Le fiacre que je pris à Baker Street à destination du sud-est de Londres me déposa devant les grandes grilles du Bethlem Royal Hospital. Les jardins semblaient entretenus, laissant parcourir quelques patients accompagnés d’infirmiers malgré le froid de ce mois de novembre. Je fus accueilli par un infirmier à la carrure de boxeur. Bien que je mesurasse le mètre quatre-vingt, il me dépassait aisément d’une tête. Je le suivis de l’allée centrale jusqu’au hall d’entrée. Je retirai mon vêtement pour l’entreposer au vestiaire des visiteurs et l’on me fouilla à la recherche d’un quelconque objet tranchant. Rien d’anormal pour le moment, étant donné les troubles mentaux séjournant en ces murs.
Nous franchissons des grilles supplémentaires, menant directement à un couloir austère. Le sol en pierre, usé par le passage incessant des pieds et des roues, craque sous mes pas. Chaque porte que nous passons est une barrière de plus entre ces âmes enfermées et le monde extérieur. Certains patients, visibles à travers de petites fenêtres grillagées sur les portes, me fixent avec des regards perdus, leurs yeux exprimant confusion et terreur. D’autres se balancent doucement, murmurant ou chantonnant pour eux-mêmes, leurs gestes répétitifs témoignant d’une profonde affliction mentale.
Les infirmiers, vêtus de blanc naturellement, se déplacent avec une efficacité froide, distribuant médicaments et ordres avec une indifférence qui me glace le sang. Étant moi-même médecin, je ne peux concevoir que l’on puisse traiter des êtres humains avec autant d’indifférence et d’irrespect pour l’âme humaine. Leurs visages sont fermés, habitués à l’anormalité de leur environnement quotidien, leur compassion érodée par l’exposition constante à la souffrance. Jamais je n’avais été témoin de cela, pas même lors de la guerre.
Le plus saisissant fut l’intérieur de la salle commune, des patients, certains vêtus de vêtements élimés et trop grands, d’autres en camisoles de force, errent ou sont assis en silence dans des chaises roulantes, leur isolation palpable même dans cette foule. Les murs défraîchis sont ornés çà et là de dessins ou de mots griffonnés, expressions déchirantes de pensées intérieures troublées.
Le contraste entre cette institution et le monde extérieur me terrifiait. Ici, l’humanité semble avoir été réduite à son expression la plus tragique, chaque patient représentant un mystère personnel enfermé derrière des diagnostics sommaires et des traitements souvent brutaux. Je percevais derrière leurs yeux, un appel à l’aide, ou bien était-ce mon empathie qui me donnait espoir…
Lors de mon passage dans les couloirs, je fus frappé par un nom sur une porte « Arthur Peverell ». Je m’approchais du grillage faisant office de fenêtre pour observer l’intérieur.
« Ne vous donnez pas cette peine Dr Watson. Vous ne le verrez pas. Il s’assoit derrière la porte.
— Quel étrange comportement… commentai-je, soucieux de trouver des réponses.
— Je ne vous le fais pas dire ! Si c’était le seul comportement étrange qu’il avait ! Tenez, pas plus tard que ce midi, il a épluché sa pomme pour ne manger que la peau. Parfois, il marche en cercle dans sa chambre pendant des heures. Et il refuse d’en sortir ! Sauf avec un autre patient. Il est fort dommage que votre ami ait perdu la raison, on aurait pu lui offrir du travail ici ! »
Je sentais mon souffle se faire plus court. Holmes avait réussi à maintenir son rôle et entrer en lien avec le jeune Arthur. Il fallait que je le visse au plus vite.
Quand je franchis enfin la porte qui menait à la salle commune où Holmes était autorisé à recevoir des visiteurs, mon cœur était lourd d'appréhension. À peine avais-je pénétré dans la pièce sombre et étouffante que mon regard trouva le sien. Holmes se tenait là, plus maigre et pâle qu'à l'accoutumée, ses habits habituellement soignés désormais froissés et ternes. Malgré cela, ses yeux s'illuminèrent brièvement d'une étincelle reconnaissable, celle de son esprit toujours vif, en me voyant.
Son expression était un mélange complexe de soulagement et de résignation. Alors qu'il s'approchait, son visage, habituellement impassible et maîtrisé, laissait transparaître une vulnérabilité que je n'avais que rarement l'occasion de voir. Ses yeux, ces miroirs d'une intelligence exceptionnelle, reflétaient une lassitude profonde, comme si les jours passés dans cet endroit avaient imposé un poids qu'il peinait à porter seul.
En me rapprochant, je percevais un léger sourire qui effleurait ses lèvres, un geste subtil, mais profondément émouvant. C'est un sourire qui dit beaucoup, révélant à la fois sa gratitude pour ma présence et son soulagement de ne pas être complètement isolé dans cette épreuve. Mais sous ce soulagement, il y eut une tension, une alerte qui ne le quitta pas, comme s'il devait rester constamment sur ses gardes, même en ma présence.
Je sentai que chaque seconde ici était un combat pour lui, un combat pour maintenir sa lucidité et sa détermination face à l'adversité. Il y avait aussi une certaine gravité dans son regard, un sérieux qui traduisait l'importance de ce que nous nous apprêtons à partager durant ces précieuses minutes de visite. Malgré la dureté de son environnement, il restait le Sherlock Holmes que je connaissais, peut-être un peu ébranlé, mais toujours aussi déterminé à lutter contre les injustices.
« Holmes, comment allez-vous ? murmurai-je.
— Nous n’avons pas beaucoup de temps, Watson. J’ai rencontré le jeune Arthur. C’est un jeune homme extrêmement intelligent. Il est perspicace, très pointilleux, cultivé pour son jeune âge. Il n’a que vingt-et-un ans. J’ai perçu, chez lui, des bizarreries, dirais-je. Rien d’alarmant, rien qui ne nécessite un internement dirons-nous. Lors de moments de joie, il peut agiter les mains en l’air, se balancer d’avant en arrière. Il ne fait que croiser les regards, bien qu’il ait pu le maintenir en ma présence. Bien qu’il ait un vocabulaire qui dépasse la norme, il semble insouciant et naïf face aux sous-entendus, face aux codes sociaux. Il ne comprend pas, par exemple, pourquoi en ce lieu il doit porter cette ignoble robe de chambre alors qu’il pourrait très bien s’habiller en tweed. Nous avons ri à ce sujet par ailleurs.
— Et que pensez-vous des méthodes employées ici ? demandais-je, la voix empreinte d’appréhensions.
— Il y a des hurlements. Des patients disparaissent, puis réapparaissent dénués de toute conscience ou âme. Je crains que les traitements donnés ne visent qu’à affaiblir nos pauvres corps. La nourriture, elle, doit être elle aussi empoisonnée. C’est pour cela que vous me retrouvez dans un tel état. Vous devez faire des recherches sur Sir Archibald Ignatus Nightshade. »
Holmes enchaînait les informations avec entrain. Son regard balayait la salle, surveillant que notre conversation ne soit pas écoutée ni entendue. De temps à autre, il s’exclamait à voix haute, feignant une hallucination. À tel point que je dus empêcher deux hommes de s’approcher de nous d’un geste rassurant de la main.
« Qui est ce Nightshade, Holmes ?
— Le directeur de l’institution. Cunningham que nous connaissons n’est qu’un pion. Nightshade est un des mécènes de l’institution. »
Un surveillant vint à ma rencontre, me stipulant que notre temps était écoulé et que Holmes devait retourner à l’isolement. Il me raccompagna à la sortie de l’asile. J’enfilai mon manteau et découvris avec stupéfaction qu’il avait été fouillé. Mon portefeuille, dont une photographie de feu ma tendre Mary, avait été ouvert laissant glisser de quelques centimètres sa photo. Holmes avait raison, nous étions surveillés.
Lorsque je rentrai à Baker Street, je me hâtai à mon bureau pour retranscrire notre conversation dans le plus de détails possible. J’en profitai pour dresser un tableau clinique de l’état de santé de Holmes. Nous ne savions pas combien de temps il resterait dans les murs de Bedlam.
Dans la solitude de Baker Street, une angoisse enserra ma gorge. J’étais seul à mener cette enquête de l’autre côté. Holmes comptait sur moi.
Le lendemain matin, tandis que je cherchais dans les archives de Holmes une quelconque note concernant Sir Archibald Ignatus Nightshade, je fus interrompu par des pas pesants dans les escaliers. La porte s’ouvrit sur un homme dont je reconnaissais les traits: Mycroft. Je l’accueillis avec surprise.
« Mycroft ! m’exclamai-je.
— Bonjour Dr Watson. Où est mon frère ? me demanda-t-il avec sérieux.
— Il… Il s’est absenté pour une affaire.
— Il ne répond pas à mes télégrammes. C’est étrange de sa part. Que manigance-t-il ?
— Je n’en ai aucune idée… répondis-je calmement.
— Je vois que vous n’avez pas lu les journaux depuis au moins deux semaines. Depuis l’internement de Sherlock. »
Nous étions démasqués. Il me restait à savoir si Mycroft croirait le rôle qu’avait dû endosser Holmes. Je n’avais pas eu le temps de me préoccuper des journaux qui s’empareraient de cette affaire pour la révéler au grand public.
« Dr Watson, vous me devez des explications. En tant que son médecin et biographe…
— Et ami, tranchai-je.
— Et ami… Que lui est-il arrivé ?
— Je suis tenu par le secret médical, Mycroft.
— Allons Watson, pas de cela avec moi ! Pourquoi l’avez-vous envoyé au Bethlem Royal Hospital ? C’est un lieu où personne ne se rend de son propre chef. Je vois mal Sherlock s’y rendre sauf si on l’y a poussé ou qu’il souhaitait enquêter sur une affaire. Je veux la vérité.
— Dans ce cas, asseyez-vous. »
Je lui décrivis en détail l’affaire qui nous occupait depuis plus de deux semaines. Mycroft écoutait attentivement, le regard dur. Il comprenait la gravité de l’enquête. Lorsque je lui dépeignis la déchéance feinte de son frère, il me lança un regard accusateur.
« Et vous l’avez laissé faire ? gronda-t-il.
— J’ai confiance en lui.
— Une confiance bien trop aveugle, Dr Watson. Je doute qu’il ne revienne sain d’esprit de cet endroit. Vous serez celui qui aura causé sa perte ! »
Il s’apprêtait à partir, mais je le retins.
« Mycroft ! Avez-vous des informations sur Sir Archibald Ignatus Nightshade ? »
Il se retourna dans l’entrebâillement de la porte. Dans ses yeux, je vis de la terreur. Une ombre s’imposa sur le salon. Une atmosphère oppressante s’en dégagea. Mycroft connaissait le mécène de l’asile.
« Bien entendu que je le connais. Vous, en revanche, vous ne devriez pas.
— Que savez-vous de lui ? dis-je en me levant.
— C’est un homme qu’il vaut mieux avoir dans ses bonnes grâces, je dirai. Un homme de médecine, en tout cas, qui cède sa fortune aux avancées médicales si l’on peut les appeler ainsi. Il aurait fait un très bon médecin, s’il n’avait pas eu de desseins plus… sinistres. »
Mycroft pesait ses mots. Le ton de sa voix trahissait un léger tremblement.
« C’est un homme dangereux si vous voulez mon avis, Dr Watson. Comment avez-vous eu vent de son nom ?
— Il est le mécène de l’asile.
— Grands Dieux ! s’exclama-t-il. Sherlock n’a aucune idée du danger dans lequel il s’est aventuré.
— Mais vous visiblement vous en avez une très bonne idée, ce qui je vous avoue ne me sied guère. Si vous le jugez dangereux, comment se fait-il qu’il n’ait pas été mis hors d’état de nuire ?! m’emportai-je.
— Il ne se salit jamais les mains, Watson. Il a des subordonnés pour cela, qui accomplissent sa sale besogne. Il n’est qu’un philanthrope répandant sa richesse autour de lui. Il est bien vu dans les hautes sphères. Pour réussir à le coincer, il faudrait le prendre sur le fait, des preuves tangibles le reliant à un quelconque crime. Mais je crois que vous lui avez donné le plus bel appât. »
Je sentais mes jambes se dérober sous mon poids. J’avais envoyé Holmes dans la gueule du loup sans le savoir. Mycroft me quitta sur ces mots, d’une violence inouïe. La main tremblante, je notai dans mon carnet ces informations supplémentaires.
Quelques jours plus tard, je retournai à l’asile. Mon pas était déterminé, ne laissant transparaître aucune angoisse. Je traversai le hall d’entrée, laissant à nouveau mon manteau dans le vestiaire des visiteurs. Et le même infirmier m’accompagna jusqu’à la salle commune. Il m’indiqua qu’il allait chercher Holmes. Mon regard balayai la salle et je vis dans un coin, un jeune homme aux cheveux roux que je devinais être Arthur. Je m’approchai de lui, lentement. Arthur se redressa et me jaugea du regard.. Il sourit.
« Vous devez être le Dr Watson. Sherlock m’a beaucoup parlé de vous. Vous savez, je ne comprends pas bien pourquoi il est ici. Il m’a l’air très lucide. Par contre, le personnel n’est pas de mon avis. Ils ne m’écoutent pas. Ce matin, ils l’ont emmené dans la salle de bain. Il était agité selon eux, alors ils l’ont baigné dans un bain glacé. C’est ce qu’ils font quand on s’agite sans raison à leurs yeux. »
Je devins blême sous la confidence du jeune Arthur.
« Vous n’êtes pas non plus tel qu’on vous a décrit… commentai-je.
— J’imagine que vous avez déjà remarqué toutes les petites bizarreries de Sherlock. Dites-vous que j’ai les miennes. Ça ne fait pas de moi moins qu’un homme, au même titre que Sherlock n’est pas moins qu’un homme à vos yeux. »
Cette vérité prononcée avec tant de vigueur dans ce regard fuyant me fit prendre conscience de ce qui se déroulait en ces murs. La porte du couloir s’ouvrit et je découvris avec effroi l’état de mon ami. Holmes, sa silhouette autrefois alerte et dynamique se mue en une forme presque spectrale. Lorsque je m'assois à ses côtés, ses gestes lents et sa pâleur me frappent avec une acuité douloureuse. Il tremble, ses lèvres sont bleutées, ses extrémités également. J’interpelle l’infirmier pour lui demander des comptes sur son état.
« Infirmier ! Pouvez-vous m’expliquer ? demandais-je sur un ton autoritaire.
— Monsieur Holmes était très agité ce matin. Nous lui avons fait prendre un bain froid afin de l’apaiser un peu. Ses symptômes n’ont de cesse de s’accroître. Son médecin lui a prescrit des bains dans ce but-là. Il n’exclut pas de devoir le restreindre également. »
Je regardais Holmes, les yeux presque vides. Lorsque l’infirmier nous laissa enfin seul à seul, j’agitai ma main devant ses yeux, tentant de capter son attention.
« Holmes… murmurai-je. Vous m’entendez..?
— Parfaitement, Watson… Parfaitement, me répondit-il, son ton plus las que d’ordinaire.
— Nightshade… c’est un monstre.
— Oui, Watson.. Un monstre doté de génie maléfique. Je l’ai rencontré hier…figurez-vous.
— Holmes, il faut que je vous sorte d’ici, c’est beaucoup trop dangereux.
— Mon bon Watson, j’ai de l’opium autant que je le souhaite, pourquoi voudrais-je quitter ces murs ? »
Le regard de Holmes devint vitreux. Je peinais à reconnaître mon ami.
« Holmes, vous n’êtes plus vous-même… murmurai-je.
— Ils me sédatent, Watson… alors même que je n’en ai pas besoin… Ce sont les effets normaux sur… sur un esprit sain. J’ai tenté de refuser leur traitement, mais… mais ils me passent la camisole désormais à chaque prise. Vous devez… Vous devez trouver des preuves… contre Nightshade. Ils veulent me faire participer à un traitement moral… Je vous ai demandé, réclamé même. »
Holmes parlait avec une lenteur que je ne lui connaissais pas. Les explications succinctes sur les conditions de son internement m’alertaient. Je sentis mon cœur se serrer lorsqu’il évoqua le souhait de ma présence pour les séances de traitement moral. J’aurais une chance de passer plus de temps en sa compagnie, pour lui permettre de s’ancrer dans la réalité et lui éviter tout effondrement de sa psyché.
Lorsque je le quittais, je demandai à voir le directeur de l’établissement, un certain Richard Cunningham. L’infirmier m’emmena à son bureau, loin des cris et des supplications des patients en proie à de profonds troubles. Je fus introduit et je rencontrai enfin le geôlier de ces centaines de patients.
« Ah Dr Watson ! Quel plaisir de rencontrer un confrère ! J’imagine que vous venez prendre des nouvelles de votre ami, Monsieur Holmes ?
— C’est cela. Je souhaiterais connaître l’évaluation que vous avez faite à son arrivée et où en sont les traitements à l’heure actuelle.
— Selon notre évaluation, elle concorde avec vos propres constatations. Nous n’avions observé aucun changement, ni même une aggravation de ses symptômes. Ce n’est qu’au début de cette semaine, juste après votre visite, que Monsieur Holmes s’est agité de plus en plus. Mon personnel a été mis à rude épreuve, vous savez. C’était un homme doté d’un intellect formidable, mais nous n’étions pas préparés à ses capacités physiques remarquables. Il a cassé le nez d’un de mes internes tout de même. Nous avons dû le sangler pour lui administrer son traitement.
— Si réellement cette agitation est due à ma venue, je peux tout à fait me rendre disponible quotidiennement pour venir le voir, tentai-je.
— Cela serait une excellente idée ! Nous veillons au bien-être de nos patients Dr Watson et vos compétences nous seront d’une grande aide.
— Est-il possible que vous me soumettiez son dossier afin que j’aie une vue d’ensemble des traitements qui lui sont administrés ? En tant que confrère, le partage de ces informations ne relève pas du secret professionnel, vous en conviendrez. »
À l’évocation du dossier médical de Holmes, je perçus une certaine réticence chez Cunningham. J’étais dans mon domaine d’expertise, il ne semblait me connaître qu’au travers de nos nombreuses aventures parues dans les journaux.
« Je ne l’ai malheureusement pas sous la main, Dr Watson. Lors de votre prochaine visite, je vous le ferai parvenir, balbutia-t-il. »
J'ai beaucoup aimé cette partie, où tu décris vraiment bien l'asile et le personnel, on y plonge vraiment avec Dr. Watson.
L'histoire est agréable à lire et bien écrite ! Vraiment, un gros coup de coeur <3
J'espère que la suite te plaira tout autant :D
Et bien en tout cas, tu as géré !
Je ne savais pas quel découpage tu prévoyais de faire, et je trouve que là y a un gros déséquilibre dans les chapitres, on a deux premiers chapitres avec à peine 2000 mots (1.9k et 1.4k) et là bim, on a 6000 mots d'un coup, et j'avoue, ça surprend un peu.
Y a un endroit aussi (mais c'est peut-être ma faute, je ne l'ai pas signalé à la correction) où tu n'as pas fait de saut de ligne entre les dialogues et les paragraphes, ça fait des gros blocs, donc faudra peut-être revoir la mise en page à ces endroits là.
Sinon sur le fond, j'ai beaucoup aimé la description de l'asile et du personnel, ça crée une vraie tension et un sentiment d'angoisse palpable. Comme toujours, tu as un style très captivant qui nous plonge vraiment dans l'histoire et les expériences vécues par les personnages.
J'ai revu la découpe à l'instant pour scinder au moins ce chapitre en 2. En réalité quand j'écris sur Scrivener je découpe mes scènes en sous-partie ce qui parfois rend le texte TRÈS long.
Merci beaucoup encore une fois pour tes corrections et tes commentaires, cela me fait chaud au coeur ! <3