Allez, Jeanne.
Pour la énième fois depuis dix minutes, la cuillère tenta de s'aventurer entre les gencives que Jeanne n'ouvrait que pour râler. Au lieu de refermer gentiment la bouche sur son goûter, elle balaya la cuillère de la main, toussa en s'étouffant à moitié avec le peu de compote qui lui avait glissé dans le gosier, puis se remit à pleurer. Raphaëlle se résigna avec un gros soupir et déposa les armes : la cuillère en plastique atterrit dans l'évier et le petit pot à peine entamé dans la porte du frigo. Pour la peine, elle profita que Jeanne soit encore enchaînée à sa chaise haute pour laver le biberon sale du petit-déjeuner. Jeanne avait à peine dormi pendant la sieste, et maintenant elle refusait son goûter. Pourquoi certains jours, sans la moindre explication, rien n'allait comme d'habitude ? Cela dit, elle avait aussi été casse-pieds la veille à la bibliothèque, et même tout le reste de la journée, pour être honnête. Arrivait-elle à un âge capricieux ? Non, pitié, pas déjà.
Raphaëlle extirpa son téléphone de sa poche arrière pour se plaindre auprès de Daya avant de s'interrompre au milieu d'une phrase. Elle était au travail et ne pourrait ni venir ni l'appeler avant la fin de journée, ça ne servirait qu'à l'inquiéter. Abandonnant le portable sur la table basse, Raph jeta un regard alentour. C'était le souk, comme dirait sa mère. Penser à ses parents et à leur petite maison au bord de la mer la fit se renfrogner un peu plus.
Jeanne refusa que Raph la pose sur le tapis ou dans son transat. Une fois calée sur sa hanche, elle se montra étonnamment calme pendant le ramassage du linge, ce qui, avec une seule main de libre, prit un certain temps. En revenant dans le salon, Raphaëlle vit jaillir de son désespoir une idée lumineuse : tester les exercices de relaxation pour bébé dont elle avait entendu mille fois parler. Elle tapa "yoga bébé" dans sa barre de recherche et une vidéo la harponna aussitôt. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle cherchait mais Raph cliqua tout de même sans hésiter. Faire du fitness avec son bébé. Et pourquoi pas après tout ? Elle avait besoin de faire de l'exercice, elle aussi, et certainement plus que Jeanne, d'ailleurs.
Vingt minutes plus tard, en leggings et brassière, elle soulevait Jeanne à bout de bras tout en enchaînant les squats. Est-ce que c'était la sensation de voler dans les airs ou bien le visage rouge et transpirant de Raphaëlle qui amusait Jeanne, le mystère restait entier. En tout cas, pendant que Raph s'échinait à suivre le rythme de la vidéo, tout en se concentrant comme une folle pour ne pas oublier de respirer, son poids humain éclatait de rire toutes les trois secondes.
À la moitié de la vidéo, Raph n'en pouvait déjà plus et elle regarda la fin de la séance depuis le canapé. Quand la coach et son bébé-coach eurent enfin terminé leurs exercices impossible à suivre pour le commun des mortelles, Raphaëlle attrapa Jeanne et la fit s'envoler une dernière fois avec elle jusqu'à la salle-de-bain. Elle expulsa un à un les jouets qui tapissaient le fond de la baignoire, et qui furent chaleureusement accueillis par Jeanne, assise sur le tapis de bain. Tandis que sa nièce goûtait consciencieusement à chaque objet en plastique, peut-être au cas où l'un d'eux se révèlerait être un boudoir infiltré, Raphaëlle retira ses habits de sport bien moites de transpiration. Elle ferma machinalement le rideau de douche mais la protestation alarmée de Jeanne lui fit aussitôt rembobiner son geste.
— Hé, je suis là ! Regarde, c'est juste un rideau. C'est pour ne pas mettre de l'eau partout.
Rien à faire, ça ne plaisait pas à Jeanne de la laisser disparaître juste sous son nez.
— Bon, t'as gagné. Regarde, hop, je me douche sans rideau. Coucou !
Satisfaite, la petite ramena toute son attention sur les jeux de bain éparpillés autour d'elle. Tout en se savonnant, Raphaëlle la regarda prendre et déplacer les objets : ses gestes étaient encore d'une extrême lenteur, mais elle gagnait chaque jour en dextérité. La tête penchée en arrière pour se rincer les cheveux, Raph laissa par habitude ses yeux se fermer, et elle savoura un moment la chaleur de l'eau sur sa peau. Un bruit sourd la ramena brusquement à la réalité. Derrière le rebord de la baignoire, elle découvrit Jeanne qui avait basculé sur le côté et serrait toujours sa baleine en plastique contre elle.
— Là, voilà, marmonna Raph en la redressant. Ça va la tête ?
Après une caresse sur son crâne pour la réconforter et vérifier au passage qu'elle ne s'était pas fait de bosse, Raphaëlle se redressa. C'est alors que Jeanne se mit à la fixer de ses grands yeux ronds. Ah tiens, c'était la première fois qu'elle se retrouvait nue devant elle. Logique puisque depuis l'arrivée de Jeanne chez elle, Raph se douchait systématiquement soit le soir après l'avoir couchée, soit pendant sa sieste du matin. En revanche, elle ne comptait plus les fois où Jeanne l'avait regardée s'asseoir sur les toilettes. Mais ce n'était pas tout à fait la même chose.
— Tu vois, moi aussi j'ai un gros bidou et des bourrelets partout.
Maintenant qu'elle y pensait, Jeanne était en fait la première personne à la voir nue depuis… Raphaëlle compta sur ses doigts. Six mois. Elle se rappelait mieux de l'appartement que de la fille. Et encore, cette fois-là ne comptait qu'à moitié, en un sens, parce que Raph n'avait enlevé que le haut. Qu'est-ce qu'elle pouvait être bête, parfois. En plus, au fond, elle l'aimait bien, son corps. Il avait fallu un peu de temps, mais elle s'y était finalement attachée. Enfin, c'était facile à dire tant que la seule spectatrice de sa nudité restait une fillette de six mois. L'image de Théo apparut dans un flash qu'elle dissipa aussitôt.
— Allez. Fin du spectacle, ma mignonne.
Non contente du délice de se glisser dans une paire de jogging et un sweat-shirt, Raphaëlle décida de se préparer un goûter à base de pâte à tartiner.
— Tut tut, les tartines c'est pour moi ! Tu veux ta compote, toi ? Oui ? Alors, hop, dans la chaise.
Raph tenait d'une main sa tartine et de l'autre une cuillère pleine de compote quand son portable vibra sur la table. Elle posa la cuillère pour lire le message qui lui fit avaler tout rond sa bouchée de pain. L'air tout aussi stupéfait, Jeanne la regardait bouche bée, surtout parce qu'elle attendait toujours sa becquée de compote.
— C'est Théo, lui glissa Raph sur le ton de la confidence.
Jeanne referma son clapet, résignée à patienter un peu avant la prochaine cuillère.
— Elle m'invite à sortir ce soir.
Jeanne lui répondit par l'une de ses onomatopées inarticulées ; un classique basé sur la voyelle A.
— T'as raison, je vais faire ça.
Aussitôt dit, aussitôt fait : elle appela Daya sans prendre la peine de terminer d'abord son goûter, ou celui de Jeanne par la même occasion. Quand elle eut raccroché, Raphaëlle se sentit quelque peu honteuse d'être aussi heureuse à l'idée de sortir sans Jeanne. Sa culpabilité ne dura pas, elle n'avait pas le temps pour ça : il fallait changer de tenue. Tout en jaugeant son reflet dans la glace, Raph se surprit à trépigner d'excitation. Est-ce qu'elle avait renoncé quelques jours plus tôt à l'espoir de revoir Théo prochainement ? Absolument. Est-ce qu'elle lui en voulait à présent d'être restée silencieuse pendant deux semaines et de lui proposer au dernier moment de se voir ? Pas le moins du monde.
Il faisait presque bon dehors, quand bien même la nuit était tombée, car un soleil d'avril réchauffait timidement la ville depuis plusieurs jours. Une bonne partie de la clientèle avait élu domicile en terrasse, laissant à Raphaëlle et Théo le confort d'une salle presque vide. Elles avaient pris place sur les hauts tabourets à l'angle du comptoir, derrière lequel se postait régulièrement la barmaid.
— Non mais ce n'est pas le problème !
— Alors quoi ? C'est quoi le problème, si ce n'est pas ça ?
— Le problème, exposa Théo en prenant son temps, c'est qu'au lieu d'utiliser un produit qui fait très bien son travail, à savoir le cacao en poudre, tu dégrades quelque chose de très savoureux en soi et qui a demandé beaucoup de travail pour prendre cette forme élégante et optimale : le carreau de chocolat.
Raph ne put contenir plus longtemps son hilarité devant l'absurdité de leur conversation prétendument sérieuse.
— Alors, conclut Théo en portant son verre à ses lèvres, tu vois que je sais argumenter.
— J'attends de te voir plaider une cause un peu plus cruciale.
— C'est bien simple, viens me voir au tribunal. J'ai une plaidoirie mardi.
Raphaëlle se figea et Théo agita une main devant sa mine ahurie.
— C'est une blague, hein. Ne me fais pas un arrêt cardiaque.
Raph se cacha derrière son verre à cocktail où ne restaient que les glaçons.
— Tu me vois vraiment avocate ? la taquina Théo. Déjà que je ne tiendrais pas deux minutes en fac de droit, alors le barreau, tu imagines ?
— Tout le monde n'a pas la tête de son emploi, fit remarquer Raphaëlle en jouant avec sa paille.
— Toi, si. Professeure des écoles, ça te va comme un gant.
— Ce n'est pas l'avis de tout le monde, grinça Raphaëlle en levant son poignet tatoué. Et toi, qu'est-ce que tu fais alors ? Pour de vrai.
Elle était sincèrement curieuse, surtout que Théo avait plus ou moins esquivé la question la dernière fois qu'elles s'étaient vues.
— Ça n'a pas grand intérêt de te le dire, répondit-elle cette fois en haussant timidement les épaules. De toute façon, ça ne me plaît pas et je vais faire autre chose bientôt.
— Qu'est-ce que tu vas faire, alors ?
— Je ne sais pas encore. Mais ça va, j'ai jusqu'à la fin de mon congé maladie pour trouver un plan.
— On te l'enlève quand ? s'enquit Raph en décochant une pichenette inoffensive à son plâtre.
— Dans deux semaines.
C'était un peu avant que Raph ne parte en Italie. Tout était presque prêt : elles avaient leurs billets d'avion et les papiers de Jeanne devraient arriver d'un jour à l'autre maintenant. Heureusement que le rendez-vous à la mairie s'était mieux passé que la séance-photo. Enfin, elle avait fini par avoir une photo conforme, c'était le plus important. La barmaid interrompit ses considérations en leur proposant une nouvelle tournée. Théo la consulta du regard. Ses yeux, pourtant d'un marron très banal, donnaient l'impression de pétiller sans arrêt.
— La soirée ne fait que commencer, non ? sourit Raphaëlle.
Théo fit joyeusement glisser leurs deux verres en direction de la barmaid. Celle-ci leur conseilla aimablement la dernière création cocktail de la maison, dont elle s'employa à énumérer les ingrédients. Raphaëlle fut distraite en cours de route par une sonnerie familière. Elle se contorsionna pour récupérer son manteau sur le dossier et en fouiller les poches à la recherche de son téléphone. Elle l'avait rangé après avoir reçu le message de Daya qui lui annonçait que Jeanne dormait à poing fermés. Si elle avait su qu'il faudrait le ressortir aussi vite…
— Allô ?
— Raph, je suis vraiment désolée de te déranger, mais je ne sais plus quoi faire.
Raphaëlle entendait distinctement les pleurs de bébé qui recouvraient à moitié la voix de Daya. Elle descendit aussitôt de son tabouret et s'éloigna d'une foulée nerveuse.
— Qu'est-ce qui se passe ? Jeanne va bien ?
— Oui, enfin, je ne sais pas trop. Elle pleure depuis presque une demi-heure, je n'arrive pas à la calmer. J'ai tout essayé, mais…
— Elle a peut-être juste mal au ventre. Essaye de la porter dans des positions différentes. Donne-lui un biberon d'eau aussi, pour voir si elle n'a pas soif.
— Oui, je sais, j'ai déjà essayé tout ce que tu m'as dit avant de partir. Rien ne marche, je ne sais plus quoi faire. Tu ne veux pas revenir, s'il-te-plaît ?
— Si, si, bien sûr que je rentre.
Elle hasarda un regard vers Théo qui l'observait depuis le bar en sirotant son deuxième verre.
— Ça va aller, d'accord ? Ne panique pas, je fais au plus vite.
Daya miaula un "okay" à peine soulagé et les pleurs du combiné cédèrent la place à un petit bip. Raphaëlle revint se poster près de Théo et son regard tomba sur la boisson colorée qui l'attendait sagement sur le comptoir. Elle aurait vraiment aimé rester, mais la question ne se posait tout simplement pas.
— C'était Daya, bégaya-t-elle. Elle garde Jeanne chez moi et il y a un problème. Il faut que je rentre.
— Jeanne est chez toi en ce moment ?
Raph ne lui avait toujours rien dit sur Emma ni sur la tutelle : évidemment que Théo était perdue. Elles s'étaient vues deux fois, et chaque fois Jeanne était là, mais voyant que Raph ne souhaitait pas en parler, elle avait eu la gentillesse de ne pas insister. Voilà comment Raphaëlle la remerciait. Théo devait la prendre pour une tarée.
— Hé, Raph.
Théo glissa de son tabouret, se plaça en face d'elle et riva son regard brillant dans le sien.
— C'est pas grave, d'accord ? On se reverra une autre fois, et puis voilà. C'est pas plus compliqué que ça.
Raph eut une ébauche de sourire. Pas moyen de lui offrir davantage : les pleurs de Jeanne et le ton paniqué de Daya sonnaient encore trop fort dans ses oreilles. Voilà ce qui arrivait quand on courait deux lièvres à la fois. Sa place était auprès de Jeanne, un point c'est tout. Raphaëlle s'excusa encore d'une voix mal-assurée et fouilla ses poches à la va-vite. Elle en sortit un billet froissé qu'elle glissa sous son verre avant d'enfiler son manteau. Elle était prête à partir à présent, mais malgré l'urgence de la situation, ses jambes refusaient de bouger. Sans qu'elle sache trop pourquoi, sa main se posa sur le bras de Théo. Ce serait si simple de l'embrasser avant de partir. Dans une autre vie, elle aurait pu. Son regard capta la barmaid en arrière-plan qui les observait. Est-ce que Théo allait boire et papoter avec elle quand Raph serait partie ? C'était injuste. L'instant de latence mourut quand Raphaëlle rompit le contact pour fermer son manteau.
— Merci pour tout, glissa-t-elle avec le dernier sourire qu'il lui restait en réserve.
— À plus, lança Théo.
Le clin d'œil qu'elle lui adressa la rassénéra quelque peu, mais en la voyant se rasseoir face à la barmaid, Raphaëlle s'empressa de tourner les talons, ses pensées entièrement tournées vers Jeanne.
On ressent bien le quotidien de la jeune mère et ses inquiétude ; repas, bains, sieste.
C'est bien de revoir Théo, même si ça finit assez mal cette fois. Cette affaire de chocolat en poudre. C'est vrai que détruire un carreau paraît un sacrilège dit comme ça... mais le goût n'est pas le même !
Je pense que Jeanne pleure parce qu'elle ne supporte pas la séparation. Elle a déjà perdu sa mère, elle doit avoir peur de perdre aussi sa tante.
A bientôt
J'ai un peu fui le site ces derniers mois mais quel plaisir de découvrir ton commentaire en y revenant :)
Merci pour ton retour ^-^
J'ai réfléchi, mais je n'ai pas réussi à deviner le sujet du débat sur le cacao et le carreau de chocolat ! ça m'intéresse grandement lol, tu peux me dire d'ou c'est parti ?
J'ai mal pour Théo dans ce chapitre. Franchement, Raph aurait du lui dire très vite ce que ce bébé faisait avec elle, et que Jeanne était partie pour rester. Théo doit se sentir tellement pas important, pour qu'on lui explique pas un truc aussi important, et elle doit se sentir baladée, comme si Raph avait une double vie. Enfin, je comprends que Raph soit pas prête à parler de sa soeur, mais j'espère que ca va pas durer.
Je suis très déçue qu'elle ne ramène pas Théo chez elle è.é J'ai un peu l'impression que Raph sabote leur relation avant meme qu'elle n'ait commencé, et quand elle dit "voila ce qui se passe quand on court deux lièvres, sa place est près de Jeanne" -> et bah voila. Quel dommage. Théo ne va pas supporter de se laisser balader comme ça éternellement. J'espère qu'elle attendra, mais a mon avis si elle n'a pas d'explication ça va être difficile.
Aahahha en fait c'est censé être un débat pour savoir s'il vaut mieux utiliser du cacao ou des carreaux de chocolat pour faire un chocolat chaud XD XD Je voulais changer ce passage mais j'avais pas d'autre idée haha donc je l'ai laissé en attendant mais il n'est pas dingue > < "
J'avoue que c'est pas idéal idéal pour Théo pour le moment, mais elle est pas du genre à abandonner facilement (la pauvre a un bon gros crush, mais en effet, faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus, hum hum...)
Hahaha yess, c'est un peu l'idée, Raph fait genre elle fait de son mieux pour donner une chance à cette relation mais en vrai elle ose pas trop y aller pour de vrai et Jeanne lui sert un peu d'excuse lol, hâte de savoir ce que tu penseras de l'évolution sur les prochains chapitres...
Merciii pour ce commentaire, pareil que pour Flammy : sorry d'avoir mis tant de temps à répondre, je suis un peu en panique sur ce projet mais ça me fait tellement plaisir de vous avoir ici, c'est trop bien <3 Merci de lire, j'espère que ça continuera de te plaire !
Je ne connais pas du tout l'aérobic avec bébé, et l'image m'a beaucoup fait rire ='D Déjà que c'est pas simple en soit, mais alors avec un bébé en plus dans les bras, ça doit vraiment être ingérable ^^' C'est donc déjà pas mal de tenir la moitié de la vidéo, bravo Raph !
Avec Jeanne qui devient ingérable, je me suis demandée si elle faisait pas ses dents, avant de me dire qu'en vrai, j'avais aucune idée d'à quel âge un bébé faisait ses dents ^^' Pour tout ce qui est fonctionnement d'un bébé, je ne vais pas t'être d'une grande aide, je préfère prévenir ^^'
Et sinon, une nouvelle rencontre avec Théo \o/ C'est à la fois super et très frustrant vu que ça se termine trop vite avec Jeanne qui est de mauvais poil et met la misère à Daya, la pauvre ^^' Au moins, même si Raph a toujours pas osé parler de sa situation à Théo, elles sont à égalité niveau secret vu que Théo veut clairement pas lui dire pour son métier. Pourquoi tant de mystères ? =o En tout cas, frustrée que Jeanne ait été si mécontente et qu'on ait pas pu profiter plus de la rencontre avec Théo.
Curieuse de voir ce que tout ça va donner =D Courage pour la suite !
Haha, yess j'avai svu ça un jour sur internet, ça m'avait marqué XD
Oh mais tu n'as pas un si mauvais instinct en matière de bébé, Flammy, je te rassure...
Haha yess la frustration c'est le maître mot de ce date > <
Oui en effet, c'est un peu le mystère qui entraîne le mystère, dans leur cas, mais peut-être que les dévoilements appelleront aussi d'autres dévoilements, qui sait ?
On voit un peu plus Théo dans le prochain chapitre (ça compense l'échec de celui-ci haha), j'espère que ça te plaira ^-^
J'ai mis super longtemps à répondre mais vraiment merci pour ton commentaire et ta lecture au taquet, ça me fait super plaisir !!!