Et elle danse, danse dans l’arbre rose. La brise valse avec les pétales joyeux. Elle se faufile entre les branches, chatouille les brins d’herbe verte, courbe les tiges des tulipes jaunes. Les primevères s’inclinent sur son passage, rougissent de leur maladresse.
Et ils chantent, chantent à mes oreilles. Les moineaux surveillent les bourgeons de bois, sur leur branche. Mais ils fuient devant le danger. Un chien accourt en jappant, gueule béante. Il poursuit le bourdon. La mâchoire claque. L’insecte grésille près de mon nez. Plus loin, le chat gris bat de la queue. Il rigole. Il reste prudent, tout de même. Il n’aime pas le chien.
Et elle admire, admire le printemps qui chauffe sa peau. Lunettes sombres, livre en main. Elle sent l’odeur de la terre, l’odeur de la vie. Elle sourit. Elle aime la brise et le soleil, le chant des oiseaux et les papillons citron. Elle les trouve beaux. Le monde a retrouvé ses couleurs.
Et la dernière phrase mérite une petite explication ou alors d'être préparé en amont ; pourquoi le monde a retrouvé ses couleurs alors que tu ne parles pas de couleur avant ? Je n'ai pas compris cette fois ^^
Peut-être que l'explication arrive dans le prochain chapitre et que comme à l'heure où j'écris ce commentaire il n'existe pas encore, je suis un peu trop pressée ... Ce ne serait pas la première fois que ça m'arrive, je le confesse.
Par contre, tu as raison, il n'y a aucune couleur dans le texte, mis à part à la fin. Je voulais parler du renouveau, que les couleurs explosent dans la nature. Je vais changer ça !
En tout cas, un grand grand merci pour ton commentaire, et j'espère, à bientôt ! ça fait toujours super plaisir d'avoir le point de vue des lecteurs <3