Assassins

Par Sebours

Il existe quatre types de centaures : le bucentaure, dont le corps est celui d'un taureau, l'onocentaure, avec un corps d'âne, le capracentaure avec un corps de chèvre et le centaure commun, avant-dernier enfant de Nunn, aussi appelé hippocentaure, avec un corps de cheval et un buste d'’elfe.

« Les différents types de centaures »

extrait du Traité sur les sociétés du bouclier-monde du maître architecte Vinci

 

Comme tous les soirs, Ome et Hector rejoignaient la cour des miracles, quartier général de la ligue des ombres. Ils en connaissaient à présent parfaitement l’emplacement, en bordure du rempart des centaures, à la limite entre le quartier des militaires de la troisième caste et celui des marchands de la quatrième caste. Le grand chambellan et Slymock réfléchissaient à la prise de ce lieu emblématique, mais les coursives et autres passages secrets rendaient pour l’instant illusoire. Ne pouvant pas capturer toutes les têtes pensantes de la ligue des ombres par une opération coup de poing, le baron Ugmar avait demandé à son apprenti espion de dresser l’organigramme de l’organisation criminelle.

De son côté, le prince Hector s’attachait à développer des liens et déceler les potentielles alliances profitables pour les peuples élémentaires dans les combats futurs. En plus de s’acoquiner avec les malfrats, l’hybride mi-dryade, mi-satyre fréquentait régulièrement les tavernes des centaures. Lors de nuits de beuveries, l’héritier d’Epiphone ne cessait de vanter l’existence pleine de douceur et de félicité des forêts de Cess-Khal. Les histoires qu’il racontait au comptoir en avaient déjà tenté quelques-uns. Le prince amorçait-il un exode sylvain ? Ome se devait d’en référer prochainement à Slymock. Avec son emploi du temps chargé, l’adolescent ne trouvait plus aucune opportunité d’assister aux entrevues matinales du grand chambellan. Ses rapports avec le baron Ugmar et son éminence grise se réduisait à une correspondance sommaire.

A la nuit tombée, Ome et Hector se rendaient donc à la cour des miracles pour y recevoir les directives du grand coesre. Le début de soirée était consacré aux missions à réaliser pour la ligue des ombres. Puis, minuit passé, toutes les ombres aspirant à monter en grade se retrouvaient au quartier général pour suivre l’enseignement des archisuppôts. La première partie ne posait pour l’instant pas de difficulté majeur pour les deux comparses. Avec leur statut de matignon, le cadre de leurs missions se cantonnait à porter des messages aux quatre coins de Zulla. L’apprenti espion captait des informations de plus en plus stratégiques au fur et à mesure que ses compétences semblaient reconnues par la ligue. Ome donnaient ces données à une cellule spécialement créer par Slymock. Cependant, le fils de Fame soupçonnait Galibert de le tester. Plus d’une fois le cagoux l’avait envoyé transmettre un message oral incroyable à un de ses demi-sel pour voir si les autorités elfes réagiraient en conséquence. Fort heureusement, les membres du cabinet noir d’Ugmar savait filtrer avec talent les messages et séparer le grain de l’ivraie.

Galibert, fort de son grade de cagoux, c’est à dire adjoint du grand coesre, trouvait toujours à redire sur les services rendus par Ome et Hector. Un jour, il leur reprochait d’avoir délivré le message trop tard. Le suivant, il craignait qu’ils ne se soient fait repérer. Les choses commençaient à se corser car depuis une semaine, le cagoux donnait des informations partielles, voire erronées sur le destinataire que les deux matignons devaient rejoindre. Ce soir-là, Ome alla voir directement Igor le boiteux. Son seul allié de circonstance capable de les défendre un tant soit peu devant Barabbas le chef de la ligue des ombres ne tarda pas à agir. Et la réponse du roi rouge de Zulla ne se fit pas attendre. Le grand coesre les prit à partie devant l’ensemble des gens présents au paradis. « Si ces jeunots trouvent à redire, il serait peut-être temps pour eux de choisir une fonction plus en rapport avec leur âge ! Délivrer des messages, c’est bon pour les mioches ! Alors mes jolis ! Dans quoi allez-vous vous spécialiser ? »

Force était de constater que les matignons ressemblaient plus à des gamins futés et agiles de sept ou huit ans qu’à des adolescents de quatorze. Les deux compères devaient franchir le pas et choisir une spécialisation, surtout qu’ils apparaissaient plus carénés et formés que leur âge. Était-ce dû à leurs séjours réguliers dans la bourse de Batum-Khal ?

Naturellement, instinctivement, Ome se serait dirigé vers la cambriole pour faire le moins de mal à son prochain. D’autant plus qu’il aurait retrouvé son seul allié dans l’organisation, Igor le Boiteux. Malheureusement, les intentions du prince étaient toutes autres. L’héritier d’Epiphone n’était à Zulla, la capitale elfe dans un unique but, devenir le meilleur chef de guerre possible. Ainsi, au grand désarroi de son ami, Hector se déclara candidat à l’entrée dans la guilde des assassins. A son grand désarroi, Ome avait pour mission de suivre le prince comme son ombre. Il n’eut d’autre choix que de le suivre dans cette filière. Et il appréhendait déjà par avance les traumas que lui procureraient inévitablement sa « formation ».

Galibert le fourbe, un sourire sadique au bord des lèvres, invita Hector et Ome à rejoindre les apprentis assassins sous la férule de Saburo l’estoc. Son surnom traduisait sa prédilection pour l’utilisation du sabre pour la réalisation de ses missions. Élancé, les cheveux noirs et raides, l’archisuppôt possédait le statut de premier escapuchon de Zulla. Le roi rouge confiait les cibles prioritaires exclusivement au tueur aux yeux bridés. Dans son enseignement comme dans ses missions, Saburo était assisté par son épouse, Sada l’étrangleuse. Elle présentait comme lui un type asiatique et une silhouette athlétique. Le couple se répartissait les assassinats en fonction des nécessités. Le mari s’occupait des spectaculaires meurtres politiques en public tandis que l’épouse éliminait dans le silence et la discrétion les gêneurs.

Ainsi donc, Ome et Hector se retrouvèrent sans aucune préséance dans la loge des assassins, entourés des autres aspirants. Le jeune espion de Slymock constata avec surprise que Ravaillac l’égorgeur et Charlotte dard de guêpe faisaient partie des apprentis de Saburo. Pourtant, il les pensait être des coupe-jarrets confirmés car ils possédaient déjà leurs surnoms ! Il y avait là aussi Brutus le chourineur et Gertrude la vipère. Ome comprit alors dans quel guet-apens Galibert le fourbe les avait précipités. Les deux comparses se trouvaient au milieu de tueurs confirmés, coupe-jarrets, chourineurs ou venimeux désirant accéder au rang d’escapouchon. Comment allaient-ils s’en sortir alors que jusqu’à présent, ils ne s’étaient intéressés qu’aux enseignements des monte-en-l’air ?

« Si fait ! Voici donc deux nouveaux aspirants ! » déclara Saburo à l’ensemble de l’assistance. « Comme vous venez du clan des fureteurs, votre tutrice sera Sada, comme pour Gertrude. Quels sont vos surnoms ? »

« Le cloporte et ramasse-miettes. » répondit Ome avec le regard emprunt de sa fierté habituelle même s’il exécrait ces patronymes délivrés par Galibert.

L’archisuppôt des assassins s’approcha de l’insolent d’un pas énergique puis le gifla violemment sans ménagement. Hector pouffa. L’enseignant tortionnaire lui envoya un coup de pied retourné dans le foie. L’hybride posa un genou à terre, le souffle coupé, à la limite de l’évanouissement.

« Déjà, on ponctue ses phrases par MAÎTRE ! Vous devez le respect à vos enseignants ! » hurla Saburo si près du visage de l’espion d’Ugmar que celui-ci pouvait deviner ce qu’il avait mangé au souper. « Et vous devez rester stoïques en toute circonstance ! » beugla-t-il en surplombant le prince. « A présent relève-toi ! Crois-tu qu’un assassin cède à ses moments de faiblesse ? Si fait ! Il se montre fort en toute circonstance ! Lorsqu’on donne la mort, il faut être capable de la tromper pour qu’elle ne nous fauche pas ! »

Blanc comme le pelage d’une licorne, Hector se redressa. Ome eut un mouvement pour aider son ami, mais la main levée et le regard réprobateur de Saburo le stoppa dans son élan.

« Si fait ! Vous vous apprêtez à rentrer dans la guilde des assassins. Bien sûr, l’esprit de corps et la fraternité y sont tout aussi importants qu’ailleurs dans la ligue ! Par contre, la guilde ne tolère pas les faibles ! Ils sont éliminés ! Si fait ! A présent partez avec maîtresse   Sada accomplir votre premier chef-d’œuvre d’assassin ! »

Ome savait pertinemment de quoi relevait le rite d’entrée dans la guilde des assassins. Le postulant devait tuer la personne désignée au hasard dans la foule par l’archisuppôt chargé de l’enseignement. Un frisson parcouru son échine. L‘idée d’ôter la vie le révulsait, mais il en allait de sa propre survie. Décidément qu’il était difficile de réussir de gravir les échelons dans ce monde impitoyable où tous les puissants ne vous considère que comme un outil de leur propre maintien en haut de l’échelle sociale ! Le grand chambellan Ugmar l’utilisait pour espionner le prince dryade et infiltrer la ligue des ombres. Hector profitait de lui pour rentrer en contact avec les populations autochtones. Igor le boiteux l’envisageait comme un strapontin pour retrouver sa gloire d’entant. Barabbas, le roi rouge de Zulla le considérait comme un soldat supplémentaire de son armée secrète. Bref, le garçon n’était qu’un jouet ! Mais n’était-ce pas le cas de toutes les créatures du bouclier-monde, jouets des Sept dans leur jeu maudit des guerres lemniscates ? Et n’était-ce pas aussi le cas des Sept, qui s’affrontaient depuis la nuit des temps pour le bon plaisir de Nunn ? Un instant, Ome songea à se réfugier pour le reste de sa vie dans son univers de poche. Il se ravisa car un tel acte aurait condamné sa mère. Pour elle, il devait continuer, réussir à s’extirper de sa condition et la délivrer du joug de Ugmar et Slymock.

Fort de sa conviction nouvellement régénérée, Ome suivi Sada l’étrangleuse vers la terrible épreuve qui l’attendait. Il échangea un rapide regard avec son ami Hector. Au contraire de sa propre angoisse, le jeune hybride n’affichait aucune anxiété. Le prince se confiait régulièrement à lui sur ses aspirations guerrières. En tant que fils d’une princesse dryade et d’un satyre siégeant au Lugnasad, il se prédestinait à devenir le guide des peuples élémentaires, le grand chef militaire qui guiderait ses bannières à la victoire finale des guerres lemniscates. Pour ce faire, il devait apprendre à tuer. Au cours de son apprentissage précédant son arrivée à Zulla, Hector n’avait même jamais connu la violence, que ce soit auprès des gnomes, des fées, des satyres ou des dryades. A l’académie militaire, les maîtres d’arme lui enseignaient les techniques de combat mais jamais le sang n’était versé. S’il voulait devenir ce dont il rêvait, il devait apprendre à tuer, et à tuer sans remord.

Et la détermination comme les idées de son ami commençait à déteindre sur Ome. A présent, il prenait sa destinée en main. A présent, il songeait de plus en plus à atteindre l’élite du royaume elfe autant pour tous les derniers nés de Nunn que pour lui-même. De toute façon, toutes les créatures du bouclier-monde les méprisaient. Il n’aurait réellement des scrupules à tuer que si sa cible s’avérait être un de ses semblables. Et puis il fallait préserver Fame.

Les deux aspirants assassins suivirent donc l’étrangleuse dans les ruelles des bas-fonds. Sada toisait toutes les personnes qu’elle croisait, évaluant le degré de difficulté de chaque proie potentielle. De manière un peu surprenante, l’archisuppôt pénétra dans la taverne du centaure repenti, à la limite des quartiers centaures et derniers nés. Le prince Hector affectionnait de se « désaltérer » dans ce lieu de débauche. Était-ce une coïncidence si Sada les emmenait de manière surprenante dans leur lieu de festoiement habituel ? Bien sûr que non ! La tueuse était de mèche avec Galibert le fourbe. Ome se retrouvait dans un nouveau traquenard. Quel en était le but ? Il le découvrit à peine la porte de l’établissement passée.

L’archisuppôt désigna du menton aux deux aspirants deux centaures solidement charpentés. L’espion de Slymock les connaissaient bien. Il s’agissait de Pholos et Crotos, deux soldats dur à cuire bardés de cicatrices et réputés pour leur xénophobie envers les derniers nés. D’un côté cela rassurait Ome d’avoir pour cible un monstre qui se vantait d’avoir éliminé moult « singes » comme il les surnommait ; de l’autre il prenait conscience de la difficulté de la tâche qu’on lui désignait. Aucune créature de Zulla, à l’exception des géants et des tarasques, n’égalaient les centaures sur le plan de la force physique. D’autant que l’un des objectifs de l’épreuve consistait à ne pas se faire prendre. Une fois assis au fond de la salle, les deux comparses se mirent d’accord sur leurs cibles respectives, à Hector le bagarreur Pholos et à Ome l’impétueux et puissant Crotos.

L’hybride connaissait l’aversion des demi-équidés pour les derniers nés et choisit d’utiliser ce penchant. Le prince prépara minutieusement son arme en versant du curare sur les parois intérieures et extérieures d’une bouteille vide. Puis il se rapprocha du comptoir où se trouvait accoudé sa victime en faisant mine de repasser une commande. Volontairement, il frôla Pholos d’un peu trop près. Comme le centaure l’avait déjà fait maintes fois, il rua du train arrière pour projeter l’impudent loin de son espace de confort. L’immense sagittaire se rapprocha pour toiser sa victime. « Ne t’avise plus jamais à m’approcher à moins de dix mètres sale petite vermine ! » Vif comme l’éclair, Hector saisi sa bouteille par le goulot, fit éclater le fond en le frappant sur le sol et d’un large mouvement infligea une grande estafilade sur l’avant-bras du centaure. Avant qu’une bagarre générale n’éclate, le tenancier et les deux gars qu’il payait pour assurer la sécurité sortit le prince manu militari tout en calmant sa victime. Pholos l’ignorait, mais il périrait dans moins de vingt-quatre heures lorsque le poison aurait pleinement fait son effet.

Ome ne pouvait pas utiliser la même ruse que son ami pour parvenir à ses fins. Il était toujours tétanisé à l’idée de tuer et cherchait en lui la force de franchir le pas. Tel un prédateur, tapi dans l’ombre, l’aspirant assassin attendit l’opportunité, la brèche dans laquelle s’engouffrer. Sada demeurait à ses côtés, silencieuse comme la pierre. Pholos et Crotos burent jusqu’à une heure avancée de la nuit, réinventant l’échauffourée du début de soirée à chaque nouvelle pinte de bière. Au bout de trois heures, les derniers nés qui avaient agressé le centaure étaient au moins quinze. A bout de six, Pholos commença à ressentir des vertiges et décida de rentrer se coucher. Crotos traîna une demi-heure de plus puis paya son ardoise avant de quitter l’auberge à son tour.

Ome n’avait plus le choix, il devait passer à l’action ! De toute façon, pourquoi éprouvait-il du scrupule à éliminer un centaure ? Sous prétexte de protéger sa mère de la ligue des ombres, Néphélé avait exploité Fame. Et tous ces salopards l’avaient laissé crever de faim et de froid. Pas un n’avait montré la moindre empathie ! Promptement, Ome laissa une pièce de cuivre sur la table et sorti de l’établissement. Il n’avait sur lui que son couteau, l’unique héritage de son père, qui le tenait de son grand-père. Comment pouvait-il éliminer à cette montagne de muscle avec cette seule arme ? L’attaque frontale ne semblait pas la meilleure des manières. Il se ferait assommer par au moindre coup porté par le colosse. Le centaure s’engagea dans une ruelle sombre. C’était sa chance. Résolu, Ome s’engagea dans l’étroit boyau. Pholos entendit un bruit et se retourna. La voie était vide. Fort de ses talents de monte-en-l’air, l’apprenti assassin grimpait sur le mur de briques, cherchant dans le silence et l’obscurité les aspérités pour son déplacement. Lorsque sa proie se trouva à sa portée, Ome plongea sur son dos. La créature se cabra, rua à en perdre haleine pour désarçonner son agresseur. Ome tint bon et avec célérité et précision chirurgicale, il l’égorgea.

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Peridotite
Posté le 25/10/2023
Coucou Sébours,

Ome et Hector sont forcés de faire leurs preuves chez les mafieux de la ville basse. On leur demande d'assassiner une cible. Hector n'hésite pas à l'empoisonner mais Ome hésite. Finalement, il le poignarde.

Petite question : est-ce une cible au hasard ? Pourquoi tuer ce centaure en particulier ? Et si le centaure est empoisonné par une bonne dose de curare, est-ce nécessaire de le poignarder en plus ? Ou bien chacun a sa propre cible ?

Je comprends les doutes d'Ome. Sans compter qu'il devrait avoir peur des risques (pour sa vie, pour éviter d'être attrapé par les flics, pour ne pas mettre la mafia en cause ?). Après tout, assassiner quelqu'un, c'est pas n'importe quoi. Je viens de finir le bouquin Trois Jours dans la Vie d'un Yakusa de Hideo Okuda et le héros principal, un yakuza, se pose la question dans tout le livre (au passage, ce petit livre est très cool, je le recommande 👍).

Qu'est-ce que ça apporte aux deux gamins d'assassiner des gens ? Ils n'ont pas le choix ? Ils veulent gagner la confiance des mafieux ? Pourquoi ? Aussi, n'y a-t-il pas un autre moyen de le faire ? N'est-ce pas un peu risqué pour eux ? Ugmar devrait se dire qu'ils peuvent mourir à chaque mission et les empêcher de devenir assassin non ?

Mes petites notes :

"Ome donnaient ces données"
> la formulation n'est pas la meilleure

"Il se ferait assommer par au moindre coup porté par le colosse."
> un "par" qui traîne
Sebours
Posté le 28/10/2023
Houlala! Que de bonnes questions!

Je me les suis aussi posées! Alors, comme tu es déjà un peu avancée dans mon histoire, tu n'as sans doute pas lu l'histoire des ancêtres de Ome. J'essaie de trouver les justifications de tout ce passage. En fait, Igor serait l'oncle de Ome que tout le monde pensait mort. (J'ai des passages à réécrire). Et les deux centaures sont à l'origine de la proscription et de la ruine des ancêtres de Ome (Ame et Dame).

De plus, le Ligue des ombres a tuer pas mal des membres de la famille de Ome. (Penser à intégrer plus de frères et soeurs aux ancêtres).

Je développe aussi le concept de la Lignée. En gros, Ome doit agir pour sa Lignée afin de combattre la longévité des autres peuples. Ce idée est encore en gestation mais je la trouve super intéressante. je m'éloigne de plus en plus du coté initiation/Young Adulte du début de mon écriture.

Il y aura des retouches à faire donc. Mais c'est ce genre de choses qui me pousse à aller au bout de mon idée de rédiger tous les chapitres que j'ai prévu sur cette deuxième phase. J'aurais écrit des fiches personnages, je n'aurais pas besoin d'autant rédiger.
Peridotite
Posté le 30/10/2023
Faut vraiment que j'aille lire les chapitres sur Ome que tu as intégrés sinon je vais plus rien comprendre. Je fais ça dorénavant !
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