Le continent sombrait dans des salves d’eaux mortes
Quand brûlant, un navire s’épuisait de cendres
Et son peureux naufrage entamait en sillon
Sur la lèvre gaïenne une gerçure aigrie
Et crottait de boue noire un innocent babil
Dans la bouche éclatée du bambin sur le roc.
Tue, marbrée, interdite, et tranchée en sabord,
Écoulant, juvénile, d’inconscients filets
D’eaux nues, d’océans froids, et d’un ressac ému
Dans la gueule affolée de l’univers en rage...
L’arrête morfondue aiguisait ses coquilles
La creuse dent du môme entachant l’armement
Où la fée cristalline taillait en résille
Les azurs orangés dans le loin – Firmament !
Et les clairons tonnaient, tourmentant l’abordage
Des côtes déferlant en bourrasques liquides ;
Un pavillon de viande ferlait en saignant
Les corolles dorées des fleurs bleues de l’arctique
(n’existent-elles pas?)
Alors, sautillant, plu dans le bain bouillonnant,
Un pétale étourdi s’enivrait de couleurs
Puis suscitant aux morts un sursaut vaniteux…
Aux algues emmêlées, les infinies douleurs !
Néanmoins, je ne vous le cacherais pas, j'éprouve vraiment énormément de mal à percevoir la subtilité de votre art.
Je ne sais pas si l'alignement de vos paragraphes correspond à vos plans, mais elle est imperceptible et rend la tache de la lecture particulièrement ardue. Cependant, ce que vous écrivez est très beau et j'aime bien les challenges littéraires de cet d'acabit. Donc, je reste tout ouï.