'impression d'être passé à côté du problème. J'ai pas trouvé d'où le dérèglement a commencé, et si je trouve pas, j'ai peur que le même problème se reproduise.
Jusqu’ici, Hugo s’était bien acquitté des réparations, vraiment, si ce n'était ce doute insidieux qui ne le lâchait pas. Bathilde n'avait pas posé les mains sur la nacelle, n'avait pas recherché la source du dérèglement. Elle lui avait fait confiance, à lui, celui qu'elle prenait pour un sans-talent, pour puiser dans ses ressources et résoudre le problème. Elle leva la tête, englobant du regard la toile tendue au-dessus de l’aéronef, revint à lui, et lui dit simplement :
– Le ballon est presque gonflé, et hormis ce doute que tu as, tout fonctionne. Il te reste un peu plus d'une heure de jour. Travaille jusque-là. Demain, je viendrai tôt. Si tu n'as pas trouvé, je chercherai. Le Régent et son fils ne seront jamais là avant onze heures. Nous aurons le temps de faire les derniers réglages.
Hugo leva à son tour les yeux : au-dessus d'eux le vert forêt, le vert du Régent, de la toile du dirigeable. Tout autour, le toit circulaire, replié au maximum tel un iris gigantesque sous un soleil aveuglant, soutenait une armée de crochets et de câbles, elle-même reliée à un immense filet retenant l'embarcation volante. À une extrémité de la pièce, les énormes tuyaux s'enroulaient sur eux même, pulsant telle une bête endormie depuis le milieu du jour, avant de s'élever pour acheminer le précieux gaz par delà l'ouverture. Une partie de la nuit encore serait nécessaire pour totalement remplir le ballon, assurant un état de service optimal au matin.
En hiver, les courants d'air inhérents à une telle ingénierie engourdissaient les doigts et faisaient couler les nez. Les braseros, pourtant interdits en raison de leur dangerosité aux abords du gaz inflammable, fleurissaient à côté de chaque tabouret lors des journées les plus intenables. Mais à cette époque de l'année, la douceur de l'air emplissant la pièce donnait l'impression de travailler en plein air, et non au cœur de la ville la plus peuplée du royaume.
Hugo acquiesça d'un mouvement de tête, puis se reprit :
– Très bien, je cherche encore alors.
– Bien. Je te laisse. Et fais-toi confiance : même si tu n'es pas un tactile, je t'ai vu travailler. Tu sais parler avec le métal. Tu trouveras ce qui ne va pas.
Sans lui permettre d'ajouter quoi que ce soit, elle lui tourna le dos, et se dirigea d'un pas cadencé vers les portes vitrées de l'atelier. Hugo se sentit rougir, du compliment reçu, rare, chez Bathilde, puis de l'embarras, rapidement transformé en honte, de ne pouvoir en être complètement digne. Car si elle, comme tous les autres, le considérait comme un sans-talent, Hugo, lui, appartenait bien aux tactiles, comme l'intégralité des ouvriers et artisans de l'atelier. Il n'avait donc pas autant de mérite que sa cheffe d'apprentissage voulait bien le lui accorder.
Hugo redressa les épaules et respira à fond. Il était bien décidé à honorer cette marque de confiance, et plus convaincu que jamais de pouvoir livrer l'aéronef dans un état impeccable le lendemain. Il grimpa souplement l'escabeau, et s'assit sur le plateau supérieur, juste à la hauteur de la chaîne de transmission récalcitrante.
Les mains posées sur l'axe principal de rotation, il ferma les yeux. Un léger vertige le saisit : déjà bien gonflé, le ballon oscillait sous la brise, et de même la nacelle bougeait. Il se détacha de ce mouvement, et amena le centre de son attention dans son contact avec le métal. Sous sa peau, l’acier lui parlait, chantait, il percevait comme une prolongation de son corps la forme de chaque élément d'assemblage, de chaque ressort, de la moindre vis et du moindre écrou. Cela faisait de nombreux jours maintenant qu'il les manipulait, et le moindre de leur relief s'était inscrit dans la pulpe de ses doigts. Poursuivant son inspection, il se concentra sur les vibrations des pièces, créées à la faveur du mouvement naturel du ballon, et propagées par ricochet dans tous les éléments métalliques. Chacun, en fonction de sa composition, de sa forme, de son degré de liberté dans l'assemblage, réagissait différemment. Sous ses doigts, ces subtilités explosaient dans une harmonie musicale : le timbre doux et paresseux des grands axes de plusieurs mètres s'étirant tout au long de l'habitacle, les vibrations sautillantes des ressorts, les oscillations étouffées des larges lames en acier soutenant les gouvernails, tout, jusqu'au frémissement avorté de chaque vis entièrement prise dans le métal.
Et au cœur de cette symphonie, une dissonance. Une pièce, il ne savait laquelle, refusait d'entrer en résonance avec ses comparses, jouait à contre temps, vibrait faux sous ses doigts. À nouveau, il remonta l'arbre, ses ramifications, tentant de débusquer l'importune, jusqu’à ce que, déroulant l'enchevêtrement de roues entrelacées, il parvint à isoler, au sein d'un engrenage secondaire, une petite roue dentelée. Il tenait sa coupable, comment ses doigts avaient-ils pu passer à côté ?
Rapidement, il la démonta, et la prit dans la paume de sa main. Glissant le bout de son index sur chacune des crénelures, il perçut leurs surfaces lisses, un peu érodées par l'usage. Se concentrant encore, il scruta chaque amas de métal, agglutinés les uns aux autres, petits sous la surface, grossissant graduellement au fur et à mesure qu'on s'approchait du centre de la roue. Une fois de plus, il était émerveillé par le travail des forgerons de l'atelier: une telle finesse, une telle précision dans l’ordonnancement de la matière le laissait toujours pantois. Mécaniquement, il glissa sur une douzaine de dents, jusqu'à ce qu'il trouve enfin : nichée dans un creux une amorce de fissure rompait la belle architecture, révélant une faiblesse impactant la transmission du mouvement jusqu'aux pièces les plus éloignées. Là était la note discordante. Là se trouvait le chaînon brisé. Un large sourire s'étala sur son visage. La main serrée sur la pièce défectueuse, il sauta au bas de son escabeau : c'était une roue standard, l'atelier en disposait à profusion, la réparation serait rapide, et il rentrerait chez lui avec l’ineffable sensation du travail pleinement accompli.
Si le remplacement ne fut pas long, les réglages pour accorder la nouvelle venue à ses consœurs lui prirent bien plus de temps que prévu. Le jour s'était effacé depuis longtemps déjà qu'il travaillait encore, et la lumière crue de la lampe à gaz projetait des ombres dures qui trompaient sans difficulté ses yeux fatigués. Heureusement, ses doigts, eux, n'avaient pas besoin de clarté pour travailler, et il poursuivit instinctivement ses ajustements jusqu'à obtenir entière satisfaction.
Descendant au bas de son escabeau d'un pas moins alerte que quelques heures plus tôt, il rangea les derniers outils, et se nettoya machinalement les mains. Le sommeil engourdissait ses pensées, ses paupières lourdes clignaient sans discontinuer, et la perspective du chemin à parcourir avant de rentrer jusque chez lui ralentissait ses gestes. Il aurait souhaité être déjà dans son lit pour reposer son dos fatigué sans pour autant devoir marcher encore de longues minutes avant d'y arriver. Finalement, l'épuisement du travail de ces derniers jours combiné au relâchement d'être enfin parvenu à trouver la roue défectueuse eut raison de lui. Assis sur un tabouret, les bras croisés sur l'établi tiède, et la tête posée par-dessus, il s'accorda quelques minutes de repos. Fermant les yeux, il sombra presque aussitôt dans un profond sommeil.
Les premiers filets bleus de l'aube perçaient à peine les vitres encrassées de l'atelier. Au travers des croisillons de plomb, les lueurs diffuses peignaient de pastel les ombres grises de la nuit. Quelques heures plus tôt, le ronronnement des tuyaux avait cessé, lorsque la pression du gaz dans le ballon s'était finalement équilibrée. L'embarcation flottait parfaitement désormais, oscillant légèrement dans la brise, le vert de sa toile encore noir contre le demi-jour. Même la salamandre, emblème princier, peint sur le flanc, semblait avoir les yeux clos de sommeil. De temps à autre, un crochet d'amarre grinçait, un cordage se tendait puis glissait dans un œillet, frottant contre le métal dans un doux chuintement. Dans la rue au-dehors, seuls des goûteurs les plus matinaux, les apprentis, commençaient à se disperser sur les boulevards. Depuis une heure environ les halles avaient dû ouvrir, et leurs listes en main, les yeux encore ensommeillés, ces aspirants restaurateurs rejoignaient mécaniquement leurs fournisseurs réguliers.
Aucun de ces bruits familiers n'éveilla Hugo. Malgré l'inconfort de sa position, le soulagement d'avoir accompli en temps et en heure la réparation demandée l'avait fait glisser dans un sommeil lourd. C'est pourquoi il ne broncha pas lorsqu'une silhouette haute et fine, inhabituelle en ces lieux, se faufila par la porte. L'intrus resta quelque instant désarçonné par la présence à cette heure indue d'un apprenti dans l'atelier. Un froncement de sourcil trahit une intense concentration, et il resta de longues secondes à détailler le jeune garçon, plus un enfant, mais pas encore un homme. Ainsi assoupi, le visage aux creux des bras, sa masse de cheveux châtains, fins comme ceux des petits enfants, ombrait son visage en larges mèches désordonnées. Ses traits paisibles, presque quelconques, auraient pu passer inaperçus si ce n'était la poignée de grains de beauté disposés en un vague croissant qui mouchetait sa joue gauche. Malgré sa position assise, il sembla à l'inconnu que sa taille devait presque l'égaler, et ses vêtements, un peu courts, portés sous un tablier ayant vu des jours meilleurs, trahissaient soit des membres en pleine croissance, soit un porte-monnaie peu garni.
L'importun observait encore Hugo, lorsque ses épaules cessèrent soudain leur lent mouvement de ressac. Sans bouger, il ouvrit des yeux immédiatement alertes, et inconsciemment la première impression de l'inconnu vis-à-vis du dormeur évolua : ces prunelles brillaient d'un éclat pétillant et sagace, contrastant avec l'idée qu'il se faisait des tactiles. Une à deux secondes passèrent, qui parurent immensément plus longues au visiteur, et Hugo se redressa.
Aussitôt, celui-ci se trouva sur le qui-vive. D'un seul coup, il se remémora le travail de la veille, la pièce défectueuse, son remplacement, le travail tardif, la fatigue, et enfin son assoupissement ici, à son poste, incapable de rentrer jusque chez lui. Puis, presque aussi vite, il s’aperçut qu'on le dévisageait : sans animosité, mais avec curiosité, un étranger l'observait. À peine plus âgé que lui, il portait des vêtements d'une simplicité trompeuse, aux matières riches et aux coupes étudiées. La sangle d'un sac lourdement chargé barrait sa poitrine d'une diagonale brune. Ses cheveux d'un blond paille, vaguement ébouriffés, rehaussaient son teint pâle. Ses deux grands yeux verts ressortaient dans son visage en pointe, faisant écho au vert profond de sa veste, et à celui du dirigeable au-dessus de sa tête.
Hugo est un chouette garçon, et sa chef est cool. Cette histoire de "sans-talents" a l'air bien injuste, c'est intriguant
L'inconnu à la fin me plait déjà ! ...Phillidor ?
Je pense qu'il va falloir que je taille dans le vif de ces premiers chapitres, l'action commence vraiment dans les deux chapitres suivants (il était temps!)
Par contre, le début, ohlala j'ai eu un gros souci de visualisation parce que je pensais que Hugo réparait une pièce qu'il avait descendue de l'aérostat, puis j'ai eu l'impression qu'il réparait l'aérostat en étant directement sur l'aérostat... Je ne comprends pas ce qu'il touche pour sentir la pièce ni comment il va chercher la pièce en question. Tel que je le visualise avec ta description soit dit en passant très vivante, la pièce semble être au milieu d'un milliard d'engrenages, il faudrait démonter le quart de l'aérostat pour l'atteindre, et là j'ai l'impression qu'Hugo a juste à tendre le bras pour la prendre... du coup mon cerveau bugue. à ce propos j'ai relevé cette phrase, que je ne comprends pas du tout, parce que soit Hugo travailler à l'intérieur (dans l'atelier) et dans ce cas ça va, soit il travaille à l'extérieur (sur l'aérostat) du coup dans le deuxième cas, ben... il EST en plein air. Bref, voici la phrase incriminée :"Mais à cette époque de l'année, la douceur de l'air emplissant la pièce donnait l'impression de travailler en plein air, et non au cœur de la ville la plus peuplée du royaume." Maiscomme je l'ai dit, j'ai pas compris s'il travaillait dehors ou dedans ou dans la quatrième dimension :/<br />
Pourquoi les gens pensent qu'Hugo n'est pas un tactile alors qu'il en est un ???
Et il y a encore des gens méchants :'( pauvre Fostine, pauvre Hugo :"(
(et je pense vraiment qu'il faut que tu arrêtes de ces notes en début de chapitre, si tu en as besoin pour clarifier le chapitre, alors c'est peut-être que le chapitre n'est pas suffisamment clair en lui-même... en tout cas je trouve que ça spoile et casse tes effets pour rien.. mais ce n'est que mon opinion)
Pour les réparations, en fait, l'aérostat est dans l'atelier, Hugo répare directement dessus, et c'est le toit ouvert qui permet de laisser à l'extérieur le ballon. J'ai écrit ça :"Hugo leva à son tour les yeux : au-dessus d'eux le vert forêt, le vert du Régent, de la toile du dirigeable. Tout autour, le toit circulaire, replié au maximum tel un iris gigantesque sous un soleil aveuglant, soutenait une armée de crochets et de câbles, elle-même reliée à un immense filet retenant l'embarcation volante."D'où les courants d'air entre le bord du toit et le ballon! Bon, je note donc qu'il faudra que je clarifie ça...
Pour la pièce à changer, je sais que j'ai retravaillé ce passage, qui était (encore plus) long. J'ai essayé de décrire ce que pourrait donner un sens tactile hyper développé, avec des pièces vibrant juste sous l'effet de la brise du ballon. Et ta remarque concernant la petite roue est très juste, elle semble être prise dans un engrenage complexe, et Hugo la démonte en deux minutes! Elle devrait lui résister un peu plus!!!
(Et pour les notes de chapitre, je crois qu'après celui-là j'ai arrêté. Je suis d'accord avec toi, ça spoile plus que ça tease, donc ça ne sert à rien!)