Du plat de la main, Aalis lissa sa robe en lin. Une épaisse ceinture de cuir brodée de fils d’or ceignait sa taille et l’obligeait à se tenir très droite pour qu’elle ne cisaille pas son ventre par-dessus le tissu clair. Elle rajusta sa cape ourlée de fourrure d’hermine sur ses épaules, puis elle fit signe au garde d’ouvrir les grandes portes en bois qui la séparaient de la salle du trône. Elle avança sur le tapis écarlate, sa longue chevelure blonde ondulant au rythme de ses pas. La pâle lumière du soleil se déversait à travers les larges fenêtres de verre. Aalis n’avait jamais aimé la salle du trône ; immense, conçue pour impressionner, pour intimider.
À l’intérieur, on rappelait trop souvent à Aalis qu’elle était insignifiante, qu’elle n’aurait jamais la moindre importance.
Ses yeux bleu outremer survolèrent les colonnes de pierre qui soutenaient la voute pour s’arrêter sur le trône couvert de fourrures blanches. Assis dessus, Harald, le roi d’Issheimr, surplombait la salle d’un regard sombre. Une couronne en or sculptée en forme de bois de cerfs enserrait ses courts cheveux bruns. Si une détermination tranquille marquait le visage d’Aalis, une rage froide tordait les traits d’Harald et alourdissait ses épaules drapées d’une cape pourpre, couleur de la royauté. Il fit tournoyer sa coupe de vin entre ses doigts.
— Je te remercie d’être venue aussi rapidement.
Aalis inclina la tête devant son frère aîné, celui à qui elle devait obéissance en tant que souverain. Son regard glissa sur le soldat agenouillé au pied du trône, puis dévia vers l’ombre qui se tenait près d’Harald. Elaran, leur oncle et l’adal du royaume, celui qui conseillait le roi et dirigeait l’armée en son nom. Sa haute stature et sa carrure intimidante avaient longtemps effrayé Aalis. La jeune femme avait grandi depuis, mais la cuirasse sombre de son oncle, sur laquelle des coulures d’or dessinaient les bois d’un cerf, renforçait son aura menaçante. Des ridules sillonnaient son front, la blancheur de ses cheveux trahissait son âge et son expérience, la puissance d’une magie qui avait crû au fil des années. S’il n’avait jamais accédé au trône à cause de son statut de bâtard, il avait voué sa vie à servir le royaume.
— Elaran, le salua-t-elle.
Son oncle lui adressa un signe de tête. Ses yeux gris anthracite étincelèrent, mais aucun sentiment ne transparaissait sur son visage.
— Soren n’est pas au palais, il nous rejoindra dès son retour, annonça Harald, les lèvres pincées.
À cet instant, les grandes portes s’ouvrirent de nouveau pour révéler Adela, l’épouse d’Harald. Des bijoux en or alourdis par des rubis oscillaient au bout de ses oreilles, enserraient son cou et ses doigts fins. Un mince diadème ceignait délicatement son front et ses longs cheveux bruns. Elle esquissa un semblant de révérence avec une expression avenante. Sa cape ourlée d’une fourrure aussi blanche que la neige possédait la même teinte pourpre que celle d’Harald. Celui-ci ébaucha un sourire furtif lorsqu’elle s’avança vers le trône, avant que sa colère froide ne durcisse de nouveau son visage.
Soren s’introduit discrètement à la suite d’Adela, les cheveux ébouriffés et les joues rougies par le froid, comme s’il avait passé plusieurs heures à l’extérieur. Aalis le dévisagea d’un œil incisif.
La famille royale était réunie.
— Reprenez, ordonna Harald au soldat incliné à ses pieds. Étiez-vous réellement en train de me dire que des soldats auraient vu le régicide dans la ville à l’aube et que je n’en suis averti que maintenant, alors que le soleil est déjà haut dans le ciel ? Après les ordres que j’ai donnés hier lorsque nous avons perçu sa magie ?
Aalis se figea.
C’était donc cela ? Quelqu’un avait vu Altaïs et l’avait laissé s’échapper ?
— Un ivrogne l’aurait aperçu, votre Majesté, nuança le soldat. La description qu’il a faite correspond à celle du régicide : un jeune homme qui fuyait, aux cheveux noirs et aux yeux aussi froids que la glace. Mais rien ne permet de croire à la justesse de ses propos tant il était soûl.
Un frisson remonta le long du dos d’Aalis.
Des yeux aussi froids que la glace…
Les yeux d’Altaïs, héritage de son ascendance nordique.
— Ce n’est pas à vous d’en décider, trancha Elaran d’un ton implacable.
Le soldat déglutit.
— Où est-ce arrivé ? demanda Harald.
La coupe de vin avait cessé de tournoyer entre ses doigts. Un froissement attira l’attention d’Aalis un bref instant ; Adela s’était rapprochée de son époux, un pli soucieux barrant son front.
— Près de la ville basse, votre Majesté.
Harald plissa les yeux.
— La ville basse ? répéta-t-il. Il pense que nous ne le chercherons pas là-bas ?
— L’ivrogne affirmait qu’il n’était pas seul, ajouta le soldat avec prudence. Un jeune homme l’accompagnait.
Un long silence plana sur la salle du trône. Aalis s’efforça de garder ses bras le long de son corps pour s’empêcher de se tordre les mains. Depuis le meurtre de leur père, Harald nourrissait une véritable obsession pour Altaïs.
— Peut-être…
— Nous devons le retrouver avant qu’il ne quitte la ville et ne s’évapore de nouveau, la coupa Harald. Sa magie laisse des traces pour l’instant, mais nous ne savons pas si cela durera.
Il se redressa de toute sa stature, et sa couronne projeta des éclats dorés à ses pieds.
— Je traquerai moi-même Altaïs. En tant que roi et en tant que fils, il s’agit de ma responsabilité de le traîner jusqu’au palais. Il paiera pour ses crimes, et je serai la dernière personne qu’il verra lorsque je l’exécuterai de mes propres mains.
Aalis retint son souffle. Elle savait son frère prêt à tout pour retrouver Altaïs, mais elle n’avait pas imaginé qu’il se lancerait lui-même à sa poursuite.
— Elaran, tu m’accompagneras.
Elaran se tourna vers leur souverain, une main posée sur le pommeau de son épée.
— Je choisirai les soldats qui prendront part à la traque d’Altaïs à nos côtés. Je le connais mieux que personne, je l’ai élevé comme s’il était mon fils. L’idée qu’il échappe à la justice après le mal qu’il a causé m’est insupportable.
Harald posa brièvement une main sur son épaule pour le remercier. La question qui brûlait les lèvres d’Aalis retentit dans la salle :
— Et que fais-tu de tes autres responsabilités en tant que souverain ?
Son frère reporta un regard agacé sur elle.
— Mes conseillers se chargeront des affaires du royaume jusqu’à notre retour et attendront pour les plus importantes. Quant au trône…
Le cœur d’Aalis s’emballa dans sa poitrine. Adela était peut-être reine, mais dans ce royaume, ça n’avait jamais été plus qu’un titre honorifique. Et tant que le couple royal n’avait pas d’enfant, Aalis demeurait l’héritière du trône.
Un trône qu’aucune femme n’avait jamais occupé.
— Même s’il n’a aucun talent pour la politique, Soren assurera la régence pour dissuader mes conseillers de se montrer trop audacieux.
— Quoi ? sursauta Soren.
La chute fut plus rude que ce à quoi Aalis s’était attendue, ses espoirs piétinés par le ton implacable de son frère. Soren était le fils d’un bâtard écarté du trône à sa naissance, le tout dernier dans l’ordre de succession de la famille royale. Et il était de notoriété publique qu’il se moquait de la politique. Mais Elaran accompagnerait Harald, Altaïs était pourchassé pour avoir commis un régicide. Ordonner à Soren d’assurer la régence avait pour seul but d’éviter qu’une femme se charge de ce rôle.
L’humiliation laissa une traînée amère dans la bouche d’Aalis.
Harald la dépassa sans lui adresser le moindre regard, suivi de près par Elaran. À peine ralentit-il pour effleurer la main de son épouse, qui lui adressa une œillade chagrine. Aalis tordit le tissu de sa robe entre ses doigts furieux. Son frère avait convoqué les membres de la famille royale, mais ni Adela ni elle n’avaient eu leur mot à dire. Il en serait toujours ainsi dans cette famille.
— Chacun doit se tenir à son rôle, asséna Harald.
Et aujourd’hui le rôle de la famille royale était de faire front face à la menace que représentait Altaïs. Qu’ils approuvent ou non.
Je viens d’enchaîner la lecture des 6 premiers chapitres et de cet aparté tellement c’est addictif !
C’est chouette de voir un peu ce qui se passe du côté de la famille royale ^^ Harald et Elaran ont l’air très remontés contre Altaïs… ça s’annonce mal pour lui, sans parler des mercenaires également à ses trousses. De leur côté, Aalis et Adela apportent une touche de féminité bienvenue après qu’on ait eu affaire essentiellement à des hommes jusque-là.
On n’a pas beaucoup vu Soren pour l’instant, mais je l’aime bien malgré ses motivations incertaines. Je me demande comment il va justifier son absence.
Sinon, je me suis évidemment déjà pas mal attachée à Altaïs et Alexander et j’ai hâte de les retrouver dans leur fuite hors de la ville.
Je repasse demain lire la suite !
Je suis désolée pour le temps de réponse, j'ai dû m'éloigner un peu de PA :(
Je suis ravie que ce début t'ait plu au point d'enchaîner les chapitres ! Effectivement, les apartés me semblaient très intéressants pour développer d'autres personnages et montrer ce qu'il se passe en coulisses ^^ Et à quel point ça s'annonce mal pour Altaïs et Alex xD
Je suis ravie que tu apprécies Aalis et Adela, je les aime beaucoup ! Et Soren se dévoilera au fur et à mesure haha.
À très vite !
Joli aparté. Découvrir l’autre côté du décor est appréciable. Le monde s’étoffe, prend forme. On te suit sans difficulté. Les scènes coulent tranquillement.
Ces apartés me semblaient en effet très intéressants pour en découvrir davantage sur l'univers et les autres personnages importants !
J'espère que personne ne va soupçonner Soren qui est "mystérieusement absent" au moment de cette réunion familiale fort intéressante.
Et c'est un peu rassurant de voir que certains commencent à se dire qu'Altaïs est peut-être bien innocent. ça donne un peu d'espoir pour lui !
Mais oui les choses ne sont pas aussi tranchées pour tout le monde au palais, certains doutent plus que d'autres ^^
Je te fais une petite danse de la joie, et je pense que tu sauras pourquoi ;)
Je trouve cette structure vraiment intéressante, ces apartés apportent un gros plus.
Je suis pas sûre que le "il" soit l'un de ces hommes, on verra bien ^^
Petite remarque, même si je décroche pas en me disant "meh, c'est juste pas possible":
Je trouve aussi curieux qu'il ait été reconnu par l'ivrogne ? Après deux ans ans, dans une société sans "image", alors qu'il a certainement pâli, maigri et autres ? (nous sommes tous capables de reconnaitre le Prince Charles en photo, mais c'est parce que nous sommes inondés d'images, et je doute que si je le croisais en vrai hors contexte dans Paris je ne le reconnaitrais pas).
Ravie de te voir danser de joie :p
Oui je trouvais que les apartés avaient un gros intérêt pour suivre d'autres fils narratifs et d'autres personnages ! Mmh, oui c'est vrai pour l'ivrogne... Il faudrait que j'y réfléchisse ^^'
Merci pour ton retour !
Aalis. J’aime parce que c’et proche d’Altaïs, et que ça fait « Alice » ^^
Je me demande si notre « il » est 1=Le roi, 2=L’oncle… ^^ Mais je penche pour l’un des deux
Cette jeune femme se pose des questions, alors même qu’il s’agit du meurtre de son père. C’est chouette pour Altaïs que tout le monde ne soit pas convaincu de sa culpabilité, mais jamais on ne lui laissera l’occasion de s’exprimer, on s’en est assuré avec le Voile. Dès qu’Altaïs mettre les pieds au palais, il sera condamner. Mais on préférerait que ce ne soit pas le cas et lui réserver un sort qu’il connait déjà, un sort pire encore. Pourquoi, en vrai ? Le tuer aurait été plus simple… On doit vraiment le détester, être d’une cruauté terrifiante pour risquer de le garder en vie. Qu’est-ce qu’il a fait pour ça ?
En tout cas, j’espère que l’homme de Soren va se dépécher : pas de bol que l’ivrogne ait identifié Altaïs dans son état….
Je penche quand même pour l’oncle, pour le « il ». Il l’a élevé comme un fils et désire ardemment le tuer… Et puis, s’il l’a élevé, c’est probablement lui qui le maltraité… Il fichait déjà la trouille lorsqu’il se taisait, mais là, c’est pire.
« Comment aurait-il pu disparaître pendant deux ans pour ensuite émerger sans même chercher à dissimuler sa magie ? Celle-ci envahissait la ville avec une telle présence qu’il devenait difficile de la réduire à un point précis. »
C’est déjà ça de gagné…
Suggestion :
« Du plat de la main, Aalis lissa sa robe en lin. Une épaisse ceinture de cuir brodée des fils d’or lui ceignait la taille avec un peu trop de force, »
DE fil d’or ?
Courte aparté, mais vraiment riche 😊
Aalis est est une forme ancienne du prénom Alice ! Et j’avoue, j’aime bien avoir des noms qui sonnent bien entre eux xD
Oui elle se pose des questions parce qu’elle veut avant tout obtenir justice et qu’il lui manque trop d’éléments pour l’instant ! Elle n’est pas convaincue de la culpabilité d’Altaïs mais pas non plus de son innocence, c’est tout l’enjeu ^^ Quant à la question pourquoi avoir gardé Altaïs en vie, la réponse viendra en temps et en heure :p Tes interrogations sont intéressantes en tout cas ^^
Merci pour ton retour :D
Ne me dis pas que la cousine va aussi partir à la recherche du supposé régicide ? Avec l'oncle, ça va faire du monde sur la route :)
Le roi m'est suspect dans tout ça... (oui je vois facilement le complot un peu partout ahah). On comprend qu'il veuille retrouver l'assassin de son père, mais de là à l'exécuter de ses propres mains sans aucune forme de procès, c'est louche. Aurait-il quelque chose à cacher pour vouloir faire taire si rapidement Altair ?
Au plaisir de découvrir tout ça !
Oulah non, rassure-toi, il y a déjà bien assez de monde sur les routes x)
Pour le roi, qui a effectivement des raisons d'être suspect (je crois que tous mes lecteurs voient des complots partout dans ce roman, je leur fais développer une légère de forme de paranoïa, oups), j'apporte toutefois une nuance sur le fait qu'il y aurait bel et bien un procès, mais Harald est persuadé qu'Altaïs est coupable (ou veut le faire croire) donc il "connaît" déjà l'issue ^^
Merci pour ton retour !
PS : Hahaha, tu n'es pas le seul à faire la faute sur le prénom d'Altaïs, tu demanderas à Flammy xD
Je trouve un peu rapide le fait que la cousine ait des doutes. Le seul truc qu'elle soulève c'est globalement "étrange de revenir sans cacher sa magie", mais il pourrait y avoir plusieurs explications pour ça, comme leur envoyer un signal ou autre. C'est pas forcément impensable qu'elle doute, mais avec peut-être d'autres trucs qui la chiffonne, comme le fait qu'Altaïr avait pas de vraies raisons de tuer le roi, que pendant sa fugue il a été retrouvé et pas là, donc il avait peut-être de l'aide... Bref, d'autres trucs qui s'accumulent et qui finissent par faire. Mais sinon, c'est intéressant de voir ce côté de l'histoire ^^
Oui je trouvais intéressant d’avoir ces courts points de vue en marge de l’intrigue (en vrai en plein dedans mais on s’entend) !
Ah clairement le roi a la rage et il compte bien retrouver Altaïs, après le pourquoi du comment…
C’est noté pour les doutes d’Aalis, je suis un peu coincée parce que je ne sais pas vraiment comment les amener de manière plus solide :/ Je vais y réfléchir, tes remarques sont très intéressantes en tout cas !
Merci !
Si je peux me permettre une petite remarque de style hautement personnelle : je trouve les descriptions du début un chouilla chargées en adjectifs. A nouveau, c'est vraiment personnel, je suis en guerre contre les adjectifs parce que j'ai tendance à en mettre trop ! N'hésite donc pas à ignorer ma remarque.
En tout cas, c'était à nouveau très intéressant et j'ai hâte de poursuivre ma lecture ! :)
Oui je trouvais ça chouette de développer d'autres points de vue à travers ces petits chapitres ^^ Argh, j'avoue que je ne sais pas vraiment comment rendre plus clair les relations entre les membres de la famille royale... À ce stade de l'histoire, on les a très peu vus encore, donc ça devrait s'éclaircir progressivement, mais il faudrait que je creuse la question dans les corrections.
Pour les adjectifs, j'avoue que pour une description ça me semble logique qu'il y en ait, surtout avec la description comparée du roi et de sa soeur par exemple, mais je verrai si je peux en enlever un ou deux ^^
Merci pour ton retour et à bientôt !
j'aime beaucoup des informations complémentaires que l'on glane via cet aparté :D
Et les voir en "action" permet de mieux situer les membres de la famille royale ^^
Visiblement, le roi a une sacrée dent comme Altaïs...
Ton histoire n'avait pas encore introduite de personnage féminin, je suis heureuse de rencontrer Aalis (dont j'adore le prénom ♥) même si elle n'a pas de pu avoir voix au chapitre ici.
Elaran m'intrigue énormément aussi, surtout son statut, et sa relation avec Altaïs.
Le seul défaut de cet aparté est, pour moi, l'absence flagrante d'Alex :')
Clairement le roi en veut à Altaïs, mais j'ai envie de dire que c'est légitime puisque pour l'instant c'est le coupable évident... Ravie que tu apprécies Aalis (coeur sur son prénom) ! Et qu'Elaran ait attiré ton attention ;)
Ah oui c'est un défaut conséquent en effet :p
Très intéressant cet aparté / changement de point de vue !
Juste un petit détail, j'ai trouvé que le "et s'il n'était pas coupable ?" aurait pu être amené autrement. Je ne sais pas je trouve que ça fait un peu trop il faut qu'un personnage l'aide plus tard donc on met des doutes à Aalis. Peut-être un élément nouveau qui ravive ses doutes alors qu'elle l'a toujours cru coupable ? Je ne sais pas trop si j'ai réussi à exprimer mon ressenti, n'hésite pas à me demander de préciser.
Sinon, chapitre hyper intéressant. Cool d'avoir un nouveau personnage féminin, Aalis a du potentiel. Bien aussi d'introduire le roi, on comprend sa colère contre Altaïs.
Mais celui qui m'a le plus intéressé c'est Elaran, il semble vouer une haine moins expressive mais tout aussi féroce à Altaïs. "Je le connais mieux que personne, je l’ai élevé comme s’il était mon fils. L’idée qu’il échappe à la justice après le mal qu’il a causé m’est insupportable." Cette répliqua m'a beaucoup plu, elle en dit long en peu de mots. J'ai hâte de mieux découvrir El hareng (oups)
Toujours un plaisir,
A bientôt !
Ah oui je vois très bien ce que tu veux dire, je sentais qu'il n'était pas très naturel, mais je n'arrivais pas à l'amener autrement... Dans les faits, c'est sa soudaine réapparition qui induise des doutes alors qu'elle le pensait coupable, mais il faudrait que je l'amène de manière plus subtile...
J'aime beaucoup Aalis haha. Pour les personnages féminins, on en apprendra aussi davantage sur Adela, qui est un personnage qui n'existait pas dans la première version ;) La colère du roi est légitime en effet, puisque tout porte à croire qu'Altaïs est coupable... Et je ne peux qu'être ravie si Elaran t'a intéressé, encore plus si tu as remarqué ta réplique (j'ai passé un certain temps dessus pour trouver la formulation la plus efficace haha).
C'est a dorade (je fais comme je peux, il est 7h du matin) de ta part d'avoir pris le temps de laisser un commentaire :p
Pour l'anecdote, il m'a fallu un certain temps pour comprendre le jeu de mots parce qu'Elaran se prononce Elarane :p
À bientôt !
Ahah oui, les fameux prénoms où on prononce avec un "e" imaginaire. J'en ai un paquet aussi xD
Au plaisir (=