L’anarchiste buvait du café. Beaucoup. Il aimait son odeur, ses effets, son aspect rituel. Tous les matins. Après le déjeuner. Parfois même le soir, si la soirée s’annonçait longue.
Il aimait le réconfort d’une tasse chaude, et l’élégance qui se dégageait de son café noir sans sucre. Il se trouvait plus adulte, plus solide, plus ordonné quand il buvait du café. Il s’aimait lorsqu’il buvait du café. Et s’il le partageait avec elle, alors chaque tasse était un élixir de bonheur.